Dimanche 4 avril 2021 - Bilan du Covid-19 au 3 avril au soir :
258.830 nouveaux cas (près de 37.000 par jour, +22%), 12.572 hospitalisations (+16%), 2.732 arrivées en services de réanimation (+13%), 1.840 décès : l'agence sanitaire relève une «dégradation de tous les indicateurs sur l'ensemble du territoire métropolitain» la semaine dernière. Plus de 96.000 malades du Covid-19 sont morts depuis le début de l'épidémie et on comptait encore plus de 46.000 cas positifs enregistrés en 24h vendredi. Santé Publique France souligne même dans son point hebdomadaire que «les indicateurs sont en augmentation depuis deux semaines» chez les 75 ans et plus, après une amélioration attribuée à la campagne vaccinale.
Les Français peuvent se déplacer durant le week-end sur tout le territoire, avant une interdiction d'un mois. Les autorités tolèrent jusqu'à lundi soir les déplacements entre régions, permettant à ceux qui le peuvent de se mettre au vert et d'emmener les enfants chez leurs grand-parents. A la gare Montparnasse, qui relie la capitale à l'ouest et au sud-ouest du pays, Maryline Morel s'apprêtait à gagner Hendaye, au Pays Basque français, avec mari et enfants, pour profiter d'une maison avec jardin sur la côte atlantique.
Dimanche 4 avril 2021 - Canal de Suez : "Tous les navires en attente" sont passés :
Tous «les navires en attente» depuis l'échouement de l'Ever Given, un immense porte-conteneurs qui s'était retrouvé coincé en travers du canal de Suez le 23 mars, ont quitté la voie navigable, a annoncé samedi l'Autorité du Canal de Suez (SCA). «L'amiral Ossama Rabie, président de la SCA, a annoncé samedi que l'ensemble des navires en attente dans le canal depuis l'échouement du porte-conteneurs panaméen Ever Given avaient traversé» l'isthme de Suez, selon un communiqué de l'autorité.
Battant pavillon panaméen et exploité par l'armateur taïwanais Evergreen Marine Corporation, le navire géant -long comme quatre terrains de football- a été remis à flot le 29 mars, après avoir été immobilisé près d'une semaine. L'Ever Given a pour sa part été remorqué vers le Grand Lac Amer au milieu du canal de Suez et la circulation a repris le soir même entre la Méditerranée et la mer Rouge.
Inédit par son ampleur, l'incident a entraîné l'arrêt total de la circulation sur cette route maritime cruciale reliant l'Asie et l'Europe et représentant plus de 10% du commerce international. Au total, 422 navires, chargés de 26 millions de tonnes de marchandises, a indiqué la SCA, ont été bloqués dans ce gigantesque embouteillage. Au nombre de 61, les derniers navires en attente depuis le passage de l'Ever Given ont pu traverser le canal samedi de même que «24 nouveaux navires», selon le même communiqué.
Dimanche 4 avril 2021 - Béziers : Interpellation de cinq femmes, dont une soupçonnée de projeter une action violente :
Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dans le sud de la France, dont une soupçonnée d'avoir voulu commettre une action violente, a appris l'AFP de sources proche de l'enquête et judiciaire. Ces interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, a-t-on expliqué de source proche de l'enquête, en soulignant que les gardes à vues venaient de débuter et qu'il s'agissait de déterminer la nature du projet éventuel. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour «association de malfaiteurs terroriste».
Une source judiciaire a précisé qu'une seule des interpellées était soupçonnée de vouloir commettre une action violente. Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois sœurs de la personne initialement visée par l'opération, dont au moins une est mineure, l'ont été parce qu'elles étaient présentes au domicile, a indiqué cette source.
D'après «Le Point», ces interpellations ont été réalisées «dans le quartier populaire de La Dévèze», au sud-est de Béziers. L'hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes «étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d'entre elles, pour avoir visionné des vidéos» du groupe Etat islamique.
Dimanche 4 avril 2021 - De retour à son domicile après un passage à l'hôpital
consécutif au cambriolage violent dont elle a été victime avec son mari Bernard Tapie, Dominique Tapie a prononcé quelques mots à l'antenne de RTL dimanche.
Bernard Tapie et son épouse Dominique Tapie étaient endormis lorsque quatre individus se sont introduits par effraction chez eux, à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). Les faits se sont produits dimanche matin aux alentours de minuit et demi et le couple a été frappé et ligoté avant que les voleurs partent avec leur butin, des bijoux, d'après BFMTV. Les téléphones de l'ancien patron d'Adidas et président de l'OM auraient également été dérobés, a communiqué son fils, Stéphane Tapie.
Légèrement blessée, Dominique Tapie a été hospitalisée avant de regagner son domicile. Elle a prononcé quelques mots au micro de RTL dimanche matin. «Je ne peux pas parler, c'est pas possible», a-t-elle dit, ajoutant que son mari et elles s'en étaient sortis avec «avec beaucoup d'hématomes».
Selon les informations de la chaîne d'info en continu, l'homme d'affaires de 78 ans, qui se bat contre un cancer de l'estomac et de l'œsophage, a reçu un coup de matraque sur la tête. Il a refusé d'être pris en charge à l'hôpital parce que «l'hôpital, il en a un peu marre comme il y est très régulièrement pour les soins un peu lourds qu'il reçoit», a dit face aux médias Guy Geoffroy, maire de Combs-la-Ville. Ce dernier a fait savoir que le couple était «en état de choc» et avait subi un «choc moral et émotionnel considérable». «Lui il est bien sûr marqué, il est scandalisé, elle aussi, mais ils sont debout et ils font face», a expliqué le maire qui commente que «c'est du solide les Tapie». Dominique Tapie «a pris pas mal de coups, son visage en porte la trace», a détaillé l'édile.
La police judiciaire de Versailles mène les investigations pour vol aggravé avec violences et séquestration, a indiqué à l'AFP une autre source proche de l'enquête.
Dimanche 4 avril 2021 - Lutte de pouvoir et arrestations en Jordanie, le demi-frère du roi assigné à résidence :
Une vague d'arrestations a eu lieu en Jordanie, sur fond de lutte de pouvoir. L'ancien prince héritier et demi-frère du roi affirme avoir été assigné à résidence. Il est accusé par l'armée de menacer la sécurité du royaume.
Les autorités jordaniennes ont promis de fournir davantage d'explications dimanche, au lendemain d'une vague d'arrestations pour "raisons de sécurité", notamment de proches de la famille royale, un journal d'Etat avertissant que la "stabilité" du royaume constituait une "ligne rouge" à ne pas franchir. Le demi-frère du roi Abdallah II de Jordanie, le prince Hamza, a lui annoncé samedi avoir été "assigné à résidence" dans son palais à Amman, après avoir été accusé par l'armée d'activités contre "la sécurité du royaume". Dans une vidéo transmise à la BBC par son avocat, le prince jordanien a affirmé que le chef d'état-major de l'armée s'était rendu à son domicile et lui avait signifié qu'il n'était "pas autorisé à sortir". Il a nié avoir pris part à un complot et accusé les autorités de son pays de "corruption" et d'"incompétence".
Hamza est le fils aîné du roi Hussein et de son épouse américaine, la reine Noor, née Lisa Halaby. Conformément au souhait de son père, décédé en 1999, il avait été nommé prince héritier lorsque Abdallah était devenu roi. Mais en 2004, Abdallah II lui avait retiré son titre pour le donner à son fils aîné Hussein. Dans un communiqué, le chef d'état-major jordanien, le général Youssef Huneiti, avait précisé que le prince Hamza avait été "appelé à arrêter les activités qui pourraient être utilisées pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité du royaume", mais avait démenti son arrestation. "Personne n'est au-dessus de la loi. La sécurité et la stabilité de la Jordanie passent avant tout. Toutes les mesures qui ont été prises l'ont été dans le cadre de la loi et après une enquête approfondie", avait-il ajouté.
Dimanche 4 avril 2021 - La vaccination des enseignants débutera "probablement vers la mi-avril", annonce Blanquer :
Ils réclament depuis le début de la campagne de vaccination d’être considérés comme profession prioritaire en raison de leurs contacts avec les élèves. Les enseignants pourraient enfin commencer à être vaccinés, dès la mi-avril. Le ministre de l’Education a annoncé la nouvelle dimanche dans l’émission «Questions politiques» de France Inter, France Télévisions, franceinfo et Le Monde.
Ce sont d’abord les enseignants qui travaillent avec des «enfants en situation de handicap» qui devraient être vaccinés. «On continuera normalement avec ceux qui s'occupent des enfants de maternelle» et «puis ensuite, ce sera un raisonnement par âge, tout ce travail se fait actuellement avec les autorités de santé», a expliqué Jean-Michel Blanquer. «Ce qui est souhaitable, c'est qu'on réussisse à faire ça au cours des deux prochains mois», a encore commenté le ministre. Et les enseignants ne devraient pas être les seuls à pouvoir être vaccinés puisque «tous ceux qui travaillent à l'école, au collège et au lycée» sont également concernés.
En attendant, les établissements scolaires ont fermé vendredi pour trois semaines, afin de tenter de limiter la progression des contaminations de covid-19. Les élèves auront cours à distance cette semaine avant que toute la France soit en vacances au même moment pour les deux semaines suivantes. La rentrée est prévue le 26 avril, en présentiel dans les écoles puis une semaine plus tard dans les collèges et lycées.
Dimanche 4 avril 2021 - Thierry Breton : «La France va se lancer dans une production massive de vaccins dès cette semaine» :
En déplacement ce dimanche sur le site du sous-traitant allemand CordenPharma installé à Chenôve, près de Dijon, Thierry Breton, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances de Jacques Chirac, aujourd’hui à la tête d’une task force Vaccins à Bruxelles, estime que les 53 sites européens de production, y compris ceux situés en France, seront en capacité d’assurer l’immunité collective aux 450 millions d’habitants de l’Union européenne dès mi-juillet.
Le trou d’air que nous avons enregistré dans notre programme de vaccination provient uniquement des défauts de livraisons d’AstraZeneca. Au premier trimestre, ce laboratoire nous a livré seulement un quart des commandes, quand les Britanniques ont reçu, eux, la totalité, alors même que notre contrat avait été signé avant eux, en août 2020. Nous sommes donc en train de regarder tout ça, y compris d’un point de vue juridique. Et en attendant, un système de contrôle strict des exportations a été mis en place. Et la France est sur le point de basculer dans une production massive de vaccins. CordenPharma, à Chenôve, près de Dijon, participe déjà depuis plusieurs mois à la fabrication de vaccins ARN messager, notamment pour Moderna, en fournissant des nanolipides, l’un des composants essentiels de cette technologie. Delpharm démarre le flaconnage, également pour Pfizer, à Saint-Rémy-sur-Avre dans l’Eure, ce mercredi. Et Recipharm pour Moderna à Monts, en Indre-et-Loire, avant la fin du mois. Sans parler de Janssen sur le site de Sanofi à Marcy-l’Etoile, près de Lyon, en septembre. C’est une vraie montée en puissance.
L’Europe est le continent qui regroupe aujourd’hui le plus de vaccins approuvés par les autorités de santé. C’est du reste ce qui lui fournit un large portefeuille, Pfizer, AstraZeneca, Janssen, Curevac, et peut-être d’ici la fin de l’année Sanofi. Tous ces vaccins ont été mis au point par des laboratoires européens, financés par des fonds européens, y compris l’université d’Oxford pour AstraZeneca, jusqu’au 31 décembre dernier. Et ce avant, pour certains, de s’adosser à des industriels, notamment américains, comme Pfizer, pour être produits à très grande échelle.
Dimanche 4 avril 2021 - Covid-19 : pourquoi la mortalité explose-t-elle au Brésil ?
Jamais épargné depuis le début de l’épidémie, le Brésil voit son nombre de décès quotidiens atteindre un niveau sans précédent. Explications d’une hécatombe où s’entremêlent crises sanitaire et politique.
Chaque jour, des milliers de morts. Le Brésil plie face au virus. Depuis le début de l’épidémie, le pays fait partie des plus touchés, mais jamais il n’avait autant souffert. Un seul pays au monde présente un bilan quotidien plus lourd : il s’agit des Etats-Unis, bien plus densément peuplé. Désormais, ce sont plus de 3000 Brésiliens qui meurent quotidiennement de la maladie. C’est bien plus que le pic atteint entre juin et août, au plus fort de la première vague, lorsqu’un peu plus de 1000 personnes perdaient la vie chaque jour.
« Malheureusement on se rend compte avec le Brésil à quel point l’épidémie peut être meurtrière lorsque l’on ne met pas en place les mesures nécessaires », souligne l’épidémiologiste Mircea T. Sofonea. L’épidémie flambe et le président Bolsonaro ne varie pas, lui qui ne cesse de plaider pour un retour à la vie normale. « Arrêtez de geindre ! », avait-il encore lancé au début du mois de mars en parlant de l’épidémie, qui avait tué à l’époque 260 000 personnes. « Ça suffit avec ces histoires (...) vous allez pleurer jusqu’à quand ? », poursuivait-il, en inaugurant un tronçon ferroviaire dans l’Rtat du Goais. Au Brésil, c’est un véritable bras de fer qui s’est engagé entre le président et des gouverneurs bien décidés à faire tout leur possible pour tenter de limiter l’hécatombe.
« Le Brésil est presque un cas unique au monde, relève Gaspard Estrada, directeur exécutif de l’OPALC, l’Observatoire politique de l’Amérique latine et des Caraïbes de Science-Po. Contrairement à ce qui se passe ailleurs, nous avons un gouvernement fédéral qui agit, disons-le, en faveur de la propagation du virus. Il s’oppose aux mesures de distanciation sociale, ne fait pas les efforts nécessaires pour accélérer la campagne de vaccination, alors que le Brésil était a priori armé pour la déployer dans de bonnes conditions. » Le président Bolsonaro devait d’ailleurs se faire vacciner ce dimanche, mais le doute persiste encore de savoir s’il relèvera bel et bien la manche.
Le pays, aussi, est frappé de plein fouet par le variant dit « brésilien », ou « P.1 ». « Il n’est pas présent de façon homogène dans tout le pays, mais il est clair qu’il a engendré une hausse du taux d’attaque, qui dépasse ceux observés au pic de la première vague, analyse Mircea T. Sofonea. Il ne faut pas oublier que la population est plus jeune au Brésil que dans bien d’autres pays. Si la pyramide des âges était la même qu’en France ou des pays plus « âgés », l’épidémie aurait sans doute été bien plus meurtrière. Peut-être aurions-nous pu multiplier par deux le nombre de décès. »
Dimanche 4 avril 2021 - Pâques sous le signe de la pandémie, le pape appelle le monde à partager les vaccins :
Des millions de chrétiens dans le monde ont célébré Pâques dimanche sous le signe des contraintes sanitaires pour la deuxième année consécutive, le pape exhortant la communauté internationale à partager les vaccins contre le Covid-19 avec les pays les plus pauvres. François a consacré son message pascal, précédant la bénédiction Urbi et Orbi (à la ville de Rome et au reste du monde), aux plus vulnérables, aux malades du Covid, aux migrants, aux personnes précipitées dans la précarité par la pandémie, et aux populations victimes des guerres en Syrie, au Yémen, en Libye et en Afrique.
Le pape argentin a appelé «toute la communauté internationale à un engagement partagé afin de surmonter les retards» dans la distribution des vaccins «et en favoriser le partage, en particulier avec les pays les plus pauvres». Il a rendu hommage aux médecins et infirmiers en première ligne, rappelant que «les vaccins constituent un instrument essentiel pour cette lutte». En Europe, frappée par une troisième vague de Covid, toute l'Italie est classée en zone «rouge», avec haut risque de contagion et restrictions maximales pour les fêtes de Pâques, habituellement l'occasion de réunions familiales.
Dimanche 4 avril 2021 - Des ministres convives de dîners clandestins ?
Darmanin demande une enquête : Des accusations que le gouvernement prend très au sérieux. La police va enquêter sur des lieux clandestins où seraient organisés des repas haut de gamme, a fait savoir dimanche Gérald Darmanin. Cette annonce fait suite à un reportage diffusé vendredi dans le 19'45 de M6, dans lequel les journalistes filment en caméra cachée plusieurs de ces repas clandestins organisés midi et soir dans les «beaux quartiers parisiens», à l'heure où tous les restaurants sont fermés dans le pays et où le troisième confinement est entré en vigueur pour lutter contre la propagation du covid-19. Les serveurs y travaillent sans masque et les clients ne respectent pas les gestes barrières, affirme-t-on dans la vidéo.
Anonymement, un organisateur de ce type d'événement illégal a affirmé avoir dîné lui-même «cette semaine» dans des établissements clandestins avec «un certain nombre de ministres». «On est encore en démocratie, on fait ce que l'on veut», a-t-il ajouté. «A la suite du reportage de M6, j’ai demandé au Préfet de police de Paris de vérifier l’exactitude des faits rapportés afin, s’ils sont vérifiés, de poursuivre les organisateurs et les participants de ces dîners clandestins», a communiqué le ministre de l'Intérieur, dimanche.
Au micro du Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/Cnews, Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, a déclaré qu'elle n'avait «absolument pas» participé à ce genre de rassemblement. «Si des ministres ou des députés ont enfreint des règles, il faut qu'ils aient des amendes et qu'ils soient pénalisés comme n'importe quel citoyen», a-t-elle poursuivi. Les participants pourraient recevoir en cas de contrôle deux amendes de 135 euros pour non respect du couvre-feu mis en place entre 19 heures et 6 heures et non respect du port du masque.
Dimanche 4 avril 2021 - Égypte : parade royale pour le dernier voyage des momies du Caire :
Un défilé inédit de momies de rois et de reines de l’Egypte antique, parmi lesquels Ramsès II et Hatchepsout, a emprunté les rues du Caire hier soir pour rejoindre la nouvelle demeure des 22 pharaons, le Musée national de la civilisation égyptienne (NMEC).
Le Caire a vécu hier un événement inédit dans son histoire : le transfert de momies de rois et de reines de l’Egypte antique, parmi lesquels Ramsès II et Hatchepsout, du musée du Caire vers le tout nouveau Musée national de la civilisation égyptienne (NMEC). Une forte présence policière était visible sur la place Tahrir d’où la procession de 18 momies de rois et quatre de reines devait partir vers 18 heures du musée du Caire, où elles reposent depuis plus d’un siècle. Le trajet d’environ sept kilomètres jusqu’au NMEC devait durer environ 40 minutes, à bord de chars au style pharaonique. Les Egyptiens pouvaient regarder le défilé à la télévision ou sur internet.
Dans l’ordre chronologique, le pharaon Seqenenre Tâa (XVIe siècle avant J-C.), surnommé "le courageux", ouvrira la marche, fermée par Ramsès IX (XIIe siècle avant J-C.). Parmi les momies les plus connues figurent celles des célèbres Hatchepsout et Ramsès II. Le règne d’Hatshepsout, de 20 ans environ (1479-1458 avant J.-C), a été marqué par une croissance du commerce. Ramsès II, grand roi guerrier et l’un des pharaons les plus puissants, a lui régné 67 ans (1301-1236 avant J.-C.). L’événement était accompagné de performances musicales d’artistes égyptiens.
Dimanche 4 avril 2021 -.Toulouse : Rush dans les boutiques avant le reconfinement :
Ce samedi, rue Alsace-Loraine à Toulouse, la foule était dense avec des chalands en quête d’un ultime shopping avant le confinement. Ce samedi, rue Alsace-Loraine à Toulouse, la foule était dense avec des chalands en quête d’un ultime shopping avant le confinement.
À ceux qui cherchaient un peu de compagnie à la veille de ce nouveau confinement, c’est dans les rues de Toulouse qu’il fallait être ce samedi après-midi. Des rues noires de monde où avaient convergé des chalands en quête d’un ultime shopping avant une nouvelle fermeture des magasins jugés non-essentiels. Parmi ces consommateurs, certains étaient venus d’assez loin, comme Martine et Marie, qui ont pris le train depuis Cahors, ce matin. « On est surprises par le monde, reconnaissent ces Lotoises, visiblement très satisfaites de leurs achats. «On n’avait besoin de rien mais on a acheté chaussures, pantalons, hauts, maillots de bain, bijoux,… La totale quoi ! », détaillent la mère et la fille, en rigolant.
Rue Saint-Rome, justement, où la foule ne désemplit avec des files d’attente qui se forment devant les magasins. Pierre, 26 ans, patiente devant la boutique Courir. « Ce soir, on fête l’anniversaire de deux copains et c’est moi qui suis de corvée de cadeaux. C’est pour ça que je suis là, sinon je ne serais pas sorti. Il y a beaucoup de monde, c’est trop, on dirait qu’on va être confiné pour 5 ans ».
À deux pas de là, Emma patiente devant le magasin «Nicolas ». «Demain, c’est Pâques et je voudrais être conseillée sur une bouteille de vin », dit-elle, tout en restant indifférente à l’effervescence qui anime les boutiques de prêt-à-porter. « Je n’ai pas envie de faire de shopping dans l’immédiat vu qu’on ne peut rien faire » glisse-t-elle, avec sagesse.