Jeudi 24 juin 2021 - Le point du coronavirus le 23 juin au soir :
Les hôpitaux français accueillaient moins de 10.000 malades atteints du Covid-19, selon les données de Santé publique France publiées mercredi. Un niveau plus vu depuis mi-octobre, en pleine deuxième vague. On comptait 9.771 malades hospitalisés pour cause de Covid, contre 10.046 patients mardi. Le nombre d'admissions ces dernières 24 heures continuait de baisser, à 167, contre 181 la veille, précise l'agence sanitaire.
Sur les sept derniers jours, 1.086 personnes ont été hospitalisées pour avoir contracté le virus.
Les services de soins critiques (réanimation, soins intensifs et surveillance continue) comptaient 1.509 malades, contre 1.560 la veille. Cet indicateur clé, passé en début de semaine dernière sous la barre des 2.000, est en nette décrue depuis fin avril, date du pic à 6.000 patients. Il y a eu 42 admissions dans ces services sur les dernières 24 heures, contre 47 la veille.
Côté contaminations, 2.320 nouveaux cas ont été détectés depuis mardi. Le taux de positivité des tests sur les sept derniers jours s'établit à 0,9%. Le Covid-19 a tué 33 personnes en 24 heures à l'hôpital, portant le total des décès à 110.891 depuis le début de l'épidémie, en mars 2020.
17.601.838 personnes ont reçu deux injections. 32.677.781 personnes ont reçu au moins une injection (soit 48,8% de la population et 62,2% de la population majeure).
Jeudi 24 juin 2021 - À Hong Kong, le journal critique de Pékin va cesser de paraître :
Des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi soir devant le siège du quotidien pour lui exprimer leur soutien. C'est d'ailleurs une photo de cette petite foule qui a été choisie pour la une du dernier numéro d'Apple Daily.Des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi soir devant le siège du quotidien pour lui exprimer leur soutien. C'est d'ailleurs une photo de cette petite foule qui a été choisie pour la une du dernier numéro d'Apple Daily.
L'annonce mercredi de la fermeture, après 26 ans d'existence, de ce journal qui soutenait par ailleurs sans complexe le mouvement hongkongais pour la démocratie, est le dernier coup en date porté aux libertés dont jouissait l'ancienne colonie britannique.
Le quotidien de Hong Kong critique du pouvoir chinois Apple Daily a commencé mercredi soir à imprimer son tout dernier numéro avant de cesser de paraître, à la suite de pressions croissantes des autorités qui se retranchent derrière une loi sur la sécurité nationale promulguée par Pékin il y a un an. L'annonce mercredi de la fermeture, après 26 ans d'existence, de ce journal qui soutenait par ailleurs sans complexe le mouvement hongkongais pour la démocratie, est le dernier coup en date porté aux libertés dont jouissait l'ancienne colonie britannique. Elle intervient après que cette législation drastique destinée à éradiquer toute dissidence à Hong Kong a été imposée en juin 2020. A terme, cela pourrait conduire certains médias internationaux à y remettre en cause leur présence.
"Apple Daily a décidé que le journal cesserait ses activités à partir de minuit et que le 24 juin serait son dernier jour de publication", peut-on lire sur son site internet - qui n'est lui-même désormais plus mis à jour -, avec à la clé la perte d'un millier d'emplois, dont ceux de 700 journalistes. Des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi soir devant le siège du quotidien pour lui exprimer leur soutien. C'est d'ailleurs une photo de cette petite foule qui a été choisie pour la une du dernier numéro d'Apple Daily dont un million d'exemplaires doivent être imprimés au cours de la nuit, une quantité considérable compte tenu du fait que la population de Hong Kong s'élève à 7,5 millions d'habitants.
Jeudi 24 juin 2021 - Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti s'invectivent avant le Conseil des ministres :
Une vive passe d'armes a opposé mercredi à l'occasion du Conseil des ministres Eric Dupond-Moretti à Gérald Darmanin, le premier accusant le second de "trahison" pour avoir "félicité" Xavier Bertrand, arrivé largement en tête aux régionales dans les Hauts-de-France.
Cette algarade a débuté avec une interpellation du garde des Sceaux reprochant à son collègue de l'Intérieur d'avoir "félicité" Xavier Bertrand pour son score au premier tour, et d'être coupable de "trahison". "C'est pas possible !", s'est insurgé M. Dupond-Moretti, selon une source proche du gouvernement interrogée par l'AFP.
Le ministre de la Justice était candidat aux régionales sur la liste LREM menée dans le Hauts-de-France par Laurent Pietraszewski, également membre du gouvernement. Cette liste a été éliminée dès le premier tour et a appelé à voter pour M. Bertrand au second tour. "Je voterai sans état d'âme pour Xavier Bertrand", a lui-même tweeté mardi M. Dupond-Moretti.
Le ministre de l'Intérieur, qui est un ami de Xavier Bertrand, revendique cette proximité. "J'appelle sans difficulté à voter pour lui. C'est un ami", a-t-il dit mardi sur France Inter. Vous connaissez mon estime pour Xavier Bertrand, il a été récompensé pour son bilan". M. Darmanin, candidat aux départementales du Nord, s'était en outre félicité de son score dans son canton,"six fois mieux que la liste Pietraszewski". Piqué au vif, Gérald Darmanin a répliqué à Eric Dupond-Moretti, selon la même source: "commence par gagner une élection !" Une autre source proche de l'exécutif a qualifié auprès de l'AFP l'échange entre les deux hommes d'"assez violent", précisant qu'il s'était déroulé "juste avant" le Conseil.
Jeudi 24 juin 2021 - Euro 2020: la France première de son groupe !
Dans la douleur au sens figuré et hélas au sens propre. Tenue en échec par le Portugal (2-2), l'équipe de France s'est qualifiée pour les huitièmes de finale de l'Euro en terminant première du groupe F. Les Bleus défieront les Suisses à Bucarest, lundi prochain.
La France a beaucoup souffert. Après une entame de match équilibré, Hugo Lloris «boxait» la tête de Danilo après 26 minutes de jeu dans sa surface de réparation. Cristiano Ronaldo ne tremblait pas et ouvrait la marque (0-1, 26e). Pendant un quart heure, les Bleus subissaient mais égalisaient sur penalty juste avant la mi-temps. Kylian Mbappé obtenait un penalty heureux que convertissait Karim Benzema (1-1, 44e). Au retour des vestiaires, sur une ouverture lumineuse de Paul Pogba, l'ancien Lyonnais s'offrait le doublé d'une frappe croisée (2-1, 47e). Le match changeait d'âme mais deux coups du sort frappaient l'équipe de France. Lucas Digne, entré en jeu à la place de Lucas Hernandez, se blessait, forçant Didier Deschamps à aligner Adrien Rabiot à un poste inhabituel d'arrière gauche. Jules Koundé contrait lui un centre de Cristiano Ronaldo du bras pour un nouveau penalty que ne ratait pas le co-meilleur buteur de l'histoire en sélection avec 109 buts ! (2-2, 60e). Plus rien ne sera marqué malgré une frappe de Paul Pogba repoussée sur le poteau et un penalty oublié pour une faute sur Kingsley Coman. Mais les Bleus s'en tirent bien profitant du nul de l'Allemagne et de la Hongrie (2-2).
Jeudi 24 juin 2021 - Jean-Marie Le Pen attribue "l'échec" du RN aux régionales à sa "dé-lepénisation" :
Dans son journal de bord vidéo, Jean-Marie Le Pen a estimé jeudi que le RN avait "subi un échec" au premier tour des régionales en raison de la "dé-lepénisation" du parti.
L'ancien président du Front national (devenu Rassemblement national) Jean-Marie Le Pen a estimé jeudi que le RN avait "subi un échec" au premier tour des régionales en raison de la "dé-lepénisation" du parti, duquel il a été exclu en 2015. "Le RN a subi un échec. Il est lié au phénomène très banal qui s'est appelé, selon les moments, la 'dédiabolisation' et qui est en fait la 'dé-lepénisation', qui consistait à retirer au Front national les éléments les plus dynamiques de ses campagnes électorales", a déclaré celui qui a dirigé près de 40 ans le FN, dans son Journal de bord vidéo diffusé jeudi.
"Le FN était intéressant dans la mesure où il se présentait comme une alternative à l'ensemble du système, avec un programme", alors qu'en "essayant de devenir la droite de la droite, et d’être admis dans le concert --sans l’être en l'occurrence-- des partis politiques de la Ve République, le RN n’a pas fait une grande action", a développé le père de l'actuelle présidente du parti, Marine Le Pen.
La France continue "à glisser vers le gouffre et le FN était le seul à avoir le courage de le dire. Le RN le murmurait mais ne le criait pas", selon lui. "La +dé-lepénisation+ justifie le recul d’une formation qui aurait dû, compte tenu des événements qui lui donnaient raison, progresser beaucoup plus que les autres", a-t-il ajouté.
Jean-Marie Le Pen, qui a eu 93 ans le jour du premier tour, a aussi critiqué la "campagne neutre" du RN où "on a vu ni affiches, ni tracts, ni contacts directs des candidats avec le public". Ces régionales ne sont pas un tour de chauffe, mais plutôt "un tour de froid" pour la présidentielle, et "il serait très important que les dirigeants du RN s’en rendent compte et reviennent aux thèmes les plus forts" du parti, a-t-il suggéré.
Jeudi 24 juin 2021 - Les Français pour la prise en compte du vote blanc, contre le vote obligatoire :
Les Français adhèrent massivement à l'idée de prendre en compte le vote blanc lors du calcul du résultat des élections mais sont contre un vote obligatoire pour combattre l'abstention, indique jeudi un sondage IFOP pour Sud Radio. Les Français sont 80% à se déclarer favorables à l'idée de comptabiliser le vote blanc lors du calcul du résultat des élections, "mesure qui pourrait avoir comme effet d’empêcher les candidats d’obtenir la majorité absolue et donc d’invalider l’élection".
En revanche, la majorité des personnes interrogées (59%) n'est pas favorable au vote obligatoire avec amende à la clef, contre 41% qui soutiendraient cette mesure. Certains pays européens appliquent différents systèmes de vote obligatoire, comme la Belgique, le Luxembourg ou encore la Grèce.
Ce sondage a été réalisé en ligne, les 22 et 23 juin, auprès d'un échantillon de 1.018 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas (marge d'erreur de 1,4 à 3,1).
Jeudi 24 juin 2021 - Canada: des "centaines de tombes" localisées près d'un pensionnat autochtone :
Des "centaines de tombes" non identifiées ont été localisées par géo-radar sur un site près d'un ancien pensionnat pour autochtones dans l'Ouest canadien géré par l'Eglise catholique, ont annoncé mercredi soir plusieurs médias locaux. Les fouilles autour de cette ancienne école de Marieval, dans la province de Saskatchewan qui borde les Etats-Unis au sud, avaient débuté fin mai après la découverte des restes de 215 écoliers enfouis sur le site d'un autre ancien pensionnat autochtone, celui de Kamloops, en Colombie-Britannique, province la plus à l'ouest du pays, qui avait provoqué une onde de choc au Canada. Cette découverte avait relancé les appels au pape et à l'Eglise à présenter des excuses pour les abus et violences qu'ont souffert les élèves de ces pensionnats, où ils étaient enrôlés de force pour être assimilés à la culture dominante.
Dans un communiqué cité par plusieurs médias canadiens, dont CBC et CTV,la communauté autochtone Cowessess annonce avoir fait "la découverte horrible et choquante de centaines de tombes non marquées" lors de fouilles sur le site de l'ancien pensionnat de Marieval. Un nombre qui serait "le plus important à ce jour au Canada", selon elle. Les dirigeants de la communauté et de la Fédération des nations autochtones souveraines de la Saskatchewan, organisation provinciale, doivent faire le point sur cette découverte jeudi matin. "C'est absolument tragique, mais pas surprenant", a réagi mercredi soir Perry Bellegarde, chef de l'Assemblée des Premières nations, qui représente plus de 900.000 autochtones au Canada, sur son compte Twitter.
Le pensionnat de Marieval, dans l'est de la Saskatchewan, a accueilli des enfants autochtones entre 1899 et 1997 avant d'être démoli deux ans plus tard et remplacé par une école de jour. Quelque 150.000 enfants amérindiens, métis et inuits ont été enrôlés de force jusque dans les années 1990 dans 139 de ces pensionnats à travers le pays, où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture. Nombre d'entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4.000 y ont trouvé la mort, selon une commission d'enquête qui avait conclu à un véritable "génocide culturel" de la part du Canada.
Jeudi 24 juin 2021 - Carrefour à la conquête de la jeunesse :
Le P-DG, Alexandre Bompard, annonce que le groupe a réalisé 8300 des 15000 embauches de jeunes prévues cette année. Pour la première fois, il cible des quartiers prioritaires.
Ilham se tient droite et jette quelques regards furtifs à ses notes devant elle. La candidate de 20 ans répond posément aux questions sur la «relation clients» et sa réorientation après un CAP petite enfance. Seules ses jambes, qui s’enroulent autour d’un pied de sa chaise, trahissent la pression. Après avoir envoyé depuis trois mois une vingtaine de CV pour trouver une entreprise qui la prendrait en alternance pour son BTS management commercial opérationnel, c’est le premier entretien qu’elle a décroché. Et elle le passe devant le P-DG de Carrefour, Alexandre Bompard. Comme Ilham, ils sont vingt-deux cet après-midi-là à postuler chez Carrefour, dans le cadre d’un «jobdating» dans la halle d’athlétisme Stéphane-Diagana, au cœur du quartier de la Duchère dans le IXe arrondissement de Lyon. Alexandre Bompard met en avant l’association d’insertion Sport dans la ville qu’il soutient depuis des années : «Son rôle est clé, elle fait le lien avec les jeunes, les repère, va les chercher, les prépare aux entretiens et les accompagne une fois en poste.»
L’enseigne cotée au CAC 40 a annoncé en décembre dernier sa volonté d’engager 15 000 jeunes cette année, 8000 en apprentissage et 7000 en CDI. Soit le double des années précédentes. Pour la première fois, l’enseigne cible ses recrutements : la moitié d’entre eux seront issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville. À la fin du mois de mai, 8300 avaient signé. «Cet engagement ne vient pas de difficultés à embaucher, mais de notre volonté de nous impliquer pour la jeunesse et l’égalité des chances, assure le P-DG. Et ces embauches se font sur des contrats plus longs et plus qualifiants.» Les aides à l’emploi d’un apprenti débloquées par le gouvernement depuis la crise sanitaire ont joué un rôle. «Elles permettent de mieux absorber financièrement la décision, mais il ne s’agit aucunement d’un effet d’aubaine, car l’effort financier et opérationnel reste important», indique-t-il. Une fois les salariés arrivés, il faut les faire rester. Alexandre Bompard explique : «Quand vous allez chercher de nombreux jeunes éloignés du marché du travail, parfois sans les codes ni les réflexes, le taux d’échec est logiquement plus important les premières semaines. À nous d’améliorer leur accueil et leur accompagnement afin d’y remédier.»
Jeudi 24 juin 2021 - Euro : un activiste sur le terrain avec un drapeau arc-en-ciel pendant l'hymne hongrois :
Un spectateur du match Allemagne-Hongrie de l'Euro à Munich a couru mercredi soir sur le terrain en brandissant un grand drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT, pendant l'hymne magyar, avant d'être maîtrisé. Le jeune homme est arrivé dans les dos des deux équipes et a couru devant les joueurs, alignés pour écouter les hymnes. Il a été plaqué au sol et évacué.
Cette action intervient dans un contexte politico-sportif sensible. D'une part la Hongrie du Premier ministre Viktor Orban fait l'objet de nombreuses critiques suite à l'adoption d'une législation jugée homophobe. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen l'a qualifiée dans la journée de «honte».
D'autre part, l'UEFA, organisatrice de l'Euro, a provoqué un tollé en Allemagne et en Europe en refusant que le stade de Munich, où se déroule la rencontre de l'Euro, soit illuminé aux couleurs arc-en-ciel. Une initiative voulue par la municipalité munichoise pour protester contre le texte de loi hongrois. L'UEFA a invoqué son obligation de neutralité politique. Face à la polémique, l'instance a paré sur Twitter son propre logo d'un arc-en-ciel en réaffirmant son «engagement ferme» contre l'homophobie.
Jeudi 24 juin 2021 - Covid-19: "Ayez peur du virus, n'ayez surtout pas peur du vaccin", exhorte Castex :
Jean Castex a déploré jeudi la baisse du nombre de premières doses de vaccin injectées chaque jour, exhortant à "faire beaucoup mieux", lors d'un déplacement dans les Landes où un "plan d'action renforcé" va être déployé en raison d'un regain de l'épidémie de Covid. "Nous vaccinons 200.000 personnes par jour" en primo-injection, "c'est trop peu", a regretté le Premier ministre à Mont-de-Marsan, en observant que "les prises de rendez-vous" étaient "en décélération".
Il a lancé un "appel solennel" aux soignants qui ne seraient pas encore vaccinés. "Il est impératif que les soignants, les personnels de ces Ehpad soient tous vaccinés, on va dire d'ici la fin du mois d'août (...), à défaut de quoi nous devrions évidemment prendre nos responsabilités", a plaidé M. Castex, sans toutefois se prononcer clairement sur la possibilité de rendre obligatoire cette vaccination.
"On a fait beaucoup mieux, on doit faire beaucoup mieux", a-t-il affirmé. L'exécutif s'est fixé comme objectif de 35 millions de Français complètement vaccinés d'ici la fin août (19,6 millions actuellement), et de 40 millions de premières doses injectées (32,7 millions actuellement).
En visite quelques minutes auparavant dans le cabinet d'un médecin généraliste montois, le ministre de la Santé Olivier Véran avait lui aussi éludé la question de "l'obligation vaccinale" en se disant favorable au déploiement de "moyens incitatifs".
MM. Castex et Véran ont été interpellés par le docteur Didier Simon, qui évoquait le "plafond de verre des 20-50 ans", rétifs à la vaccination. Là, "huit fois sur 10 on prend un râteau", a averti le médecin en appelant à "trouver des solutions".
Le même médecin a également souligné le désamour pour le vaccin AstraZeneca, avec lequel il ne fait plus que "les derniers rappels". "Il est mort, on n'en fera plus. On a 100% de refus des gens, on ne peut rien faire contre ça", a-t-il expliqué.
Jeudi 24 juin 2021 - Laurent Gbagbo, dans les coulisses de son retour d'exil :
En 2010, le socialiste Laurent Gbagbo, l’homme de l’Ouest, contestait la victoire du libéral Alassane Ouattara, l’homme du Nord. C’était le début d’une guerre de succession fratricide qui allait faire 3 000 victimes. Accusé d’être le coauteur de crimes contre l’humanité, il vient d’être définitivement acquitté par la Cour pénale internationale de La Haye. Au nom de la « réconciliation nationale », son rival l’a autorisé à revenir au pays. À 76 ans et après plus de huit ans de détention, Laurent Gbagbo ne semble pas résolu à prendre sa retraite.
«... Je m’étais déjà exilé pour des raisons politiques, mais dix ans ! C’est la première fois que je reste aussi longtemps loin de mon pays...» «... En Afrique, quand les partis arrivent au pouvoir, ils ont la tentation d’être des partis uniques. Et donc… le combat continue...»
«... "Je suis heureux de retrouver la Côte d’Ivoire et l’Afrique", dit simplement Laurent Gbagbo aux camarades de son ancien parti, massés dans ce qui fut son QG de campagne...»