Vendredi 22 Janvier 2021 – point sur le Coronavirus le 21 janvier au soir :
Conséquence de l'augmentation des contaminations à la sortie des fêtes de fin d'année, les entrées à l'hôpital sont reparties à la hausse, repassant au-dessus de 10.000 sur sept jours depuis cette semaine. Le nombre de personnes infectées par le Covid-19 ne faiblit pas avec 22.848 nouveaux cas enregistrés jeudi, selon les données publiées sur le site du gouvernement. Avec 346 nouveaux décès en 24h, le Covid-19 a désormais causé la mort de 71.998 personnes en France depuis le début de l'épidémie, selon les données du gouvernement.
La France exigera, à partir de dimanche à 00h00, un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ pour la plupart des voyageurs européens voulant entrer sur son territoire, a annoncé le président Emmanuel Macron au Conseil européen, a rapporté l'Elysée tard jeudi soir. Cette obligation s'appliquera «hors voyages essentiels», a précisé l'Elysée : «Les travailleurs frontaliers et le transport terrestre seront en particulier exemptés».
Paris avait déjà décidé le 14 janvier de soumettre à cette règle les voyageurs en provenance d'un pays extérieur à l'Union européenne (UE). Les travailleurs transfrontaliers et les travailleurs «essentiels» en étaient déjà exemptés.
Le spectre d'un troisième reconfinement plane toujours sur la France face aux nouveaux variants plus contagieux du virus, alors que l'exécutif a défendu jeudi sa campagne de vaccination très décriée, et cherché à adoucir un peu le sort des étudiants. Si la situation empirait, notamment avec un développement du «variant anglais» du virus, nettement plus contagieux, «nous pourrions être amenés à prendre des mesures plus dures, ça peut aller jusqu'à un confinement si la situation devait l'exiger», a répété le ministre de la Santé Olivier Véran au «20 heures» de TF1.
Vendredi 22 Janvier 2021 – Vaccination : polémique autour d'un "surbooking" de rendez-vous :
Des rendez-vous de vaccination contre la Covid-19 ont été déprogrammés dans plusieurs régions de France, parfois jusqu'en mars, faute d'un approvisionnement suffisant en doses, le gouvernement mettant pour sa part en cause un «surbooking» dans certains centres.
«Malgré une allocation supplémentaire de 15 600 doses obtenues cette semaine à la demande de l'ARS et de la préfecture de région, le nombre de doses disponibles» pour janvier «ne permet pas (...) d'honorer en même temps tous les rendez-vous», a ainsi expliqué jeudi à l'AFP l'Agence régionale de santé Hauts-de-France.
Sans approvisionnements supplémentaires, et pour «garantir l'injection de chaque deuxième dose», l'ARS, les préfectures et les établissements de santé dépositaires de stocks demandent donc aux centres de vaccination «d'anticiper une nécessaire régulation des rendez-vous». Conséquence : les centres ne pourront «plus ouvrir de plages supplémentaires pour les primo vaccinations jusqu'à nouvel ordre» et devront «reprogrammer une partie des rendez-vous déjà planifiés au cours des deux prochaines semaines» pour les primo vaccinations courant mars.
L'ARS a calculé que «cette reprogrammation pourrait concerner environ et en moyenne 37% des rendez-vous programmés en région dans les 15 prochains jours». Les rendez-vous de deuxième injection seront, eux, «maintenus».
Plusieurs autres régions connaissent une situation identique, comme dans le Grand Est où l'ARS avait rapporté mardi que plusieurs centres du Bas-Rhin avaient dû repousser d'une semaine leur date d'ouverture.
Vendredi 22 Janvier 2021 – Pesticides: interdictions d'usage étendues à partir de 2022 :
Le gouvernement a publié jeudi un décret étendant à partir de juillet 2022 les interdictions d'usage de pesticides dans les lieux de vie, comme les jardins des copropriétés, les parcs privés, les cimetières ou les campings. La loi interdit déjà depuis 2017 l'utilisation de produits phytosanitaires chimiques par les collectivités pour entretenir les espaces verts et la voirie.
Même interdiction depuis janvier 2019 pour les particuliers et jardiniers amateurs qui ne peuvent utiliser que des produits d'origine naturelle.
Pour les équipements sportifs, une dérogation est prévue jusqu'au 1er janvier 2025 pour ceux de haut niveau pour lesquels "aucune solution technique alternative ne permet d'obtenir la qualité requise dans le cadre des compétitions officielles".
L'arrêté ne concerne toutefois pas la SNCF, grande utilisatrice de produits phytopharmaceutiques pour désherber ses voies et leurs abords immédiats.
Vendredi 22 Janvier 2021 – Cours "en présentiel", "chèque-psy" : Macron répond à la détresse des étudiants :
Les étudiants payent un lourd tribut à la crise sanitaire. Les cours se déroulent en visio, les jobs étudiants se font rares, les perspectives d’avenir restent floues et la France est sous couvre-feu dès 18 heures. Une étudiante à Sciences-Po Strasbourg, Heïdi, avait écrit au président pour lui faire part de sa détresse liée à la crise du coronavirus, lui dire son «impression d'être morte» et de n'avoir «plus de rêves» avec la solitude imposée aux jeunes. «Il va falloir encore tenir» avait répondu Emmanuel Macron la semaine dernière en lui disant comprendre sa «colère» mais en lui demandant «encore un effort pour quelques semaines».
Jeudi, il a fait des annonces pour tenter de répondre à cette détresse. Il a accéléré le calendrier de reprise «en présentiel» et ce en dépit d'une situation épidémique qui ne montre pas de signes d'accalmie. Ainsi, ceux qui le souhaitent pourront bientôt retourner suivre des cours en présentiel un jour par semaine à l'université. «Un étudiant doit avoir les mêmes droits qu'un salarié (...) S'il en a besoin, il doit pouvoir revenir à l'université un jour par semaine» dans des amphis avec une jauge maximum de 20%, a-t-il dit au cours d'un échange avec des étudiants à l'université de Paris-Saclay, dans l’Essonne. Il a consenti que cette nouvelle organisation serait «assez compliquée à gérer» mais a fait appel au «pragmatisme» de chaque université pour qu'elle soit mise en œuvre rapidement.
Emmanuel Macron a également promis que l'ensemble des étudiants pourraient avoir accès à deux repas par jour pour le prix d'un euro le repas dans les restos U, qui restent actuellement ouverts avec des repas à emporter.
Il a aussi confirmé la création d'un «chèque psy». Il devra «permettre à tous les jeunes qui en ont besoin d'accéder beaucoup plus facilement, et avec une prise en charge, à un professionnel - psychologue, psychiatre», a expliqué le chef de l'Etat. L'Elysée a précisé à l'AFP que ce chèque concernera à partir du 1er février «tous les étudiants qui le souhaitent». «Le retour à la normalité ne se fera pas avant le premier semestre de l'année prochaine», a tempéré le chef de l'Etat en conclusion. «Les prochaines semaines, je vais être honnête avec vous, vont être assez dures».
Vendredi 22 Janvier 2021 – La décoration symbolique du Bureau ovale de Joe Biden :
À peine investi, déjà installé. Mercredi, Joe Biden a signé ses premiers décrets dans le Bureau ovale redécoré à son goût. Le nouveau président américain a conservé les rideaux dorés installés par Donald Trump, déjà présents sous la présidence de Bill Clinton, mais a opté pour un vaste tapis bleu avec l'aigle à tête blanche, animal emblème des États-Unis. Son prédécesseur avait choisi un tapis aux tons plus clairs, avec des touches couleur saumon.
Mais c'est dans la sélection des statues et peintures que Joe Biden fait dans le symbole, comme le montre le «Washington Post». Un portrait de Franklin D. Roosevelt, accroché au-dessus de la cheminée et en face du Bureau du résolu, est entouré de ceux de George Washington, Alexander Hamilton, Thomas Jefferson et Abraham Lincoln -mais pas d'Andrew Jackson, installé par Donald Trump. Une peinture représentant Benjamin Franklin a été accrochée, comme un clin d'oeil à la confiance accordée par le nouveau président à la science, en pleine pandémie et après un Donald Trump qui a affiché sa défiance envers les experts. Joe Biden a choisi d'installer des statues de figures majeures : Martin Luther King Jr, Rosa Parks, Eleanor Roosevelt et, derrière le Bureau, un buste du militant syndicaliste Cesar Chavez est placé au milieu des photos de la famille Biden. «C'était important pour le Président Biden d'entrer dans un Bureau ovale qui ressemblait à l'Amérique et donnait un aperçu de la direction vers laquelle il va se diriger en tant que président», a résumé Ashley Williams, directrice adjointe des opérations du Bureau ovale.
Vendredi 22 Janvier 2021 – L'Etat va soutenir Eurostar, assure le ministre Djebbari :
L'Etat va soutenir la compagnie transmanche Eurostar, en grande difficulté à cause de la crise sanitaire, en lien avec le gouvernement britannique, a indiqué jeudi le ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. "L'Etat sera présent aux côtés d'Eurostar de manière à maintenir cette liaison stratégique entre nos deux pays", a assuré Jean-Baptiste Djebbari devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale.
"Nous sommes en train de travailler en lien avec les Anglais à des mécanismes d'aide proportionnés au prorata de l'implication de chacun dans Eurostar, de manière à pérenniser sur le plan financier le modèle économique" de la compagnie, a-t-il ajouté, précisant qu'il en discutait "depuis de nombreuses semaines" avec son homologue britannique Grant Shapps. "Nous poserons, quand le temps sera venu, les principes et les modalités de soutien, qui passeront très certainement par la SNCF", laquelle est actionnaire à 55% d'Eurostar, a poursuivi le ministre.
Outre la SNCF, Eurostar est détenu à 40% par le consortium Patina Rail - composé pour 30% de la Caisse de dépôt et placement du Québec et 10% du fonds britannique Hermes Infrastructure - et à 5% par la SNCB belge. Interrogés par l'AFP, le gouvernement britannique n'a pas souhaité faire de commentaires, tout comme Hermes Infrastructure.
Vendredi 22 Janvier 2021 – "66 millions de procureurs" : Macron balaie les critiques sur la Covid :
L'allusion du Président s'est glissée à la fin d'un discours d'une quarantaine de minutes, jeudi, à l'université de Paris-Saclay. Emmanuel Macron était venu présenter la stratégie de la France sur les technologies quantiques. Mais, après 35 minutes consacrées au sujet de sa visite, le chef de l'Etat a élargi son propos pour évoquer «la défiance française», qu'il considère comme un obstacle au développement de la recherche. Puis Emmanuel Macron a formulé ce qui ressemble à une fin de non recevoir aux critiques adressées au gouvernement pour sa gestion de la pandémie de Covid-19, qu'il n'a toutefois pas citée. «Ce qui va avec la défiance française, c'est aussi cette espèce de traque incessante de l'erreur», a dit le Président. «C'est-à-dire que nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs. C'est pas comme ça qu'on fait face aux crises ou qu'on avance. Et donc chacun fait des erreurs chaque jour. Celui ou celle qui ne fait pas d'erreur, c'est celui ou qui ne cherche pas ou qui ne fait rien, ou qui mécaniquement fait la même chose que la veille. Nous avons besoin d'avoir des femmes et des hommes qui cherchent, qui ont la capacité à inventer ce qui n'est pas encore perceptible et à se tromper, pour pouvoir corriger le plus vite possible et s'améliorer. C'est ce qui fait une grande nation», a-t-il poursuivi.
Les choix du gouvernement et du président de la République ont été particulièrement scrutés depuis le début de la crise sanitaire, il y a bientôt un an. Les évolutions des discours sur les masques, puis l'attitude face aux différentes mesures prises pour contenir le virus et enfin, plus récemment, la polémique autour de l'organisation de la vaccination ont nourri les critiques. Lors du même déplacement, jeudi, Emmanuel Macron a d'ailleurs annoncé plusieurs mesures pour répondre à la détresse des jeunes et des étudiants les plus durement touchés par les conséquences de la pandémie.
Vendredi 22 Janvier 2021 – Nouveau bac : épreuves de spécialité annulées au profit du contrôle continu :
Les premières épreuves de spécialité du nouveau baccalauréat, qui comptent pour un tiers de la note finale, sont annulées au profit du contrôle continu en raison de la crise sanitaire, selon un courrier de Jean-Michel Blanquer adressé jeudi soir aux enseignants. Les enseignements de ces spécialités «ne seront pas évalués au travers d'épreuves au mois de mars mais sur la base des moyennes des trois trimestres de Terminale de ces enseignements», indique ce courrier dont l'AFP a obtenu copie.
Le ministre de l'Education y explique avoir dû «tenir compte des effets de la crise sanitaire». «Dans les propos des élèves, j'ai entendu les inquiétudes exprimées face aux difficultés de préparation aux épreuves des enseignements de spécialité» et «dans ceux des professeurs, j'ai été sensible à l'expression d'une fatigue éprouvée dans ce qui est vécu comme une course contre la montre», décrit-il.
Depuis plusieurs semaines, professeurs, élèves, parents d'élèves et syndicats réclamaient l'annulation ou le report de ces épreuves prévues en mars, alors que 70% des lycées ont mis en place un enseignement hybride depuis neuf semaines. Pour Philippe Vincent, le secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement, l'annulation des épreuves de spécialité est «une décision raisonnable et pragmatique dans le contexte actuel».
Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, le premier syndicat du secondaire, s'est montrée, elle, plus mitigée. «On acte le fait que le ministre a entendu que les épreuves ne pouvaient décemment pas se tenir en mars, cela va permettre de faire baisser la pression mais cela soulève le problème du contrôle continu qui peut être facteur d'inégalité», a-t-elle regretté. Dans un communiqué, le SE-Unsa a pour sa part salué «le choix du recours au contrôle continu, le seul qui permet une adaptation des sujets aux progressions réelles et le seul qui garantit que les élèves seront bien évalués». Le Snalc (secondaire) a lui écrit dans un autre communiqué que cette décision ne «correspond pas aux attentes de la majorité de (ses) adhérents, qui demandaient un report en juin».
Vendredi 22 Janvier 2021 – Carole Delga roule pour Hidalgo :
La présidente (PS) du conseil régional d'Occitanie souhaite rassembler derrière la maire de Paris en vue de la présidentielle.
Elle a, il y a treize mois, créé L’Occitanie en commun, une version régionale de la plateforme lancée par Anne Hidalgo, Idées en commun, qui reprend le slogan victorieux des municipales 2020. Carole Delga, la présidente (PS) de la région, avait téléphoné à la maire de Paris pour obtenir son feu vert. « Je pose les bases du rassemblement », précise l’ancienne secrétaire d’Etat de François Hollande, favorite pour sa réélection.
Avec plusieurs maires PS – Mathieu Klein (Nancy), Johanna Rolland (Nantes), Nathalie Appéré (Rennes), Olivier Bianchi (Clermont-Ferrand) –, Carole Delga a créé « une boucle WhatsApp des quadras ». Tous ont aussi une liaison directe avec Anne Hidalgo. « Arnaud Montebourg a beaucoup d’intuition et d’allant. C’est quelqu’un de très intéressant dans une équipe, mais je pense qu’Anne a davantage la capacité d’exercer le pouvoir », analyse Carole Delga, pourtant proche de l’ex-ministre.
Si elle estime Jean Castex – « un Premier ministre hors normes sous la Ve République, un homme qui n’a aucune ambition personnelle et a été élevé pour devenir serviteur de l’Etat » –, elle n’a jamais apprécié Macron, qui fut son éphémère ministre de tutelle lorsqu’elle était secrétaire d’Etat chargé du Commerce et de l’Artisanat. « Très vite, on a eu des divergences politiques, se souvient-elle, notamment sur le travail le dimanche. »
Elle plaide pour que le pouvoir central s’appuie davantage sur les collectivités locales et regrette la culture de « la centralisation » du chef de l’Etat. Une conviction renforcée par la gestion « parisienne » de la crise sanitaire. Comme les autres patrons de région, elle ne cesse d’interpeller le gouvernement sur la nécessaire coopération. Elle a déjà prévu d’organiser le transport des personnes de plus de 75 ans ne pouvant pas se déplacer et qui souhaiteraient se faire vacciner. Elle propose aussi de mettre à disposition deux camions « hôpitaux de campagne ». « On est tous dans “l’équipe France” », insiste Carole Delga.
Vendredi 22 Janvier 2021 – Etudiants : retour en "présentiel" à l'université, un jour par semaine, dès début février :
La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal (photo), a indiqué vendredi matin que le retour des étudiants à l'université , à hauteur de un jour par semaine, se fera dès début février.
Le retour au compte-gouttes des étudiants en cours se fera d’ici quelques jours. Invitée sur BFM TV vendredi, la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a donné quelques précisions. Constatant un «besoin de remettre un minimum de contact entre les enseignants et les étudiants», elle a précisé le propos d’Emmanuel Macron la veille. «Ce que le président nous a demandé de faire (…) c’est de trouver des protocoles qui permettent -au même titre que les gens dans un confinement peuvent continuer à aller travailler- qu’on puisse maintenir du lien entre les étudiants et es professeurs, comme on maintient l’école», a-t-elle déclaré.
«Le président le souhaite pour le début du second semestre. Ca dépend évidemment des disciplines et des établissements. Certains établissements ont repris cette semaine ce qui veut dire qu’il faut qu’on aille très vite, d’autres reprennent la première ou la deuxième semaine de février», a-t-elle détaillé avant d’évoquer la première semaine de février. A partir de là, les étudiants qui le souhaitent pourront venir «un jour par semaine» ou «l’équivalent» à l’université.
La ministre a toutefois tempéré: «Si nous sommes sur un modèle de confinement comme au printemps dernier, avec les écoles fermées, avec personne qui ne se déplace, évidemment dans ce cas là ça concernera aussi les universités».
Vendredi 22 Janvier 2021 – Des dimanche, des tests PCR exigés avant l'arrivée en France pour les voyageurs européens :
La France exigera, à partir de dimanche à 00h00, un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ pour la plupart des voyageurs européens voulant entrer sur son territoire, a annoncé le président Emmanuel Macron au Conseil européen, a rapporté l'Elysée tard jeudi soir. Cette obligation s'appliquera "hors voyages essentiels", a précisé l'Elysée : "Les travailleurs frontaliers et le transport terrestre seront en particulier exemptés".
Paris avait déjà décidé le 14 janvier de soumettre à cette règle les voyageurs en provenance d'un pays extérieur à l'Union européenne (UE). Les travailleurs transfrontaliers et les travailleurs "essentiels" en étaient déjà exemptés. L'Elysée a précisé que l'approche choisie par le chef de l'Etat était également celle de "beaucoup de ses homologues européens".
A Stockholm, l'agence européenne chargée des épidémies a invité de son côté les Européens à "se préparer à une escalade rapide de la rigueur des mesures (pour contrer le virus) dans les semaines à venir afin de préserver les capacités de soins, ainsi qu'à accélérer les campagnes de vaccination".
En France, où le bilan frôle désormais les 72.000 morts, le nombre de contaminations enregistrées a de nouveau dépassé jeudi le chiffre de 20.000, et le spectre d'un troisième confinement semble se profiler.
La décision d'Emmanuel Macron intervient à l'issue d'un sommet en visioconférence des 27 Etats membres lors duquel Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a sonné l'alarme sur "la situation sanitaire très grave" causée dans toute l'Europe par la pandémie de Covid-19. Jugeant que "tous les voyages non essentiels doivent être fortement déconseillés", la dirigeante a cependant affirmé qu'il était "de la plus haute importance de continuer à faire fonctionner le marché unique", c'est-à-dire de continuer à permettre le transport "fluide des travailleurs essentiels et des marchandises à travers les frontières" des pays de l'UE.
Vendredi 22 Janvier 2021 – Le roi des cascadeurs Rémy Julienne est mort de la Covid-19 :
Le célèbre cascadeur Rémy Julienne est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi des suites de la Covid-19, à l'âge de 90 ans, a appris l'AFP vendredi de sources concordantes. L'homme aux 1400 productions, qui participa notamment à plusieurs James Bond, était en réanimation à l'hôpital de Montargis (Loiret) depuis le début du mois.
«Ce qui devait arriver est arrivé, il nous a quittés en fin de soirée (jeudi). C'était prévisible, il était sous respirateur artificiel», a raconté un proche à l'AFP. Le décès a été confirmé par le député du Loiret, Jean-Pierre Door, un ami de l'ancien cascadeur.
Rémy Julienne, natif de Cepoy (Loiret), près de Montargis, a débuté dans le cinéma en 1964. Alors champion de France de moto-cross, il double Jean Marais sur le tournage de «Fantômas».
Sa carrière s'étalera sur une cinquantaine d'années et lui permettra de doubler notamment Yves Montand, Alain Delon, Roger Moore ou encore Sean Connery. Il apparaitra au générique de six James Bond, mais aussi des classiques du cinéma français : «Le Mur de l'Atlantique» (Marcel Camus), «Le Solitaire» (Jacques Deray), «Le Cerveau», «La Grande Vadrouille» (Gérard Oury), «L'Aventure c'est l'aventure» (Claude Lelouch).