Samedi 3 avril 2021 : Bilan du Covid-19 au 2 avril au soir :
Le nombre de malades du Covid-19 en réanimation a de nouveau augmenté vendredi, dépassant les 5.200, selon les chiffres quotidiens de Santé Publique France. On comptait 5.254 personnes en réa selon le décompte de SpF (contre 5.109 jeudi), dont 505 nouvelles entrées en 24 heures dans ces services qui traitent les cas les plus graves.
Lundi, le pic de la deuxième vague de l'épidémie (un peu plus de 4.900 patients en réa mi-novembre) avait été dépassé, encore loin toutefois de celui de la première vague (un peu plus de 7.000 patients début avril 2020). Olivier Véran avait estimé jeudi sur France Inter que le pic épidémique des contaminations pourrait être atteint "d'ici 7 à 10 jours", tandis que le nombre de patients en réanimation pourrait culminer deux semaines plus tard, fin avril. Une hypothèse qu'il a confirmé vendredi dans une interview au média Brut.
Le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 est en hausse également, à 28.729, le plus haut de cette troisième vague, avec 2.092 nouvelles hospitalisations en 24 heures. Selon les autorités sanitaires, plus de 9 millions de personnes ont reçu au moins une injection d'un vaccin contre le Covid-19 et plus de 3 millions de personnes ont reçu 2 doses.
Samedi 3 avril 2021 : Notre-Dame de Paris panse ses blessures :
Il aura fallu 182 ans pour bâtir la cathédrale. Quelques heures auront suffi à la dévaster. Le 15 avril 2019, il est environ 18h30 lorsque le toit de Notre-Dame s’enflamme sous nos yeux. Stupeur et consternation passées, démarrent alors des travaux de sécurisation et de consolidation, dont le coût s’élève à 165 millions d’euros, financés par les dons. Flashback. Dans la nef, les décombres de l’incendie sont triés et déblayés. Les 28 arcs-boutants, consolidés grâce à des corsets de bois et de métal, soutiennent plus que jamais la vieille dame. Pour autant, la cathédrale est toujours en péril. La structure éphémère de 35 000 tubes d’acier, conçue à l’origine pour restaurer la flèche, s’est transformée sous la chaleur en menace pour l’édifice. Ainsi, grâce au travail de Didier Cuiset, directeur général d’Europe Echafaudage, et de son équipe, la structure fragilisée a été renforcée, corsetée d’immenses poutrelles, évitant tout risque d’effondrement. La plus grande grue d’Europe, pouvant soulever des charges de 24 tonnes évacue les morceaux les plus lourds par voie aérienne. Au final, 200 tonnes d’acier partent à la poubelle. Une partie de mikado sous haute voltige.
Verre, métal, bois, pierre… Voilà deux ans que tous les organes du bâtiment sont passés au crible. Résultat : plus de 1000 mètres carrés de vitraux ont déjà été analysés, purifiés et ressuscités. De leur poste d’observation, les gargouilles et les chimères assistent au spectacle de sécurisation qui devrait se terminer d’ici à la fin de l’été et permettre d’engager la phase de restauration. Les travaux s’étaleront jusqu’à 2024, juste à temps pour les Jeux de Paris. Mais pour l’heure, des échafaudages monumentaux, transforment ce trésor de 800 ans en dame de fer.
Samedi 3 avril 2021 : Xavier Bertrand sur les régionales : "Si je perds, c'en sera terminé de ma vie politique" :
La semaine dernière, en Une du «Point», il annonçait sa candidature à la présidentielle, ajoutant qu'il ne participerait pas à une éventuelle primaire de la droite. Mais avant ce rendez-vous de 2022, une autre étape cruciale attend le président des Hauts-de-France : celle des élections régionales, initialement prévues en mars 2021 mais décalées en juin pour cause de crise sanitaire.
Vendredi sur France Info, Xavier Bertrand a assuré que s’il perdait en juin, cette défaite mettrait un terme à sa vie politique. «C'est une question de légitimité » car «si six ans après (avoir été élu, Ndlr) je n'ai pas la confiance» des électeurs des Hauts-de-France, «je ne peux pas aller solliciter la confiance de 67 millions de Français», a-t-il expliqué. «Les choses sont très claires: si je perds, c'en sera terminé de ma vie politique», a ajouté l’ancien membre des Républicains.
Se réclamant comme «gaulliste social», Xavier Bertrand, 56 ans, a fait son entrée le 25 mars dans la course à l'Elysée, un peu plus d'un an avant le premier tour. «Mon devoir est de battre Marine Le Pen et de tout faire pour rassembler les Français», déclarait-il, développant un projet «clair: restaurer l'autorité de l'État, tourner la page du centralisme parisien et refaire du travail la clé de voûte de notre projet national».
Samedi 3 avril 2021 : Le vaccin russe Spoutnik V pas autorisé dans l'UE avant la fin juin :
Le vaccin russe Spoutnik V ne pourra pas être autorisé au sein de l'UE «avant la fin du mois de juin», a averti jeudi le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, alors que certains pays européens avancent cette piste pour accélérer leur campagne de vaccination. «Il y a une première étape d'examen (du dossier de validation) qu'on appelle revue scientifique qui sans doute, nous dit-on, s'écoulera au moins jusqu'à la mi-juin», a déclaré Clément Beaune devant la Commission des Affaires européennes du Sénat. «Et ensuite il y a une dernière étape qui est l'avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA) sur l'autorisation de mise sur le marché, qui prend encore quelques semaines. Donc ce n'est pas un vaccin qui est autorisable vraisemblablement avant la fin du mois de juin», a-t-il ajouté.
A ce moment-là, l'UE devrait avoir «beaucoup plus de doses de vaccins disponibles (d'autres laboratoires, ndlr) donc le besoin sera beaucoup moins criant», a-t-il relevé au passage. Clément Beaune a également pointé les capacités de production limitées du vaccin russe et reproché à Moscou, après d'autres responsables français et européens, d'utiliser Spoutnik comme une arme de propagande sur la scène internationale. «Il y a des actes géopolitiques ou des coups de com' qui sont utilisés par nos amis russes pour montrer à quel point ils sont présents dans l'Union européenne», a-t-il relevé. «Ne soyons pas naïfs, (ils ont) une stratégie de division dans l'UE qui pour l'instant n'a pas fonctionné, tant mieux, au-delà de quelques coups de canif», s'est-il félicité.
Samedi 3 avril 2021 : "Mort aux porcs", le domicile du député LREM Sacha Houlié tagué :
Le député LREM Sacha Houlié a partagé sur Twitter la photo d’un tag menaçant, inscrit dans la nuit de jeudi à vendredi sur la façade de sa maison à Poitiers. «Même à mon domicile, vos méthodes de fascistes ne m'impressionnent pas», a écrit corapporteur du projet de loi «confortant le respect des principes de la République, pour lutter contre le «séparatisme».
Plusieurs «tags à caractère anarchiste» ont été faits dans la nuit dans la même rue, a ajouté l'élu auprès de l'AFP mais celui sur sa façade, juste au-dessus de sa boîte aux lettres, le vise particulièrement, a-t-il estimé, indiquant qu’il prévoit de porter plainte Le député a reçu le «total soutien» du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, «face à ces menaces inacceptables».
Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a également exprimé son soutien via un message sur Twitter. «Ces tentatives d’intimidation d’un élu de la République, jusqu’à son domicile, sont intolérables et ne peuvent rester sans suite», a-t-il écrit mentionnant les ministres de l'Intérieur et de la Justice. Marlène Schiappa, chargée de la Citoyenneté, a également fait part de sa solidarité avec le député LREM.
Samedi 3 avril 2021 : Birmanie: plus de 12.000 déplacés après des raids aériens de l'armée, selon une faction rebelle :
Plus de 12.000 déplacés ont fui des raids aériens menés par l'armée birmane, d'après une des principales factions rebelles qui appelle la multitude de minorités ethniques du pays à s'unir contre la répression meurtrière du régime. "Plus de 12.000 civils ont fui leur village ce qui cause une crise humanitaire majeure", a indiqué l'Union nationale Karen (KNU).
Ripostant au bain de sang des forces de sécurité contre les opposants au coup d’État du 1er février, la KNU s'était emparée la semaine dernière d'une base militaire dans l’État Karen dans le sud-est du pays, tuant dix soldats. L'armée avait riposté par des raids aériens ciblant des places-fortes de la faction, une première depuis une vingtaine d'années dans cette région.
"Beaucoup de civils sont morts, dont des mineurs et des étudiants. Des écoles, des maisons et des villages ont été détruits", a relevé la KNU. "Nous exhortons toutes les minorités ethniques du pays (qui en compte plus de 130, ndlr) à engager des actions fortes et à prendre des sanctions" contre les responsables.
Samedi 3 avril 2021 : Laguiole, le village des irréductibles :
La commune aveyronnaise, mondialement connue pour ses couteaux à cran forcé, espère obtenir une indication géographique artisanale début mai. Un précieux sésame qui protégerait enfin leur patrimoine.
« Des décennies qu’il nous pourrit la vie ! » peste Vincent Alazard, le maire de Laguiole. Lui, c’est Gilbert Szajner, un entrepreneur du Val-de-Marne qui a eu la « bonne idée » de déposer le nom du village en France dès 1993 pour désigner des couteaux mais aussi du linge de maison, des vêtements, des engrais ou des barbecues. Résultat ? Aujourd’hui, plus de 90 % des produits signés Laguiole sont fabriqués en Asie. « Sans savoir qu’ils n’achètent pas une pièce réalisée à la main par un artisan au savoir-faire ancestral, les gens se sentent dupés et nous envoient des messages pour nous signaler la médiocre qualité de leur couteau, parfois acheté au prix d’un vrai [de 80 à 3 000 euros], continue l’élu. En plus de s’approprier le patrimoine collectif d’artisans, cet homme dénigre l’image de tout un village. »
Car, pour forger un vrai Laguiole dans le respect de la tradition, il faut compter pas moins de 150 étapes. Polissage des lames, guillochage des ressorts, découpe et perçage des mitres (pièces protégeant les extrémités du manche), montage des manches, ciselage des abeilles, façonnage de la croix du berger… Dans les ateliers des maîtres couteliers, les forges d’un temps ancien chauffent à plein régime et les gestes sont maîtrisés. Un boucan d’enfer loin du maniement de l’acier bas de gamme, celui bon à forger les bœufs, comme on dit au pays, que les faussaires de Chine ou d’ailleurs se régalent à vendre à bas prix.
Samedi 3 avril 2021 : Bitcoins: La première vente aux enchères :
A Paris, 611 unités de la plus connue des monnaies virtuelles ont été adjugées la semaine dernière pour 24,7 millions d’euros.
Cinq hommes, jeunes, patientent dans une salle d’attente au deuxième étage d’un immeuble du IXème arrondissement de Paris, à quelques mètres de Drouot. Leur identité a été vérifiée avant qu’ils ne gravissent les marches du bâtiment B. Ils sont ponctuels, concentrés, plutôt taiseux. Premiers à s’être inscrits, ils sont les seuls autorisés à assister à cette vente aux enchères organisée à la Chambre des commissaires-priseurs judiciaires de Paris. Les 1 495 autres participent à distance, devant un ordinateur connecté au site Interenchères et, pour quelques-uns, au téléphone. Parmi eux, des particuliers et des entreprises. Leur profil a été vérifié, par l’étude en charge d’organiser la vente, ainsi que par les services de Bercy. Le moment est historique. Pour la première fois en France, des bitcoins sont mis aux enchères.
Me Ghislaine Kapandji ouvre la séance par plusieurs avertissements : « Une commission de 14,28 % s’ajoute à chaque enchère. Je vous rappelle que le bitcoin est un produit volatil. » La commissaire-priseuse en sait quelque chose. Un an plus tôt, quand elle a été contactée par l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc), un bitcoin s’échangeait autour de 4 400 euros. Ce 17 mars, c’est 46 900 euros. Le premier lot, 0,11 bitcoin, est mis à prix 2 500 euros. Les enchères s’envolent : 2 800 ; 6 000 ; 10 200 ; 14 000 ; 23 200… Maître Kapandji s’écrie : « Je n’arrive même plus à suivre ! » Elle décide de recommencer l’enchère. Elle répète qu’il ne s’agit pas d’un bitcoin entier. Même engouement ! Dans la salle, l’acheteur n° 13, Zahreddine Touag, 28 ans, venu pour le compte de sa société de trading à haute fréquence, Woorton, fait ses calculs à voix haute, effaré. Ce montant valoriserait un bitcoin entier à plus de 200 000 euros ! Ghislaine Kapandji, marteau à la main : « 26 800 euros une fois, deux fois, adjugé. » L’identité des acheteurs restant confidentielle, difficile de connaître les raisons de leur emballement. Cinq jours plus tard, cet achat n’avait pas été réglé. Peut-être s’agit-il là d’une folle enchère. Le reste de la vente s’est déroulé dans le calme pendant sept heures. Les 540 autres lots ont été adjugés à des prix cohérents avec ceux du cours du jour, commission comprise. Parmi les 139 adjudicataires, 8 % sont des sociétés. Lundi dernier, il ne restait plus que 3 % du montant de la vente à encaisser.
Samedi 3 avril 2021 : France: la crise fait s'envoler la dette et le déficit public en 2020 :
La dette publique s'est envolée en France l'an dernier à 115,7% du produit intérieur brut (PIB) et le déficit s'est creusé à 9,2%, soit son niveau "le plus élevé depuis 1949", résultat d'une crise sanitaire et économique inédite, a indiqué vendredi l'Insee. La dette atteint ainsi 2.650,1 milliards d'euros et le déficit 211,5 milliards d'euros, même si la dérive des finances publiques est un peu moins importante que ce à quoi s'attendait le gouvernement, qui tablait sur un déficit de 11,3% et une dette d'environ 120%.
En 2019, avant la crise, la dette s'affichait à 97,6% du PIB et le déficit à 3,1%. Mais la pandémie de Covid-19 a fait plonger l'économie française, avec une récession de 8,2% en 2020, et poussé le gouvernement à soutenir massivement l'économie pour éviter les faillites d'entreprises, privées d'activité par les restrictions sanitaires, et les suppressions d'emplois. Les dépenses des administrations publiques (Etat, collectivités et Sécurité sociale) ont ainsi bondi de 5,5%, soit +73,6 milliards d'euros, tirées notamment par la hausse des prestations sociales, des rémunérations dans le secteur hospitalier et les aides débloquées pour les entreprises.
En parallèle, le repli de l'activité a creusé le niveau des recettes, qui reculent de 5%, soit -63,1 milliards d'euros, du fait de moindres revenus issus des impôts et des cotisations sociales. "La progression des dépenses et la contraction des recettes sont plus prononcées qu'en 2009", au moment de la crise financière, souligne l'Insee. "Les recettes avaient alors diminué de 3% et les dépenses avaient augmenté de 4,1%" pour un déficit de 7,2%, a ajouté l'Institut nationale de la statistique. Pour cette année, le gouvernement prévoit à ce stade de ramener le déficit public à 8,5% du PIB, tandis que la dette devrait continuer à augmenter pour atteindre plus de 122%.
Samedi 3 avril 2021 : La course cycliste Paris-Roubaix reportée en octobre :
L'Enfer du nord attendra. Les organisateurs de Paris-Roubaix ont annoncé le report des courses cyclistes masculine et féminine au 2 et 3 octobre prochains, en raison de la pandémie de la Covid-19. Les épreuves devaient se dérouler le 11 avril mais la préfecture des Hauts de France a pris la décision de ne pas laisser la course se dérouler, même sans public comme cela est le cas pour le Tour des Flandres ce dimanche en Belgique.
Directeur de la course, Christian Prudhomme a commenté cette décision dans un communiqué. «Classique éminemment populaire, convoitée par les meilleurs coureurs du monde, suivie par des millions de fans et bénéficiant d’une diffusion télévisée dans 190 pays, Paris-Roubaix est également une fierté pour toute la région des Hauts de France qui la retrouve chaque année avec ferveur. Elle est ancrée dans le territoire. Elle fait partie de son histoire. C’est pourquoi nous sommes heureux d’annoncer que la Reine des Classiques retrouvera son parcours mythique en 2021 et le fera découvrir aux concurrentes de la toute nouvelle édition destinée aux femmes.», a-t-il déclaré. En 2020, la course avait été purement et simplement annulée pour les mêmes raisons. C'est donc toujours le Belge Philippe Gilbert qui en est le dernier vainqueur.
Samedi 3 avril 2021 : Thomas Pesquet enfile son nouveau scaphandre SpaceX :
L'astronaute français a publié des images de son nouveau scaphandre SpaceX dans lequel il voyagera en avril prochain pour rejoindre la Station spatiale internationale.
Moment émotion pour le commandant Pesquet. L’astronaute français a essayé pour la première fois le scaphandre SpaceX qu’il équipera pour s’envoler vers la Station spatiale internationale (ISS) en avril prochain à bord d’une fusée de la compagnie d’Elon Musk. Sur Twitter, il a publié mardi des photos de cet essayage, en compagnie de ses membres d’équipage, Megan McArthur et Shane Kimbrough de la Nasa, et Akihiko Hoshide de la Jaxa (l’Agence d'exploration aérospatiale japonaise).
«Test initial du #Crew2 de SpaceX la semaine dernière au Centre spatial Kennedy avec des yeux rieurs. C'est la première fois qu'on portait nos scaphandres de vol dans la vraie capsule (pas le simulateur) qui nous emmènera jusqu’à l’ISS. Un peu comme tester sa nouvelle voiture qui sent le neuf.», a-t-il écrit avant de poursuivre : «Le scaphandre sur mesure est confortable comme un vrai pyjama, en plus d'être conçu pour nous protéger d’un incendie ou d’une dépressurisation et autres petites choses déplaisantes et une sueur froide (qui n’arriveront pas). J'aime beaucoup le style des nouvelles bottes».
Samedi 3 avril 2021 : Elections régionales : Mariani-Muselier, premier round :
La campagne promet en Paca. Pas encore officiellement candidat, Thierry Mariani cible Renaud Muselier, coupable, selon lui, d’exagération à propos du prix remis par la Commission européenne pour sa gestion de la crise sanitaire. Deux lieutenants de la future tête de liste RN, élus au conseil régional, passent à l’attaque : « Ce prix ne concerne pas la crise du Covid, mais des pro messes de conformité aux objectifs du Comité européen des régions. Il n’y a aucun rapport avec le bilan de la région Paca, écrivent-ils. On est très loin d’un classement sur la réponse sanitaire à la pandémie dont Renaud Muselier sortirait vainqueur. »
« C’est un grand honneur et la preuve qu’on a bien travaillé pour protéger les habitants.» avait déclaré le patron de la région Sud (nom d’usage de Paca). Médecin de profession, Renaud Muselier avait répondu à un questionnaire. Le prix récompensait, selon Muselier, une « gestion agile et réactive » qui a commencé dès mars 2020 par la levée de 1,4 milliard d’euros destinés à aider les entreprises du Sud.