Mercredi 28 avril 2021 - Le point du coronavirus le 27 au soir :
Au lendemain du retour en classe à l'école primaire, la France entrevoit un début d'allègement des autres contraintes sanitaires en mai, mais l'exécutif reste prudent face à un ralentissement fragile de l'épidémie de Covid-19. «Y aller tout doucement pour éviter que ça reparte» : c'est avec ces mots qu'Emmanuel Macron avait esquissé lundi, dans une école de Melun, les pistes d'une réouverture progressive du pays.
Après les écoles primaires, la levée progressive des restrictions doit se poursuivre la semaine prochaine avec la réouverture des collèges et des lycées, avec des jauges d'élèves, et la fin de l'interdiction des déplacements entre régions ou des limites à 10 ou 30 km.
La suite est encore floue et se dessine par étapes jusqu'à la fin juin, notamment pour les restaurants fermés depuis six mois, en fonction «des résultats (sanitaires) qu'on aura obtenus», a prévenu le chef de l'Etat. Emmanuel Macron, qui devrait dresser un calendrier plus précis avant le 5 mai, s'est entretenu mardi soir avec une dizaine de maires. L'exécutif a réitéré plusieurs fois l'objectif de réouverture de terrasses et d'accueil du public pour certains lieux culturels et une partie des commerces à la mi-mai, comme c'est déjà le cas dans plusieurs autres pays européens. Il a aussi évoqué l'hypothèse de reculer le couvre-feu.
Dans l'immédiat, Santé publique France comptabilise encore environ 30.000 cas positifs par jour et l'heure n'est pas à la décrue dans les indicateurs hospitaliers. Mardi, 338 nouveaux décès de malades du Covid-19 ont été comptabilisés dans les hôpitaux, portant le bilan à 103.632 morts depuis le début de l'épidémie. Avec près de 5.950 malades du Covid en réanimation, le niveau d'occupation hospitalière reste élevé, obligeant les hôpitaux à déprogrammer des soins moins urgents.
Si la France a dépassé mardi la barre symbolique des 20 millions d'injections (première et deuxième doses), le taux de couverture reste insuffisant pour envisager une sortie de la crise sanitaire : près de 28% de la population majeure a reçu une première dose de vaccin, et 11% de cette population était vaccinée avec deux doses.
Mercredi 28 avril 2021 - L'Inde dépasse le cap des 200 000 morts :
Le nombre de morts du coronavirus en Inde a dépassé les 200.000 mercredi, avec plus de 3.000 décès signalés en 24 heures pour la première fois, selon les données officielles. Au total, 201.187 personnes ont succombé à l'épidémie dans le pays, et 3.293 sur ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé, même si de nombreux experts estiment que le véritable bilan est plus élevé.
L'Inde a enregistré un total de 18 millions de contaminations, avec 360.000 nouveaux cas recensés sur les dernières 24 heures. Près de six millions de nouveaux cas se sont ajoutés sur ce seul mois d'avril. L'explosion du nombre de cas, imputée notamment à un variant du virus et à des rassemblements politiques et religieux de grande ampleur, a submergé les hôpitaux, qui manquent cruellement de lits, de médicaments et d'oxygène.
La crise est particulièrement grave à New Delhi, où des personnes à bout de souffle meurent aux portes des hôpitaux bondés.
Le variant dit indien du coronavirus, le B.1.617, soupçonné d'avoir plongé l'Inde dans une crise sanitaire majeure, a été détecté dans «au moins 17 pays», a annoncé mardi l'Organisation mondiale de la santé. Plusieurs pays européens l'avaient signalé sur leur sol (Grande-Bretagne, Belgique, Suisse, Grèce, Italie). Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé mardi qu'«aucun cas de variant d'origine indienne» n'a été détecté «en France métropolitaine».
Mercredi 28 avril 2021 - Covid-19 : Plus de quatre millions de personnes éligibles "attendent un vaccin" :
A l'issue d'une visite de la cellule de crise de l'ARS Île-de-France à Saint-Denis, le ministre de la Santé a fait un point sur la campagne vaccinale qui a commencé fin décembre 2020. «Si on se fixe une cible de 80% d'une tranche d'âge qui doit être vaccinée pour être protégée, il y a encore 4,3 millions de Français qui relèvent de la vaccination qui n'ont pas encore été vaccinés», a indiqué Olivier Véran, rappelant sa volonté de vacciner «par priorisation de tranche d'âge».
Le ministre a aussi été interrogé sur les créneaux libres au centre de vaccination installé au Stade de France, opérationnel depuis le début du mois. Il a indiqué faire «le constat qu'il y avait un certain nombre de grands centres, surtout les grands centres de vaccination métropolitains, qui ont des créneaux de vaccination qui restent ouverts», notamment en Seine-Saint-Denis ou dans le Val d'Oise. Pour lui, cette situation ne reflète en rien la situation d'autres départements, «peut-être moins métropolitains et dans lesquels il y a encore des personnes plus âgées qui attendent de se faire vacciner». Ces disponibilités seraient plutôt «le reflet de l'augmentation des livraisons de vaccins notamment des vaccins à ARN messager en Île-de-France et des 20% de créneaux en plus qui ont pu être ouverts par rapport à ce qui avait été attendu».
Il a ajouté également que «ce n'est pas parce qu'une commune aurait vacciné 70% ou 80% de ses personnes âgées, qu'elle doit commencer à proposer la vaccination à des gens qui ont des risques beaucoup plus faibles de faire des formes graves». Il invite ces communes à faire venir les personnes éligibles des environs.
Mercredi 28 avril 2021 - Attaque de Rambouillet : garde à vue levée pour le père de l'assaillant :
Le père de Jamel Gorchene, le Tunisien qui a tué une fonctionnaire de police vendredi à Rambouillet avant d'être abattu, a été remis en liberté mardi sans faire l'objet de poursuites à ce stade après quatre jours en garde à vue, a appris l'AFP de source judiciaire.
Deux cousins de l'assaillant, interpellés pour leur part samedi et dimanche, étaient toujours entendus par les enquêteurs antiterroristes mardi en fin d'après-midi.
Un couple qui avait domicilié administrativement l'auteur de l'attaque avait aussi été placé en garde à vue mais relâché dès dimanche.
Jamel Gorchene, un ressortissant tunisien de 36 ans titulaire d'une carte de séjour, a mortellement poignardé à la gorge une fonctionnaire de police, Stéphanie Monfermé, dans l'entrée du commissariat de Rambouillet vendredi en début d'après-midi.
Ce chauffeur-livreur était dépourvu de casier judiciaire et inconnu des services de renseignement et de la justice. Mais son mode opératoire correspond aux appels récurrents du groupe Etat islamique (EI) à s'attaquer aux forces de l'ordre.
Mercredi 28 avril 2021 - Jihad en Syrie : huit personnes en garde à vue en France dans une enquête antiterroriste :
Huit personnes ont été placées en garde à vue mardi en France dans une enquête du parquet national antiterroriste sur le séjour d'un homme en Syrie et un possible réseau d'envoi de fonds vers ce pays, a-t-on appris de source judiciaire.
Six hommes ont été interpellés dans le Bas-Rhin (Est) et un autre dans le Puy-de-Dôme (Centre), a précisé cette source. Une huitième personne a été placée en garde à vue après s'être présentée au siège de la Direction générale de la sécurité intérieure à Levallois-Perret (proche banlieue de Paris) où elle était convoquée.
Six d'entre eux sont nés en Russie et un autre en Géorgie. Selon une source proche du dossier, il s'agirait pour une partie d'entre eux de personnes issues de la communauté tchétchène.
Ces suspects ont été placés en garde à vue pour "association de malfaiteurs terroriste" et "financement du terrorisme", dans le cadre de cette enquête préliminaire confiée aux services de renseignement français. La justice antiterroriste mène régulièrement des coups de filet en France liés au financement du terrorisme vers la zone irako-syrienne.
Mercredi 28 avril 2021 - Des centaines d’aborigènes survivants de "la génération volée" réclament justice à l’Australie :
Ils réclament justice. Des centaines d’aborigènes, survivants de la «génération volée», ont annoncé mercredi avoir intenté une action contre le gouvernement fédéral afin d’obtenir des dédommagements pour le préjudice subi. Au total, d’après le «Canberra Times», plus de 6000 aborigènes sont éligibles pour rejoindre cette plainte. Le cabinet d’avocats Shine Lawers explique que les survivants de cette période sombre réclament une compensation suite à la douleur et au traumatisme subis à l’époque.
Le site de l’Organisation «Australian Together» rappelle qu’entre les années 1910 et 1970, «de nombreux enfants des Premières Nations ont été retirés de force de leur famille à la suite de diverses politiques gouvernementales. Les générations d'enfants enlevés en vertu de ces politiques sont devenues connues sous le nom de "Générations volées". Les politiques de retrait d'enfants ont laissé un héritage de traumatismes et de pertes qui continuent d'affecter les communautés, les familles et les individus autochtones aujourd'hui.» Les enfants, retirés de leurs familles, étaient proposés à l’adoption à des familles blanches, souvent conservatrices. Eloignés de leurs terres, de leurs racines et de leur culture, certains n’ont jamais revu leurs proches.
Tristan Gaven, qui représente légalement le groupe qui vient de porter plainte, a fait savoir au «Canberra Times» que les démarches judiciaires concernaient le Territoire du Nord. Si d’autres Etats ont d’ores et déjà mis en place des mesures d’indemnisations, le Territoire du Nord, lui, n’a pour l’instant jamais fait de même. «Il est impossible d'améliorer l'avenir sans reconnaître le passé. Le Commonwealth était responsable de la destruction des familles autochtones du territoire et c'est au Commonwealth de faire amende honorable», affirme-t-il.
Mercredi 28 avril 2021 - La saga du Brexit s'achève avec le feu vert des eurodéputés à l'accord commercial :
Le Parlement européen a approuvé mercredi l'accord commercial conclu par l'UE avec le Royaume-Uni, mettant un point final au douloureux chapitre du Brexit, dans un contexte toujours tendu entre les deux rives de la Manche.
Ce traité "marque le fondement d'un partenariat fort et étroit avec le Royaume-Uni", a réagi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur Twitter. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a, lui, salué le début d'une "nouvelle ère".
De son côté, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a évoqué "la dernière étape d'un long voyage" entre deux partenaires commerciaux d'une "importance vitale, alliés proches et égaux souverains". "Il est maintenant temps de se tourner vers l'avenir et de construire un Royaume-Uni plus global", a ajouté le dirigeant conservateur.
Cinq ans après le choc du référendum sur le Brexit, cet accord encadre la nouvelle relation de Londres avec l'UE à 27: des échanges commerciaux sans droits de douane ni quotas, des conditions de concurrence équitables, mais rien en matière de défense ou de politique étrangère.
Il avait été conclu in extremis le 24 décembre dernier, après plusieurs mois de négociations laborieuses menées par le Français Michel Barnier côté européen.
Le feu vert des eurodéputés était devenu urgent: l'application provisoire du texte, effective depuis le début de l'année, s'achève vendredi. Et le Royaume-Uni avait exclu toute prolongation.
Mercredi 28 avril 2021 - Donald Trump s’attaque aux Oscars, "politiquement corrects et barbants" :
Privé de son compte Twitter, Donald Trump réagit avec un peu plus de retard qu’avant. Mais l’ancien président voulait tout de même faire entendre son avis sur la cérémonie des Oscars, qui a eu lieu dimanche. Dans un communiqué diffusé via son groupe «Save America», le milliardaire a fustigé la soirée : «S’ils continuent avec la formule actuelle ridicule, cela ne va faire qu’empirer -si c’est possible», a-t-il écrit, se moquant des «pires Audiences Télévisuelles de l’histoire, encore pire que l’an dernier, ce qui est un nouveau record» -avec les majuscules, gardant le style qu'il adoptait dans ses tweets.
«Revenez 15 ans en arrière, regardez la version qu’ils utilisaient, redonnez le nom d’ACADEMY AWARDS, ne soyez pas aussi politiquement corrects et barbants, et faites ça bien», a poursuivi Donald Trump, visiblement pas fan du nom Oscars «bien moins important et élégant» aux yeux du milliardaire friand de décoration en marbre et or. Les audiences de la soirée, dont l'organisation a été bouleversée par la pandémie, étaient bien en berne : 9,85 millions de téléspectateurs, une chute de 58% par rapport à l'an dernier.
L’ancien producteur et animateur de «The Apprentice» a poursuivi ses conseils télévisuels, avec comme toujours un message politique : «FAITES VENIR UN SUPER PRESENTATEUR. Ces gens de la télévision passent leur temps à réfléchir à la façon dont ils peuvent promouvoir le Parti Démocrate, ce qui détruit notre Pays, et faire disparaître les Conservateurs et les Républicains. La formule n’a certainement pas bien marché pour l’Académie !»
Mercredi 28 avril 2021 - Brigades rouges : 7 personnes interpellées en France à la demande de l'Italie :
Sept anciens membres des Brigades rouges italiennes, condamnés en Italie pour des actes de terrorisme commis dans les années 70-80, ont été interpellés en France mercredi matin, à la demande l'Italie, et trois autres sont recherchés, a annoncé la présidence française. La décision de transmettre à la justice ces dix noms, sur «des demandes italiennes qui portaient à l'origine sur 200 individus», a été prise par le président Emmanuel Macron et «s'inscrit strictement» dans la doctrine française dite «Mitterrand» du nom de l'ancien président socialiste, d'accorder l'asile aux ex-brigadistes sauf pour les crimes de sang, a précisé la présidence.
L'extradition d'activistes d'extrême-gauche venus se réfugier en France après les «années de plomb», marquées par des attentats et des violences des Brigades rouges surtout entre 1968 et 1982, est une demande de l'Italie depuis des années, à laquelle la France n'avait quasiment jamais accédé.
L'établissement de cette liste de dix noms est le fruit «d'un important travail préparatoire bilatéral, de plusieurs mois, qui a conduit à retenir les crimes les plus graves», a souligné l'Elysée. «Le président a souhaité régler ce sujet, comme l'Italie le demandait depuis des années (...). La France, elle-même touchée par le terrorisme, comprend l'absolu besoin de justice des victimes. Elle s'inscrit également, à travers cette transmission, dans l'impérieuse nécessité de la construction d'une Europe de la Justice, dans laquelle la confiance mutuelle doit être au centre», a conclu la présidence. La justice doit maintenant se prononcer sur leur extradition.
Ce dossier avait resurgi au moment du retour en Italie de Cesare Battisti, capturé en janvier 2019 en Bolivie et extradé en Italie, après près de 40 ans de cavale en France puis au Brésil. Le ministre italien de l'Intérieur de l'époque, Matteo Salvini, avait alors affirmé que la France abritait depuis des décennies des «assassins ayant tué des innocents» et réclamé le retour en Italie d'«une quinzaine» de «terroristes italiens», «qui ont été condamnés mais ont la belle vie en France».
Mercredi 28 avril 2021 - Pour marquer les 100 premiers jours de sa présidence, Joe Biden rendra visite à Jimmy Carter :
Rendez-vous entre présidents. Jeudi, Joe Biden se rendra en Géorgie, pour un meeting en drive-in à Atlanta prévu pour fêter le cap des 100 jours de sa présidence, et fera un crochet par Plains, où il s’entretiendra avec Jimmy Carter, a fait savoir la Maison-Blanche mardi. Accompagné de son épouse Jill Biden, le démocrate rencontrera le 39ème président américain et sa femme Rosalynn, respectivement âgés de 96 et 93 ans. Tous deux se connaissent depuis longtemps puisque Joe Biden était déjà sénateur du Delaware lors du mandat de Jimmy Carter, entre 1977 et 1981. «Joe Biden était mon premier supporter et le plus efficace au Sénat. Depuis des décennies, il est mon ami loyal et dévoué», avait-il déclaré dans une vidéo diffusée lors de la convention démocrate, à l’été dernier.
Le nonagénaire, plus âgé ancien président américain en vie, n’avait pas assisté à l’investiture de Joe Biden en raison de la pandémie de Covid-19, mais a pu être vacciné depuis. Tous les autres avaient fait le déplacement : Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton… sauf Donald Trump qui, n’ayant toujours pas reconnu la légalité de la victoire de son successeur, avait quitté Washington quelques heures avant la cérémonie.
Mercredi 28 avril 2021 - Thomas Pesquet photographie Paris depuis l’espace :
A peine arrivé dans la Station spatiale internationale (ISS), Thomas Pesquet reprend ses bonnes vieilles habitudes. Le Français, qui apporte beaucoup d’importance à la protection de la Terre, a alimenté son album photo en immortalisant une vue incroyable sur Paris. Depuis l’une des fenêtres de l’ISS, à 400 kilomètres d’altitude, il a photographié dimanche la capitale qui était baignée de soleil ce jour-là. «J’ai eu droit à un passage à la verticale de Paris, par un temps parfait… je ne pouvais pas rater ça !», a-t-il tweeté mercredi.
Sur son compte Flickr, l’astronaute français de 43 ans a raconté les détails de cette superbe photo. «Je n’ai pas encore eu le temps de me remettre à la photo: il faut se réhabituer à l’environnement, et la station est plus complexe (et plus peuplée !) que lors de ma dernière mission. Mais j’ai eu droit à un passage à la verticale de Paris, par un temps parfait… je ne pouvais pas rater ça ! Soichi Noguchi, le maître de la photo à bord, avait déjà configuré les appareils L'ombre de la Tour Eiffel est particulièrement impressionnante : on dirait un cadran solaire géant.», a-t-il écrit.
Mercredi 28 avril 2021 - Une enquête ouverte sur la rénovation de l’appartement de Boris Johnson :
La commission électorale a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer qui a financé la rénovation de la résidence du Premier ministre britannique.
Ambiance tendue ce mercredi au palais de Westminster. La rénovation de la résidence de Boris Johnson a été évoquée lors des questions au Premier ministre au Parlement britannique. Le député travailliste Keir Starmer n’a pas manqué d’attaquer le conservateur, après que la commission électorale a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les faits, «convaincue qu’il existe des motifs raisonnables de soupçonner qu’une ou plusieurs infractions ont pu être commises». «Contrats flous, des boulots pour leurs amis et de l’argent accessible, et qui était au cœur de tout cela ? Le Premier ministre, Major Ordure ici présent», a-t-il lancé, demandant «un gouvernement qui n’est pas embourbé dans l’immoralité, le favoritisme et le scandale». «Le Premier ministre va-t-il publier les détails aujourd’hui ou va-t-il attendre que la police vienne frapper à sa porte ?», a demandé l’élu du Parti écossais Ian Blackford, cité par Sky News.
Boris Johnson a assuré aux élus avoir «couvert les coûts» de ces rénovations «personnellement», remboursant l’argent avancé mais sans préciser qui l’avait payé initialement : «J’ai entièrement respecté les critères fixés», s’est-il engagé alors que le «Daily Mail» a révélé que le donateur conservateur Lord Brownlow avait fait un don de 58 000 livres destinées à «régler les paiements que le parti avait engagé dans le futur Downing Street Trust, une organisation que le gouvernement britannique cherchait à fonder afin de financer les travaux de rénovation de la résidence officielle du Premier ministre. «Toute déclaration ultérieure que je ferai, si j’en fais, sera après avoir été conseillé», a ajouté l’ancien maire de Londres. Le budget évoqué par les médias britanniques pour ces travaux au 11 Downing Street -plus grand que le 10, où il s’est installé avec sa fiancée Carrie Symonds et leur fils d’un an- : 200 000 livres, dont seulement 30 000 sont couvertes par les fonds publics chaque année.