Samedi 6 Mars 2021 – point sur le Coronavirus le 5 mars au soir :
Ce vendredi 5 mars, 23.507 cas de Covid-19 ont été recensés en 24 heures, selon les chiffres de Santé publique France, soit un total de 3.859.102 cas confirmés depuis le début de l’épidémie. Le taux de positivité des tests reste stable à 7,3%.
24.765 malades du Covid-19 sont hospitalisés, dont 3.680 en réanimation.
Sur les sept derniers jours, 9.222 nouvelles hospitalisations et 1.977 admissions en réanimations ont été comptabilisés.
239 personnes ont succombé au Covid-19 dans les hôpitaux ces dernières 24 heures, portant le bilan total à 88.300 morts depuis le début de l'épidémie, dont 63.126 à l'hôpital.
Depuis le 26 janvier, le ministère des Solidarités et de la Santé a décidé d'ajuster ses informations communiquées liées à la vaccination. Désormais, plutôt que d'évoquer le total de personnes vaccinées, c'est le nombre d'injections réalisées qui est rendu public chaque soir. A la date du 4 mars, 3.392.269 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin en France.
Samedi 6 Mars 2021 – En Île-de-France, l'Etat vise 50 000 vaccinations d'ici dimanche soir :
Les services de l'Etat sont mobilisés ce week-end en Île-de-France pour une grande campagne de vaccination contre la Covid-19.
Une opération de «vaccination de masse» est lancée ce week-end à Paris et en Ile-de-France, car «le temps presse» dans la course contre la propagation de la pandémie de covid, a expliqué samedi le préfet de police de Paris, Didier Lallement.
Dans une caserne de sapeurs-pompiers transformée en centre de vaccination, Didier Lallement a précisé que «12 000 doses» de vaccins avaient été fournies «sur Paris par l'Etat». Il faut vacciner «en masse, car le temps presse», a commenté le préfet.
Le préfet de la région, Marc Guillaume, a pour sa part précisé que «51 000 doses supplémentaires de vaccin Pfizer» avaient été livrées pour ce week-end. «105 centres sont rouverts ce week-end en Ile-de-France», auxquels s'ajoutent l'ouverture de «13 centres supplémentaires», a-t-il dit, en soulignant qu'il s'agissait d'«un effort exceptionnel sur toute la région». «Cette opération, montée dans l'urgence, est une part de la réponse» à la lutte contre la pandémie, a renchéri le préfet Lallement, en espérant que «50 000 personnes de plus» seront vaccinées dimanche soir.
Samedi 6 Mars 2021 – Régionales-Ile de France: Christiane Taubira affiche son soutien à Audrey Pulvar :
L'ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira affiche son soutien à Audrey Pulvar, candidate des socialistes et des radicaux à l'élection régionale d'Ile-de-France, dans un tract de campagne distribué à partir de samedi et que l'AFP a pu consulter. "Audrey Pulvar a le goût des choses bien faites et celui des choses utiles et justes. Quoi que cela demande comme effort et entraîne comme tracas", y déclare l'ancienne garde des Sceaux, qui avait porté le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels sous la présidence de François Hollande.
En retrait de la vie politique depuis sa démission du gouvernement Valls en 2016, Christiane Taubira avait toutefois apporté son soutien à Benoît Hamon, candidat PS à la présidentielle de 2017, puis à Raphaël Glucksmann, candidat du même parti aux européennes en Ile-de-France en 2019.
Investie par le PS, le PRG, Place publique, Ecolos solidaires et Allons Enfants, rassemblés dans la liste "Ile-de-France en commun", Audrey Pulvar a fait de la gratuité des transports publics la promesse phare de sa campagne.
L'ancienne journaliste, devenue en 2020 adjointe à la maire PS de Paris Anne Hidalgo en charge de l'alimentation durable, recueillerait 13% des voix au premier tour, selon un sondage Ifop publié mardi. Loin derrière la présidente sortante (ex-LR) Valérie Pécresse (33%) et légèrement devant les autres candidats de gauche, l'écologiste Julien Bayou (11%) et Clémentine Autain, candidate du Front de gauche (10%).
Samedi 6 Mars 2021 – La résistance à la lutte contre Ebola en Guinée reste élevée :
Au moment où Ebola réapparaît en Guinée, les mesures pour tenter de contenir le virus mortel se heurtent à la résistance des populations, a mis en garde un responsable de la Croix-Rouge dans un entretien à l'AFP.
"Ce que nous voyons sur le terrain c'est pas mal de résistance au sein des communautés et aussi des réticences religieuses", a expliqué Emanuele Capobianco, directeur Santé et Soins au sein de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), vendredi.
Ce n'est pas surprenant pour le médecin: "Ebola est une maladie qui fait peur aux gens. C'est une maladie terrible qui tue beaucoup".
De fait, le virus se transmet par les fluides corporels et le taux de mortalité est élevé, autour de 50% en général.
La réapparition de la maladie en Guinée, à la suite de décès fin janvier, a été constatée mi-février et depuis, les autorités et les acteurs internationaux se sont fortement mobilisés pour stopper les possibles contagions, isoler et traiter les malades et lancer une campagne de vaccination.
Pour l'heure, 18 cas ont été signalés. Quatorze cas sont confirmés dont 4 personnes qui sont décédées, selon les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), vendredi.
Samedi 6 Mars 2021 – Rencontre historique entre le pape François et l'ayatollah Sistani :
Le souverain pontife poursuivait sa visite en Irak, samedi. Au programme : une rencontre historique avec le grand ayatollah chiite Ali Sistani.
Le pape François avait dit venir en Irak en «pèlerin de paix». En retour, le grand ayatollah chiite Ali Sistani lui a fait part samedi de son engagement pour la «paix» et la «sécurité» des chrétiens d'Irak.
Après sa rencontre au sommet dans la ville sainte chiite de Najaf, le pape a entamé le point d'orgue spirituel de son voyage : le pèlerinage à Ur, ville natale d'Abraham dans le sud de l'Irak, pour prier en faveur de la «liberté» et l'«unité», afin de mettre fin aux guerres et au «terrorisme».
C'est là déjà, dans la plaine désertique où est né le père des monothéismes que Jean-Paul II voulait venir en 2000, avant d'en être empêché par Saddam Hussein.
François, connu pour ses mains tendues tous azimuts aux autres religions, y a ajouté sa touche : il a tenu à prier avec des dignitaires yazidis (petite minorité d'Irak martyrisée par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI)) mais aussi sabéens ou zoroastriens, des communautés multimillénaires dans le pays, ainsi que musulmans, chiites et sunnites.
Avant cela, le chef des 1,3 milliard de catholiques du monde s'est entretenu pendant près d'une heure avec le grand ayatollah Ali Sistani, référence religieuse de la plupart des 200 millions de chiites d'Irak et d'ailleurs. A l'issue de ce huis-clos, l'une des rencontres religieuses les plus importantes de l'histoire, le grand ayatollah Sistani a dit au pape être engagé pour garantir la «paix», la «sécurité» et «tous les droits constitutionnels» aux chrétiens d'Irak.
La communauté chrétienne du pays, l'une des plus anciennes au monde, s'est réduite comme peau de chagrin depuis 20 ans. Elle est passée de 1,5 million de membres à quelque 400 000, sous les coups des violences et de la pauvreté, endémique dans le pays. Régulièrement, les chrétiens se plaignent de ne pas être soutenus par l'Etat face à des miliciens ou des politiciens qui s'accaparent leurs maisons ou leurs terres et assurent avoir moins d'accès à l'emploi que les autres.
Au-delà du cas des chrétiens, au deuxième jour de son voyage en Irak, le premier de l'histoire pour un pape, François est revenu longuement sur les guerres qui n'ont cessé de déchirer l'ensemble du pays depuis 40 ans -et le Moyen-Orient. «Hostilité, extrémisme et violence (...) sont des trahisons de la religion. Et nous, croyants, nous ne pouvons pas nous taire lorsque le terrorisme abuse de la religion», a-t-il lancé, alors qu'en 2014, le groupe Etat islamique (EI) s'emparait d'un tiers de l'Irak.
Samedi 6 Mars 2021 – Le secteur du vin se réjouit de la fin de la "taxe Trump" :
La suspension pour quatre mois des taxes douanières américaines sur les vins européens est une «excellente nouvelle», avant un accord définitif, a estimé samedi le président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB) Bernard Farges. «Nous l'attendions depuis l’instauration de cette taxe le 18 octobre 2019. C'est un soulagement qui va nous permettre de reconquérir les parts de marché aux États-Unis», a précisé à l'AFP le président du CIVB.
Selon l'interprofession, les pertes liées à cette taxe s'élèvent à 100 millions d'euros de chiffre d'affaires pour la filière bordelaise en 2020 et à 400 millions d'euros pour l'ensemble des vins français.
Concernant les ventes en volumes, les vins de Bordeaux avaient réussi à «limiter la casse» en 2020 en diminuant les prix des vins «pour encaisser les 25% de taxe», a résumé Bernard Farges.
Cette suspension pour quatre mois des taxes douanières américaines a été annoncée vendredi après-midi à la suite d'un échange téléphonique entre la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen et le président des Etats-Unis Joe Biden. «Nous sommes dans un contexte compliqué en Chine et en Europe à cause du Covid», a expliqué Bernard Farges, précisant que ce moratoire permettra de «relancer l'activité» aux Etats-Unis, deuxième marché pour le vin de Bordeaux après la Chine.
Sur Twitter, le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Lemaire s'est réjoui pour les «viticulteurs français» de la fin de la «guerre commerciale» entre l'Europe et les Etats-Unis.
Samedi 6 Mars 2021 – Le marasme de l'hôtellerie :
Dans les grands hôtels, les annonces de licenciements se succèdent. Au Martinez à Cannes, au Hyatt Louvre, au Méridien Etoile, au Westin Paris Vendôme, au Marriott Rive Gauche à Paris... Des dizaines, des centaines d’emplois sont supprimés. Parfois, l’établissement ferme définitivement ses portes, comme le W Opéra, un 5-étoiles du groupe Marriott. Tous subissent la crise sanitaire, qui a fait déserter les clients d’affaires et les vacanciers étrangers. Les recettes du tourisme international ont fondu de moitié en 2020 par rapport à 2019 et totalisent 28,6 milliards d’euros, selon Atout France. La bonne saison estivale a permis de limiter la casse sur les littoraux, mais pas en Ile-de-France, où les chutes sont les plus marquées. En janvier, Paris n’affichait un taux d’occupation que de 13,5% et une dégringolade de 88% du revenu par chambre, selon les données préliminaires de MKG. Partout, bien que les hôtels ne soient pas fermés administrativement, l’année s’est conclue par une dégradation.
Ces licenciements ne se limiteront peut-être pas aux grands hôtels. Jean-Bernard Falco, président de Centaurus, estime : «C’est annonciateur d’un mouvement plus général. Ces groupes anticipent, car ils voient notamment que rien n’évolue quant à la reprise des remboursements de prêts bancaires historiques le 31 mars, après un an de suspension.» Son groupe, dont 5 hôtels sont ouverts sur 32, n’a réalisé en 2020 que 25 millions d’euros de chiffre d’affaires, après 100 millions en 2019. Il a calculé : «Je perds chaque mois 1,5 million d’euros en cash, j’en gagnais 3,5 millions avant. J’ai déjà dépensé le prêt garanti par l’Etat, soit 32,5 millions d’euros, et j’ai mis 1075 des salariés au chômage partiel. Malgré le remboursement par l’Etat d’une partie des frais fixes, ça ne suffira pas pour couvrir les charges à partir d’avril.» L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) redoute, elle, «une mort annoncée» du secteur. Laurent Duc, son président chargé de l’hôtellerie française, s’inquiète : «Les aides publiques ne sont adaptées que pour certains, comme les très petits établissements, il reste des “trous dans la raquette”. Je crains la situation à la levée de l’urgence.» L’UMIH continue aussi son bras de fer juridique avec les assureurs pour l’indemnisation des pertes d’exploitation. Mi-février, elle avait repéré 300 dossiers éligibles.
Samedi 6 Mars 2021 – Quatre morts dans les pires émeutes depuis des années au Sénégal :
Les autorités sénégalaises ont promis de "ramener l’ordre" après des scènes de guérilla urbaine, ayant fait officiellement quatre morts, entre les forces de l'ordre et des jeunes réclamant la libération de l'opposant Ousmane Sonko, dont l'arrestation a libéré une exaspération accumulée devant la dureté des conditions de vie.
Les tensions, sensibles depuis deux jours dans un pays habituellement considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l'Ouest, se sont intensifiées sans perspective apparente d'apaisement, la justice ayant maintenu M. Sonko en garde à vue. Plusieurs quartiers de Dakar et de villes de l'intérieur ont connu des affrontements d'une ampleur inconnue depuis plusieurs années, bien que la riposte policière semble se limiter essentiellement aux moyens antiémeutes.
"Le gouvernement regrette la perte de quatre vies humaines", a dit en direct à la télévision vendredi soir le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, alors que le bilan était jusque-là d'un jeune tué jeudi dans le sud du pays.
M. Diome a accusé Ousmane Sonko d'être responsable de ces violences en ayant "lancé des appels à la violence" et à "l'insurrection". Le ministre a condamné des "actes de nature terroriste" et lancé un appel "au calme, à la sérénité et à l’apaisement".
A Dakar, la bataille a laissé après coup le spectacle saisissant de rues vidées de gens et de véhicules, jusqu'aux proches abords des lieux de pouvoir, et jonchées de projectiles de toutes sortes, entre les magasins tous fermés. Dans le quartier populaire de la Médina, des groupes de jeunes scandant "Libérez Sonko!" ont harcelé en jetant des pierres les très nombreux policiers, dans les nuages de lacrymogènes et les déflagrations de grenades assourdissantes.
Samedi 6 Mars 2021 – Lutte contre le "revenge porn" : la police nationale admet une "maladresse" :
La police nationale a «choisi» samedi de supprimer un de ses tweets, destiné à l'origine à prévenir les jeunes du danger de partager des photos dénudées sur les réseaux sociaux, en raison d'un début de polémique sur le réseau social.
Samedi, sur son compte Twitter, la police nationale a posté un dessin montrant deux adolescents, le téléphone à la main, échangeant une photo de nu, avec le texte suivant : «Il a bien reçu TON NUDE, tes amis, tes parents, tes camarades...» Et une mise en garde : «Envoyer un nude, c'est accepter de prendre le risque de voir cette photo partagée.»
Ce tweet a aussitôt suscité moult commentaires, les uns y voyant une volonté de la police de «rejeter la faute sur les victimes», quand d'autres ont jugé «la tournure maladroite mais pas illégitime». La militante féministe Caroline de Haas a ainsi appelé à la suppression du message.
Samedi 6 Mars 2021 – Photographe agressé à Reims : un deuxième suspect mis en examen :
Un deuxième suspect dans l'enquête sur la violente agression, à Reims, d'un photo-journaliste du journal l'Union le 27 février a été mis en examen samedi pour participation à un groupement en vue de préparer des actes de violences ou des dégradations, selon le parquet.
Âgé de 21 ans, né à Reims, le jeune homme a été placé sous contrôle judiciaire, avec notamment interdiction de se rendre dans le quartier prioritaire de Croix-Rouge -théâtre de l'agression-, obligation de respecter un couvre-feu en plus du couvre-feu administratif lié au Covid-19 et interdiction d’entrer en contact avec d’autres protagonistes du dossier. "La peine encourue pour cette seule infraction, un an, ne permettait pas d’envisager, sur le plan légal, des réquisitions de placement en détention provisoire qui ne sont permises que si la peine encourue est d’au moins trois ans", a souligné dans un communiqué le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette.
Ce jeune homme, qui s'est présenté vendredi au commissariat de Reims où il a été ensuite placé en garde à vue, a été condamné deux fois par le tribunal correctionnel de Reims pour extorsion et détention de stupéfiants, entre 2017 et 2019.
Mercredi, un jeune homme de 21 ans de nationalité algérienne, condamné à huit reprises en 2018 et 2019, avait été mis en examen pour "tentative de meurtre aggravée" et placé en détention provisoire. Il est soupçonné d'être celui qui a porté les coups au journaliste, notamment lorsqu'il était au sol, alors que ce dernier "exerçait son métier, et pour ce motif", dans le quartier sensible de Croix-Rouge, avait expliqué M. Bourrette.
Samedi 6 Mars 2021 – Deux millions de Français passent un week-end confinés :
Dans le Pas-de-Calais et à Nice, des mesures plus strictes de confinement sont en place, afin d'endiguer la progression de l'épidémie dans ces zones particulièrement touchées.
Le Pas-de-Calais vit samedi son premier week-end d'un nouveau confinement pour endiguer l'épidémie de Covid-19, «toujours préoccupante» selon Santé publique France, sur fond d'accélération de la campagne nationale de vaccination.
Face à la propagation du virus et de variants, le gouvernement mise sur l'extension d'une mesure déjà en vigueur dans les agglomérations de Dunkerque et Nice. Pour plus de deux millions de personnes, cela signifie une attestation dérogatoire pour tout déplacement, et la limite de 5 km et une heure autour du domicile. «Il fait beau donc il y a plein de gens dehors (...) J'ai fait mon attestation, normalement on a une heure donc je ne vais pas forcément trainer», témoignait samedi auprès de l'AFPTV un habitant d'Arras, Christophe Rousseau.
C'est aussi une difficulté supplémentaire pour les commerces du département du Pas-de-Calais, qui comme partout ailleurs tentaient de rattraper le samedi les ventes qu'ils ne réalisent pas la semaine en étant contraints de fermer à 18 heures. Ceux non essentiels de 5000 m² ou plus de surface utile ont même été fermés par arrêté préfectoral.
Samedi 6 Mars 2021 – Première mondiale : des grands singes reçoivent un vaccin contre la Covid-19 :
Un vaccin spécialement conçu à leur attention a été administré à des primates du zoo de San Diego, en Californie. Plusieurs gorilles y avaient été contaminés par la Covid-19 en janvier.
Des grands singes pensionnaires du zoo de San Diego sont devenus les premiers primates non humains à recevoir une injection contre la Covid-19, grâce à un vaccin conçu spécifiquement pour les animaux, ont indiqué les responsables du zoo sur Twitter.
Début janvier, plusieurs gorilles de ce zoo du sud de la Californie, l'un des plus grands au monde, avaient été testés positifs au nouveau coronavirus et placés en quarantaine après avoir manifesté des symptômes. Il s'agissait du premier cas connu de transmission naturelle du virus à des grands singes. Ils se sont rétablis depuis lors. Le mois suivant, quatre orangs-outans et cinq bonobos du zoo de San Diego ont reçu chacun deux doses d'un vaccin expérimental développé par la firme spécialisée Zoetis.
«Jamais au cours de ma carrière je n'ai eu accès un vaccin expérimental aussi en amont dans le processus, et jamais je n'ai eu une telle envie de l'utiliser», affirme Nadine Lamberski, responsable sanitaire du zoo de San Diego, citée par le site de National Geographic.