Lundi 28 juin 2021 - Le point du coronavirus le 27 juin au soir :
Moins de 9.000 malades du Covid-19 étaient hospitalisés en France dimanche, pour la première fois depuis plus de huit mois, selon les chiffres officiels.
Du côté de la vaccination, presque la moitié de la population française (49,5%, 33.372.708 personnes) a reçu au moins une injection et près d'un tiers (31,6%, soit 21.278.460 personnes) est complètement vacciné (soit avec deux doses, soit avec une seule pour ceux qui avaient déjà eu le Covid ou ont reçu le vaccin Janssen).
Dimanche, 8.986 malades du Covid étaient hospitalisés, contre 9.024 la veille et environ 31.000 deux mois auparavant, mi-avril, au pic de la troisième vague. Ce chiffre n'était plus repassé sous la barre des 9.000 depuis le 13 octobre.
Parmi ces patients hospitalisés, 1.345 le sont dans les services de soins critiques, réservés aux malades les plus gravement atteints, contre 6.000 deux mois auparavant. Là encore, il faut remonter au 4 octobre pour trouver un total aussi bas.
Les services hospitaliers ont comptabilisé 42 entrées de patients Covid en 24 heures, et 13 admissions en soins critiques. 17 malades sont décédés du Covid à l'hôpital depuis la veille.
Ces derniers jours, le gouvernement et les autorités sanitaires ont insisté sur l'importance d'être complètement vacciné pour faire barrage au variant Delta du coronavirus, plus transmissible que les autres souches.
Lundi 28 juin 2021 - Occitanie : Victoire écrasante pour Delga :
Grande favorite du second tour, la socialiste Carole Delga s'impose très largement en Occitanie.
La liste conduite par Carole Delga a remporté 57,8% des suffrages dimanche en Occitanie, selon une estimation Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et LCP-Assemblée nationale/Public Sénat. Ce score est d'autant plus écrasant que la socialiste affrontait deux autres listes, celle de Jean-Paul Garraud (Rassemblement national) et celle d'Aurélien Pradié (Les Républicains). La liste RN progresse légèrement (23,9%) par rapport au premier tour, tandis que la liste LR engrange plus de six points supplémentaires (18,3%).
La participation a été très faible, avec seulement 38,1% des inscrits qui ont voté, mais elle reste supérieure au niveau national (34% selon l'Ifop-Fiducial).
En 2015, Carole Delga l'avait emporté au second tour dans une configuration similaire avec 45% des suffrages, près de 13 points de moins que son score de ce dimanche. Le Rassemblement national comme Les Républicains, eux, ont reculé.
Lundi 28 juin 2021 - Présidentielle 2022: Xavier Bertrand un "bon" candidat de la droite pour un Français sur deux :
Qui représentera la droite lors de l'élection présidentielle de 2022 ? Les élections régionales ont conforté les ambitions de Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, réélus plus facilement que prévu.
Pour eux c'était stop ou encore. Une défaite dans leur fief respectif aurait compromis l'envolée vers les présidentielles. Mais les trois ambitieux de la droite se sont imposés, dimanche soir, avec des scores plus élevés que prévu. Plus de 50% pour Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France et Laurent Wauquiez en Auvergne-Rhône Alpes, plus de 45% pour Valérie Pécresse en Ile-de-France. Selon un sondage réalisé par l'Ifop pour TF1 et LCI, ces trois personnalités apparaissent aux yeux des Français comme les personnalités politiques les plus renforcées de ce scrutin : 44% pour le président des Hauts-de-France (15% l’estiment affaibli, 41% ni l’un ni l’autre), 38% pour celle d’Ile-de-France et 32% pour celui d’Auvergne-Rhône-Alpes. Bien sûr, la très forte abstention ternit le tableau: Xavier Bertrand et Valérie Pécresse se sont d'ailleurs adressés à ceux qui n'ont pas voté dimanche soir lors de leur allocution de victoire...
Deuxième enseignement de ce sondage, et pas des moindres: pour 51% des Français interrogés, Xavier Bertrand ferait un bon candidat pour la droite. Le président des Hauts-de-France obtient ses meilleurs scores auprès des Républicains (85%) et des interrogés qui affirment être en proximité avec les idées de La République en Marche (84%). L'ancien ministre de la Santé devance dans son sondage Valérie Pécresse (43%), François Baroin (41%), Laurent Wauquiez (36%), Michel Barnier (34%) et Bruno Retailleau (24%). Et chez les seuls Républicains, Valérie Pécresse et François Baroin sont également au coude à coude (75%), loin devant Laurent Wauquiez (60%).
Lundi 28 juin 2021 - Départementales: échec du RN dans les Pyrénées-Orientales :
La gauche a conservé la majorité absolue des sièges dans les Pyrénées-Orientales, lors du 2e tour des élections départementales de dimanche, alors que le RN ne remporte aucun canton.
La gauche a conservé la majorité absolue des sièges dans les Pyrénées-Orientales, lors du 2e tour des élections départementales de dimanche, alors que le RN ne remporte aucun canton.
La majorité PS-PC-PRG l'emporte dans au moins 9 des 17 cantons du département qu'elle dirige depuis 1998.
Le RN, qui tablait sur une dynamique créée par la victoire aux municipales de 2020 à Perpignan de Louis Aliot, n'obtient aucun conseiller départemental. Il était pourtant arrivé en tête dans cinq des 17 cantons, et au second tour dans 14, lors du premier tour de ces élections, le 20 juin.
Dans le canton des Pyrénées catalanes, celui du Premier ministre Jean Castex, le binôme de droite sortant est battu par la gauche.
Sur la canton de Perpignan 3, le binôme du tête de liste LR et sénateur Jean Sol a battu celui du tête de liste RN Alain Cavalière, venu de LREM.
Alors que la direction des Républicains excluait tout compromis avec l'extrême droite, M. Sol n'avait pas exclu de travailler avec des élus RN après le second tour, déclenchant une vive polémique.
Après avoir conquis la ville de Perpignan, le RN nourrissait de grandes ambitions dans ce département frontalier de l'Espagne, classé parmi les plus pauvres de France et présidé par la gauche depuis 1945, avec un intermède de la droite UDF (1982-1998).
Lundi 28 juin 2021 - Dans l’Ohio, Trump martèle qu’il veut "sauver l’Amérique" :
Cinq mois après son départ de la Maison-Blanche, Donald Trump n’a toujours pas digéré sa défaite. Samedi, l’ancien président américain s’est rendu à Wellington, dans l’Ohio, pour un meeting organisé par son groupe politique pour soutenir Max Miller, un ancien de son administration, candidat au Congrès dans l’Etat face au sortant républicain Anthony Gonzalez, qui s’est attiré les foudres du milliardaire en votant en faveur de sa mise en accusation pour «incitation à l’insurrection» après l’invasion du Capitole par certains de ses partisans le 6 janvier dernier.
Face au public, Donald Trump a répété ses accusations sans fondement de fraude électorale : «C’était l’arnaque du siècle et le crime du siècle», a-t-il assuré. «L’élection présidentielle de 2020 a été truquée. Nous avons gagné l’élection dans un raz-de-marée», a-t-il répété et ce alors que ses avocats ont perdu plus de 60 recours en justice, y compris devant la Cour suprême, car incapables de fournir des preuves de fraude. «Nous allons reprendre la Chambre et nous allons reprendre le Sénat», a promis Donald Trump, alors que les républicains ont perdu le contrôle de la Chambre dès les élections de mi-mandat en 2018 et sont désormais à égalité avec les démocrates au Sénat, égalité départagée par la voix de la présidente du Sénat… Kamala Harris. Mais la polarisation entre les deux partis empêche tout compromis sur les textes demandant une majorité de 60 voix, mettant à mal les réformes que Joe Biden comptait faire voter en s’appuyant sur ses années de négociations entre démocrates et républicains au Sénat.
Parmi les invités de l’ancien président se trouvaient Marjorie Taylor Greene, élue républicain de Géorgie qui a été exclue des comités dont elle était membre en raison de ses positions complotistes (sur le Covid, les fusillades à l’école, l’élection de 2020…), et Mike Lindell, PDG de l’entreprise My Pillow, un de ses fervents défenseurs qui espère un retour au pouvoir de Donald Trump dès cet été.
Lundi 28 juin 2021 - Professions de foi égarées en Côte d'Or : une enquête ouverte :
Alors qu'un peu partout en France, les manquements dans la distribution de la propagande électorale font scandale, une enquête a été ouverte à Dijon après que deux caisses contenant des professions de foi ont été retrouvées dans un bois.
Une enquête à été ouverte à Dijon, dans laquelle doit être entendu le directeur d'Adrexo, prestataire chargé de la distribution des plis électoraux, après la découverte de deux caisses de professions de foi abandonnées en Côte d'Or, a indiqué lundi le parquet.
Deux personnes ont été interpellées et brièvement entendues avant d'être relâchées dans l'attente de précisions sur les faits et leur qualification judiciaire, a-t-on précisé de même source.
À cet effet, le directeur d'Adrexo, le prestataire chargé de la distribution des plis électoraux dans 51 départements de 7 régions, doit être entendu «très prochainement», a ajouté le parquet sans plus de précision.
L'enquête fait suite à la découverte, au cours du week-end, de deux caisses remplies de professions de foi électorales dans un bois de Chevigny-Saint-Sauveur, non loin de Dijon.
Adrexo, vertement critiqué pour des dysfonctionnements d'acheminement lors du premier tour des élections régionales, a reconnu dimanche avoir à nouveau rencontré «de nombreuses difficultés» en amont du second tour. Le prestataire avait demandé l'aide de La Poste pour cette distribution. L'entreprise dit se tenir à la disposition du ministère de l'Intérieur «pour dresser le bilan de cette opération», et sera en outre auditionné mardi devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale sur ces «dysfonctionnements».
Lundi 28 juin 2021 - Claude Chirac élue en Corrèze : sa mère Bernadette en a eu "les larmes aux yeux" :
Dimanche, lors du deuxième tour des élections départementales, Claude Chirac a été élue en Corrèze, fief de ses parents.
La dynamique du premier tour a été confirmée. Claude Chirac, qui se présentait aux départementales, a été élue dimanche en Corrèze sur le canton de Brive 2 où sa mère Bernadette, qui avait siégé 36 ans sans discontinuer au département, avait été élue suppléante en 2015.
Victorieuse avec 70,6% des voix, la fille de l’ex-président de la République a remercié «toutes celles et tous ceux qui nous ont accordé leur confiance». «On a vécu avec Julien (Bounie, son binôme, ndr)des semaines parmi les plus importantes de notre existence. Aller à la rencontre des habitants de Brive 2 a été un moment pour nous essentiel», a-t-elle déclaré depuis Tulle, selon «La Montagne».
Claude Chirac a confié avoir appelé sa mère Bernadette pour l’informer de cette victoire. «Elle m'a dit qu'elle en avait les larmes aux yeux. Cela m'a beaucoup émue», a-t-elle confié. Elle a eu un mot pour ses parents, très présents en cette soirée électorale. «Avoir mis mes pas à Brive où ils ont si souvent mis les leur m'a permis de comprendre la réalité de leur engagement. Je suis très touchée et les valeurs pour lesquelles ils se sont battus durant des décennies sont encore très présentes sur cette terre corrézienne. Ce sont des valeurs qui m'obligent aujourd'hui.»
Lundi 28 juin 2021 - Christian Jacob dévoile le calendrier des Républicains d'ici la présidentielle :
Le président des Républicains Christian Jacob a dévoilé lundi le calendrier de son parti d'ici la présidentielle, avec une désignation du candidat toujours prévue en novembre, en prévenant que "personne ne gagne en solitaire". L'issue dimanche des régionales, où la droite a conforté ses positions, "nous permet d'ouvrir l'étape suivante sous les meilleurs auspices", s'est félicité Christian Jacob à l'issue d'une réunion du comité stratégique de LR.
Au cours de cette réunion, "on a arrêté un calendrier: on aura un bureau politique le 6 juillet, puis une décision sur un système de départage le 30 septembre" qui "sera présentée en congrès" car "les militants décideront", a affirmé Christian Jacob. "Tout cela pour avoir un candidat dans la première quinzaine de novembre", a-t-il ajouté, en redisant son souhait "qu'on évite" d'en arriver à un système de départage, "parce que cela va toujours mieux quand on peut se rassembler spontanément". Mais le maire d'Antibes Jean Leonetti "évidemment" travaille sur cette hypothèse sur laquelle le parti tranchera en septembre à l'issue d'une vaste enquête sur 15.000 personnes qui "ne sera pas un processus décisionnel mais permettra d'éclairer" la décision.
"Ca respecte le rythme qui a toujours été le nôtre", car "le but n'est pas la précipitation, c'est de gagner", a ajouté M. Jacob au lendemain de régionales qui ont vu la droite conforter ses positions, notamment dans les régions où les présidents sortants pourraient prétendre à l'investiture de leur famille politique pour 2022.
Christian Jacob a jugé "normal" que ces candidats potentiels aient affirmé leurs ambitions car "par nature un candidat n'est pas timide", et y voyant "l'envie de gagner".
Lundi 28 juin 2021 - La chasse à la glu est bien illégale, tranche le Conseil d'Etat :
Les défenseurs des oiseaux ont remporté une victoire lundi, avec l'annulation par le Conseil d'Etat de dérogations accordées par l'Etat pour la chasse à la glu.
La chasse à la glu a définitivement été jugée illégale lundi par la plus haute juridiction administrative française, mettant un terme à des années de bataille entre partisans et adversaires de cette méthode controversée.
Après avoir interrogé la justice européenne, qui avait estimé en mars que cette technique de piégeage cause un dommage «irrémédiable» à tous les oiseaux capturés, le Conseil d'Etat a définitivement annulé les dérogations accordées par l'Etat pour cette chasse, jugée «contraire au droit européen».
«Le Conseil d’État observe que ni le Gouvernement, ni la fédération de chasseurs, n’ont apporté de preuves suffisantes permettant d’affirmer que la chasse à la glu ne conduit à ne capturer qu’en petite quantité des oiseaux appartenant à d’autres espèces que celles recherchées. Il relève qu’on ne peut non plus affirmer que les oiseaux capturés accidentellement ne subiraient que des dommages négligeables, une fois relâchés et nettoyés, en particulier au niveau de leur plumage», est-il indiqué dans le communiqué de presse du Conseil d'Etat.
«La LPO a mené la bataille pendant plus de cinq ans avant de finir par gagner : cette pratique odieuse et non sélective dont furent victimes des milliers d’oiseaux chaque année (quelques 40 000 oiseaux), et qui laisse libre cours à tous les trafics est définitivement abolie», s'est félicitée la Ligue de protection des oiseaux (LPO) dans un communiqué.
Lundi 28 juin 2021 - Spectaculaire incendie dans le centre de Londres :
Un incendie dans le centre de Londres a nécessité lundi l'intervention d'une centaine de pompiers et entraîné l'évacuation d'une station de train et de métro à Londres, selon les secours. Le sinistre, qui a également entraîné l'évacuation de plusieurs bâtiments à proximité, a été maîtrisé dans l'après-midi, ont indiqué les pompiers. Selon le maire de Londres Sadiq Khan, un officier de police et un membre du public ont été pris en charge par les secours pour des "inhalations de fumées".
Trois locaux commerciaux situés sous la voie ferrée à proximité de la station d'Elephant & Castle, au sud de la Tamise, ont pris feu, ainsi que six voitures et une cabine téléphonique, ont indiqué les pompiers sur Twitter, appelant le public à éviter la zone et à fermer les fenêtres. Parmi les vidéos retweetées par les pompiers de Londres, l'une d'elles montre une impressionnante explosion.
"L'incident n'est pas considéré comme étant de nature terroriste", selon la police de Londres, qui a fermé plusieurs rues à la circulation. Selon la police des transports, la station a été évacuée et les trains ne marquent pas l'arrêt. Selon le réseau ferroviaire National Rail, annulations et retards sont à attendre jusque lundi soir.
Lundi 28 juin 2021 - Les tests Covid-19 bientôt payants ?
Bientôt la fin du remboursement des tests RT-PCR et antigéniques ? «La question se posera autour de la rentrée», a fait savoir Gabriel Attal lundi sur Franceinfo. «Je ne fais pas ici d’annonce, évidemment, mais la question pourra se poser», a-t-il ajouté. Cette annonce intervient cinq jours après un avis de l'Académie de médecine qui recommande de rendre payant certains tests, ceux qu'elle qualifie de «convenance personnelle» pour détecter le Covid-19, soit ceux effectués pour partir en vacances, l'obtention d’un passe sanitaire ou encore participer à des événements collectifs, afin d'«élever rapidement le niveau national de couverture vaccinale au cours de l’été». La société savante encourage le maintien de la gratuité des tests prescrits, notamment pour les cas contact.
Au 27 juin, presque la moitié de la population française (33.372.708 personnes) avait reçu au moins une injection et près d'un tiers (21.278.460 personnes) est complètement vacciné. Jeudi, le Premier ministre Jean Castex s'était inquiété d'un ralentissement de la campagne de vaccination en France, regrettant une baisse de prise des rendez-vous pour la première dose. Lundi c'est le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui a sonné l'alarme contre «l'hésitation, l'attentisme et la peur du vaccin» qui selon lui «nous exposent tous face aux variants».
Lundi 28 juin 2021 - "Pas de changement de Premier ministre dans les prochains mois, ou semaines", dit Macron :
Dans un entretien au magazine «Elle», Emmanuel Macron indique qu'il ne changera pas de Premier ministre, suite aux résultats des élections régionales et départementales.
Durant l’entre-deux-tours des élections régionales et départementales, Emmanuel Macron a accordé un long entretien au magazine «Elle», autour du Forum Génération Egalité qui a lieu cette semaine. Le magazine a dévoilé lundi des extraits sur son site. Le chef de l’Etat a indiqué qu’il n’a pas prévu de changer de Premier ministre suite aux résultats des scrutins des 20 et 27 juin , alors que Jean Castex fêtera sa première année à Matignon la semaine prochaine. «Je ne vais pas changer de Premier ministre, dit-il. Les élections locales n’appellent pas de conséquences nationales, et donc pas de changement de Premier ministre dans les prochains mois, ou semaines.»
Alors que l’abstention a été historique, au premier tour - et également au second - Emmanuel Macron considère que «l’abstention n’est pas une fatalité». «La seule élection dans laquelle je me suis engagé depuis que je suis président, c’est l’élection européenne. Or jamais on n’a autant voté pour ce scrutin. Le combat était clair, les gens comprenaient pourquoi on se battait.» . Il considère que la «première explication» à l’abstention record «c’est le Covid-19». «Ces élections sont arrivées à un moment où ce n’était pas le rythme du pays. Mon rôle était de faire en sorte qu’il y ait un consensus politique sur la date de ce scrutin, et en aucun cas donner le sentiment que je manipulais le calendrier électoral. Force est de constater que les gens n’avaient pas du tout la tête à cela», a-t-il développé.
Lundi 28 juin 2021 - Départementales: le PCF perd le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis dernier bastion francilien à gauche :
Le Parti communiste a perdu le Val-de-Marne, le dernier département qu'il dirigeait, dimanche au profit de la droite, la Seine-Saint-Denis restant le seul département francilien à gauche à l'issue de ces départementales. Séisme politique dans le Val-de-Marne, aux mains du PCF depuis 1976: la liste de droite emmenée par Olivier Capitanio l'a emporté devant l'alliance de gauche dirigée par le communiste Christian Favier, qui a fait part, dans un communiqué, de sa "profonde tristesse". "C'est un évènement historique", s'est réjoui auprès de l'AFP Olivier Capitanio.
Depuis la perte de l'Allier lors des élections de 2015, le Val-de-Marne était le dernier département dirigé par les communistes, à la faveur d'une alliance avec les forces de gauche.
Lors des élections municipales de 2020, les communistes avaient déjà perdu les bastions historiques de Champigny-sur-Marne, Choisy-le-Roi ou encore Valenton. Dimanche, les deux cantons de Champigny et celui de Choisy ont été pris par la droite à la gauche.
En Seine-Saint-Denis, la gauche, qui avait fait bloc dès le premier tour pour contrer ses adversaires de droite et du centre, renforce ses positions après plusieurs scrutins marqués par une légère érosion. Aux manettes du département depuis 2012, Stéphane Troussel (PS) s'est de nouveau facilement imposé dans son fief de La Courneuve.
Dans le Val-d'Oise, les candidats de droite et du centre ont devancé nettement une gauche partie en ordre dispersé, et sans leader local. La présidente sortante Marie-Christine Cavecchi (LR), dont le binôme s'offre une large victoire dans le canton de Franconville, devrait donc logiquement conserver son fauteuil.
En Seine-et-Marne, les électeurs ont reconduit de nombreux conseillers départementaux sortants, sans se soucier des divisions internes qui opposaient le président sortant Patrick Septiers, soutenu par l'UDI, le MoDem et LREM, à un rival de sa propre majorité, le député LR Jean-François Parigi. Ce dernier a fédéré dans les rangs de la majorité, qui reste donc à droite.