Dimanche 17 Janvier 2021 – point sur le Coronavirus le 16 janvier au soir :
La France a franchi samedi la barre des 70 000 morts du Covid-19 depuis le début de l'épidémie, selon les chiffres de Santé publique France. Au total, 70 142 personnes sont décédées des suites de la maladie.
La tension sur les hôpitaux reste forte, avec un nombre total de malades du Covid hospitalisés s'élevant à 24 985 dont 2731 se trouvent en réanimation.
La France a appliqué depuis samedi un couvre-feu généralisé à 18 heures.
Le Premier ministre Jean Castex a précisé que 390 000 personnes avaient été vaccinées à ce jour en France et qu'un million de rendez-vous de vaccination avaient été pris.
Dimanche 17 Janvier 2021 – Passeport vaccinal : les politiques se positionnent :
Un sondage publié ce dimanche a alimenté les débats politiques autour d'un éventuel «passeport vaccinal».
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s'est dite dimanche «extrêmement contre» l'idée d'un passeport vaccinal qui, selon elle, «attente aux libertés individuelles». «Compte tenu du fait que le gouvernement est incapable de vacciner ceux qui le souhaitent, parler d'un passeport vaccinal aujourd'hui m'apparaît assez ahurissant», a-t-elle raillé sur BFMTV. «Je suis extrêmement contre» car «tout ce qui attente aux libertés individuelles m'inquiète», a déclaré la candidate à la présidentielle de 2022, estimant que «le gouvernement d'Emmanuel Macron attente avec une très grande facilité aux libertés individuelles».
Elle a cité comme exemple un projet de loi à ses yeux «scandaleux», présenté en décembre, qui conditionnait en France certains déplacements à la vaccination. Le texte avait été retiré peu avant Noël par le gouvernement, très vite après sa présentation en Conseil des ministres face à la vive polémique qu'il avait suscitée.
Le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan s'est également prononcé sur Twitter contre un «passeport vaccinal» qui selon lui «se profile à l’horizon», dénonçant une «atteinte à l’égalité des citoyens pour l’accès à certaines activités», un «totalitarisme» et «une infâme et sournoise contrainte à la vaccination».
Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Clément Beaune a affirmé dimanche que la France était «réticente» sur la mise en place d'un passeport vaccinal communautaire, estimant que la question ne doit pas être au menu du Conseil européen de la semaine prochaine.
Selon un sondage Ifop publié dans «Le Parisien», l'idée d'un «passeport vaccinal» pour accéder à certains lieux fait son chemin, avec notamment 62% d'avis favorables pour prendre l'avion, 52% pour les transports en commun, 60% des personnes interrogées pour que les visites rendues aux personnes vulnérables dans les hôpitaux et dans les Ehpad.
Dimanche 17 Janvier 2021 – Malgré les risques, Alexeï Navalny a quitté dimanche l'Allemagne pour revenir en Russie :
Le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, a quitté dimanche Berlin, où il se remettait depuis des mois d'un empoisonnement présumé, vers Moscou, en dépit des menaces d'arrestation quasi-immédiate brandies par la justice russe.
L'avion embarquant M. Navalny et sa femme Ioulia a décollé peu après 15 heures (14 heures GMT) de la capitale allemande, selon des journalistes de l'AFP à bord. "Je suis certain que tout va bien se passer. On va m'arrêter? Ce n'est pas possible, je suis innocent", a lancé M. Navalny en montant à bord, avant d'ajouter: "En Allemagne, c'était bien, mais rentrer à la maison c'est toujours mieux".
A l'aéroport Vnoukovo de Moscou, où l'opposant est attendu à 19h20 (16h20 GMT), la police antiémeute était présente en force et un groupe de quelque 200 partisans étaient massés devant les barrières installées pour barrer l'accès à la salle des arrivées, selon des journalistes de l'AFP. "Voilà à quel point ils sont lâches, pathétiques et ridicules", a lâché M. Navalny sur Instagram avant le décollage, tournant en dérision dans d'autres messages sur Twitter les mesures drastiques prises par l'aéroport Vnoukovo.
"Comme d'habitude, les autorités russes sont caractérisées par leur peur", a encore dit M. Navalny, 44 ans, en montant dans l'appareil, tout en se disant "très heureux" de revenir et assurant "n'avoir rien à craindre en Russie".
Depuis que le pire ennemi du président Vladimir Poutine a annoncé mercredi son intention de rentrer, les services pénitentiaires russes (FSIN) l'ont mis en garde et assuré qu'ils seraient "obligés" de l'arrêter pour avoir violé les conditions d'une peine de prison avec sursis à laquelle il a été condamné en 2014.
Dimanche 17 Janvier 2021 – Départ de Donald Trump, investiture de Joe Biden : 20 janvier inédit à Washington :
Contrairement à la tradition, Donald Trump n’accueillera pas son successeur Joe Biden avant son investiture. Le président sortant quittera la Maison-Blanche avant.
Le thème de l’investiture de Joe Biden est l’«Amérique unie». Pourtant, c’est bien le spectacle de la désunion qui s'offrira au monde entier. Donald Trump quittera Washington mercredi matin, sans recevoir son successeur à la Maison-Blanche, comme lui avait été reçu par Barack Obama en 2017 avant de prêter serment. Le président sortant, qui n’a admis sa défaite qu’en multipliant les accusations sans fondement de fraude électorale, aura droit à sa propre cérémonie à la base Andrews, où il montera à bord d’Air Force One pour une dernière fois. Le protocole choisi serait celui pour le départ d’un dirigeant à l’issue d’une visite d’Etat, selon l’agence AP : tapis rouge, escorte et fanfare militaires, mais aussi le tir de 21 coups de feu. Reste à savoir si Donald Trump se pliera à une autre tradition : écrire une lettre à son successeur, posée sur le «bureau du résolu». Il ne l’a toujours pas appelé et avait annoncé sur Twitter, avant d’en être banni, qu’il n’assisterait pas à son investiture.
Le milliardaire sera dans les airs, direction Mar-a-Lago, lorsque Joe Biden prêtera serment sous les yeux de Mike Pence -le vice-président de Donald Trump assistera, lui, à l’investiture. Il n’a appelé Kamala Harris que mardi, deux mois après la proclamation de la victoire de Joe Biden. Il a félicité celle qui sera la première femme vice-présidente de l’histoire des Etats-Unis et lui a proposé son aide pour la transition, pour la semaine restante. Les relations entre Pence et Trump se sont brutalement dégradées depuis le 6 janvier et l'attaque contre le Capitole, lors de laquelle certains émeutiers ont appelé à «pendre Mike Pence». Ni le président ni son entourage n'avaient pris la peine de prendre des nouvelles du fidèle vice-président durant l'assaut.
Dimanche 17 Janvier 2021 – Coup de filet de la gendarmerie contre la pédopornographie sur internet :
La gendarmerie a interpellé 14 personnes en France et saisi plus de 1000 "contenus pédopornographiques" circulant sur internet, en novembre, pendant le deuxième confinement, a-t-on appris dimanche auprès de la gendarmerie.
Parmi les 14 interpellés, trois ont déjà été condamnés à une peine d'emprisonnement, explique la gendarmerie dans un communiqué, confirmant une information du JDD. Huit autres sont en attente de leur jugement et trois ont été présentés à un juge d'instruction. Un suspect étranger a aussi été identifié.
L'opération, qui s'est déroulée la semaine du 16 novembre, a eu lieu alors que le "contexte sanitaire exceptionnel" dû à l'épidémie de Covid-19 est "apparu propice à une augmentation de l'activité des auteurs d'agressions sexuelles sur mineurs via internet", ajoute la gendarmerie.
Les investigations ont été coordonnées par le C3N, le centre de lutte contre les criminalités numériques de la gendarmerie, en lien avec Europol et le centre national d'image pédopornographiques (CNAIP).
Dimanche 17 Janvier 2021 – Le Drian hausse le ton contre l'Iran :
L'Iran est en train d'acquérir l'arme nucléaire et «il est urgent de dire que cela suffit», a estimé dimanche le ministre français des Affaires étrangères, plaidant pour un retour à l'accord de Vienne que Donald Trump avait brutalement quitté.
Dans une interview au «Journal du Dimanche», Jean-Yves Le Drian a exprimé ses inquiétudes sur les activités nucléaires de la République islamique, appelant à une réaction immédiate et à un retour des Etats-Unis dans l'accord de 2015 dès l'entrée en fonction de Joe Biden.
«L’Iran -je le dis clairement- est en train de se doter de la capacité nucléaire», a estimé Jean-Yves le Drian. «Il y a également une élection présidentielle en Iran à la mi-juin. Il est donc urgent de dire aux Iraniens que cela suffit et de prendre les dispositions pour que l’Iran et les Etats-Unis reviennent dans l’Accord de Vienne.»
Cet accord prévoit une levée partielle des sanctions internationales contre l'Iran, en échange de mesures destinées à garantir que ce pays ne se dotera pas de l'arme atomique. Mais Donald Trump en était sorti unilatéralement en 2018.
«En sortant de cet accord, l’administration Trump a choisi la stratégie qu’il a appelée de la pression maximale contre l’Iran. Le résultat, c’est que cette stratégie n’a fait que renforcer le risque et la menace. Il faut donc enrayer cette mécanique», a estimé le chef de la diplomatie française. «Cela ne suffira pas», a-t-il toutefois ajouté. «Il faudra des discussions difficiles sur la prolifération balistique et les déstabilisations par l’Iran de ses voisins dans la région. Je suis tenu par le secret sur le calendrier de ce genre de dossier, mais il y a urgence.»
Dimanche 17 Janvier 2021 – Une soirée clandestine interrompue par la police près de Grenoble :
Une centaine de personnes prenaient part à cette fête organisée dans un hangar de la banlieue de Grenoble. La plupart ont pris la fuite à l'arrivée de la police.
La police a mis fin, dans la nuit de samedi à dimanche, à une soirée clandestine réunissant une centaine de participants dans la banlieue de Grenoble malgré le couvre-feu à 18 heures en vigueur, et interpellé trois d'entre eux, notamment pour violences, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Les policiers sont intervenus suite à l'appel, vers 21h30, d'un voisin gêné par le bruit provenant d'un hangar à Saint-Martin-d'Hères (Isère), proche de Grenoble. La plupart de «la centaine» de participants ont fui à l'arrivée des forces de l'ordre, qui ont mis fin à la fête vers 22h15, mais certains ont essayé de résister. Deux d'entre eux ont été blessés, ainsi que deux policiers légèrement, a-t-on précisé de même source.
Deux «teufeurs» ont été interpellés pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, dont le DJ, et un troisième pour être soupçonné d'avoir organisé la soirée. Ils ont tous été placés en garde à vue. Trente-huit verbalisations ont été prononcées sur place et la sono a été saisie. Il n'est pas déterminé, à ce stade, si le propriétaire du hangar avait autorisé ou non la soirée. Aucune trace d'effraction n'a été constatée, note «Le Dauphiné».
Dimanche 17 Janvier 2021 – Muni d'une fausse accréditation et armé : un homme arrêté à Washington :
Un homme lourdement armé a été arrêté vendredi à Washington alors qu'il cherchait à passer un des nombreux points de contrôles près du Capitole, où Joe Biden prêtera serment dans quelques jours, selon un rapport de la police.
Wesley Allen Beeler, originaire de Virginie, s'est présenté vendredi soir à un point de contrôle à quelques encablures du Capitole, détaille un rapport de police consulté samedi par l'AFP, confirmant une information de CNN. Il était muni d'une fausse accréditation pour la cérémonie d'investiture de Joe Biden.
La police a retrouvé une arme de poing chargée et plus de 500 cartouches de munitions en possession de l'individu. Sur son pick-up blanc, plusieurs autocollants défendant le droit au port d'armes : «S'ils viennent prendre vos armes, filez leur vos balles d'abord.»
En réaction au violent assaut contre le Capitole par des partisans pro-Trump le 6 janvier, Washington a pris ces derniers jours des allures de camp retranché avec ses blocs de béton et ses fils barbelés.
Dimanche 17 Janvier 2021 – Biden va défaire l'héritage de Trump dès son premier jour au pouvoir :
Le 46e président des Etats-Unis ne perdra pas de temps. Dès son investiture mercredi, Joe Biden va signer une série de décrets présidentiels qui vont permettre au démocrate de tourner immédiatement la page Trump, selon la presse américaine. Comme Barack Obama et Donald Trump avant lui, Biden a bien l'intention d'utiliser ses prérogatives de président sans attendre le Congrès pour agir. Car même si les démocrates contrôlent les deux chambres, leur majorité au Sénat ne tient qu'à un fil -50 sièges plus le vote de la vice-présidente Kamala Harris. Dans bien des cas, l'adoption de textes de loi nécessite une majorité de 60 sénateurs sur 100 pour empêcher l'obstruction parlementaire («filibuster»). L'application du programme du candidat Biden dépendra alors du bon vouloir d'une poignée d'élus, notamment les républicains les plus centristes, qui ne sont pas nombreux. En attendant ce combat législatif qui promet d'être compliqué, Joe Biden a le pouvoir d'agir immédiatement sur certaines des décisions les plus emblématiques de la présidence Trump.
Rejoindre l'accord de Paris sur le climat. Donald Trump avait rejeté cette avancée diplomatique obtenue en 2015 dès sa première année au pouvoir. Se présentant comme le représentant «des gens de Pittsburgh, pas de Paris», le milliardaire climato-sceptique avait volontiers piétiné ce qui était l'une des victoires de son prédécesseur, Barack Obama. Le 12 décembre dernier, Joe Biden avait promis que «les Etats-Unis rejoindront l'Accord de Paris dès le premier jour de ma présidence». «Je commencerai immédiatement à travailler avec mes homologues partout dans le monde pour faire tout ce que nous pouvons, y compris en organisant un sommet climat avec les dirigeants des principales économies avant la fin de mes 100 premiers jours aux responsabilités», avait-il indiqué.
Mettre fin à l'interdiction d'entrée sur le territoire pour les citoyens de certains pays à majorité musulmane. Le décret présidentiel numéro 13769, pris en janvier 2017, fut l'un des actes fondateurs de la présidence Trump. Visant alors des pays à majorité musulmane, ce premier texte, appliqué dans la précipitation, avait suscité des scènes de chaos dans les aéroports américains. Il avait ensuite été bloqué et le gouvernement avait dû revoir sa copie. Les restrictions actuellement en place visent 13 pays : la Birmanie, l'Erythrée, l'Iran, le Kirghizistan, la Libye, le Nigeria, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Tanzanie, le Venezuela (mais uniquement pour les personnes liées au gouvernement Maduro) et le Yemen.
Dimanche 17 Janvier 2021 – Brigitte Macron lance les Pièces Jaunes dans une vidéo décalée avec Camille Combal :
L’épouse du président de la République s’est prêtée au jeu de Camille Combal pour lancer la campagne annuelle des Pièces Jaunes.
Pas de «Mask Singer» ou de «Danse avec les stars» pour Brigitte Macron. Samedi, à la veille de son interview au journal de 20 heures de TF1, une vidéo mettant en scène l’épouse du président de la République a été diffusée sur les réseaux sociaux. On la voit au cours d’une réunion avec Camille Combal, prêt à aider pour annoncer le lancement de la campagne annuelle des Pièces Jaunes. «Avec ce que j’ai prévu, on va faire parler de nous», lance l’animateur avant de proposer à Brigitte Macron d’«intégrer le casting de "Mask Singer"».
Face à la réticence de la Première dame qui rappelle l’importance du programme «pour les enfants, les adolescents hospitalisés, mais aussi pour le dépistage des violences et des maltraitances qui leur sont faites», Camille Combal a une proposition : qu’elle soit déguisée… en tirelire. «Comme ça vous chantez, vous mettez l’ambiance mais en même temps, on fait passer le message des Pièces Jaunes», lui répond-il, empruntant à Emmanuel Macron le fameux «en même temps». L’occasion pour la Première dame de rappeler que, «crise sanitaire oblige», il n’y aura pas les traditionnelles tirelires à disposition pour recueillir les dons, toute la campagne est «digitalisée».
Camille Combal rebondit donc et lui propose… «Danse avec les stars», autre émission qu’il anime sur TF1 : «C’est chic, c’est inattendu. "Sur un cha-cha, Brigitte Macron !" C’est top, on y est déjà.» «Plutôt rock, Camille», le corrige Brigitte Macron, n’entamant pas l’enthousiasme de l’animateur, qui pense déjà à un partenaire. Et plutôt que le danseur Anthony Colette, préparant déjà le col de sa chemise pour un rock avec la Première dame, il fait appel au parrain de l’opération, pour la troisième année consécutive : Didier Deschamps. Mais il fait aussi chou blanc auprès du sélectionneur de l’équipe de France, «le roi de la bamboche» : «Sinon, il n’y a pas plus simple pour aider les enfants et les ados à l’hôpital? On peut dire tout simplement aux gens d’aller sur le site internet piecesjaunes.fr ou par SMS, envoyez DON au 92 111.»
Dimanche 17 Janvier 2021 – En Ouganda, Museveni se maintient au pouvoir pour un 6e mandat lors d'un scrutin contesté :
A 76 ans, Yoweri Museveni a remporté samedi un sixième mandat pour diriger l'Ouganda: le président, au pouvoir depuis 1986, a été réélu avec 58,64%, à l'issue d'un scrutin vivement contesté par son rival Bobi Wine, qui dénonce de multiples fraudes.
M. Wine, Robert Kyagulanyi de son vrai nom, a obtenu 34,83% des voix, a annoncé samedi la commission électorale de ce pays d'Afrique de l'Est.
La participation a été de 57,22%: environ 10,3 millions d'Ougandais se sont rendus aux urnes pour ce scrutin sous haute surveillance, durant lequel les autorités ont suspendu l'accès à internet et aux réseaux sociaux, après une campagne particulièrement violente. Bobi Wine, député de 38 ans et principal rival de M. Museveni parmi les 10 candidats d'opposition, a contesté par avance les résultats du scrutin dès vendredi, en dénonçant "une mascarade complète" et en estimant avoir "largement remporté" l'élection.
L'ancien chanteur de ragga, qui a galvanisé une partie de la jeunesse ougandaise, a dénoncé des fraudes massives - telles que des bourrages d'urnes, des bulletins préremplis, des électeurs n'ayant reçu des bulletins que pour les législatives ou des agressions contre les observateurs de son parti, parfois chassés des bureaux de vote.
Depuis vendredi soir, des soldats encerclent son domicile, en périphérie de la capitale, Kampala. Son parti dénonce "une assignation à résidence", là où le gouvernement affirme que les militaires assurent sa sécurité.
Dimanche 17 Janvier 2021 – La cote de popularité de Melania Trump au plus bas :
Son silence après l’invasion du Capitole sera-t-il le dernier fait mémorable de son rôle de First Lady ? Selon un sondage de CNN, la cote de popularité de Melania Trump est au plus bas depuis le début du mandat de son mari : 42% des sondés ont une opinion positive d’elle, contre 47% une opinion négative. 12% des personnes interrogées sont «incertaines» à propos d’elle. C’est en mai 2018, peu après le premier dîner d’Etat de la présidence Trump et sa présence (sans son mari) aux obsèques de Barbara Bush que Melania Trump avait bénéficié de sa plus haute cote de popularité : 57% des sondés en avaient une opinion positive.
Les précédentes First Ladies avaient quitté la Maison-Blanche bien plus populaires : Michelle Obama avait 69% d’opinions favorables, Laura Bush 67%. Même Hillary Clinton comptait 56% d’opinions favorables en 2000, à la fin des deux mandats de son mari. Jill Biden lui succédera mercredi, avec l'investiture de son mari Joe Biden, mais les couples ne se verront pas : Melania et Donald Trump quitteront la Maison-Blanche avant la cérémonie.