Lundi 12 avril 2021 : Le point du coronavirus le 11 au soir :
La situation est redevenue très tendue à l'hôpital, conséquence d'une épidémie hors de contrôle en mars, poussée par le variant anglais, plus contagieux, du coronavirus. Dimanche, au premier week-end de vacances de Pâques confinées, 5.838 patients atteints par le virus étaient soignés dans les services de réanimation, chiffre toujours en hausse, sur une capacité actuelle portée à 8.000 lits de réa toutes pathologies confondues. Le bilan des décès continue de grossir, à près de 99.000 depuis le début de l'épidémie. La France devrait atteindre cette semaine la barre des 100.000 morts, déjà dépassée en Italie ou au Royaume-Uni.
Rare signe encourageant, avant même la fermeture des écoles, la circulation du virus a continué de progresser la semaine dernière, mais de manière moins rapide que les précédentes, «ce qui peut témoigner d'un ralentissement», a avancé Santé publique France. Mais s'il devait se confirmer, le freinage de l'épidémie n'aura d'effets à l'hôpital qu'une à deux semaines plus tard.
Lundi 12 avril 2021 : Présidentielle 2022 : Bertrand donne les premières lignes de son programme économique :
L'ex-LR Xavier Bertrand, candidat à la présidentielle de 2022, promet dans une interview aux Echos lundi de doper l'industrie, s'il est élu, en baissant de moitié les impôts touchant la production. "Nous ne relèverons le pays que si nous réussissons à le réindustrialiser", plaide le président des Hauts-de-France. M. Bertrand propose de réduire de moitié les impôts de production, "ce qui représente 33 milliards d’euros, pour revenir à la moyenne de la zone euro". Il promet "une compensation par l’État aux collectivités concernées", et assure qu'une telle réforme se ferait sans "augmentation du niveau des prélèvements obligatoires". "Nous financerons les baisses de rentrées fiscales notamment par des efforts sur la dépense publique. Je ne laisserai ni filer les déficits ni augmenter la dette", promet-il.
Parmi les autres mesures proposées pour l'industrie, Xavier Bertrand évoque un "crédit d’impôt de production" associé à "tout investissement productif" dans l'industrie et prenant modèle sur le crédit d’impôt recherche existant. Il veut aussi "mettre en place dans chaque région une 'task force' permanente réunissant les services de l’Etat et les collectivités locales pour diviser par deux au moins les délais d’instruction des dossiers d’implantation". Un "pouvoir d’adaptation de la réglementation nationale" serait ainsi laissé aux préfets.
Au plan européen, il taxe l'Europe de "naïveté" et réclame "un principe de réciprocité, et interdire l’accès à nos marchés publics pour des pays qui n’ouvrent pas les leurs". Il demande aussi "un mécanisme pour contrer l’extraterritorialité du droit américain qui pénalise scandaleusement nos entreprises".
Selon un sondage Ifop-Fiducial dimanche, Xavier Bertrand serait, à un an du scrutin, le mieux placé pour incarner la droite en 2022. Les intentions de vote lui accordent 16% au premier tour, contre 11% si la candidate est Valérie Pécresse, 7% s'il s'agit de Laurent Wauquiez et 6% dans le cas de Bruno Retailleau. Invité à commenter cette étude qui le place en 3e position de la course à l'Elysée, avec une dizaine de points de retard sur respectivement le président sortant Emmanuel Macron et la candidate du RN Marine Le Pen, M. Bertrand affirme aux Echos que "ce duel annoncé n’aura pas lieu, car les Français n’en veulent pas. Il nous plongerait à coup sûr dans une crise alors que notre pays a besoin d’apaisement et d’espoir."
Lundi 12 avril 2021 : Dîners clandestins : Christophe Leroy affirme n'avoir servi "aucun membre du gouvernement" :
La réception au palais Vivienne était «une erreur», mais il l'«assume». Le cuisinier Christophe Leroy, soupçonné d'avoir organisé des dîners clandestins, notamment avec Pierre-Jean Chalençon, a pris la parole samedi sur BFMTV. Le «chef des stars» est au coeur de la polémique pour une soirée organisée le 1er avril dernier au palais Vivienne, propriété du collectionneur et ancien expert de l'émission «Affaire conclue». Cette réception a été filmée en caméra cachée par M6, et a fait grand bruit pour les propos tenus, de manière anonyme, par Pierre-Jean Chalençon, qui affirmait avoir mangé dans des restaurants clandestins avec «un certain nombre de ministres». Les deux hommes ont été placés en garde à vue vendredi matin et entendus par les enquêteurs pendant plusieurs heures. «Il n'y a eu aucun membre du gouvernement ici ou que j'ai servi au palais Vivienne dans les 12 derniers mois, a affirmé à BFMTV Christophe Leroy, interrogé dans son appartement. Il n'y a eu aucun membre du gouvernement, pas plus ministre que secrétaire d'État ou autres».
Selon ses dires, il était l'organisateur du dîner qui s'est déroulé le 1er avril dans l'hôtel particulier de Pierre-Jean Chalençon. «Je fais mes excuses, cet événement est mal perçu. Pour moi il n'y a pas beaucoup de fautes sur cet événement. On parle d'argent, il n'y a pas d'argent. 70% des gens qui y étaient des invités», a-t-il déclaré, évoquant un nombre de 37 personnes réunies entre 17h30 et 22h malgré les règles sanitaires contre le covid-19 et le couvre-feu. Selon lui, les serveurs de cette soirée ont été déclarés et les paiements ont été effectués en carte bancaire. «Il n'y a rien de grave. Je n'ai tué personne, je n'ai volé personne. On a voulu faire passer un peu de bon temps aux gens. C'était pas le bon timing, c'est maladroit. Il y a une amende, on sera condamné, on fera face», a-t-il ajouté.
Sur les propos tenus -anonymement dans un premier temps- par Pierre-Jean Chalençon sur la présence de ministres à des repas clandestins -sur lesquels il est depuis revenu en évoquant un «poisson d'avril»- le cuisinier affirme que le fan de Napoléon Bonaparte s'est «fait piéger» et a été enregistré sans qu'on lui dise. Pour le reste, il met ça sur le compte d'une personnalité qui a tendance à «en dire toujours trop» et à «trop parler». «Je l'ai appelé, je lui ai dit "ferme ta gueule, tu fais quoi là?"».
Lundi 12 avril 2021 : "The Crown" : les acteurs qui ont incarné le prince Philip lui rendent hommage :
Matt Smith et Tobias Menzies ont tous les deux incarné le prince Philip à deux périodes de sa vie dans «The Crown». Les deux acteurs ont rendu hommage au prince d'Edimbourg, qui est décédé vendredi à l'âge de 99 ans. Matt Smith l'a incarné dans les deux premières saisons de la série, au début de son mariage avec la reine Elizabeth II et de son règne. «J'aimerais offrir mes condoléances à Sa Majesté la reine et à la famille royale», a réagi l'ancien interprète de Doctor Who dans un communiqué transmis à plusieurs médias. «Le prince Philip était "l'homme". Et il le savait. 99 ans, mais quelle vie. Et quel style. Merci pour votre service mon vieux - ce ne sera plus jamais pareil sans vous». Son interprétation du père du prince Charles lui avait valu une nomination aux Emmy Awards.
Tobias Menzies avait lui été nommé aux Golden Globes pour s'être glissé dans le costume de l'époux de la souveraine dans les saisons 3 et 4 de la série Netflix. Il a choisi de s'exprimer sur Twitter en citant «Comme il vous plaira» de William Shakespeare. «S'il y a quelque chose que je sais sur le duc d'Edimbourg, c'est qu'il n'aurait pas voulu qu'un acteur l'incarne à la télévision et donne son avis sur sa vie, alors je laisse ça à Shakespeare. "Ô bon vieillard ! Que tu es une image fidèle de ces serviteurs constants de l'ancien temps" Repose en paix».
Lundi 12 avril 2021 : Roselyne Bachelot, remise du Covid-19, est de retour au ministère de la Culture :
Roselyne Bachelot, 74 ans, avait été testée positive au coronavirus le 20 mars, «à la suite de symptômes respiratoires». A «l’isolement», elle avait ensuite été hospitalisée le 24 mars. Le lendemain, sur son compte Twitter, elle donnait quelques nouvelles sur son état de santé. «Je tenais à remercier tous ceux qui m’ont envoyé des messages chaleureux, ils me touchent et me portent! Je suis prise en charge par des soignants exceptionnels et bénéficie désormais d’une oxygénothérapie renforcée. Prenez bien soin de vous et de vos proches». Quelques lignes signées «Roselyne».Sortie de l’hôpital le 1er avril, elle avait huit jours plus tard donné des nouvelles plus rassurantes, toujours via son compte Twitter.
«Heureuse de vous retrouver! Je reprends des forces chaque jour», écrivait-elle. «Mes pensées solidaires accompagnent tous ceux qui souffrent, ainsi que leurs proches. J’exprime ma profonde reconnaissance aux personnels soignants, qui partout en France, font un travail remarquable». Elle avait reçu sa première dose de vaccin contre le Covid-19, le 17 mars, trois jours avant d'être testée positive.
Elle doit être entendue mardi par la commission de la Culture du Sénat, à propos du projet de loi sur «l'accès aux œuvres culturelles à l'ère numérique», qu'elle défendra prochainement au Parlement. Elle avait reçu sa première dose de vaccin contre le Covid-19, le 17 mars, trois jours avant d'être testée positive.
Lundi 12 avril 2021 : Un mort et un blessé par balles devant un hôpital à Paris :
Un homme a été tué et une femme blessée par balles, lundi en début d'après-midi, devant l'hôpital Henry Dunant dans le 16e arrondissement de Paris, où le tireur a pris la fuite sur un deux roues, a appris l'AFP de sources concordantes.
Plusieurs coups de feu ont été signalés devant l'hôpital Henry Dunant. Les deux personnes touchées par balles ont été prises en charge par le personnel de l'hôpital. L'homme est décédé, a-t-on indiqué de source policière. La femme est agent de sécurité à l'hôpital, a-t-on précisé de source proche de l'enquête.
"Une enquête des chefs d'assassinat et tentative d'assassinat" a été ouverte, a indiqué à l'AFP le parquet de Paris, qui a confié les investigations à la brigade criminelle de la Direction régionale de la police judiciaire. Aucun élément n'a été donné à ce stade par les enquêteurs sur les circonstances des tirs, devant cet hôpital privé administré par la Croix-Rouge française.
Cet établissement, situé près de la Porte de Saint-Cloud, est un hôpital gériatrique où a par ailleurs été installé un centre de vaccination contre le Covid-19. Un périmètre de sécurité a été déployé dans les 50 mètres autour de l'hôpital, a constaté un journaliste de l'AFP. Plusieurs véhicules de pompiers stationnent devant l'établissement. "On a beaucoup de personnes choquées à l'intérieur", a expliqué à l'AFP un employé de la Croix-Rouge.
Derrière le cordon, les patients qui ont des rendez-vous médicaux font la queue. L'hôpital fonctionne désormais en "effectif réduit", a poursuivi l'employé de la Croix-Rouge, ajoutant que seuls ceux figurant sur une liste prioritaire peuvent entrer, les autres étant invités à revenir mardi ou mercredi.
Lundi 12 avril 2021 : Variant : des médecins réclament une quarantaine en France pour les voyageurs venant du Brésil :
Le Brésil fait face à une hausse spectaculaire du nombre de morts du covid-19 depuis le mois de mars. En cause principale, le variant 20J/501Y.V3, dit «brésilien», potentiellement plus contagieux et qui contamine des personnes plus jeunes. La majorité des Brésiliens hospitalisés en soins intensifs dans le pays à cause du covid-19 ont désormais moins de 40 ans. Cette souche mutante du covid-19 inquiète en France, même si selon une étude de Santé publique France datée du 16 mars, les contaminations au variant brésilien concernent 0,5% des tests positifs dans le pays, contre 82,6% pour le variant britannique au 7 avril.
Invité de LCI lundi, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports, s'est voulu rassurant, soulignant que le nombre de personnes provenant du Brésil et entrant sur le territoire national avait fortement chuté depuis le début de la pandémie. «Nous avions avant la pandémie, environ 50 000 personnes du Brésil qui arrivaient par semaine à Roissy, aujourd'hui c'est 50 par jour», a-t-il ajouté, expliquant que pour pouvoir venir en France, les voyageurs du Brésil doivent présenter un test PCR négatif avant d'embarquer dans l'avion et avoir un motif impérieux pour justifier ce déplacement. Une fois sur le sol français, ils sont «parfois» soumis à un test antigénique.
Selon le ministre, les lignes reliant le Brésil et la France ne peuvent pas être supprimées car elles «sont imposées par le droit». «Le Conseil d'Etat nous a dit que les ressortissants français et les résidents en France au nom de la liberté de circulation devaient pouvoir continuer à venir. Raison pour laquelle nous avons encore renforcé le protocole sanitaire et gardé quelques lignes», a-t-il encore déclaré.
Lundi 12 avril 2021 : Donald Trump traite de "fils de pute" le patron des sénateurs républicains :
L’ambiance n’est toujours pas au beau fixe chez les républicains. Samedi, Donald Trump a pris la parole lors d’un comité du parti républicain organisé à Mar-a-Lago, le club privé floridien où il réside depuis la fin de son mandat. Comme à son habitude, l’ancien président n’a pas retenu ses coups, y compris contre son propre parti : il s’en est de nouveau pris à Mitch McConnell, le patron des sénateurs républicains lors de cet événement sensé rassembler les troupes et lever des fonds. Selon les témoins interrogés par le «New York Times», il l’a qualifié de «bête fils de pute» et de «perdant fini», lui reprochant de ne pas s’être davantage battu contre la victoire de Joe Biden en adhérant le plus possible à ses théories complotistes et ses accusations sans fondement de fraude électorale. Il lui a également reproché de ne pas l’avoir suffisamment remercié d’avoir nommé son épouse Elaine Chao au poste de secrétaire des Transports. Le milliardaire ne semble pas avoir digéré la démission de celle qui avait été secrétaire au Travail sous la présidence de George W. Bush après l’invasion du Capitole par des pro-Trump, le 6 janvier dernier. La faiblesse de la condamnation des événements par Donald Trump avait provoqué une vague de démissions au sein de l’administration, qui entrait dans ses dernières semaines d’activité.
Peu avant la soirée, Jason Miller, un conseiller de Donald Trump, qualifiait Palm Beach de «nouveau centre politique» et l’ancien président américain de «meilleur messager du parti républicain». «Toutes les routes républicaines mènent à Mar-a-Lago. Il est le plus grand nom en politique et tout le monde veut son soutien et son approbation», a-t-il déclaré au «Washington Post». Donald Trump garde une influence majeure grâce à une majorité de l’électorat acquise à sa cause, mais qui a fait fuir certains conservateurs opposés au milliardaire. En témoignent les divisions au sein du parti, surtout depuis l’invasion du Capitole et la mise en accusation de Donald Trump par la Chambre des représentants qui en a suivi. Dix élus républicains de la Chambre ont voté en sa faveur, suivis par sept sénateurs -insuffisant pour obtenir la condamnation et la destitution (post-présidence) de Donald Trump mais assez pour fracturer le parti laissé, quatre ans après l'élection de Donald Trump, avec des démocrates à la Maison-Blanche et majoritaires à la Chambre et au Sénat.
Lundi 12 avril 2021 : Ecole à maison : le Cned victime de cyberattaques perpétrées depuis la Russie et la Chine :
La plateforme "Ma classe à la maison" du Cned a été victime la semaine dernière de plusieurs cyberattaques perpétrées depuis la Russie et la Chine, a appris l'AFP lundi de source proche du dossier, confirmant une information du JDD.
L'origine géographique de ces attaques ne signifie toutefois pas, en l'état actuel des investigations, que ses auteurs soient de nationalité russe ou chinoise, a précisé à l'AFP la même source.
Après l'annonce il y a dix jours de la fermeture des établissements scolaires pour freiner l'épidémie de coronavirus, écoliers, collégiens et lycéens ont renoué mardi dernier avec les cours à distance pendant une semaine. Mais comme cela avait été le cas en 2020, les sites des ENT (Espaces numériques de travail) et du Cned (Centre national d'enseignement à distance), utilisés par l’Éducation nationale pour l'enseignement en ligne, ont été massivement perturbés dans plusieurs régions.
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait évoqué dès le mardi 6 avril une "très forte attaque informatique venue de l'étranger", sans plus de précisions sur son origine.
Selon le Cned, qui a évoqué des "actes délibérés de malveillance", de nouvelles attaques se sont produites les jours suivants. Le parquet de Paris avait annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête. Les ENT, gérés par les collectivités locales, ont par ailleurs été perturbées la semaine dernière dans plusieurs régions en raison d'un afflux de connexions, ce qui a valu au ministre de l'Education des critiques sur une préparation insuffisante de l'enseignement à distance.
Lundi 12 avril 2021 : Attaque sur un centre nucléaire : l’Iran accuse Israël et crie "vengeance" :
L’Iran a accusé Israël d’avoir mis au point l’attaque contre son usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, où le courant a été coupé, et promet de se venger.
Un appel à la «vengeance» alors que les négociations reprennent. Lundi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a accusé Israël d’avoir mis au point l’attaque qui a privé d’électricité dimanche l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz : «Avec cette action, le régime sioniste a bien sûr essayé de se venger du peuple iranien pour la patience et la sagesse dont il a fait preuve (en attendant) la levée des sanctions», a déclaré Saïd Khatibzadeh, cité par l'AFP. «Il faut inspecter chacune des centrifugeuses pour donner un bilan des dégâts», a-t-il précisé, qualifiant l’événement de «terrorisme». «Faites savoir à tout le monde qu’elles seront assurément remplacées par des machines plus avancées», a-t-il ajouté, promettant que «la réponse de l’Iran sera la vengeance contre le régime sioniste au moment et à l’endroit opportun».
Il fait le lien entre cette attaque sur le centre nucléaire et les discussions en cours qui pourraient mener à un retour des Etats-Unis dans l’accord de Vienne, signé en 2015, ce qui permettrait de lever les sanctions rétablies contre l’Iran par l’administration Trump. De son côté, le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a «insisté sur la nécessité de ne pas tomber dans le piège tendu par les sionistes» : «Mais nous ne permettrons pas (qu’Israël fasse dérailler les discussions de Vienne) et nous nous vengerons des sionistes pour ces actions», a-t-il déclaré au Parlement, selon l’agence de presse officielle Irna.
Lundi 12 avril 2021 : France: un accord trouvé entre Veolia et Suez :
Veolia et Suez ont annoncé lundi être parvenus à un accord en vue d'un rapprochement, mettant un terme à plusieurs mois de bataille médiatique et judiciaire entre ces deux groupes français présents dans l'eau et les déchets. Les deux entreprises se sont finalement accordées sur un prix de 20,50 euros par action Suez, alors que Veolia proposait initialement 18 euros, un montant jugé insuffisant par son rival. Ce rapprochement doit permettre la constitution d'un "champion mondial de la transformation écologique", au chiffre d'affaires d'environ 37 milliards d'euros, selon un communiqué de Veolia.
Immédiatement après l'annonce, les actions de Suez et Veolia bondissaient lundi à la Bourse de Paris. Vers 9H38, le titre Suez s'envolait de 7,32% à 19,79 euros et l'action Veolia grimpait de 6,60% à 24,06 euros dans un marché sans grande tendance (-0,08%).
Les deux fleurons français s'affrontaient depuis l'année dernière, notamment depuis l'acquisition par Veolia en octobre de 29,9% de Suez auprès d'Engie avant de lancer une OPA sur le reste des actions. Depuis sept mois, ils ont multiplié recours en justice, invectives par voie de presse, coups de pression et de semonce. En parallèle, chacun affichait régulièrement sa volonté de tendre la main à son rival, mais à ses conditions, donnant l'impression d'un dialogue de sourds. L'affaire avait aussi pris un tournant politique, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire intervenant à plusieurs reprises, et encore fin mars, pour estimer qu'un accord restait "possible" entre les deux rivaux.
La tension était montée d'un cran supplémentaire lorsque Suez avait annoncé la semaine passée avoir signé un accord pour vendre à l'australien Cleanaway son activité "recyclage et valorisation" dans ce pays, que Veolia considérait comme "stratégique".
L'accord annoncé lundi prévoit en outre la désactivation de la fondation néerlandaise prévue par Suez, créée pour chapeauter ses actifs Eau France et en empêcher la cession. Veolia lui avait encore demandé d'y renoncer début avril.
Lundi 12 avril 2021 : Sept religieux catholiques, dont deux Français, enlevés à Haïti :
Sept religieux catholiques, cinq Haïtiens et deux Français, ont été enlevés dimanche à Haïti, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Conférence des évêques de ce pays pauvre des Caraïbes en proie à une forte insécurité. Le groupe a été kidnappé dans la matinée à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince, alors qu'il «se rendait à l'installation d'un nouveau curé», a expliqué le père Loudger Mazile. Les ravisseurs réclament un million de dollars de rançon, a-t-il précisé. Le groupe comprend quatre prêtres et une religieuse haïtiens et deux Français, une religieuse et un prêtre.
La Conférence haïtienne des Religieux (CHR) a par la suite précisé dans un communiqué que trois autres personnes, les proches d'un autre prêtre ne faisant pas partie des personnes enlevées, ont également été kidnappées. «La CHR exprime son profond chagrin mais aussi sa colère face à la situation inhumaine que nous traversons depuis plus d'une décennie», souligne-t-elle dans son communiqué. «Il ne se passe pas un jour sans pleurs et grincements de dents et pourtant les soi-disant leaders de ce pays, tout en s'accrochant au pouvoir, sont de plus en plus impuissants», ajoute-t-elle. La police soupçonne un gang armé actif dans le secteur, baptisé «400 Mawozo», d'être à l'origine de cet enlèvement, selon une source dans ses rangs. Contactée par l'AFP, l'ambassade de France n'a pas commenté dans l'immédiat.