Dimanche 24 Janvier 2021 – point sur le Coronavirus le 23 janvier au soir :
La France a passé samedi le palier du million de personnes vaccinées contre le coronavirus, mais la pression hospitalière restait forte, bien que stable par rapport à la veille, avec plus de 25.800 patients hospitalisés, dont près de 2.900 en réanimation. Le nombre exact de personnes hospitalisées en France en raison de la maladie du Covid-19 s'élevait samedi à 25.864, un niveau quasi inchangé par rapport à la veille (25.872). Les entrées à l'hôpital ces dernières 24 heures étaient au nombre de 1.174 (1.861 la veille), selon les chiffres de Santé publique France.
Parmi ces patients, 2.886 étaient dans les services de réanimation (où sont accueillis les cas les plus graves), contre 2.902 vendredi. 172 patients ont été transférés en réanimation ces dernières 24 heures, contre 270 vendredi.
Au total, le ministère de la Santé dénombrait samedi soir 1.008.720 personnes ayant reçu la première dose du vaccin contre le virus responsable de la maladie, depuis le début de la campagne de vaccination il y a quatre semaines. Avec 321 nouveaux décès à l'hôpital en 24 heures, le Covid-19 a désormais causé la mort de 72.877 (dont 50.901 à l'hôpital, les autres le plus souvent en Ehpad). Le taux de positivité des personnes testées était de 7,1%, contre 7% vendredi, au plus haut depuis début décembre.
Dimanche 24 Janvier 2021 – Le spectre du troisième confinement plane sur la France :
Le reconfinement de la France est un scénario pas exclu par le gouvernement qui n'attend que les chiffres des effets du couvre-feu à 18 heures la semaine prochaine pour prendre une décision.
Jean Castex avait prévenu : si la situation sanitaire du pays se dégrade, le gouvernement n'hésitera pas à mettre en place un troisième confinement. Cette mesure «n'est plus qu'une question de jours», écrit le «Journal du dimanche», citant des «sources haut placées au sein de l'exécutif». La date de mercredi, jour du prochain conseil de défense, est avancée pour cette annonce qui serait réalisée par Emmanuel Macron lors d'une allocution télévisée.
«La décision est sur le point d'être prise», peut-on encore lire et seuls «le calendrier et les modalités restent en débat». Pour celles-ci, le gouvernement plancherait sur la possibilité d'une fermeture partielle des commerces non essentiels mais les écoles garderaient elles, leurs portes ouvertes. «Tout notre travail consiste à éviter cette hypothèse [d'une fermeture des écoles], même si elle reste concevable en cas de nécessité absolue. L’école reste essentielle pour nos enfants», a déclaré le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer à l'hebdomadaire.
Sur France 3, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a lui déclaré dimanche que «tous les scenarii sont sur la table» et que la décision de reconfiner le pays n'a pas encore été prise. «Les prochains jours seront décisifs», a-t-il souligné, s'alignant aux propos d'Olivier Véran qui a lui fait savoir au «Parisien» que l'exécutif attendait que tombent les résultats sur les effets du couvre-feu à 18 heures sur la circulation du covid-19 avant de trancher sur de nouvelles restrictions. Les chiffres seront connus «la semaine prochaine», a dit le ministre de la Santé dans un entretien paru dimanche. «Si ça ne baisse pas et si les variants [du Covid-19]commencent à se diffuser partout», l'Élysée «prendra des mesures supplémentaires, prévient-il. Et cela s'appelle le confinement».
Dimanche 24 Janvier 2021 – Arrestations en Russie : une atteinte "insupportable" à l'Etat de droit, selon Le Drian :
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré dimanche que la vague d'arrestations opérée la veille en Russie lors de manifestations à l'appel de l'opposant Alexeï Navalny constituait une "dérive autoritaire" et une atteinte "insupportable" à l'Etat de droit. "Je trouve cette dérive autoritaire très inquiétante (..) La remise en cause de l'Etat de droit par ces arrestations-là, collectives et préventives, est insupportable", a-t-il dit dans l'émission "Questions politiques" de la radio France Inter, du groupe France Télévisions et du quotidien Le Monde.
Près de 3.500 manifestants au total ont été arrêtés à travers la Russie, dont 1.360 à Moscou et 523 à Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, a indiqué dimanche l'ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des rassemblements de protestation. "Je trouve aussi que le succès des manifestations sur l'ensemble du territoire russe est impressionnant", a relevé le chef de la diplomatie française. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dans une centaine de villes russes, de Moscou à Vladivostok (Extrême-Orient), pour réclamer la libération de M. Navalny, l'ennemi juré du Kremlin et pourfendeur de la corruption.
"La démarche (d'Alxeï Navalny) mérite beaucoup de respect. Il a l'audace de ses actes", a ajouté Jean-Yves Le Drian, interrogé sur la décision de l'opposant de rentrer le 17 janvier en Russie, après cinq mois de convalescence en Allemagne suite à un empoisonnement présumé dont il accuse le Kremlin, en sachant qu'il serait arrêté dès sa descente d'avion. La représsion des manifestations pèse sur le dialogue engagé par le président Emmanuel Macron avec la Russie depuis 2019, même s'il reste nécessaire, a pointé Jean-Yves Le Drian.
Dimanche 24 Janvier 2021 – Même en cas de reconfinement, Blanquer espère garder les écoles ouvertes :
Mesures sanitaires contre continuité scolaire, voilà le dilemme auquel est exposé le gouvernement depuis le début de la pandémie de covid-19, il y a pratiquement un an. Si le premier confinement – le plus sévère – avait forcé les écoles à fermer durant de longues semaines, le deuxième – allégé – avait permis de les garder ouvertes et d’assurer aux enfants une bonne continuité scolaire.
Mais alors que pointe la menace d’un nouveau confinement, cette fois lié aux variants anglais et sud-africains qui seraient plus contagieux notamment chez les enfants, la possibilité de la fermeture des établissements scolaires est sur toutes les lèvres. Dans le «Journal du Dimanche», le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a rappelé à quel point il était important de garder les écoles ouvertes, comme en novembre dernier. «Je préfère les modalités qui ont prévalu en novembre», a-t-il expliqué, estimant que le confinement tel qu’il avait été fait à l’époque avait fonctionné et fait baisser le nombre de contaminations. A l'heure actuelle, «la situation permet la continuité scolaire. Mais nous sommes vigilants» a assuré le ministre. Et d’ajouter : «Tout notre travail consiste à éviter cette hypothèse, même si elle reste concevable en cas de nécessité absolue. L’école reste essentielle pour nos enfants».
Vendredi, sur RTL, Jean-Michel Blanquer avait déjà écarté à ce stade tout allongement des vacances de février (à partir du 6 février pour la première zone), parfois évoqué parmi les mesures possibles pour contenir la pandémie en France. «On a toujours tous les scénarios en tête mais les vacances de février ont vocation à être à la date prévue, durer deux semaines pour chacune des zones et ne pas être changées», avait-il déclaré. Il avait aussi rassuré sur l’impact du covid en milieu scolaire. «Nous restons sur une sorte de plateau avec un taux de positivité» inchangé de «0,3% sur des milliers de tests» pratiqués sur les enfants et les adultes, notamment dans les collèges et les lycées, avait-il affirmé.
Dimanche 24 Janvier 2021 – Au plus fort de l'épidémie, les Portugais votent pour la présidentielle :
En dépit d'une situation critique sur le plan sanitaire, les Portugais ont commencé à voter dimanche pour une élection présidentielle qui doit sceller la reconduction du candidat sortant, le conservateur modéré Marcelo Rebelo de Sousa. Comme tous les sondages prévoient la réélection de l'actuel chef de l'Etat dès le premier tour, le suspense porte sur le score du candidat d'extrême droite André Ventura, qui pourrait créer la surprise en arrivant deuxième, devant l'ex-eurodéputée socialiste Ana Gomes.
Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 GMT et les projections des médias locaux seront connues à 20H00 GMT. Les résultats officiels seront annoncées dans la foulée, au fil du dépouillement des bulletins. Le taux de participation des 10,8 millions d'électeurs inscrits est l'autre enjeu majeur du scrutin, dans un pays soumis depuis dix jours à un deuxième confinement général pour endiguer une explosion des cas de Covid-19. Après les commerces et les restaurants, le gouvernement a dû se résoudre vendredi à fermer les écoles pendant quinze jours, alors que de nouveaux records quotidiens de contaminations et de décès ont encore été battus samedi, portant le bilan total depuis le début de la pandémie au-delà du seuil des 10.000 morts.
Avec plus 80.000 contagions et près de 1.400 morts au cours de la semaine écoulée, le Portugal occupe sur cette période le premier rang mondial en nombre de nouveaux cas et de décès par rapport à sa population, dépassé seulement par l'enclave britannique de Gibraltar, selon les données collectées par l'AFP auprès des autorités nationales. Le vote par correspondance étant peu utilisé, les autorités ont exceptionnellement organisé dimanche dernier une journée de vote par anticipation, qui a mobilisé près de 200.000 électeurs.
Dimanche 24 Janvier 2021 – Comparé à "El Chapo" un baron de la drogue en Asie arrêté aux Pays-Bas :
Les autorités australiennes faisaient pression dimanche pour obtenir l'extradition d'un homme arrêté aux Pays-Bas, soupçonné d'être le baron de la drogue en Asie, et l'un des hommes les plus recherchés au monde. Tse Chi Lop, 57 ans, recherché depuis des années, a été interpellé vendredi par la police néerlandaise à la demande de la police fédérale australienne. Dimanche, dans un communiqué, les autorités australiennes ont déclaré qu'un homme "d'un intérêt considérable" pour les autorités policières a été arrêté.
Une porte-parole de la police a confirmé que son nom était Tse Chi Lop. Ce citoyen canadien d'origine chinoise est comparé au baron de la drogue mexicain Joaquin "El Chapo" Guzman. L'Office des Nations unies contre les drogues et le crime (ONUDC) l'a désigné comme étant le chef présumé de l'immense cartel asiatique connu sous le nom de "Sam Gor", un important producteur et fournisseur sur le plan mondial de méthamphétamines.
"Sam Gor" blanchirait les milliards provenant de la drogue notamment via des casinos, des hôtels et des sociétés immobilières de la région du Mékong, en Asie du Sud-Est. La police fédérale australienne a déclaré que cette arrestation faisait suite à une opération qui, en 2012-2013, avait permis l'arrestation de 27 personnes liées à un syndicat du crime présent dans cinq pays. Ce groupe était soupçonné d'importer "des quantités substantielles d'héroïne et de méthamphétamine" en Australie, un marché très lucratif pour les trafiquants de drogue.
Dimanche 24 Janvier 2021 – François Léotard, le temps de la défense :
Passer inaperçu, c’est le vœu de François Léotard depuis qu’il a délaissé le pouvoir. Mais le procès de l’affaire Karachi remet l’ex-golden boy de la droite dans la lumière. Vingt-cinq ans après les faits, alors que la Cour de justice de la République ouvre le procès de l’affaire Karachi, l’ancien ministre plaidera sa cause lui-même. Sans avocat.
Dans la ville dont il a été maire pendant vingt ans, «on voit sa silhouette», dit un élu. On raconte qu’il s’est «enfermé». Certains assurent qu’il n’a pas supporté la mort de son frère, l’acteur et poète Philippe Léotard, en 2001. D’autres évoquent les fausses accusations autour de l’assassinat de la députée Yann Piat dans les années 1990, les affaires de la mairie de Fréjus ou celle du financement du Parti républicain (pour laquelle il a été condamné). Il avait alors démissionné de tous ses mandats pour se présenter à la justice. «C’était pour apparaître en “homme nu”. Il voulait être jugé comme un simple citoyen, pas comme un homme politique», se souvient Philippe Michel-Kleisbauer, son ancien assistant parlementaire, aujourd’hui député (MoDem) du Var.
Simple citoyen, François Léotard le restera. Ministre de la Culture de 1986 à 1988 puis de la Défense de 1993 à 1995, il se retire de la vie publique et se consacre à sa passion, l’écriture. En 2008, il publie un brûlot contre la présidence «bling-bling» de Nicolas Sarkozy, puis disparaît des écrans radars. Lorsqu’une escouade de policiers vient perquisitionner sa maison, quatre ans plus tard, il apparaît comme un animal blessé. Il déverse un torrent d’insultes qui lui vaudra une condamnation pour «outrage à agents publics ». Il s’insurge contre « la police judiciaire qui n’existe pas mais seulement la police politique».
Huit ans après cette descente de flics, c’est encore un «homme nu» qui se présente devant la Cour de justice de la République (CJR), la juridiction qui juge les faits commis par des ministres pendant l’exercice de leurs fonctions. Mais il parle sur un ton policé, calme. C’est un homme qui a lu, écrit et réfléchi. Installé depuis samedi 16 janvier dans un appart-hôtel près du tribunal judiciaire de Paris, il travaille sa plaidoirie car il a décidé d’être son propre avocat. «Le problème, nous dit-il dimanche soir au téléphone, c’est que je ne sais pas quand elle est prévue. Ce n’est pas normal, ça!»
Dimanche 24 Janvier 2021 – Macron et Biden vont échanger par téléphone ce dimanche soir :
Emmanuel Macron va s'entretenir dimanche en début de soirée par téléphone avec le président américain Joe Biden, premier échange depuis l'entrée en fonction de ce dernier, a indiqué l'Elysée. Cet entretien doit permettre de "constater que, toujours, les fondamentaux demeurent - ceux d'une Histoire partagée qui font de nous le plus ancien allié des Etats-Unis (...) - et dire que nous continuerons à être cet allié fiable et disponible pour agir à leurs côtés", a souligné la présidence française. Cela doit être aussi l'occasion de "dessiner très concrètement les axes principaux d'un agenda d'action pour les prochains mois, sur le climat, la distribution mondiale des vaccins, la réforme de la gouvernance sanitaire et commerciale mondiales".
Washington a réintégré l'accord de Paris sur le climat et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), signalant son retour dans les institutions multilatérales après quatre années d'unilatéralisme forcené. Ce rendez-vous téléphonique dimanche "va être une occasion pour les deux présidents d'échanger sur leur positionnement dans un monde complexe et en mutation", ajoute la présidence française, en soulignant qu'il y a pour M. Macron "toute la question de la souveraineté européenne et de l'autonomie stratégique, de l'avenir de l'Otan, mais aussi sa volonté de réussir pour et avec l'Afrique".
M. Macron et Joe Biden s'étaient entretenus une première fois le 10 novembre, après l'élection du président des Etats-Unis. Celui-ci avait alors affirmé au chef de l'Etat français qu'il souhaitait "redynamiser les relations bilatérales et transatlantiques, notamment à travers l'Otan et l'Union européenne", souvent malmenées par Donald Trump. D'après l'Elysée, Emmanuel Macron est le premier chef d'Etat de l'Union européenne à être appelé par Joe Biden depuis son arrivée mercredi à la Maison-Blanche. Cela marque "une volonté de coopération étroite entre les deux présidents, alors que les équipes ont déjà des contacts bien établis", précise-t-on de même source.
Le président français a été "sensible" à la référence aux origines françaises de Joe Biden, qui a prêté serment sur un héritage familial, une Bible de Douai vieille de plus de 400 ans. M. Macron souhaite en outre "construire un dialogue renouvelé" entre l'UE et les Etats-Unis. "Il s'agit d'avoir un dialogue très franc" sans "nier les divergences, notamment sur les questions numériques et les questions commerciales", avec "l'objectif d'avancer sur ces sujets dans un esprit confiant et constructif", relève l'Elysée. Emmanuel Macron, arrivé au pouvoir en 2017, n'a jamais rencontré Joe Biden qui a été le vice-président de Barack Obama entre 2009 et 2017.
Dimanche 24 Janvier 2021 – Des migrants occupent une école parisienne pour réclamer leur mise à l'abri :
Environ 300 migrants occupaient dimanche après-midi une ancienne école maternelle du XVIe arrondissement de Paris pour réclamer leur mise à l'abri «du froid et de l'épidémie», a constaté un journaliste de l'AFP. A 13h30, ces exilés, qui se disent oubliés des récentes opérations d'hébergement notamment dans la foulée du violent démantèlement de la place de la République en novembre, ont investi cet établissement de la rue Erlanger à l'abandon depuis deux ans, selon les associations Utopia56, Droit au logement (DAL) et coordination des sans-papiers (CSP) 75, à l'origine de l'initiative.
«L'objectif, ce n'est pas de rester là, c'est d'obtenir un abri pour ces personnes restées sur le carreau», explique à l'AFP Yann Manzi, fondateur d'Utopia56, expliquant que l'école maternelle délabrée, dont le plafond est en partie éventré, fait partie des 489 lieux signalés comme libres à l'Etat pour une mise à l'abri, dans le cadre du «collectif réquisition» monté par les trois associations. Depuis 14h30, la police est sur place devant l'école, où se sont barricadés les migrants.
Abbas Asghari, 25 ans, doudoune bleue et gants, arrivé il y a un mois en France, est là parce qu'il n'a «nulle part ailleurs où aller». «Ca fait quatre jours que, dehors, la police me déchire la tente et ne me laisse dormir nulle part. Donc j'espère que ça va faire changer les choses et que je vais pouvoir dormir au chaud», explique sous le préau de l'école maternelle ce jeune Afghan venu demander l'asile en France.
Maty, une Sénégalaise de 42 ans qui travaille comme femme de ménage et qui se «lève très tôt», espère elle aussi une solution d'hébergement pour elle et sa fille qui passe le bac cette année. «Il faut que ça change. Il faut qu'ils sachent ce qu'on vit».
Dimanche 24 Janvier 2021 – Indignation et émotion après la violente agression de Yuriy à Paris :
Politiques et personnalités ont condamné l'agression de Yuriy, un adolescent de 15 ans gravement blessé après avoir été passé à tabac à Paris.
«Un acte immonde», une «agression inouïe»...Le passage à tabac de Yuriy, 15 ans, a suscité de nombreuses réactions politiques et personnalités qui appellent à ce que justice lui soit rendue. Vendredi 15 janvier, autour de 18h30, l'adolescent a été roué de coups après la sortie du collège dans le XVème arrondissement de Paris. Des images de vidéosurveillance, diffusées sur les réseaux sociaux et authentifiées par la famille, témoignent de la violence de l'agression. Allongé sur le sol, Yuriy reçoit une pluie de coups de pieds, poings et même de barre de fer de la part de neuf individus qui l'entourent. Le jeune homme, qui souffre notamment d'un traumatisme crânien, a été plongé dans un coma artificiel.
Un proche d'Emmanuel Macron a fait savoir à l'AFP dimanche que l'Élysée avait eu un «échange» avec la mère de Yuriy. La veille sur Twitter, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, avait dénoncé «une attaque d’une sauvagerie inouïe». «Soutien au jeune garçon et à sa famille. L’enquête doit permettre de faire toute la lumière sur les faits et d’interpeller les auteurs de cet acte immonde», avait-il complété. La maire de Paris, Anne Hidalgo a confié être «extrêmement choquée par l’agression inouïe du jeune Yuriy». «Les responsables doivent être retrouvés et jugés. Tout mon soutien à lui et à sa famille», a-t-elle écrit.
«C'est ça Paris! Des territoires perdus de la République! Des agressions en pleine rue! Des barbares qui agissent en meute dès le plus jeune âge! On aurait encore fermé les yeux sur cette violence quotidienne sans ces images! Stop au déni. Agissons!», s'est indignée Rachida Dati en relayant la vidéo de la caméra de vidéosurveillance montrant l'agression.
Dimanche 24 Janvier 2021 – Singes, mouettes, pingouins... les masques usagés sont un grave danger pour la faune :
Plusieurs associations de défense des animaux ont relayé des vidéos et photos d'animaux touchés par les masques usagés, abandonnés en grande quantité dans la nature.
Les masques chirurgicaux qui permettent de sauver des vies pendant la pandémie de coronavirus sont devenus un véritable fléau pour les animaux qui peuvent se retrouver entravés ou étouffés par les masques usagés, abandonnés en grande quantité dans la nature. Des masques à usage unique ont été retrouvés sur les trottoirs, dans les rivières et sur les plages de tous les continents depuis qu'ils sont devenus obligatoires dans les espaces publics dans de nombreux pays pour contenir la propagation du virus.
Les masques, fabriqués à base de polyester et polypropylène, peuvent mettre plusieurs centaines d'années avant de se décomposer. "Les masques ne vont pas disparaître de sitôt, mais quand nous les jetons, ils peuvent menacer l'environnement et les animaux qui partagent notre planète", a souligné Ashley Fruno, une responsable de l'association de défense des animaux PETA en Asie, interrogée par l'AFP.
Des macaques ont été observés en train de mâcher les élastiques de masques usagés dans les collines environnant la capitale malaisienne Kuala Lumpur, au risque de s'étouffer.
En Angleterre, l'organisation de protection des oiseaux RSPCA est venue au secours d'une mouette dont les pattes étaient restées entravées dans un masque pendant près d'une semaine à Chemsford. L'association a été alertée par un passant qui a trouvé l'oiseau vivant mais immobile et l'a emmené dans une clinique vétérinaire avant de le libérer. L'animal avait été entravé par les attaches du masque depuis plusieurs jours, "les élastiques s'étaient resserrés sur ses pattes et ses articulations étaient enflées et douloureuses", a indiqué l'inspecteur du RSCPA Adam Jones.
Dimanche 24 Janvier 2021 – Donald Trump : son paradis privé à Palm Beach :
Mar-a-Lago, en Floride. Dans ce club privé sélect, les 500 membres forment une cour... payante (200 000 dollars de droit d’entrée plus une cotisation annuelle de 15 000 dollars).
Donald Trump consacrait ses dernières heures à rédiger une liste d’une centaine d’amnisties. Il ne lui restait plus qu’à penser à sa retraite. Dorée, comme sa couleur préférée et bien-sûr à Palm Beach, sa "seconde patrie".
Président en fin de mandat le plus impopulaire de l’histoire des Etats-Unis, peut-être… Mais lorsqu’il rentre chez lui, en Floride, il a encore des fans pour l’accueillir comme le Messie. Donald Trump l’avait annoncé. A l’heure où Biden prêtera serment, avait-il fait savoir, il aurait quitté Washington. Bienvenue à Palm Beach, presqu’île de 10 000 habitants (30 000 en hiver) offrant la plus forte concentration de milliardaires des Etats-Unis!
C’est fin 2019 que Trump a décidé d’en faire sa « deuxième patrie » (« my second home »), comme s’il s’ennuyait déjà à la Maison-Blanche. Il était alors au faîte de sa puissance. Aujourd’hui, le «RoiSoleil» a perdu beaucoup de son éclat. Exténué, abattu, discrédité… certainement. Coulé? Sûrement pas. D’ailleurs, les électeurs de Floride viennent de lui dire merci, lui accordant une belle victoire face à Joe Biden. «C’est l’Etat de la seconde chance, une terre trumpienne par excellence, qui attire tous les cinglés de l’univers», relativise Rick Wilson, un stratège républicain à l’influence locale qui déteste Trump. Traduction: en Floride, les impôts sont très bas, le respect des lois est aléatoire, le port du masque, très relatif… tout ce qu’aime Trump.
Son havre de paix est un palais féerique de 126 pièces, posé sur 8 hectares entre l’océan et le lagon. Dans le grand salon mauresque où Trump a reçu tant de dignitaires, un piano à queue Steinway & Sons de 1927, blanc et doré, et une immense tapisserie française. D’habitude, le mercredi, dans la salle à manger à lambris italiens, on sert du poisson; mais, pour le premier repas «post-présidentiel », le jour de la passation de pouvoir à laquelle Trump n’a pas voulu assister, le menu est resté top secret. «On n’a rien prévu de spécial», éludait un serveur.