Lundi 8 Février 2021 – point sur le Coronavirus le 7 Février au soir :
Le nombre des hospitalisations pour cause de Covid-19 était stable, selon les chiffres publiés dimanche par les autorités sanitaires, mais toujours à un niveau élevé, à plus de 27.500. Les hôpitaux accueillaient 27.652 malades du Covid-19, dont 790 admissions ces dernières 24 heures, contre 27.327 malades la veille et 27.573 il y a exactement une semaine, indique Santé publique France. Sur ces malades, 3.262 sont dans un service de réanimation (qui reçoivent les cas les plus graves), dont 160 admis ces dernières 24 heures. La veille, les services de réa comptaient 3.215 patients. Ils étaient 3.148 dimanche 31 janvier. Lors des précédentes vagues, le nombre de patients en réa avait atteint 7.000 au printemps et 4.900 à l'automne.
171 personnes sont mortes de la maladie en 24 heures, selon le chiffre annoncé dimanche, portant le nombre total de décès à 78.965 depuis le début de l'épidémie, dont 55.582 à l'hôpital. Le nombre de cas testés positifs s'est élevé à 19.715, contre 20.586 samedi, et le taux de positivité (personnes positives par rapport à l'ensemble des personnes testées) était en très léger repli, à 6,5%, contre 6,6% les deux jours précédents. Quelque 1,866 million de personnes avaient reçu au moins une dose de vaccin samedi (les chiffres sont publiés avec un décalage d'une journée).
Lundi 8 Février 2021 – Covid-19 : le variant anglais décime le Portugal :
Dans les hôpitaux comme dans les cimetières, les processions funèbres se succèdent. Voyage au bout de l'enfer.
A Lisbonne, depuis quinze jours, la mort rôde partout, dans les têtes et les bilans : 15 000 contaminations et 300 décès toutes les vingt-quatre heures ; comme si la France perdait 2 000 personnes quotidiennement. Meilleur élève de l’Europe en mars 2020, encore relativement épargné avant les fêtes, le Portugal a été foudroyé début janvier. Il est devenu, ces dernières semaines, le pays d’Europe le plus touché par le Covid-19. Entre-temps, l’hiver, Noël et le variant anglais sont passés. En pleine campagne présidentielle, le gouvernement socialiste, réélu depuis, a lâché la bride à ses citoyens pour le 25 décembre. Le coronavirus s’est invité à la fête. Aujourd’hui, les dix millions d’habitants sont confinés, les écoles et les frontières sont fermées, Lisbonne est déserte. Dans les quartiers touristiques de Baixa et Alfama, où l’on dînait encore en terrasse voilà trois semaines, des distributions de nourriture sont organisées. Les contaminations (jusqu’à 60 % par le variant anglais) ne redescendent pas, le pays en appelle à l’aide internationale (l’Allemagne et l’Autriche vont prendre en charge des malades), les croque-morts ne dorment plus.
En janvier, l’entreprise de Paulo Carreira a enregistré une augmentation de 64 % de la mortalité par rapport à 2020. Et les trois quarts de cette surmortalité sont liés au Covid : « Les hôpitaux sont pleins. Les morgues débordent. Toute la chaîne est bloquée. Les sept crématoriums de la ville tournent à plein régime jusqu’à minuit. On ne trouve plus de personnel. On est passé de 49 chambres froides à 97. On a augmenté nos effectifs, on travaille jour et nuit. Beaucoup de gens meurent à domicile. Il faut aller chercher les corps infectés le plus vite possible. Ici, les gens ont peur d’attraper la maladie et de la transmettre à leur entourage. Moi, j’ai déjà perdu un proche. On perd en humanité. »
Lundi 8 Février 2021 – Israël: Benjamin Netanyahou de nouveau devant la justice :
Neuf mois après sa première comparution, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou est de retour lundi devant la justice pour se défendre face aux accusations de corruption à l'approche de nouvelles élections cruciales à sa survie politique.
Masque sanitaire noir sur le bas du visage, M. Netanyahu est arrivé le matin au tribunal de Jérusalem accompagné de ses avocats pour présenter les grandes lignes de leur défense pour les accusations de corruption, de fraude et d'abus de confiance dans trois affaires.
Pugnace, Benjamin Netanyahou avait dénoncé des charges "ridicules" à l'ouverture en mai 2020 de ce procès, le premier de l'histoire d'Israël visant un chef de gouvernement en fonction. Ses avocats avaient alors demandé à la justice plusieurs mois pour étudier les éléments de preuve contre le Premier ministre de 71 ans. L'audience de lundi intervient au lendemain d'un allègement des mesures sanitaires pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et après un report de l'audience initialement prévue en janvier.
Dans le dossier Bezeq, aussi nommé "Affaire 4.000", M. Netanyahu est accusé d'avoir tenté de s'assurer une couverture favorable par le site Walla en échange de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des millions de dollars à Shaul Elovitch, alors patron du géant israélien des télécoms Bezeq, dont Walla fait partie.
Dans un deuxième dossier, nommé Mediagate ou "Affaire 2.000", le Premier ministre est accusé d'avoir cherché à s'assurer une couverture favorable mais cette fois du quotidien payant le plus lu en Israël, le Yediot Aharonot, en échange d'une possible loi limitant la diffusion du journal gratuit Israel Hayom, son principal concurrent.
Dans un troisième dossier, "l'affaire 1.000", M. Netanyahu et des membres de sa famille sont soupçonnés d'avoir reçu des cadeaux - cigares de luxe, bouteilles de champagne et bijoux - pour plus de 700.000 shekels (environ 175.000 euros) de la part de personnalités, notamment du producteur Arnon Milchan, en échange de faveurs financières ou personnelles.
Lundi 8 Février 2021 – Covid-19 : Les masques artisanaux exclus des cours de récréation :
Fini les masques faits maison à l'école. A partir de lundi, les élèves de primaire, collège et lycée de France devront se présenter en classe avec des masques de catégorie 1 en normes Afnor (Association française de normalisation). Il s'agit des masques chirurgicaux, qui filtrent 95% des particules de 3 micromètres, à usage unique et à changer toutes les 4 heures, ou encore les masques en tissu industriels, filtrants à 90%. Ces derniers sont réutilisables après lavage mais doivent également être changés toutes les 4 heures.
Cette évolution du protocole sanitaire dans les établissements scolaires, décidée le 1er février dernier, suit l'avis du Haut conseil de la santé publique, qui recommandait aux Français de ne plus porter de masques en tissu artisanaux, ni ceux qui entrent dans la catégorie 2 des normes Afnor- qui bloquent 70% des particules- dans l'espace public face à l'émergence dans le pays des variants plus contagieux du Covid-19.
Dans les écoles, cette nouvelle consigne entraîne des coûts supplémentaires pour les parents et devrait constituer un casse-tête pour les équipes enseignantes pour la faire respecter. Comment différencier visuellement un masque en tissu de catégorie 1 d'un confectionné à la maison? Et comment réagir face à un élève dont le masque est non conforme? Le site du service public précise seulement : «Le ministère dote chaque école, collège et lycée en masques grand public de catégorie 1 afin qu'ils puissent être fournis aux élèves qui n'en disposeraient pas».
Lundi 8 Février 2021 – Virus Ebola: la peur d'une résurgence au Congo :
Il y a une "résurgence du virus d'Ebola à l'Est de la RDC , a déclaré le ministre congolais de la Santé Eteni Longondo, à la télévision d’État, la RTNC. Il a précisé que cet "autre épisode de la maladie à virus Ebola" avait été localisé dans la zone de santé de Biena dans le Nord-Kivu (Est).
"Il s'agit d'une cultivatrice, épouse d'un survivant de la maladie à virus Ebola, ayant présenté en date du 1er février, les signes typiques de cette maladie", très contagieuse, a ajouté le ministre.
Décédée le 3 février, l'analyse de l'échantillon de son sang prélevé avant sa mort a abouti à un résultat positif au virus Ebola, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué. Ce nouveau cas a été enregistré après l'annonce le 18 novembre 2020 de la fin officielle de la onzième épidémie de la maladie à virus Ebola dans la province de l’Équateur dans le nord-ouest qui a causé le mort de 55 personnes sur 130 cas recensés.
Identifié en 1976 par Peter Piot et une équipe internationale dont le professeur congolais Muyembe, le virus Ebola se transmet à l'homme par des animaux infectés. La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements, diarrhées.
Lundi 8 Février 2021 – Pour Darmanin, les forces de l'ordre doivent s'adapter à "la société de l'image" :
Lundi, se déroulait la première table ronde du "Beauvau de la Sécurité" en présence bien sûr du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
"Les forces de sécurité doivent se moderniser sans cesse", a dit le ministre, insistant sur la nécessité pour ces dernières de s'"améliorer" sur la communication. "Nous devons absolument nous adapter à la société de l'image", a précisé M. Darmanin, qui souhaite "moderniser" les "outils législatifs" afin que la police puisse mieux communiquer sur les enquêtes et mieux "répondre aux attaques".
Le sondeur Jérome Fourquet, de l'institut IFOP, a rappelé que selon un sondage réalisé en début d'année, 6 français sur 10 ressentent "confiance ou sympathie" à l'égard de la police, un niveau stable depuis "juin 2012". Mais il y a "des fluctuations en fonction d'un certain nombre d'affaires", a-t-il poursuivi, en citant notamment l'affaire Michel Zecler, du nom du producteur de musique noir, violemment frappé par des policiers en novembre. Après cette affaire, "l'institution a perdu 10 points" de confiance en décembre, selon M. Fourquet.
"27% de la population éprouve inquiétude ou hostilité" vis-à-vis de la police, "soit 10 millions de Français", a encore dit le sondeur. "Une partie de la population est définitivement irréconciliable avec la police", a de son côté déclaré Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, pour qui "nous devons concentrer nos efforts vers cette partie de la population qui doute de notre action"
Lundi 8 Février 2021 – Veolia à l'offensive contre Suez, la justice intervient :
Déjà en possession de 29,9% du capital de Suez, rachetés à Engie à l'automne dernier, Veolia veut porter le coup de grâce. Le géant français des services, spécialiste de l'eau et des déchets, espère acquérir son concurrent pour 7,9 milliards d'euros, a annoncé un communiqué de Veolia dimanche soir. Dans ce texte, qui précise que l'OPA se ferait au prix de 18 euros par action, Veolia témoigne de son impatience, face aux tentatives de Suez d'échapper au rachat. «La direction du groupe Suez a renouvelé à de nombreuses reprises son souhait de se voir présenter une offre d’achat formelle, sans qu’elle ait pour autant jamais donné suite à la proposition d’offre adressée par Veolia le 7 janvier dernier. La poursuite des procédures judiciaires, les recours systématiques contre toute décision de justice favorable à Veolia -et notamment le 3 février dernier lorsque le Groupe a recouvré le plein effet de sa qualité d’actionnaire de Suez, la poursuite d’un projet concurrent avec les fonds GIP et Ardian, contredisent jour après jour les protestations d’amicalité des dirigeants de Suez», est-il écrit dans le communiqué. «Bertrand Camus, directeur général de Suez, lors de sa première rencontre avec Antoine Frérot vendredi 5 février, n’a pas laissé présager de changement dans cette attitude en persistant à soutenir son projet concurrent à celui de Veolia», est-il ajouté.
L'OPA a été immédiatement suspendue par la justice. Le tribunal de commerce de Nanterre, saisi en urgence par Suez, a ordonné à Veolia «de ne pas rendre l'Autorité des marchés financiers (AMF) destinataire d'un projet d'offre public ni d'initier d'offre publique sur les titres de Suez non préalablement approuvée par le conseil d'administration de Suez». Mais Veolia a déposé son offre à 7 heures lundi auprès de l'AMF, indique l'AFP et assure n'avoir reçu la décision de justice qu'à 7h23. «Nous l'avions déposée avant. Nous maintenons donc que notre offre est valable», a déclaré le P-DG de Veolia, Antoine Frérot. L'AMF, de son côté, a fait savoir qu'elle communiquerait sur le dossier «le moment venu».
Le gouvernement a aussi fait part de ses critiques. «Cette offre n'est pas amicale et cela contrevient aux engagements qui ont été pris à plusieurs reprises par Veolia. Elle pose aussi des questions de transparence. Pourquoi est-ce que, subitement, cette offre a été déposée? Donc nous allons saisir l'Autorité des marchés financiers dès ce matin», a déclaré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lundi matin sur Europe 1.
Lundi 8 Février 2021 – Covid-19 : les musées et monuments seront les premiers lieux culturels à rouvrir :
En cas d'amélioration de la situation sanitaire, les musées et monuments seraient les premiers lieux culturels «convoqués à la réouverture». Roselyne Bachelot l'a assuré lundi matin sur BFMTV, avant de rencontrer avec le ministre de la Santé Olivier Véran une trentaine de responsables de ces structures. Ces dernières semaines, des pétitions de musées pour réclamer la réouverture, même partielle, de ces lieux qui n'accueillent plus de public depuis fin octobre se sont accumulées sur le bureau de la ministre de la Culture.
«Nous nous préparons à cette réouverture le plus rapidement possible des musées et des monuments», a lancé la ministre, se refusant à donner toute échéance. «Dès qu'il y a une possibilité, nous le faisons. Un musée, ça ne s'ouvre pas comme on allume une lumière dans une pièce», a-t-elle ajouté, précisant qu'une réouverture de musées prenait entre 3 jours et trois semaines. Un délai trop long par rapport aux prédictions des chiffres de circulation du covid-19. «Si on a une visibilité à 3, 4 jours (sur les chiffres de l'épidémie), c'est pratiquement impossible. Il faut avoir une visibilité sur une quinzaine de jours», a-t-elle souligné, précisant que le retour aux musées se fera à condition que le «nombre de contaminations et la pression sur le système hospitalier soient dans un mouvement de décrue».
Roselyne Bachelot a également évoqué le cas des salles de cinéma, affirmant entendre «les artistes et leur frustration» avant de répondre au comédien Pierre Niney qui l'a interpellée dimanche sur les réseaux sociaux sur les «100 jours d'incompréhension» face à la fermeture des lieux culturels. «Il y a peut-être un chiffre qui manque dans l'interpellation que me fait Pierre Niney, c'est 80 000 morts par le coronavirus, des centaines de milliers de personnes avec des séquelles dures, ces personnes qui ne retrouveront jamais une vie normale par insuffisance respiratoire, par troubles neurologiques».
Sur les festivals de musique de l'été, la ministre de la Culture a estimé qu'il n'y avait «pas grand problème» pour ceux qui se déroulent «dans des lieux de spectacles classiques, les "festivals assis", à partir du moment où on va être dans cette sortie de crise avec la vaccination, les conditions climatiques de l'été». La question est un peu plus épineuse pour les festivals qu'elle qualifie de «debout», citant Les Vieilles Charrues ou encore Les Eurockéennes. «On est en train de travailler à ces protocoles qui sont assez particuliers parce que ça brasse des dizaines de milliers de personnes et non pas une jauge de 1 000 ou 1 500 personnes», a-t-elle ajouté, notant que des expérimentations sont actuellement menées sur ces spectacles debout pour «voir les conditions sanitaires qui nous permettront de faire en sorte que ces festivals debout puissent se tenir.»
Lundi 8 Février 2021 – Jean-Pierre Pernaut règle ses comptes avec les "Guignols de l'info" :
Jean-Pierre Pernaut n'a jamais caché qu'il n'était pas fan des «Guignols de l'info» de Canal+. Il leur a réservé un passage dans son prochain livre, «33 Ans avec vous».
Jean-Pierre Pernaut n'a pas tout dit. Le journaliste, qui a fait ses adieux au JT de 13 heures de TF1 en décembre dernier, publiera le 11 février prochain «33 Ans avec vous», un ouvrage dans lequel il revient sur ses trois décennies de tours des régions de France et ses liens avec le public. Dans des extraits dévoilés par «Le Parisien», il n'hésite pas à passer quelques coups de gueule, notamment contre «Les Guignols de l'info», l'ancien programme phare de Canal+, qu'il considère comme une «bien pâle copie du Bébête Show». «J'ai toujours détesté et j'avais le culot de le dire», a-t-il écrit.
Il n'appréciait pas leur «humour malsain», ni sa marionnette, qui le dépeignait selon lui en «abominable facho». «Sans doute parce que les auteurs de ces sketches, qui avaient une bien curieuse conception de l'histoire, estimaient que s'intéresser aux gens et aux régions était forcément le signe d'un militantisme d'extrême droite», a-t-il analysé, toujours cité par le quotidien. «D'autres émissions les ont remplacés. Comme pour les bouchons de l'autoroute, c'est désolant, mais on s'y habitue», a ajouté celui qui est désormais à la tête de «Jean-Pierre & vous» sur LCI.
Sur cette chaîne en septembre dernier, Jean-Pierre Pernaut avait évoqué ce désamour avec les marionnettes de Canal. Il y déclarait avoir été «blessé» par des séquences des «Guignols». «Ils m'ont blessé parce que mes enfants en ont subi les conséquences.»
Lundi 8 Février 2021 – Birmanie : les autorités menacent les manifestants de représailles, loi martiale à Mandalay :
Les généraux putschistes ont fait planer lundi en Birmanie pour la première fois la menace d'"actions" contre les contestataires et la loi martiale a été décrétée dans plusieurs quartiers de Mandalay, la deuxième ville du pays, alors que des foules massives ont de nouveau manifesté contre le coup d’État qui a renversé Aung San Suu Kyi.
"Des actions doivent être prises (...) contre les infractions qui troublent, empêchent et détruisent la stabilité de l'État et la sécurité publique", a fait savoir la chaîne MRTV, contrôlée par l’État, un message relié par les militaires sur les réseaux sociaux.
Il s'agit du premier avertissement lancé par les autorités depuis le début des manifestations samedi, mais la pression monte: la police a fait usage de canons à eau à Naypyidaw, la capitale.
Le Royaume-Uni, l'Union européenne et 19 autres membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU ont demandé lundi une réunion d'urgence pour débattre de la situation en Birmanie. Cette demande "est en réponse à l'état d'urgence imposé en Birmanie, la détention arbitraire de responsables politiques démocratiquement élus et de membres de la société civile", a déclaré l'ambassadeur du Royaume-Uni auprès des Nations unies à Genève, Julian Braithwaite.
La fronde grandit dans le pays. Lundi, plusieurs centaines de milliers de personnes, d'après diverses estimations, se sont rassemblées à Rangoun, la capitale économique. "Nous n'allons pas travailler même si notre salaire va baisser", a déclaré à l'AFP Hnin Thazin, salariée dans une usine de confection, répondant à l'appel à la grève générale émis par des contestataires.
Lundi 8 Février 2021 – Trappes: enquête ouverte pour menaces sur un professeur de philosophie ayant défendu Samuel Paty :
Une enquête a été ouverte pour "menaces sur personne chargée de mission de service public" après qu'un professeur de philosophie d'un lycée de Trappes (Yvelines) a reçu des menaces à la suite de plusieurs interventions médiatiques sur l'assassinat de Samuel Paty.
"On nous a signalé des inquiétudes vis-à-vis du professeur à l'encontre duquel des menaces auraient été proférées", a indiqué à l'AFP le parquet de Versailles, précisant que "les faits ont été portés à notre connaissance par un tiers".
L'enquête a été confiée à la PJ de Versailles depuis le 26 janvier. Ces derniers jours, un enseignant de philosophie, Didier Lemaire, a indiqué dans plusieurs médias qu'il faisait l'objet de menaces après la publication d'une lettre ouverte dans l'Obs, peu après l'assassinat de Samuel Paty, et qu'il bénéficiait d'une "protection policière". Une source policière a confirmé la mise en place d'un dispositif de sécurisation non permanent, notamment aux abords de l'établissement.
Le service de la protection (SDLP), une unité notamment dédiée à la protection de personnes menacées, "n'a pas été chargé d'assurer sa sécurité", a précisé une autre source policière.
Après avoir été reçu lundi à l'académie de Versailles, il a été décidé que le professeur continuerait d'enseigner dans l'établissement, a indiqué à l'AFP le rectorat dans un communiqué. "Conformément à sa volonté, l'académie assurera, en lien avec la préfecture des Yvelines, les conditions permettant son maintien dans l'établissement", a ajouté le rectorat.
Lundi 8 Février 2021 – Louis Aliot annonce la réouverture mardi de quatre musées de sa ville :
Le maire RN de Perpignan Louis Aliot a annoncé lundi la réouverture de quatre musées municipaux à partir de mardi, sans attendre une éventuelle annonce du gouvernement concernant ces lieux fermés depuis fin octobre. "La culture est essentielle à la vie des Perpignanais comme de tous les Français, il est grand temps de rouvrir les lieux culturels, certains le disent, nous le faisons. On expérimente la réouverture des lieux culturels sur nos musées", a déclaré Louis Aliot à l'AFP. "Évidemment dans le respect des règles sanitaires nécessaires" et gratuitement pendant le 1er mois, a-t-il précisé.
Si la préfecture des Pyrénées-Orientales ne s'y oppose pas, le public pourra se rendre dans les musées Rigaud (beaux arts) avec une exposition sur les "Reines de France", la Casa Pairal (histoire de Perpignan et du Roussillon), le Musée Puig (médailles) et le Muséum d'histoire naturelle.
La ministre de la Culture Roselyne Bachelot devait avoir lundi une réunion de travail avec les professionnels du secteur. La fronde des musées s'est amplifiée ces derniers jours. Ces établissements font valoir qu'ils ont des espaces surveillés par des gardiens où les visiteurs se déplacent sans former d'attroupements susceptibles de devenir des clusters.