Vendredi 25 juin 2021 - Régionales : l'ancien monde fait de la résistance :
Dans son QG près de la gare Saint-Lazare, Valérie Pécresse a dû s’isoler pour écouter les mots chaleureux d’Alain Delon. L’acteur, qui lui avait déclaré sa flamme la semaine dernière dans Paris Match, s’est réjoui sitôt connus les confortables résultats de sa femme politique préférée, celle qui se verrait volontiers à l’élysée en 2022. Comme tous les sortants de droite (à l’exception de Renaud Muselier), la présidente de l’Île-de-France se trouve largement en tête avec quasiment 36 % des voix, loin devant les 13 % du lepéniste Jordan Bardella et les 12 % de l’écologiste Julien Bayou. Elle reste toutefois sous la menace de la coalition de gauche (EELV a fusionné lundi avec les listes PS et LFI) et s’attend à une violente fin de campagne.
Xavier Bertrand n’aura pas ce souci. « Pas de triomphalisme », a-t-il passé comme consigne à ses équipes, dès les premiers résultats. À 20 heures, le candidat s’est néanmoins offert une traversée très présidentielle de la place de l’Hôtel-de-Ville de Saint-Quentin, main dans la main avec sa jeune femme, Vanessa. Visage marmoréen, il n’a pas cillé quand de jeunes supporteurs ont bruyamment lancé sur son passage : « Notre futur président… » Conscient que la fête est gâchée par l’abstention, le patron des Hauts-de-France a préféré ensuite avoir le triomphe modeste. Il a pourtant bel et bien plié le match dès le premier tour. Et, au-delà, marqué les esprits. Son pari risqué de cumuler en même temps campagnes régionale et présidentielle a viré à l’impeccable coup gagnant. Non seulement l’ancien maire de Saint-Quentin a inversé le rapport de force avec le Rassemblement national – qui recule en six ans de 40 à 24 % – mais il écrase la liste LREM et ses cinq ministres.
Les médiatiques Éric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin ont échoué avec un dérisoire 9 %. Carton plein, donc, pour celui qui apparaît comme le grand gagnant de ce dimanche électoral. Et échec de la stratégie d’Emmanuel Macron qui a mis tout son poids pour faire trébucher son rival. Confortablement réélu dans son fief, Xavier Bertrand va pouvoir s’atteler à convaincre la droite de le soutenir pour l’échéance présidentielle.
Vendredi 25 juin 2021 - Affaire Patrick Poivre d'Arvor : l'enquête pour viols classée sans suite :
L'enquête pour viols, agressions et harcèlement sexuels visant l'ancien présentateur du journal télévisé de TF1, Patrick Poivre d'Arvor, a été classée sans suite pour "prescription" ou pour "insuffisance de preuves", en réponse à huit plaintes, a indiqué vendredi le parquet de Nanterre. Quatre mois après l'ouverture d'une enquête pour viols suite au dépôt de plainte de l'écrivaine Florence Porcel qui reproche au journaliste vedette de 73 ans de lui avoir imposé un rapport sexuel non consenti en 2004 et une fellation en 2009, "ces faits (…) ne peuvent caractériser le crime de viol dans la mesure où aucun élément ne permet de confirmer les propos de l'un ou de l'autre concernant l'existence de cette scène", a écrit la procureure de Nanterre Catherine Denis dans un communiqué.
Outre le témoignage de Florence Porcel, une vingtaine de femmes ont également témoigné et sept autres plaintes ont été déposées. Parmi elles, trois pour viol et quatre pour "agressions sexuelles" ou "harcèlement sexuel". La majorité des faits reprochés sont prescrits, a expliqué le parquet. Pour les faits reprochés non prescrits de harcèlement sexuel, le parquet a jugé qu'il manquait d'éléments pour constituer l'infraction : "absence de répétition, de pressions, de caractère sexualisé des propos tenus, ou encore de trace des appels téléphoniques", énumère-t-il.
Selon Le Parisien, qui a révélé le classement sans suite, "un élément matériel fourni par la défense de PPDA a pesé dans la décision du parquet de Nanterre : l'agenda de Dominique Ambiel, président et fondateur de la société A Prim Group", ami et associé du journaliste, qui a affirmé n’avoir assisté à aucune scène de viol le 29 avril 2009 dans le bureau de PPDA (le jour indiqué par Florence Porcel) qu’il décrit comme entièrement vitré et donnant sur le sien.
Contactée par l'AFP, l'avocate de PPDA, Me Jacqueline Laffont n'avait pas répondu dans l'immédiat, ni les avocats de Florence Porcel, Me Emmanuel Moyne et Me Josephine Doncieux. Niant toutes les accusations, PPDA avait fustigé une "recherche de notoriété" de la part de ses accusatrices, portant notamment plainte pour dénonciation calomnieuse contre Florence Porcel, qui a écrit un livre fiction s'inspirant de sa version des faits. Cette plainte pour dénonciation calomnieuse a également été classée sans suite par le parquet, qui a souligné "l'absence de démonstration d'une intention de nuire" de la part de Florence Porcel.
Vendredi 25 juin 2021 - Aurons-nous des professions de foi pour le second tour ?
Dans les boîtes aux lettres, les programmes des candidats ont manqué. Il n’est pas sûr que cela s’arrange pour le second tour.
«Un zéro pointé pour l’État.» Roch Chéraud, président de l’Association des maires ruraux de Loire-Atlantique, ne décolère pas. Sur les 36 mairies de son département qui ont répondu à son rapide sondage, 34 ont connu des ratés dans la distribution des professions de foi et des bulletins de vote. Selon son rapide calcul, la différence dans la participation entre les 10 plus petites et les 10 plus grandes communes de LoireAtlantique qui, elles, dit-il, «ont plus reçu les documents», est en «moyenne de 3 points» en défaveur des villages.
«Sans les professions de foi, s’inquiète Philippe Laurent, maire de Sceaux, 20 000 habitants dans les Hauts-de-Seine, connaître les candidats et leur projet en période de pandémie, c’est compliqué.» Le secrétaire général de l’Association des maires de France compte pour sa ville «au minimum 20% à 25% d’électeurs touchés» par ces difficultés. Bien plus que le 1% annoncé par Marlène Schiappa –et déjà infirmé par le ministère de l’Intérieur. «C’est un phénomène global», confirme Sébastien Gouttebel, maire de Murol, 600 habitants dans le Puy-de-Dôme. En janvier, La Poste et Adrexo avaient emporté l’appel d’offres pour la «distribution des envois de propagande électorale» pour une période de quatre ans –jusqu’alors, seule La Poste s’en chargeait. C’est essentiellement dans les 7 régions et 51 départements sous la responsabilité d’Adrexo que les difficultés ont été constatées.
Dans ce contexte d’abstention historique, la plupart des partis politiques ont dénoncé ces manquements et, dans les bureaux de vote, les ratés ont été notés sur les procès-verbaux, en prévision de probables recours. Surtout que, parfois, ce sont les bulletins de vote qui ont manqué. Des «dysfonctionnements inacceptables», s’est insurgé le ministère de l’Intérieur, qui a convoqué les deux entreprises, promis des sanctions allant jusqu’à dénoncer l’appel d’offres et mis en place des dispositifs, dont une «cellule opérationnelle de suivi de la distribution» pour traiter le plus rapidement possible les incidents. «Pour le premier tour, les prestataires avaient un mois pour envoyer les documents, contre moins de trois jours pour le second, rappelle Philippe Laurent. Il n’y a donc pratiquement aucune chance que les professions de foi arrivent à temps !»
Vendredi 25 juin 2021 - Rudy Giuliani suspendu par le barreau de New York :
Des mensonges et une conséquence bien réelle. Jeudi, le barreau de New York a suspendu Rudy Giuliani pour avoir multiplié les «déclarations fausses et trompeuses» sur la défaite à l'élection présidentielle de Donald Trump, son client, rapporte le «New York Times». Il a été suspendu en attendant une décision d'un conseil de discipline, ce que l'ancien maire de New York a vertement critiqué auprès de NBC News : «Tout ce que j'ai dit provenait de témoins, parfois deux ou trois. J'ai leurs déclarations sous serment. J'ai des vidéos, des enregistrements. Et au lieu de regarder ça, ils ont écouté les fausses déclarations des démocrates.»
Comme son client, Rudy Giuliani est persuadé que seule une fraude électorale peut expliquer sa défaite. Tous deux ont multiplié les recours en justice, sans succès : ils ont enregistré plus de 60 défaites devant diverses juridictions, dont la Cour suprême, et ont enchaîné des scènes à la limite du tragi-comique (comme confondre l'hôtel de luxe Four Seasons avec le paysagiste Four Seasons Total Landscaping pour y organiser une conférence de presse ou un incident de teinture pour cheveux). Selon le «Washington Post», la colère de Donald Trump envers son avocat aurait eu une conséquence : il a donné l'ordre de ne pas payer les 20 000 dollars d'honoraires quotidiens facturés par Rudy Giuliani et refusé le remboursement de ses frais de déplacement à travers le pays.
Outre cette suspension, qui pourrait devenir définitive, Rudy Giuliani est dans le collimateur de la justice : en avril dernier, son appartement de New York a été perquisitionné par le FBI dans le cadre d’une enquête criminelle sur ses déplacements et affaires en Ukraine. Les agents fédéraux arrivés chez l’ancien maire de New York sont repartis de chez lui avec des appareils électroniques, sur lesquels ils recherchaient des échanges entre lui et Petro Porochenko, l’ancien président ukrainien, et deux anciens procureurs du pays. «Ce qu’ils ont fait aujourd’hui était de la brutalité légale», a dénoncé Robert Costello, l’avocat de Rudy Giuliani. Une perquisition similaire a eu lieu dans le même temps chez Victoria Toensing, avocate et une de ses proches.
Vendredi 25 juin 2021 - Régionales Hauts-de-France : Bertrand attaque Chenu sur la proximité du RN avec les "identitaires" :
Le président sortant du Conseil régional de Hauts-de-France (ex-LR) Xavier Bertrand a attaqué jeudi lors d'un débat la tête de liste RN Sébastien Chenu sur sa proximité avec des membres de la mouvance identitaire, "le pire du pire" selon lui. "Il vaut mieux être avec les communistes qu'avec les identitaires, l'extrême de l'extrême droite", a lancé Xavier Bertrand à son adversaire lors d'un échange tendu pendant ce débat d'entre-deux-tours sur BFMTV, auquel participait également la candidate de l'union de la gauche et des écologistes, Karima Delli.
Xavier Bertrand a cité Damien Rieu, ancien porte-parole de GI et candidat RN aux départementales dans la Somme. "Vous savez, Génération identitaire, qui a été dissous par le gouvernement - c'est rare d'être dissous pour incitation à la haine raciale", a-t-il insisté. Il a également évoqué "celle qui s'occupait de vos réseaux sociaux, elle vient de cette mouvance identitaire, c'est le pire du pire, l'extrême de l'extrême", en référence à une autre ex-porte parole de GI, Thaïs d'Escufon.
Le candidat RN, largement distancé dimanche, à 24,4% des voix contre 41,4% pour Xavier Bertrand, a également accusé son adversaire de s'être exprimé "comme un voyou ou une racaille de banlieue" lorsqu'il s'est félicité au soir du premier tour d'avoir "desserré, pour les briser, les mâchoires du FN".
Sébastien Chenu a dénoncé des "propos d'une violence inouïe" montrant selon lui que Xavier Bertrand, en lice pour la présidentielle, n'est "pas au niveau pour gouverner une région ou un pays".
Vendredi 25 juin 2021 - L'avocat général requiert la clémence : forte émotion au procès de Valérie Bacot :
Au procès de Valérie Bacot, qui a tué son mari violent et proxénète, l'avocat général a prononcé des réquisitions clémentes qui ont surpris l'accusée.
Le ministère public a demandé vendredi la clémence pour Valérie Bacot et une condamnation sans réincarcération tenant compte du fait qu'elle avait été «une victime» du mari violent et proxénète qu'elle a fini par tuer. «Valérie Bacot ne pouvait pas prendre la vie de celui qui la terrorisait» mais il faut «fixer l'interdit sans réincarcérer», a déclaré l'avocat général Eric Jallet devant les assises de Saône-et-Loire, soulignant que ses quatre enfants avaient «besoin» de l'accusée.
L'avocat a ainsi requis cinq ans de prison, dont quatre avec sursis, ce qui ferait sortir libre Valérie Bacot du tribunal considérant l'année qu'elle a déjà effectuée en détention provisoire pour l'assassinat de son mari d'octobre 2017 à octobre 2018.
Valérie Bacot, souvent surnommée «la nouvelle Jacqueline Sauvage», a tué Daniel Polette le 13 mars 2016 d'une balle dans la nuque après plus de 24 ans de viols, violences et de prostitution contrainte. Elle encourait la perpétuité.
A l'écoute des réquisitions, Valérie Bacot s'est effondrée en larmes, perdant connaissance, visiblement épuisée. Les secours ont été dépêchés pour la soigner et elle semblait recouvrer ses esprits en milieu de matinée.
Vendredi 25 juin 2021 - Une première personne condamnée pour participation à l'invasion du Capitole :
Une première condamnation, près de six mois après les faits. Anna Morgan-Lloyd, une habitante de l'Indiana âgée de 49 ans, a été condamnée mercredi pour sa participation à l'invasion du Capitole, le 6 janvier dernier, devenant la première personne à l'être. La quadragénaire a plaidé coupable pour «troubles à l'ordre public», présentant ses excuses et se disant «honteuse que ça soit devenu une démonstration sauvage de violence» : «Je n'y serais jamais allée si j'avais su que ça se terminerait ainsi», a-t-elle déclaré, citée par le «New York Times». Elle a été condamnée à trois ans de probation, 40 heures de travaux d'intérêt général et 500 dollars de dommages, même si elle n'est restée qu'une dizaine de minutes au sein du Capitole et n'a pas contribué aux dégradations du lieu.
«Au début, je n'ai pas compris, mais j'ai ensuite réalisé que si toutes les personnes qui, comme moi, n'étaient pas violentes avaient été évacuées, les violents n'auraient peut-être pas eu le cran de faire ce qu'ils ont fait. Pour cela, je suis désolée et j'assume ma responsabilité.» Des excuses qui sont le fruit d'une réflexion nourrie par la lecture de livres et le visionnage de films comme «La liste de Schindler», a expliqué son avocate qui lui a fourni une liste car sa cliente était «désireuse d'en apprendre davantage sur l'histoire américaine», comme le montre le décalage avec les messages publiés le lendemain de l'invasion du Capitole : «C'était le jour le plus excitant de ma vie», avait écrit sur Facebook cette ancienne électrice démocrate devenue pro-Trump. «J'ai appris que même si nous vivons dans un pays merveilleux, des choses ont quand même besoin d'être améliorées. Les gens de toutes origines doivent se sentir autant en sécurité que moi quand je marche dans la rue», a-t-elle déclaré mercredi face au juge Royce Lamberth qui s'est dit «perturbé» par les élus républicains qui minimisent toujours la gravité des faits du 6 janvier : «Ce n'était pas une manifestation pacifique. Ce n'était pas un incident devenu violent. Je pense que certains accusés dans ces affaires ne vont pas faire ce que vous avez fait. Certains ne vont pas admettre qu'ils ont fait quelque chose de mal.»
Vendredi 25 juin 2021 - Valls et Huchon sont "des ténors de la droite", selon David Belliard :
David Belliard (EELV), adjoint à la maire de Paris, a dénoncé vendredi les appels à réélire la présidente francilienne de droite Valérie Pécresse au deuxième tour des régionales dimanche lancés par les anciens cadres socialistes Manuel Valls et Jean-Paul Huchon, les qualifiant de "ténors de la droite". "Ces gens qui sont un peu les gardiens du temple de l'ancien monde, nous expliquent qu'il ne faut pas que cette force alternative émerge et préfèrent la droite à la gauche. Très clairement, c'est une clarification: Jean-Paul Huchon et Manuel Valls sont aujourd'hui des ténors de la droite", a-t-il tranché sur RFI.
"Ca me ferait sourire si c'était pas dramatique comme type de position", a ajouté l’adjoint à la maire PS Anne Hidalgo en charge de la Transformation de l'espace public, rappelant que "ces gens, d'une manière ou d'une autre dans leur carrière politique, ont eu besoin des voix des écologistes pour gouverner".
Jean-Paul Huchon "ne s'est pas pincé le nez lorsqu'il a eu besoin de nous pour devenir président de la région" Île-de-France, faisant en 2004 et 2010 "l'union avec les écologistes qu'aujourd'hui il décrit, alors qu’à l'époque, nous étions toujours les mêmes, nous portions toujours les mêmes valeurs, les mêmes projets", a fait valoir David Belliard.
Vendredi 25 juin 2021 - Virus: Israël rétablit l'obligation du port du masque dans les lieux publics fermés :
Israël a annoncé vendredi rétablir l'obligation du port du masque dans les lieux publics fermés, après une hausse du nombre de cas de personnes contaminées au coronavirus, dans un pays où plus de la moitié de la population a reçu deux doses de vaccin. "A cause d'une augmentation des infections, le ministère de la Santé annonce qu'à partir de midi (09H00 GMT) aujourd'hui, les masques seront requis dans tous les lieux qui ne sont pas en plein air, à l'exception du domicile", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Il est en outre conseillé aux Israéliens de porter un masque sanitaire lors de grands rassemblements en plein air, "par exemple lors des événements liés à la marche des fiertés qui auront lieu ce week-end", a indiqué le ministère en référence à la marche organisée à Tel-Aviv vendredi après-midi, à laquelle sont attendues des milliers de personnes. Les enfants de moins de sept ans, les personnes handicapées et celle pratiquant un sport sont dispensées de l'obligation de porter un masque en intérieur, a précisé cette source.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett avait prévenu mercredi que si plus de 100 nouveaux cas de coronavirus étaient quotidiennement recensés pendant une semaine, le port du masque serait de nouveau obligatoire. Depuis lundi, les autorités sanitaires enregistrent chaque jour plus de 100 nouveaux malades. Jeudi, 227 nouveaux malades ont été identifiés par les autorités sanitaires, d'après les derniers chiffres disponibles.
L'Etat hébreu avait annoncé mercredi reporter la réouverture de son territoire aux touristes "en raison d'inquiétudes concernant la propagation possible du variant Delta". Au plus fort de la pandémie, en janvier, quelque 10.000 cas étaient recensés quotidiennement en Israël, avant qu'une vaste campagne de vaccination ne permette une baisse des contaminations. Plus de cinq des 9,3 millions d'Israéliens (55% de la population) ont depuis reçu deux doses du vaccin. Au total, plus de 840.000 contaminations ont été recensées depuis le début de la pandémie en Israël, dont 6.428 décès.
Vendredi 25 juin 2021 - Afghanistan : les Etats-Unis envisagent d'évacuer des interprètes avant le retrait des troupes :
Les Etats-Unis envisagent d'évacuer, avant le retrait complet de leurs troupes d'Afghanistan, des Afghans ayant travaillé auprès des forces américaines comme interprètes et qui redoutent des représailles, a indiqué jeudi un haut responsable sous couvert d'anonymat.
L'objectif de cette évacuation hors d'Afghanistan est que les personnes concernées soient en sécurité pendant la période d'examen de leur demande de visa d'immigration.
"Nous avons identifié un groupe de demandeurs de SIV (visas spéciaux pour immigrants) qui ont été interprètes et qui seront relocalisés en dehors de l'Afghanistan avant la fin du retrait des troupes (...) afin de mener à bien le processus de demande de visa", a indiqué ce responsable. "Nous n'abandonnerons pas ceux qui nous ont aidé", a affirmé Joe Biden, interrogé sur ce sujet lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche.
Interrogé sur les pays qui pourraient accueillir temporairement ces interprètes, il a répondu: "Je ne sais pas".
Quelque 18 000 Afghans ayant travaillé auprès des forces américaines, notamment comme interprètes, espèrent décrocher un visa d'immigration vers les Etats-Unis, redoutant des représailles si les talibans reviennent au pouvoir à Kaboul. Mais la procédure est extrêmement longue et ils risquent de se retrouver coincés à Kaboul sans visa si le gouvernement afghan s'effondre peu après le départ des troupes étrangères.
De nombreux élus du Congrès et organisations de défense des droits humains exhortent l'administration Biden à évacuer les Afghans dont le dossier est en attente vers l'île de Guam, dans le Pacifique.
Joe Biden a ordonné en avril le départ des 2500 soldats encore présents en Afghanistan d'ici le 11 septembre, jour de l'anniversaire des attentats de 2001 qui avaient provoqué l'invasion américaine du pays.
Vendredi 25 juin 2021 - Google temporise sur l'abandon des "cookies" :
Google a annoncé jeudi repousser de près de deux ans son abandon des «cookies», ces traceurs qui permettent au géant de la recherche en ligne de vendre des espaces publicitaires ultra personnalisés, mais qui hérissent les défenseurs de la confidentialité des données.
Le groupe californien a fait savoir dans un billet de blog qu'il avait besoin de davantage de temps pour tester et déployer son nouveau système, qu'il vante comme étant plus respectueux de la vie privée de ses utilisateurs.
Actuellement, Google utilise des «cookies tiers» -ces petits fichiers texte qui collectent des données au gré de la navigation, et servent à cibler les usagers. Ce système inspire un dégoût croissant, au point que l'Europe et la Californie, notamment, ont adopté des lois pour mieux protéger la confidentialité des informations personnelles.
Google travaille sur un système alternatif, qui devait être testé auprès de certains annonceurs à partir du deuxième trimestre de cette année.
Au lieu de viser les internautes individuellement, les annonceurs cibleront des segments d'audience -les «FLoC»- comprenant des centaines ou milliers de personnes. Google définira ces segments en fonction de la navigation des utilisateurs.«Si des progrès considérables ont été réalisés dans le cadre de cette initiative, il est devenu évident qu'il nous faut plus de temps pour faire les choses bien à travers tout l'écosystème», a confié Vinay Goel, responsable chez Google, dans un billet de blog.
Vendredi 25 juin 2021 - Portugal-France : Thomas Pesquet, supporter des Bleus depuis l'espace :
Le match des Bleus face au Portugal de l'Euro 2020 a été retransmis mercredi dans l'espace pour Thomas Pesquet, qui l'a regardé en apesanteur depuis l'ISS. «L'avantage ici c'est qu'on n'est pas spoilés par les cris des voisins». Comme 15,6 millions de téléspectateurs en France, Thomas Pesquet a pu regarder la rencontre de l'Euro 2020 Portugal-France depuis la station spatiale internationale le 23 mai.
Face à un grand écran, l'astronaute a pu vibrer en apesanteur face au doublé de Karim Benzema contre le Portugal de Cristiano Ronaldo, qui a également marqué deux buts. «On n'est pas tombé dans le groupe le plus simple pour ces phases de poules de l'UEFA, ça a rendu les matchs d'autant plus intéressants. Devant le match France - Portugal, et j'ai essayé d'expliquer la règle du hors-jeu à des Américains», a commenté sur les réseaux sociaux le Français grand amateur de football, qui avait revêtu un t-shirt «France» pour l'occasion.
Cette retransmission a pu être possible grâce à l'équipe de la Crew Support de l'Agence spatiale européenne. Sa mission? Faire en sorte que les astronautes puissent vivre un quotidien le plus normal possible pendant les mois de leur expédition. «On essaie d’organiser des petits moments dans la journée qui les font se sentir mieux pour qu’ils gardent le moral. Cela améliore même leur productivité. Ils sont bien formés, ils aiment leur travail mais il ne faut pas oublier le facteur humain dans ces missions spatiales», a expliqué Andreas Orth, un des membres de la Crew Support au Huffington Post. Pour pouvoir retransmettre le match des Bleus mercredi, ils ont dû demander les droits d'images à TF1. Une fois l'aspect «juridique» réglé, les diffuseurs «peuvent débloquer une adresse IP très spécifique qui sera utilisée sur un ordinateur à Houston, au Johnson Space Center de la NASA», a-t-il précisé. Les prouesses des joueurs de Didier Deschamps sur le terre ferme ont été retransmises avec «trois ou quatre secondes maximum» de décalage sur le direct.