Mercredi 5 mai 2021 - Le point du coronavirus le 4 mai au soir :
Le nombre de malades du Covid-19 dans les services de réanimation, qui était reparti à la hausse lundi après plusieurs jours de lente décrue, est repassé sous la barre de 5.600, selon les chiffres de Santé publique France mardi. Les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) comptaient 5.504 patients mardi, dont 355 admis ces dernières 24 heures, contre 5.630 patients la veille. C'est un plus bas depuis le 5 avril, quand 5.433 patients avaient été comptabilisés dans ces services accueillant les cas les plus graves.
Ce chiffre scruté à la loupe avait reculé lentement la semaine dernière, s'éloignant un peu de la barre des 6.000 dépassée le 26 avril. Cette barre, sous laquelle le nombre des malades hospitalisés dans ces services oscillait depuis mi-avril, est en-deçà du pic de la première vague en avril 2020 (autour de 7.000) mais supérieure à celui de la deuxième vague à l'automne (4.900). Le total des patients Covid à l'hôpital est également en baisse, à 28.427, contre 28.950 la veille, avec 1.591 nouvelles hospitalisations dans les dernières 24 heures. Il y a une semaine, les hôpitaux accueillaient plus de 30.000 patients Covid.
Un total de 243 personnes sont mortes du coronavirus à l'hôpital dans les dernières 24 heures, contre 311 la veille, portant le nombre de décès à au moins 105.416 depuis le début de l'épidémie au printemps 2020, dont 79.149 à l'hôpital. En 24 heures, le nombre de nouveaux cas positifs confirmés est de 24.371. Le taux de positivité, qui correspond au pourcentage de personnes contaminées parmi celles qui sont testées, est descendu à 7,4% sur les sept derniers jours (taux consolidé à J-3).
Côté vaccination, 16.444.653 personnes ont reçu au moins une injection, dont 6.924.103 ont été complètement vaccinées avec deux doses de vaccin (soit 10,3% de la population totale et 13,2% de la population majeure), indique la Direction générale de la santé (DGS).
Mercredi 5 mai 2021 - 20 millions de cas en Inde :
La situation en Inde est de plus en plus inquiétante, avec plus de 20 millions de contaminations recensées depuis le début de la pandémie et un système sanitaire complètement asphyxié.
Plus de 350.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été signalés mardi, une légère baisse par rapport au pic du 30 avril, avec 402.000 contaminations. De nombreux experts estiment que le bilan réel est beaucoup plus élevé.
Des hôpitaux de campagne sont érigés dans les grandes villes en particulier à Delhi (photo)
Mercredi 5 mai 2021 - Régionales en Paca: LR apporte finalement son soutien à Renaud Muselier :
Après une journée de tractation et de rebondissements, le parti Les Républicains a finalement annoncé avoir apporté son soutien à Renaud Muselier, président de la Région Paca pour les prochaines élections.
LR a finalement "apporté son soutien à Renaud Muselier" pour les élections régionales en Paca, tout en soulignant qu'il ne pouvait "y avoir aucun accord, à quelque niveau que ce soit, avec LREM", a indiqué le parti mardi dans un communiqué.
Cela suppose qu'il n'y aura "aucun parlementaire En Marche et aucun membre du gouvernement sur notre liste", a ajouté LR à l'issue d'une réunion de la Commission nationale d'investiture, pour tenter de clore la crise déclenchée par le retrait, en région Paca, de la liste LREM au profit de M. Muselier.
Presque dans le même temps, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal affirmait de son côté qu'il y aurait "bien sûr" des candidats LREM sur la liste de Renaud Muselier en Paca pour les élections régionales, au moment où LR affirmait qu'il ne pouvait "y avoir aucun accord" avec LREM.
Il y aura "bien sûr" des candidat LREM sur la liste de M. Muselier, a dit M. Attal, ajoutant qu'il n'y avait "pas d'accord d'appareils". "Il a une majorité régionale sortante, qui est la colonne vertébrale" et puis "d'autres formations politiques et d'autres représentants politiques qui viennent s'agréger au service de l'intérêt général", a-t-il ajouté sur LCI.
Mercredi 5 mai 2021 - Cannabis: des Marcheurs rêvent encore de dépénalisation :
« Emmanuel Macron est contre, mais nous avons des arguments factuels à lui opposer. » Ainsi réplique le député LREM de la Creuse, Jean-Baptiste Moreau, rapporteur général d’une mission d’information parlementaire qui a enchaîné, depuis deux ans, des centaines d’heures d’auditions et publie cette semaine son troisième rapport, consacré au cannabis dit « récréa- tif ». Constatant l’échec de la politique répressive menée depuis cinquante ans, sur le plan de la sécurité comme sur celui de la santé publique, les 28 élus issus de tous les groupes politiques se prononcent en faveur d’une légalisation encadrée, avec « l’organisation d’une filière d’État pour contrôler notamment le prix et la qualité», précise Jean-Baptiste Moreau. « Le président lui-même a proposé un débat, et ce serait le meilleur moyen d’arbitrer ce sujet », ajoute Caroline Janvier, députée du Loiret et rapporteure de ce travail.
La politique de répression coûte cher : 1 milliard d’euros par an dépensés pour les forces de l’ordre, les douanes, la gendarmerie et dans la lutte contre le trafic illé- gal et la consommation. Avec un résultat limité. Le cannabis représenterait la moitié du chiffre d’affaires du marché des drogues illicites, estimé à 2,7 milliards d’euros. «La France doit choisir son camp: celui des conservateurs, avec la Russie et la Chine, ou celui des progressistes, aux côtés des États-Unis, du Canada ou du Portugal », exhorte Caroline Janvier, qui rappelle que la nouvelle législation fédérale américaine va changer la politique multilatérale anti-drogue.
«L’état d’esprit de l’opinion publique a évolué à contre-courant des rhétoriques martiales», souligne aussi le rapport. Ainsi, 80 % des 250 000 répondants à la consultation citoyenne lancée par l’Assemblée nationale se prononcent en faveur de la légalisation. «Ceux qui y étaient favorables se sont le plus mobilisés, admet Jean- Baptiste Moreau. Mais le sujet intéresse les Français. »
Ils sont 18 millions à avoir déjà expérimenté le cannabis au cours de leur vie, et 900 000 fument tous les jours. Des chiffres en constante hausse, qui placent la France en tête des pays européens en matière de consommation. Les deux élus sont réalistes quant aux possibilités de faire évoluer ce sujet avant la fin du mandat. «Ce sera un enjeu de la présidentielle », espère Jean-Baptiste Moreau. « En l’état actuel du débat politique et des tensions sécuritaires dans le pays, la légalisation n’est pas possible, c’est un débat post-2022», prédit de son côté le député LR Robin Reda.
Mercredi 5 mai 2021 - Le bijoutier danois Pandora renonce aux diamants issus des mines :
Pandora, qui est spécialisé sur les bijoux d'entrée de gamme dont il est un des principaux producteurs mondiaux, va désormais n'utiliser que des diamants de laboratoire.
Le bijoutier danois Pandora a annoncé mardi qu'il allait renoncer aux diamants issus des mines afin de commercialiser des produits plus éthiques, un an après avoir choisi d'utiliser seulement de l'or et de l'argent recyclé d'ici 2025. Pandora, qui est spécialisé sur les bijoux d'entrée de gamme dont il est un des principaux producteurs mondiaux, va désormais n'utiliser que des diamants de laboratoire, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Mercredi 5 mai 2021 - L'Union européenne donne son accord pour la consommation de vers :
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a estimé que les larves du ténébrion meunier, aussi appelées "vers de farine", pouvaient être consommées sans danger "soit sous forme d'insecte entier séché, soit sous forme de poudre".
Des biscuits ou pâtes à base de vers de farine jaunes séchés pourront bientôt arriver dans les assiettes des Européens: les Vingt-Sept ont autorisé mardi, pour la première fois, la mise sur le marché d'insectes en tant qu'aliments. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait conclu mi-janvier que les larves du ténébrion meunier, aussi appelées "vers de farine", pouvaient être consommées sans danger "soit sous forme d'insecte entier séché, soit sous forme de poudre".
A la suite de ce feu vert réglementaire, "les États membres ont approuvé une proposition de la Commission européenne, autorisant l'utilisation de vers de farine jaunes séchés en tant que nouvel aliment", a annoncé mardi l'exécutif européen. "Il peut être utilisé comme insecte séché entier sous forme de collation ou comme ingrédient d'un certain nombre de produits alimentaires, sous forme de poudre dans des produits protéiques, biscuits ou produits à base de pâtes", poursuit la Commission.
Les produits à base d'insectes (très riches en protéines, minéraux, vitamines, fibres, mais aussi acides gras sains, oméga 6 et 3) peuvent aider à prévenir les carences en nutriments, selon les entreprises du secteur. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) les qualifie de "source alimentaire saine et très nutritive". Ils peuvent constituer "une source de protéines de substitution pour soutenir la transition vers un système alimentaire plus durable", car l'élevage d'insectes a une empreinte écologique limitée par rapport aux autres sources de protéines, explique la Commission.
Mercredi 5 mai 2021 - Joe et Jill Biden posent aux côtés de Jimmy Carter et son épouse Rosalynn :
La semaine dernière, Joe et Jill Biden ont rendu visite à l’ancien président américain Jimmy Carter et son épouse Rosalynn. Le couple n’avait pas pu assister à l’investiture du successeur de Donald Trump en raison de la pandémie de Covid-19. Mais désormais tous les quatre vaccinés, ils ont pu se retrouver sereinement, sans masque, et poser ensemble pour une photographie dévoilée mardi sur le compte Twitter Carter Center.
«Nous sommes heureux de partager cette merveilleuse photo de la visite de Potus et Flotus à Plains, pour voir les Carter. Merci monsieur le président et madame Biden !», est-il écrit en légende.
Mercredi 5 mai 2021 - Dans le XIXe arrondissement de Paris, des tirs de mortiers contre des toxicomanes :
Gangréné par le trafic de drogue, un quartier populaire du XIXe arrondissement de Paris est depuis quelques jours théâtre de heurts entre riverains et consommateurs de drogue.
Une enquête a été ouverte mardi pour "violences avec arme" après des tirs de mortiers d'artifice dans un quartier populaire du XIXe arrondissement de Paris, gangréné par le trafic de drogue, a indiqué le parquet, sollicité par l'AFP.
Mercredi 5 mai 2021 - Thierry Solère, négociateur en chef d’Emmanuel Macron :
Même si Renaud Muselier a finalement affirmé qu'il n'y aurait pas de ministre ou de parlementaire LREM sur sa liste en Paca, Thierry Solère a réussi un coup politique en provoquant le désordre dans la maison LR.
Il est le poisson-pilote du président de la République, celui qui se cache derrière l’accord surprise LR-LREM en Paca. Tout commence au début du mois d’avril. Thierry Solère, 49 ans, ex-dirigeant des Républicains passé à La République en marche après la présidentielle de 2017, se met en mouvement. Devenu conseiller politique du chef de l’État, il connaît par cœur les élus du Sud et juge le « coup jouable ». « Tu as besoin de quoi, Thierry ? lui demande Macron. – De temps présidentiel », répond Solère. Du temps, il en aura : des déjeuners en tête à tête sont organisés entre le président et Hubert Falco, le maire de Toulon, puis avec Christian Estrosi.
Habile, malicieux et rond à la fois, le député des Hauts-de-Seine convainc Renaud Muselier et Martine Vassal, la présidente des Bouches-du-Rhône. « Ils ont compris que ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous sépare. Il vaut mieux une clarification avant le premier tour qu’un accord d’appareils entre les deux tours », se félicite Solère qui fait valoir la « jurisprudence bordelaise ». Cet accord conclu avant le second tour des municipales se solda par la victoire… des écologistes. Pas mécontent de son coup politique en Paca, Solère promet une autre surprise.
Mercredi 5 mai 2021 - Une femme accouche de neuf bébés au Maroc :
Le gouvernement malien a annoncé mardi qu'une jeune Malienne qui pensait être enceinte de septuplés a finalement accouché au Maroc de neuf bébés, cinq filles et quatre garçons qui se portent tous bien, une information non confirmée côté marocain. Le porte-parole du ministère marocain de la Santé, Rachid Koudhari, a dit à l'AFP ne pas avoir connaissance d'une telle naissance multiple dans un hôpital du pays.
Originaire de Tombouctou (nord), Halima Cissé avait été prise en charge à Bamako, puis transférée le 30 mars au Maroc pour un meilleur suivi de cette grossesse qui "sort de l'ordinaire", selon le ministère de la Santé. Les spécialistes s'inquiétaient pour sa santé et pour les chances de survie des fœtus. Halima Cissé a accouché mardi, par césarienne, "de neuf nouveau-nés au lieu de sept annoncés par les résultats d'échographies faites au Mali comme au Maroc", a précisé le ministère dans un communiqué. "Jusqu'à présent la maman et les enfants se portent bien", a dit à l'AFP la ministre de la Santé, Fanta Siby, qui a indiqué avoir été informée par le médecin malien dépêché pour accompagner la mère au Maroc. Ils rentreront dans plusieurs semaines, a-t-elle dit.
La ministre "félicite les équipes médicales du Mali et du Maroc, dont le professionnalisme est à l'origine de l'issue heureuse de cette grossesse" et elle "souhaite une longue vie aux bébés et à la maman", ont dit ses services. Le gouvernement malien a annoncé mardi qu'une jeune Malienne qui pensait être enceinte de septuplés a finalement accouché au Maroc de neuf bébés, cinq filles et quatre garçons qui se portent tous bien, une information non confirmée côté marocain.
Mercredi 5 mai 2021 - LR: Hubert Falco claque la porte, Christian Estrosi pourrait en faire de même :
Le maire LR de Toulon Hubert Falco a annoncé mercredi qu'il quittait son parti en déplorant le "sauve-qui-peut" et le "rétrécissement de la ligne" de LR "qui en oublie les enjeux essentiels auxquels il doit répondre". "Je ne renie rien, je ne critique rien, mais je décide de reprendre ma liberté. Je quitte donc le parti Les Républicains", a-t-il affirmé dans un communiqué, au lendemain d'une réunion où le parti a exclu tout accord avec LREM pour les régionales en Paca.
Pour ce maire considéré comme Macron-compatible, "ne pas être favorable à l'union, alors que la menace de l'arrivée au pouvoir du Rassemblement National n'a jamais été aussi forte, revient à faire son jeu". Alors que le RN est donné en tête du premier tour par les sondages en Paca, il juge également "irresponsable" de "condamner sans équivoque tout soutien dans une région politiquement aussi sensible".
"Dans le contexte si difficile que traverse actuellement notre pays, les procès d’intention et les agitations du microcosme LR au niveau parisien me semblent bien dérisoires et déplacés", ajoute M. Falco, en déplorant les "polémiques stériles, à l’heure où notre pays et notre territoire ont plus que jamais besoin de confiance, de concorde et d’union". "J'ai été élu 18 fois, dont 12 fois au premier tour. Ces résultats, je les dois uniquement à mon travail et à la confiance que m’ont fait les électeurs" et "c'est à eux que j’ai à rendre des comptes et uniquement à eux, n’en déplaisent aux tenants de la ligne +jacobine+ de ma formation politique", ajoute-t-il.
Selon nos informations, le maire de Nice Christian Estrosi pourrait lui aussi quitter LR. L'ancien président de la région Paca de 2015 à 2017 n'a jamais caché qu'il était favorable à une stratégie d'union avec LREM, y compris derrière Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2022.
Mercredi 5 mai 2021 - Le conseil de surveillance de Facebook confirme l'interdiction de Trump sur le réseau social :
Le conseil de surveillance de Facebook a décidé mercredi de maintenir l'interdiction faite à l'ancien président américain Donald Trump de poster des messages sur sa page Facebook et sur son compte Instagram. Il ne s'agit toutefois pas d'une décision définitive, celui-ci jugeant qu'il n'est «pas approprié pour Facebook d'imposer» une sanction d'une durée indéfinie, a-t-il expliqué dans un communiqué. Il lui demande ainsi de «réexaminer la décision arbitraire imposée le 7 janvier» dans les six prochains mois.
L'ancien chef de cabinet de Trump, Mark Meadows, a immédiatement condamné cette décision sur la chaîne Fox News, estimant que cela aurait un effet dissuasif sur la liberté d'expression. «C'est un triste jour pour l'Amérique, c'est un triste jour pour Facebook», a-t-il déclaré.
Le conseil de surveillance, dont les décisions sont contraignantes, a jugé que l'ancien locataire de la Maison Blanche «avait créé un environnement où un risque sérieux de violence était possible» avec ses commentaires le 6 janvier, jour de l'assaut du Capitole. «Au moment de la publication des messages de M. Trump, il y avait un risque clair et immédiat de préjudice et ses paroles de soutien aux personnes impliquées dans les émeutes ont légitimé leurs actions violentes», a-t-il détaillé. En tant que président, Donald Trump exerçait une forte influence, ont-ils également argué. «La portée de ses publications était importante, avec 35 millions d'abonnés sur Facebook et 24 millions sur Instagram», a-t-il poursuivi.
Le Conseil a également formulé des recommandations politiques à mettre en œuvre par Facebook «pour élaborer des politiques claires, nécessaires et proportionnées qui favorisent la sécurité publique et respectent la liberté d'expression». Facebook avait banni de sa plateforme l'ancien président américain au lendemain de l'invasion du Congrès en janvier par une foule de ses partisans, lors de la certification de la victoire de Joe Biden à l'élection de novembre 2020.