Vendredi 30 avril 2021 - Le point du coronavirus le 29 avril au soir :
En France, le président Emmanuel Macron a dévoilé jeudi les contours d'un déconfinement "en quatre étapes", du 3 mai à la fin juin. Cette annonce a été faite quelques heures avant l'annonce du "premier cas en France" confirmé de variant indien, détecté dans le sud-ouest sur "un patient revenu d'Inde", selon les autorités. Deux autres cas ont ensuite été signalés dans la région de Marseille.
Le retour des terrasses des bars et restaurants, avec six personnes par table maximum, ne se fera pas avant le 19 mai. Les commerces pourront aussi rouvrir à cette date, avec des jauges et protocoles adaptés, de même que les musées, cinémas et théâtres - dans la limite de 800 personnes en intérieur et 1.000 en extérieur.
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation a poursuivi jeudi sa lente décrue amorcée il y a quelques jours, à environ 5.800, selon les chiffres de Santé publique France. Les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) comptaient jeudi 5.804 patients, dont 392 admis ces dernières 24 heures, retrouvant ainsi leur niveau du 11 avril.
Depuis un peu plus de deux semaines, le nombre de malades Covid-19 hospitalisés dans ces services est proche des 6.000 patients. Un chiffre en-deçà du pic de la première vague en avril 2020 (autour de 7.000) mais supérieur à celui de la deuxième vague à l'automne (4.900). Il était de 5.053 le 31 mars, lors de l'allocution d'Emmanuel Macron annonçant des mesures de restriction supplémentaires.
Le nombre de patients Covid à l'hôpital a lui aussi continué à reculer, à 29.487 contre 29.911 la veille, avec 1.711 nouvelles hospitalisations dans les dernières 24 heures. 321 malades du Covid sont morts à l'hôpital ces dernières 24 heures, portant le total des décès depuis le début de l'épidémie à 104.253. 26.538 nouveaux cas d'infection ont par ailleurs été enregistrés en 24 heures. Le taux de positivité, qui mesure la part des tests positifs, a reflué à 9,7%, contre 9,9% la veille, après plusieurs jours à 10%.
Vendredi 30 avril 2021 - Guadeloupe: une fête en mer réunit des centaines de personnes malgré le confinement :
En Guadeloupe, où le confinement a débuté mardi pour lutter contre la propagation du coronavirus, un arrêté préfectoral interdit désormais "le regroupement de navires" après une fête en pleine mer qui a réuni plusieurs centaines de personnes, durant le week-end, a annoncé le préfet.
"J’ai pris une mesure depuis qui interdit à la mise à couple (regroupement) des bateaux, ça évitera que les gens puissent avoir cette idée-là", a annoncé mercredi soir, le préfet de la Guadeloupe, Alexandre Rochatte, lors du point de situation sur la situation sanitaire, à la préfecture de Basse-Terre.
Dans un communiqué publié mardi soir, la préfecture précisait déjà que "dorénavant, le regroupement de navires à couple est interdit, sauf motif impératif de sécuritéé".
Cette décision intervient alors que les mesures de confinement sont entrées en vigueur, mardi, en Guadeloupe, et que "des dizaines de verbalisations" ont eu lieu, dimanche, dans le Grand-Cul-de-sac Marin, au large de Sainte-Rose, après un contrôle de la brigade nautique de la gendarmerie. "Nous avons constaté un rassemblement de plusieurs dizaines de bateaux avec plusieurs centaines de personnes qui étaient à écouter de la musique danser et consommer de l'alcool", a expliqué à l’AFP l’adjudant-chef Jonathan Michon, commandant de la brigade nautique de la Gendarmerie» . "60, 70, peut-être 80" embarcations, "avec les scooters" (NDLR : des mers) se trouvaient ainsi réunies en pleine mer, "sur un haut fond pas loin de l’îlet Biche", au large de Sainte-Rose (commune de la Basse-Terre). Les immatriculations des navires ont été relevées afin de donner lieu à des verbalisations "pour le regroupement de plus de 6 personnes dans le cadre des mesures sanitaires actuelles", a précisé le gendarme.
Vendredi 30 avril 2021 - Haïti : tous les religieux dont deux Français relâchés :
Tous les religieux catholiques enlevés en Haïti début avril, dont deux Français, ont été libérés, a annoncé vendredi la Société des prêtres de Saint-Jacques à laquelle ils appartiennent. "Nous avons retrouvé nos confrères, les religieuses et les membres de la famille du père Jean Anel Joseph en bonne santé", a affirmé la société missionnaire dans un communiqué, sans préciser si une rançon avait été versée.
"Nos remerciements vont également aux ambassadeurs de France et des États-Unis, pour leur apport diplomatique discret et efficace, ainsi qu'à toutes les autorités politiques et morales du pays ainsi qu'aux gouvernements pour leur indéfectible soutien", a ajouté l'institut.
Trois des sept religieux enlevés avaient déjà été libérés il y a une semaine dans le pays gangréné par l'insécurité et les enlèvements criminels. En tout dix personnes avaient été kidnappées le 11 avril à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince, alors qu'elles se rendaient à l'installation d'un nouveau curé.
Les ravisseurs réclamaient un million de dollars de rançon. Le groupe comprenait notamment quatre prêtres et une religieuse haïtiens ainsi que deux Français originaires de l'ouest de la France: une religieuse du département de la Mayenne et un prêtre de l'Ille-et-Vilaine qui vit en Haïti depuis plus de trente ans.
L'enlèvement des religieux, qui a choqué l'opinion au-delà des frontières de l'île, a provoqué une profonde crise politique dans le pays, en proie à une recrudescence des enlèvements contre rançon ces derniers mois à Port-au-Prince comme en province, témoignant de l'emprise grandissante des gangs armés sur le territoire haïtien.
Vendredi 30 avril 2021 - Covid-19 : la vaccination ouverte à tous les adultes à partir du 15 juin :
Emmanuel Macron a confirmé vendredi que la vaccination serait ouverte à l'ensemble de la population adulte à partir du 15 juin prochain.
A ce jour, seules les personnes de plus de 55 ans ou les personnes présentant certaines maladies et exerçant certaines professions sont éligibles à la vaccination contre le Covid-19. Le calendrier vaccinal va connaître une accélération à partir de la mi-mai, a annoncé Emmanuel Macron vendredi sur Twitter. A partir du 15 mai, la vaccination sera ouverte aux plus de 50 ans puis à l'ensemble de la population adulte à partir du 15 juin.
Ces derniers jours, le gouvernement avait été pressé d'élargir la campagne vaccinale contre le Covid-19 alors que les centres de vaccination se multiplient dans le pays et que des rendez-vous ne trouvent pas preneurs. Mercredi au micro d'Europe 1, Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, avait écarté l'idée d'ouvrir la vaccination aux plus jeunes dans l'immédiat tant que les personnes prioritaires n'avaient pas reçu leurs doses. «Si on ouvrait au premier venu, ça veut dire qu'une personne prioritaire ne sera pas vaccinée aujourd'hui, elle le sera dans un mois», avait-il souligné, considérant que si on ouvrait la vaccination à d'autres parties de la population, on le faisait «forcément» au détriment de ceux qui en ont le plus besoin. «Il faut faire des choix. On a une quantité de vaccins disponibles et la priorité doit aller aux personnes qui en ont le plus besoin, celles qui ont le plus de risques d'être malades, hospitalisées et de mourir», avait-il insisté.
Vendredi 30 avril 2021 - Thomas Pesquet raconte son quotidien dans l’espace :
Le Français de 43 ans a donné sa première conférence de presse depuis qu'il est arrivé dans la Station spatiale internationale le 24 avril dernier.
L'astronaute français Thomas Pesquet a «retrouvé ses habitudes» dans la Station spatiale internationale (ISS), où il est arrivé samedi, et qui est un peu sa «deuxième maison», a-t-il déclaré vendredi dans une conférence de presse. Flottant en apesanteur, et tout en jouant avec une mappemonde gonflable, l'astronaute s'est prêté à 20 minutes de questions-réponses, depuis un module encombré de câbles et de fils de l’ISS, où il a déjà passé plus de six mois en 2016-2017. «C'est un peu ma deuxième maison, j’ai retrouvé des amis, j’ai retrouvé mes habitudes. Et on a déjà commencé à travailler. J’ai déjà passé quasiment toutes mes journées depuis lundi sur une expérience scientifique de l’ESA (agence spatiale européenne, ndlr). On n’a pas perdu de temps. On est déjà parti à cent à l’heure», a dit Thomas Pesquet.
Le Français de 43 ans a aussi évoqué les petits soucis du quotidien qu’il a déjà rencontrés. «Il y a beaucoup de monde, on est 11. Ce n'est pas le record à bord de la Station et ça se passe plutôt bien ! Nos prédécesseurs ont vraiment été des hôtes parfaits. On a que 6 couchettes pour 11 membres d'équipage, ça veut dire qu'il y en a 5 qui campent», a-t-il confié avant de poursuivre : «On essaie de faire attention, on est entraînés à la promiscuité mais il faut leur laisser leur espace. La chose la plus difficile c'est qu'on a un système de toilettes côté russe et un toilette côté américain donc ça fait que deux pour onze personnes». Le séjour dans l'espace, c'est aussi «beaucoup de petits moments», a-t-il dit, avec en fond sonore la célébration par le reste de l'équipage de l'anniversaire de l'Américain Victor Glover, à l'heure du petit déjeuner. «On a installé des petits ballons avant qu'il se lève», explique-t-il, en soulignant l'intérêt de cette «vie en communauté, avec le sentiment d'être en mission».
Vendredi 30 avril 2021 - Le fabuleux destin du timbre le plus cher du monde :
Il est à la philatélie ce que le Joconde est à la peinture. Le One cent magenta de Guyane britannique est le timbre le plus rare au monde -normal, il n’en existe qu’un unique exemplaire- et donc le plus cher.
Emis en 1856 en Guyane britannique, il ne valait à l’époque que la somme fort modique de 1 cent. Non dentelé, il porte inscrit en noir sur fond magenta la devise très pragmatique de la colonie britannique tirée d’Horace «Damus Petimus Que Vicissim[us]», «Nous donnons et nous attendons en retour.» Et pour qui attend ce timbre, il faudra donner une somme estimée à plus de 12 millions d’euros lors de sa vente aux enchères chez Sotheby’s, en juin, ce qui devrait constituer un nouveau record comme lors de chacune de ses ventes précédentes.
En 2014, il avait été adjugé à 9,4 millions de dollars, soit 7,7 millions d’euros. Son actuel propriétaire, le créateur de chaussures américains Stuart Weitzman, peut donc espérer un bénéfice de plus de 4 millions d’euros.
Pourtant rien ne prédestinait ce petit bout de papier rouge à devenir un tel trésor. Imprimé dans la colonie pour pallier un retard d’approvisionnement des timbres, il n’a servi qu’à affranchir les expéditions de la gazette locale. Aussitôt jetés, il ne serait venu à l’idée de personne de les conserver. Si bien que la pénurie passée, il n’en restait plus aucun en circulation. Quelques années plus tard, un garçon de 13 ans, vivant en Guyane britannique et déjà passionné de philatélie, le découvre au fond de son grenier et l’ajoute à sa collection. En 1873, il revend ses timbres pour six shillings à un collectionneur écossais qui regagne Glasgow avec le One cent magenta dans ses bagages. C’est à partir de ce moment que la valeur du petit timbre entame son irrésistible ascension vers les sommets.
Revendu 120 £, puis 150, il est légué au musée postal de Berlin. Confisqué après la première guerre par l’Etat français, il est racheté 352 500 francs par un collectionneur américain puis 45 000 $ en 1940 par un homme d’affaires australien avant d’être vendu 30 ans plus tard, à des industriels pour 280 000$. Un placement bien vu puisqu’ils le revendent en 1980 pour 935 000$ à l’excentrique (et meurtrier) héritier de la fortune de la famille du Pont de Nemours, John Éleuthère du Pont. C’est ce dernier qui l’a mis aux enchères le 17 juin 2014, faisant le bonheur de son dernier propriétaire en date, Stuart Weitzman.
Si la somme qu’atteindra cette fois le One cent magenta est prévisible, l’identité de son prochain acquéreur reste quant à elle un mystère. Une raison de plus pour la suivre de près.
Vendredi 30 avril 2021 - En Autriche, des sucettes pour tester les tout petits au Covid :
Une simple sucette à mettre dans la bouche pendant 90 secondes: dans certaines crèches autrichiennes, les enfants sont désormais testés au Covid-19 via une solution ludique et inédite pour contrôler la propagation du virus. Dans un jardin d'enfants du centre ville de Vienne ouvert aux médias cette semaine, les élèves, un brin timides, se sont livrés à cet exercice indolore pour des résultats connus en 15 minutes. Pour prévenir une hausse des cas dans cette tranche d'âge non vaccinée, un laboratoire autrichien au sein de l'hôpital Kaiser-Franz-Joseph de Vienne a eu l'idée de développer cette nouvelle technique salivaire, après avoir déjà conçu la méthode du gargarisme aujourd'hui très répandue dans ce pays alpin de 8,9 millions d'habitants.
Une étude est actuellement menée dans cinq crèches portant sur des enfants âgés entre un et six ans pour déterminer la fiabilité de la méthode et envisager un déploiement plus large, a indiqué à l'AFP une porte-parole. A une heure de la capitale autrichienne, la région de Burgenland a d'ores et déjà commandé 35.000 tests. Même si le risque de contamination est plus faible chez les tout petits, le variant initialement détecté en Angleterre touche autant les enfants que les adultes, selon des experts. L'objectif est donc de "surveiller les infections" et d'offrir "une alternative judicieuse" aux prélèvements invasifs dans le nez et la gorge, expliquent les autorités régionales.
Vendredi 30 avril 2021 - Israël : au moins 44 morts dans une bousculade géante lors d'un pèlerinage juif :
Le plus grand rassemblement en Israël depuis le début de la pandémie de Covid a tourné au cauchemar, vendredi 30 avril, lorsqu'une bousculade géante a fait au moins 44 morts lors d'un pèlerinage juif orthodoxe dans le nord du pays. Au fur et à mesure de la nuit le bilan s'est alourdi, les secouristes et des sources médicales le passant de 20 blessés à des "dizaines" de morts, puis au moins 44 morts à l'issue de cette tragédie survenue au mont Méron, dans le nord d'Israël.
En pleine nuit, les gyrophares de dizaines d'ambulances scintillaient à proximité du théâtre de l'accident alors que les secouristes évacuaient des corps et des blessés. Et en matinée, la situation était tendue alors que des pèlerins invectivaient les forces de l'ordre sur place. Les secouristes avaient au début évoqué l'effondrement de gradins pour expliquer ces blessés, avant de parler d'une "bousculade" géante.
Des images relayées sur les réseaux sociaux montrent une procession qui fend une foule hyper-compacte et s'approche d'une structure métallique où des religieux se tiennent debout aux abords d'un feu. Les circonstances exactes ayant mené aux scènes de cohues n'étaient pas claires vendredi, mais un secouriste sur place, Yehuda Gottleib, œuvrant pour la United Hatzalah, a dit avoir vu des hommes être "écrasés" et "perdre conscience", selon son organisation
Israël tout entier prie pour la guérison des survivants", a renchéri le chef de l'opposition Yaïr Lapid, disant suivre avec "anxiété" l'évolution de la situation.
Vendredi 30 avril 2021 - Hommage à la policière de Rambouillet : Castex dénonce "l'insulte sanglante" à "ceux qui croient" :
Une cérémonie d'hommage national s'est tenue, ce vendredi 30 avril au matin, en mémoire de Stéphanie Monfermé, la fonctionnaire de police assassinée une semaine auparavant au sein du commissariat de Rambouillet. Le Premier ministre Jean Castex a prononcé un discours, avant de remettre la légion d'honneur à titre posthume à l'agente administrative de 49 ans, mortellement poignardée le 23 avril dernier.
Le chef du gouvernement a dénoncé l'"insulte sanglante jetée à la face de tous ceux qui croient en un dieu", soulignant "l'immense effroi dans lequel nous a plongé l'ignoble crime de Rambouillet : toute mort est une mort de trop car toute attaque contre la République est une blessure inacceptable pour la communauté nationale". "Ce matin, nos sanglots forment un même glas", a-t-il poursuivi en citant Aragon. "La défense du droit et de cette liberté si française de croire au ciel ou de ne pas y croire, notre ennemi, le terrorisme islamiste, ne peut la tolérer", a lancé Jean Castex
Originaire de Coutances dans la Manche, Stéphanie Monfermé s'était installée il y a vingt ans avec son mari boulanger à Saint-Léger-en-Yvelines. Elle travaillait au commissariat de Rambouillet depuis 28 ans, d'abord au sein d'un service gérant notamment les infractions routières puis au secrétariat judiciaire.
"Elle assurait un rôle essentiel, notamment dans le traitement des plaintes, des instructions du parquet et dans la transmission de l'information qui permettent aux forces de l'ordre de parfaire leur connaissance de la criminalité. Et donc de disposer d'éléments tangibles sur les modes opératoires, les lieux, les victimes, le profil des délinquants", a insisté le Premier ministre.
"C'est ce travail précis et quotidien de traitement des données qui permet aux enquêteurs de faire les recoupements et les rapprochements indispensables à une politique de sécurité moderne et efficace, un travail effectué aujourd'hui par près de 25 000 agents administratifs de la police nationale", a-t-il souligné. "Stéphanie représentait aussi une certaine façon de vivre en France, une certaine façon de vivre la France : cette vie paisible, laborieuse et serviable que nos concitoyens connaissent aussi bien qu'ils l'aiment", a-t-il poursuivi.
Vendredi 30 avril 2021 - Déconfinement: les hôtels pourront rouvrir leurs restaurants le 19 mai "pour leurs clients" :
En même temps que la réouverture des terrasses le 19 mai, les hôteliers pourront rouvrir leurs restaurants "uniquement pour leurs clients", selon Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat en charge du Tourisme.
"Il sera possible, en même temps qu'on rouvrira les terrasses, pour les hôteliers d'assurer la restauration pour leurs clients et uniquement de leurs clients", a déclaré vendredi Jean-Baptiste Lemoyne sur BFMTV.
Les mesures sanitaires imposent en effet aux clients des hôtels de manger dans leurs chambre. "Petit déjeuner, déjeuner et dîner" pourront dont dès le 19 mai être de nouveau servis dans le restaurant et "être servis assis", selon le secrétaire d'Etat.
La réouverture des salles de restauration des hôtels était une demande régulière des professionnels. "On va vers un retour à la normale progressif", a déclaré le secrétaire d'Etat qui a confirmé que les Français pourront partir en vacances à l'étranger cet été, mettant en avant le "pass sanitaire".
"Les Français, on leur a suffisamment imposé de contraintes pour ne pas leur dire comment partir en vacances", a-t-il dit même si sa préférence va vers un "été bleu-blanc-rouge", en France.
Vendredi 30 avril 2021 - Elections régionales : le Parti de la nature présente 50 propositions aux candidats :
Plusieurs élus regroupés au sein du mouvement transpartisan du "Parti de la nature" ont présenté vendredi 50 propositions à destination des candidats aux élections régionales et départementales pour "mieux protéger" la nature en France.
Le groupe de travail a notamment formulé des propositions sur la désimperméabilisation des sols, la protection des espèces en danger, la création de ceintures maraîchères autour des grandes métropoles ou encore d'autoroutes régionales à vélo. "Les collectivités dans lesquelles (les candidats interpelés) veulent prendre des responsabilités (...) sont des collectivités qui montent en puissance sur les questions de biodiversité", a justifié Yann Wehrling, président fondateur du mouvement et conseiller régional (MoDem) d'Ile-de-France.
Ces 50 propositions "concrètes, cohérentes, opérationnelles", doivent permettre aux candidats des élections du 20 et 27 juin prochain d’avoir "une boîte de réflexion pour la prochaine mandature", a précisé Gersende Le Maire, juriste et membre du Parti de la nature.
Ce dernier, créé en octobre 2020, rassemble des élus de différents horizons politiques, responsables associatifs, scientifiques et acteurs du monde économique avec pour ambition d’être "force de proposition et d'influence" sur la question de la protection de la nature et le bien-être animal. Parmi les 50 propositions, le Parti de la nature donne la priorité à la désimperméabilisation des sols via un "seuil minimal de zones végétalisées en ville", un "aménagement des zones humides" pour prévenir les risques de crue ou encore une "cartographie des surfaces susceptibles d’être aisément désimperméabilisées".
Le collectif propose également de choisir dans chaque région "une espèce emblème à protéger", la création de "parlements de la nature" pour "faire émerger des plans d’actions" à l’échelle régionale, ainsi que la mise en place de "parkings à vélo fermés" près des gares. "C'est tout naturellement le lieu de l'intermodalité: les régions sont chefs de file pour les transports, nous pouvons avoir un vrai effet de levier en proposant un parking à vélo à sa gare de départ, mais aussi à sa gare d'arrivée", a affirmé Fabienne Keller, députée européenne (Renew Europe) et ex-maire de Strasbourg.