Mardi 13 avril 2021 - Le point du coronavirus le 12 au soir :
Les Britanniques ont réinvesti lundi terrasses de pubs et salons de coiffure grâce à une nette amélioration de la situation sanitaire en Grande-Bretagne permise notamment par une campagne massive de vaccinations. Le Royaume-Uni a aussi atteint lundi, avec un peu d'avance, son objectif d'offrir avant la mi-avril au moins une première dose de vaccin contre le coronavirus à tous les plus de 50 ans et aux personnes les plus vulnérables ou exposées, a ainsi assuré le gouvernement.
La France, frappée par une violente troisième vague, dans une Europe qui connaît des situations contrastées, a dépassé lundi la barre des 99.000 décès depuis le début de l'épidémie, et devrait franchir les 100.000 cette semaine. Le nombre de malades en réanimation, qui continue sa progression, dépasse désormais les 5.900.
Le nombre de patients en réanimation a quant à lui augmenté à 5.916 selon la base de données de SPF. Cet indicateur, qui n'avait pas été aussi haut depuis le 17 avril 2020, devrait encore augmenter dans les jours qui viennent, même si le gouvernement espère le contenir en dessous du pic de la première vague (7.000 malades en réa les 7 et 8 avril 2020). A l'heure actuelle, la capacité des services de réanimation dans les hôpitaux français a été portée à 8.000 lits toutes pathologies confondues. Le nombre total de personnes hospitalisées avec un diagnostic Covid-19 a également augmenté, à 31.262, tout près des pics de la première (32.000) et de la deuxième vague épidémique de l'automne.
Mardi 13 avril 2021 - Castex va défendre le maintien des régionales en juin, décalées d'une semaine :
Jean Castex défendra le maintien en juin des élections départementales et régionales à l'occasion d'un débat devant le Parlement mardi et mercredi, après avoir laissé planer le doute avec une consultation controversée menée directement auprès des maires sur fond d'épidémie de Covid. Le Premier ministre s'exprimera à l'occasion de débats suivis de votes consultatifs à l'Assemblée mardi et au Sénat mercredi. Jean Castex avait indiqué la semaine dernière qu'il privilégiait "à ce stade" le maintien des deux scrutins au 13 et 20 juin. Sur RTL mardi matin, Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, a cependant fait savoir que le Premier ministre allait proposer à l'Assemblée nationale de décaler les deux tours d’une semaine, aux 20 et 27 juin.
En demandant directement aux maires de répondre via les préfets avant lundi midi par "oui" ou "non" à la question de savoir si les conditions préconisées par le Comité scientifique leur semblaient réunies pour tenir les élections, le gouvernement a semé le trouble. Il s'est attiré les foudres des associations d'élus et de l'opposition, qui l'ont soupçonné de vouloir reporter des élections a priori défavorables pour la majorité. D'autant que l'Association des maires de France (AMF), l'Assemblée des départements de France (ADF) et Régions de France s'étaient déjà prononcées pour le maintien des scrutins, dans un courrier, daté de jeudi, adressé à l'exécutif.
Une majorité (56%) de maires directement consultés se sont prononcés pour le maintien des scrutins. Au total, environ deux-tiers (69%) d'entre eux ont répondu. L'AMF, dirigée par l'ex-ministre François Baroin et considéré par certains comme présidentiable à droite, s'est immédiatement félicitée que les élus "conformément à l’avis formulé par ses instances représentatives (...) aient manifesté leur volonté que le calendrier électoral soit respecté" .
Mardi 13 avril 2021 - Il y a 60 ans, Gagarine, premier homme dans l’espace :
« Poyekhali ! » - « C'est parti ! ». Il y a 60 ans, Youri Gagarine, courageux et enjoué, s'envolait avec ce mot vers les étoiles pour devenir le premier homme dans l’espace. Le 12 avril 1961, à bord du vaisseau Vostok-1, le Russe avait effectué une révolution complète autour de la Terre en 108 minutes. En véritable mythe soviétique, Gagarine, mouleur-fondeur prolétaire devenu pilote militaire, choisi pour sa robustesse indispensable, avait offert une des plus spectaculaires victoires de l’URSS dans la Guerre Froide. Le pionnier de 27 ans « a donné à son pays et au régime qu'il représente une gloire que rien ne surpassera désormais », écrivait Raymond Cartier dans un édito.
Match avait photographié la liesse dans les rues de Moscou, et livré dans un long reportage tous les détails de cet exploit pour l’Humanité. « Au-dessus de nos profondes et cruelles divisions, une solidarité nous unit tous, écrivait encore Raymond Cartier. C'est l'Homme lui-même qui, le mercredi 12 avril 1961, a remporté une victoire — qui n'est qu'un splendide et modeste début. »
Mardi 13 avril 2021 - Présidentielle : Jadot tente de convaincre Mélenchon du bien-fondé de la réunion des gauches :
L'eurodéputé EELV Yannick Jadot a répondu, lundi dans un courrier transmis à l'AFP, au leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a dit craindre d'être "instrumentalisé" à la réunion des dirigeants de gauche samedi. "La présence de Jean-Luc Mélenchon me paraît importante", écrit Yannick Jadot, alors que le candidat de LFI à la présidentielle devrait encore être en voyage en Amérique latine et centrale, samedi, et se fera donc représenter.
L'Insoumis avait affirmé jeudi son refus de participer à un "numéro de claquettes pour dire 'plus unitaire que moi tu meurs'", réclamant avant tout de la réunion un "pacte de non-agression" et un front commun sur certains combats contre la droite et la macronie. "Les marches, les manifestations, les tribunes ne seront pas suffisantes face aux périls" d'une extrême droite "victorieuse à la prochaine élection présidentielle", lui oppose Yannick Jadot dans son courrier de lundi.
Il y répète qu'il espère voir la réunion enclencher, "peut-être, un processus de désignation pour avoir une candidature unique" à gauche.
Alors que plusieurs partis ont lancé des processus séparés de désignation de candidat, "le climat de division, d'invectives parfois, n'est pas à la hauteur", et "notre responsabilité historique est de proposer (...) une alternative écologique, sociale, républicaine et européenne porteuse d'espoir", plaide l'eurodéputé Vert. "Le moment nous oblige à trouver tous les chemins du rassemblement pour ensuite entraîner et mobiliser" les citoyens autour d'une "alternative aux cauchemars qui nous sont promis", conclut Yannick Jadot.
Mardi 13 avril 2021 - Meghan absente des funérailles du prince Philip : ce qu'elle a dit à ses proches :
Samedi 17 avril 2021, les obsèques du prince Philip seront célébrées à Londres en présence de la famille royale. Si le prince Harry est parvenu à rentrer dimanche au Royaume-Uni pour assister à l'événement, son épouse Meghan Markle, qui attend actuellement leur second enfant, a été contrainte de rester en Californie sur ordre du médecin. Mais il ne s'agirait pas que de cette simple raison.
Lundi 12 avril 2021, le «Daily Mail» a glissé quelques révélations sur les coulisses de cette mise à l'écart. D'après des amis de la duchesse de Sussex, cette dernière aurait également pris la décision de ne pas accompagner Harry pour «ne pas être le centre de l'attention», à l'heure où les Britanniques se rassemblent pour célébrer la vie du duc d'Edimbourg. «Elle avait une relation spéciale (avec Philip) et elle l'adorait. Meghan a dit que sa principale préoccupation en ce moment était de soutenir Harry. Elle a dit qu'elle lui avait laissé le choix quant au fait qu'elle assiste ou non aux funérailles. Elle a dit que c'est dans ces moments-là que la famille devrait se rassembler, mettre ses différends de côté et s'unir. Elle a dit que c'était ce que le prince Philip voudrait et qu'elle était prête à pardonner et à aller de l'avant», a-t-on confié.
Enceinte de six mois, Meghan Markle a reçu le conseil ferme de son médecin de ne pas voyager, mais également celui de sa mère Doria, qui était «catégorique» sur le sujet. «Doria a insisté pour que Meghan reste et soutienne Harry de loin. Comme Harry, Doria est très protectrice envers Meghan et ne veut pas la voir mettre sa propre santé en danger. Le stress est la dernière chose dont Meghan a besoin», a-t-on également déclaré. «Assister ou nouveau aux obsèques du prince Philip ne changera pas sa relation avec la reine. La reine comprend son absence et voudrait qu'elle reste en sécurité et en bonne santé pour le bébé», a poursuivi le proche.
Mardi 13 avril 2021 - Démantèlement d'un tripot clandestin de grand luxe à Paris :
Un appartement de grand luxe situé sur la prestigieuse avenue Foch à Paris abritait un tripot clandestin haut de gamme: douze personnes dont six organisateurs ont été interpellées la semaine dernière par le service central des courses et jeux (SCCJ).
Ce qui frappe dans cette affaire, c'est surtout le lieu exceptionnel choisi par les malfaiteurs. Situé avenue Foch, dans le cossu XVIe arrondissement de Paris, "il s'agissait d'un appartement de quatre étages avec ascenseur intérieur, espaces de jeux, de restauration, des chambres..", décrit mardi à l'AFP le commissaire Stéphane Piallat, patron du service enquêteur à la Direction centrale de la police judiciaire.
Des jeunes femmes dispensaient, notamment, des massages aux clients, plutôt amateurs de poker. Le lieu, ouvert "en mars, fonctionnait jour et nuit", poursuit le commissaire. L'enquête avait démarré l'automne dernier avec la découverte d'un tripot clandestin à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Mais rapidement, les malfaiteurs voient plus grand et louent cet appartement de luxe avenue Foch.
Et la semaine dernière, la BRI nationale est intervenue pour procéder à douze interpellations. Six personnes, essentiellement originaires du Val-de-Marne, ont reconnu être les organisateurs et ont été présentées à la justice. Les six autres étaient des employés (croupiers, hôtesses...).
Mardi 13 avril 2021 - Mort du prince Philip: l'Angleterre retient ses larmes :
Partout les drapeaux sont en berne, tous sauf le « Royal Standard », l’étendard or et rouge de la royauté britannique. Symbole de la continuité de la monarchie, il flotte sur le palais de Windsor où la Reine veille le corps de son défunt mari, l’homme qui fut à ses côtés pendant soixante-treize ans. « C’est avec un profond chagrin que Sa Majesté la Reine annonce la mort de son époux bien-aimé », peut-on déchiffrer sur les affiches collées aux grilles des résidences royales. Avec la nouvelle c’est un peu comme si l’horloge de Big Ben s’arrêtait. Le prince Charles, qui a hérité du titre de duc d’Édimbourg, a rendu visite à sa mère cet après-midi. Entre eux, distance et chaleur se mêlent, peu de mots mais des regards échangés et des souvenirs partagés, sans doute.
Ces ultimes semaines, le duc les a passées confiné avec Elizabeth dans leur château préféré, Windsor. Il était sorti de l’hôpital le 16 mars, après un mois de séjour. Le couple avait ainsi redécouvert « le bonheur de leurs premières années ensemble », jugeaient quelques « royal watchers », ces journalistes spécialistes de la Couronne. La pandémie les avait rapprochés, car jusqu’alors Philip avait trouvé refuge dans une annexe du château de Sandringham, depuis qu’il avait renoncé aux activités royales en 2017. Il peignait et admirait la nature de ce Norfolk qu’il aimait tant. La Reine, elle, partageait son temps entre Londres et Windsor. Philip, qui jugeait la perspective d’atteindre les 100 ans affreuse, ne souhaitait à aucun prix une célébration de son centenaire. Voilà son vœu exaucé.
Une tristesse raisonnée semble s’abattre sur les centaines de badauds qui s’aventurent aux abords du palais de Buckingham. Ciel couvert, nuageux, bref un temps de chien pour honorer le départ du beau prince né sous le soleil de Corfou. Edgar, un cabot fort laid, accompagne Freddy et Emma, 30 ans, venus déposer des fleurs devant les grilles : « Mes grands-parents m’ont demandé de le faire, j’ai choisi un bouquet très coloré. J’étais si triste, même si on savait que ça allait arriver. » Dan, 24 ans, confie : « Je suis un leader scout, je voulais saluer ses actions en faveur de la jeunesse à une époque où nous, les jeunes, sommes si décriés ! » Plus loin, Udo, 56 ans, livre le fond de sa pensée en arrangeant une gerbe de tulipes : « Ça aurait été sympa qu’il atteigne 100 ans. J’étais présent pour la mort de Diana, c’était spectaculaire, je pensais qu’il y aurait plus de monde ce soir. »
Mardi 13 avril 2021 - Anne Hidalgo veut "un lieu de mémoire active" à Paris pour les victimes du covid-19 :
La maire PS de Paris Anne Hidalgo a annoncé mardi vouloir "construire un lieu de mémoire active" à Paris en hommage aux victimes de la pandémie de Covid-19, dont le bilan approche les 100.000 décès dans l'hexagone, a-t-elle dit en ouverture du Conseil de Paris. Ce lieu de mémoire, dont la forme doit encore être précisée, sera le fruit d'un partenariat avec l'institut "Covid-19 Ad memoriam", présidé par les professeurs Jean-François Delfraissy et Françoise Barré-Sinoussi, a précisé la maire de la capitale. L'adjointe à la mémoire Laurence Patrice va présenter un voeu en ce sens. "Nous voulons analyser ce bouleversement que constitue la pandémie du Covid-19 et contribuer ainsi à l'édification d'une mémoire vivante de ses effets psychologiques, sociaux, politiques et économiques", a expliqué Mme Hidalgo, possible candidate à l'élection présidentielle.
"Chaque jour, ce sont près de 300 personnes qui disparaissent dans notre pays. Depuis le début de la pandémie, 100.000 personnes sont mortes du Covid en France", a encore déclaré la maire en soulignant le "choc sans précédent sur l'espérance de vie des Françaises et des Français".
Sur la campagne de la vaccination, "les quantités de vaccins allouées par l'État restent très en-dessous de ce dont nous avons besoin pour atteindre un niveau d'immunisation collective suffisant d'ici l'été", a lancé l'élue socialiste, selon laquelle "l'accélération" promise par le gouvernement "ne vient pas, ou trop timidement. Il nous faut des vaccinodromes et beaucoup plus de vaccins, beaucoup plus vite. Il faut que l’on vaccine 7 jours sur 7 et jusque tard dans la nuit", a-t-elle insisté.
Mardi 13 avril 2021 - A la fin de la messe, le prêtre annonce être tombé amoureux d’une femme :
L’amour l’a emporté les promesses. Don Riccardo Ceccobelli, un prêtre italien, a annoncé à la fin de la messe dimanche être tombé amoureux d’une femme et vouloir renoncer à sa soutane pour vivre son histoire avec elle. «Je ne peux pas m'empêcher de continuer à être cohérent, transparent et correct avec tout cela comme je l'ai toujours été jusqu'à présent. Mais mon cœur est amoureux. Je veux essayer de vivre cet amour sans le sublimer, sans le supprimer», a-t-il lancé aux fidèles qui se trouvaient dans son église, rapporte le «Corriere Della Sera».
D’après le quotidien italien, beaucoup, à Pantalla, dans la province de Pérouse, commençaient à se douter que l’homme d’Eglise de 41 ans puisse être tombé amoureux d’une femme. Il avait notamment été vu se promenant avec elle dans la rue. «Tu sais, Riccardo fait peau neuve. Il y a cette fille...», a annoncé le mois dernier à son cousin la grand-mère du prêtre.
Suite à sa décision de vivre son histoire d’amour, le prêtre a demandé à son supérieur d’être levé de son obligation de célibat sacerdotal et d’être rendu à l’état laïc. «Toute ma gratitude à don Riccardo pour le service effectué jusqu'à présent. Et avant toute chose, je lui adresse mes vœux les plus sincères pour que ce choix, fait en pleine liberté comme lui-même me l'a dit, puisse lui assurer paix et sérénité», a déclaré Mgr Sigismondi.
Mardi 13 avril 2021 - Covid-19 : pas de sortie de crise avant 2022 selon le président du conseil scientifique :
Cela fait plus d'un an que le conseil scientifique aiguille le gouvernement dans sa politique sanitaire. Interrogé pour le JT de 20 heures de TF1 lundi, son président, Jean-François Delfraissy, ne prévoit pas un retour à la vie normale cet été. «On aura probablement à l'automne de nouveau une circulation virale importante mais on aura une large population vaccinée», a déclaré le spécialiste en immunologie, expliquant qu'il voyait une «une sortie de crise, un peu définitive, plutôt sur 2022».
Concernant l'influence du conseil scientifique sur les choix de l'exécutif pour endiguer la pandémie, le professeur, qui est à la tête d'une équipe de 17 spécialistes, la minimise, affirmant qu'il n'y a «jamais eu de troisième pouvoir médical». «Sur un certain nombre de points on est écouté, sur d'autres on est moins écouté».
Cela fait depuis fin janvier que le scientifique se faisait discret dans les médias. Depuis une interview donnée le 24 janvier à BFMTV dans laquelle il avait alerté sur l'«urgence» de reconfiner la France face aux nouveaux variants. Un avis personnel qui n'avait pas été suivi par le gouvernement. Le pays est depuis le 3 avril entré dans un troisième «reconfinement» mais pas du même type que les deux connus en 2020. Si les déplacements au-delà d'un périmètre de 10 kilomètres autour du domicile sont règlementés, les sorties entre 6 heures du matin et 19 heures sont autorisées sans limite de temps.
Mardi 13 avril 2021 - Poutine et Biden prêts à "poursuivre le dialogue" pour garantir la sécurité mondiale :
Les présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Joe Biden, se sont dits prêts lors d'une conversation téléphonique mardi à "poursuivre le dialogue" pour garantir la sécurité mondiale, a indiqué le Kremlin. Moscou a également confirmé dans un communiqué que M. Biden avait proposé à M. Poutine d'organiser une rencontre au sommet "dans un avenir proche", sans préciser si le président russe avait accepté cette proposition. "Les deux parties se sont déclarées prêtes à poursuivre le dialogue sur les domaines les plus importants de la garantie de la sécurité mondiale, ce qui répondrait aux intérêts non seulement de la Russie et des États-Unis, mais de l'ensemble de la communauté internationale", a indiqué le Kremlin.
Selon Moscou, les deux hommes ont notamment abordé les tensions liées à l'Ukraine, Kiev et les Occidentaux accusant Moscou d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de cette ex-république soviétique qui ambitionne de rejoindre l'Otan. Parallèlement, les violences ont repris depuis le début de l'année dans le conflit dans l'Est de l'Ukraine entre forces de Kiev et séparatistes prorusses. Dans ce contexte, "Vladimir Poutine a décrit les approches d'un règlement politique basé sur" les accords de paix de Minsk adoptés en 2015 pour mettre un terme au conflit, mais dont le volet politique n'a jamais été appliqué.
Selon le Kremlin, le président américain a également "exprimé son intérêt pour la normalisation de la situation" avec Moscou et "l'établissement d'une interaction stable et prévisible sur des problèmes aussi graves que la stabilité stratégique et la maîtrise des armements, le programme nucléaire iranien, la situation en Afghanistan et le changement climatique mondial". Les relations entre Moscou et Washington sont au plus bas, plombées par des désaccords sur nombre de dossiers de l'Ukraine à la Syrie, des accusations d'ingérence électorale, d'espionnage et de cyberattaques.
Mardi 13 avril 2021 - Notre-Dame: Macron visite le chantier jeudi, deux ans après l'incendie :
Deux ans jour pour jour après l'incendie de Notre-Dame, Emmanuel Macron visitera jeudi le chantier de reconstruction de la cathédrale, a annoncé l'Elysée mardi. Ce sera son premier retour sur les lieux depuis le drame.
"Cette visite sera l'occasion pour le chef de l'Etat de remercier à nouveau tous ceux qui ont permis de sauver la cathédrale des flammes, tous ceux qui œuvrent à sa reconstruction (charpentiers, échafaudeurs, cordistes, grutiers, facteurs d'orgue, maîtres-verriers, restaurateurs en peinture et sculpture, tailleurs de pierre, archéologues et chercheurs), ainsi que les 340.000 donateurs du monde entier qui rendent ce chantier possible", précise la présidence.
Peu après la destruction de la toiture et de la flèche par les flammes le 15 avril 2019, le président Macron avait annoncé vouloir la reconstruire en cinq ans. Un an plus tard, dans un message vidéo, il avait renouvelé cette promesse malgré l'interruption du chantier pendant le premier confinement. Ce jour-là, le gros bourdon "Emmanuel" de la Tour Sud avait résonné à 20H00, comme un symbole de résilience.
Le chef de l'Etat se rendra jeudi sur les planchers hauts de Notre-Dame et dans les voûtes du chœur avant de rencontrer les équipes mobilisées sur la phase de sécurisation, préalable indispensable à sa reconstruction à l'identique.
Il sera accompagné de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, de la maire de Paris Anne Hidalgo, de son représentant spécial pour la reconstruction le général Jean-Louis Georgelin, de l'architecte en chef des monuments historiques Philippe Villeneuve, de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, de Mgr Eric Aumonier, représentant le diocèse de Paris et du recteur de la cathédrale Mgr Patrick Chauvet.
Mais le chantier ne sera pas achevé en cinq ans. En revanche le monument doit être rendu au culte pour le 15 avril 2024, jour où sera de nouveau célébrée une première messe dans la nef. Quelque 833 millions d'euros ont été recueillis pour cette restauration grâce à une collecte nationale et internationale.
La crise du Covid va coûter 424 milliards d'euros à la France sur trois ans :
L'épidémie de Covid-19 va coûter 424 milliards d'euros sur trois ans aux finances publiques en France, a estimé mardi le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt qui a aussi déclaré à l'AFP que la fin des aides aux entreprises serait progressive. Le coût de la crise sanitaire pour ces trois années se décompose en 158 milliards d'euros pour 2020, 171 milliards pour 2021 - dont 56 milliards dédiés aux mesures d'urgence -, et 96 milliards d'euros en 2022, selon les chiffres du ministère, d'abord publiés par Le Figaro. Ces sommes comprennent des baisses de recettes fiscales et les dépenses exceptionnelles liées à la crise sanitaire comme le fonds de solidarité et le chômage partiel.
Olivier Dussopt a déclaré dans un entretien à l'AFP que "pour l’essentiel, ces trois années sont les années de réponse d'urgence et de mesures de relance". Pour 2020, "ça paraissait logique d'intégrer le coût de la crise sur l'année qu'elle a impactée de mars à décembre". Ensuite "2021, c’est un mélange de mesures de réponse à la crise et mise en œuvre du plan de relance et 2022, c'est la deuxième année du plan de relance avec 40 ou 50 milliards prévus". Enfin, "7 ou 8 milliards d'euros vont peut-être arriver en 2023, correspondant à des prises en charge de défaillances sur des PGE (prêts garantis par l'Etat, ndlr) ou des restes à payer du plan de relance qui n'auront pas été soldés au 31 décembre 2022", a encore détaillé le ministre.
Le 26 mars, soit quelques jours avant l'extension à l'ensemble du territoire métropolitain de mesures de restriction sanitaires renforcées, Olivier Dussopt avait estimé que les mesures de soutien de l'Etat à l'économie coûteraient cette année 32 milliards d'euros.
Après l'annonce des nouvelles mesures pour endiguer la troisième vague de Covid-19, le ministre de l'Economie et des finances Bruno Le Maire avait évalué leur coût à 11 milliards d'euros par mois pour les finances publiques. Le gouvernement avait rehaussé dans la foulée sa prévision de déficit public de 8,5% à 9% du PIB pour cette année, après 9,2% l'an dernier.
La sortie de crise sonnera la fin du quoi qu'il en coûte mais "il y a aura très certainement un besoin de trésorerie, d'accompagnement: des dispositifs dans le cadre du plan de relance peuvent être mobilisés, je pense aux prêts participatifs par exemple, mais au-delà nous travaillons avec les équipes de Bercy à imaginer comment on pourra sortir progressivement des dispositifs qui sont en cours", a encore indiqué Olivier Dussopt. "Bien évidemment, si on autorise la réouverture des restaurants mais en leur demandant de n'utiliser que le quart ou le tiers de leur salle, il faut qu'on puisse les accompagner pour pallier la perte de leur chiffre d’affaires", a-t-il cité en exemple. Et "on ne peut pas avoir versé le Fonds de solidarité à ces entreprises pendant sept, huit ou neuf mois et arrêter du jour au lendemain".