Vendredi 15 Janvier 2021 – point sur le Coronavirus le 14 janvier au soir :
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 reste élevé en France, avec 21.228 contaminations en 24 heures, et la pression hospitalière ne faiblit pas, selon les données de Santé publique France publiées jeudi soir. Environ 20.000 nouveaux cas sont comptabilisés chaque jour depuis le début de l'année, bien loin des 5.000 espérés à la mi-décembre par le gouvernement. A la date de jeudi, quelque 318.216 personnes (soit près de 70.000 en 24 heures) ont été vaccinées en France contre le Covid-19 depuis le lancement de la campagne, le 26 décembre, précise par ailleurs la Direction générale de lasanté (DGS) dans un communiqué.
Le nombre de malades du Covid hospitalisés à travers le pays s'élève à 24.983 (contre 24.735 mercredi, 24.703 mardi, 24.812 lundi), dont 1.691 en 24 heures (contre 1.588 mercredi). Les services de réanimation, qui accueillent les patients gravement atteints, ne désemplissent pas, avec 206 admissions sur une journée (208 mercredi), et un total de 2.716 malades occupant les lits (2.701 mercredi). En 24 heures, la maladie a tué 283 personnes (contre 232 la veille), portant le bilan total des décès à 69.313 depuis le début de l'épidémie.
Le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de personnes positives au nouveau coronavirus parmi les personnes testées, reste stable, à 6,5%
Le Premier ministre a estimé jeudi que la situation épidémique était «maîtrisée» mais «fragile» en France, en s'inquiétant de «l'émergence de nouvelles souches plus contagieuses» du coronavirus. Un couvre-feu à 18h00 sera mis en place à partir de samedi «pour au moins 15 jours» sur l'ensemble du territoire métropolitain français.
Vendredi 15 Janvier 2021 – Risque d'un variant "aussi contagieux" que le britannique au Brésil :
Le nouveau variant du coronavirus détecté récemment au Japon et originaire d'Amazonie pourrait être aussi contagieux que ceux du Royaume-Uni ou d'Afrique du Sud, a expliqué à l'AFP Felipe Naveca, un chercheur qui étudie les mutations observées dans le nord du Brésil.
Pour ce spécialiste de l'Institut Leonidas et Maria Deane, qui mène ses études en partenariat avec le prestigieux institut de recherches Fiocruz, il est probable que ce nouveau variant, que l'OMS a qualifié de "très préoccupant", se soit déjà répandu dans d'autres régions brésiliennes.
De quoi inquiéter les autorités sanitaires de ce pays de 212 millions où le Covid-19 a tué plus de 205.000 personnes, le deuxième bilan le plus lourd après les Etats-Unis. D'autant plus que le variant est originaire d'Amazonie, où le nombre d'hospitalisations dues au virus a explosé ces dernières semaines, notamment à Manaus, capitale de l'Etat d'Amazonas.
Vendredi 15 Janvier 2021 – Jean-Marie Le Pen "assez choqué" par "l'hallali" visant Donald Trump :
L'ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen s'est dit "assez choqué" par l'"hallali" contre le président américain sortant Donald Trump après l'invasion du Capitole, qui ne représentait selon lui "pas un coup d'Etat"."Je ne comprends pas bien qu'on fasse cet hallali", a affirmé dans un entretien à l'AFP M. Le Pen qui s'est dit "assez choqué de la manière dont est traité le président Trump sur les derniers jours de son mandat".
Donald Trump "est un candidat populiste qui s'est imposé, y compris aux conservateurs américains qui ne lui ont pas pardonné pour la plupart d'entre eux, et le trahissent sur la fin du parcours" pour "le faire battre par Joe Biden, obscur vice-président du gouvernement précédent", a-t-il estimé.
Jean-Marie Le Pen, qui "ne considère pas le terme de populiste comme péjoratif", assure que "les gens qui se réfèrent à cette notion peuvent en tirer un légitime bénéfice". Car "dans le fond, qui est plus près du peuple que le populiste? Il y a des moments où les peuples manifestent leur sentiment sans passer par les truchements habituels".
Selon l'ancien leader frontiste, l'invasion du Capitole le 6 janvier, qui a fait cinq morts, "n'a pas été une opération dramatique, ça a été considéré et présenté comme tel par les médias" mais "il n'y a pas eu d'occupation" ni de "brutalités à l'égard des élus" et "il n'y a pas eu de coup d'Etat comme on en accuse monsieur Trump, ce qui est stupide d'autant que les discours de Trump avant l'invasion du Capitole n'appelaient pas du tout à cette opération".
Vendredi 15 Janvier 2021 – Arrivée des experts de l'OMS en Chine pour enquêter sur les origines du covid-19 :
Les experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sont arrivés jeudi à Wuhan pour enquêter sur les origines du coronavirus en Chine, où a été annoncé un premier décès du Covid-19 depuis huit mois. La visite est ultra-sensible pour le pouvoir chinois qui cherche à écarter toute responsabilité dans l'épidémie ayant fait près de deux millions de morts dans le monde depuis son démarrage il y a un an dans la métropole de Wuhan (centre).
L'équipe de l'OMS est chargée de remonter aux origines du Covid-19. Elle comprend des scientifiques de différentes nationalités qui sont arrivés de Singapour par un vol régulier. Crise sanitaire oblige, 13 membres de l'équipe, selon l'OMS, ont été accueillis sur le sol chinois par du personnel en combinaison intégrale. Ils ont dû se soumettre à un test de dépistage contre le Covid et devront passer deux semaines en quarantaine avant de pouvoir aller sur le terrain pour leurs recherches.
Mais l'équipe n'est pas encore au complet. Deux membres se trouvent encore à Singapour, a indiqué l'OMS. Ils ont été testés positifs avant d'embarquer pour la Chine et doivent subir une nouvelle série d'examens. La mission, qui comprend notamment dix scientifiques, devrait durer au total entre cinq et six semaines. Elle permettra d'explorer «toutes les pistes» mais ne cherchera pas à désigner un coupable, a indiqué à l'AFP l'un de ses membres, Fabian Leendertz, de l'Institut Robert Koch en Allemagne. «Il s'agit de comprendre ce qui s'est passé pour réduire les risques à l'avenir», a insisté Fabian Leendertz. Mais «il ne faut pas s'attendre à ce que [...] l'équipe revienne avec des résultats concluants» dès cette première visite, a-t-il mis en garde.
Vendredi 15 Janvier 2021 – Covid-19: Roselyne Bachelot confirme la fermeture des lieux culturels et cite Pablo Neruda :
Elle a d'abord nettoyé les micros avec des lingettes désinfectantes tout en expliquant «ne pas se méfier de ses collègues» du gouvernement qui se sont succédé avant elle au pupitre, ce jeudi 14 janvier. Roselyne Bachelot n'avait pourtant pas le coeur à plaisanter. Celle qui est revenue en politique pour prendre le poste dont elle a tout rêvé, celui de ministre de la Culture, a confirmé ce que tout un secteur redoutait : le maintien de la fermeture des lieux culturels accueillant du public. Depuis le 30 octobre dernier, les théâtres, salles de cinéma, musées, galeries sont fermées et après avoir espéré une réouverture à la mi-décembre, l'avenir s'annonce sombre. «La situation est trop instable pour évoquer une date de réouverture», a expliqué Roselyne Bachelot, d'un ton grave. Nous devons nous résoudre, sans joie, à vivre pour le moment avec des lieux culturels fermés au public».
Pour autant, elle travaille activement «à un modèle qui permette de pouvoir rouvrir les établissements culturels, lorsque nous serons sortis de la phase aiguë de la crise». Les professionnels du secteur ont rappelé ces derniers jours les initiatives menées en Espagne pour ouvrir notamment les opéras et les théâtres. La «Lionne», son surnom affectueux donné par le Premier ministre Jean Castex, a conclu en citant l'immense poète chilien Pablo Neruda : «le printemps est inexorable».
Vendredi 15 Janvier 2021 – Donald Trump, le forcené de la Maison Blanche :
Le Capitole est attaqué, mais, à la Maison-Blanche, c’est le calme plat. En cet après-midi du mercredi 6 janvier, la «West Wing», l’aile ouest, épicentre du pouvoir, est désertée. La plupart des membres du cabinet présidentiel sont prudemment restés chez eux, «en télétravail ». La peur de la colère du boss plutôt que celle du Covid. «Ils savaient qu’il allait être de très mauvaise humeur, même si personne n’avait prévu la tournure des événements», raconte un témoin. Autour de Donald Trump, il n’y a donc guère que sa fille, Ivanka, son chef de cabinet, Mark Meadows, et quelques conseillers techniques. Tous l’implorent de faire «quelque chose». Mais Trump refuse. Il regarde la télévision dans son «study», cette salle à manger contiguë au bureau Ovale, où il se retire souvent. Face au carnage, il jubile.
Des élus républicains, coincés au Congrès, l’appellent au secours; mais il ne veut pas les prendre au téléphone. La seule chose qui l’intéresse, ce sont ses supporteurs («my people», comme il dit). Ceux qui prennent sa défense, qui se battent pour lui et qui, contre toute évidence, «ne peuvent pas être violents» car leur cause serait juste: «On m’a volé mon élection!» répète Donald Trump. Il est tellement hors de lui qu’un conseiller, pourtant loyal, dira plus tard: «Ce jour-là, il s’est transformé en monstre.»
Pour Donald Trump, assumer un échec est «psychologiquement impossible », analyse Mary Trump, sa nièce et ennemie. La «famille» est adepte de la théorie de la pensée positive. Dans ce contexte, la défaite « ne peut pas exister », dit-elle. Et pour lui, ce serait même comme se faire hara-kiri que de déclarer avoir perdu, d’où l’énergie incroyable qu’il a déployée pendant la campagne. En 2016, face à Hillary Clinton, Trump avait fait mentir tous les pronostics. Cette fois, il comptait bien créer de nouveau la surprise. Le soir même de l’élection, grâce aux résultats en Ohio et surtout en Floride, il a d’ailleurs cru y parvenir.
Vendredi 15 Janvier 2021 – Grandes manœuvres dans l'automobile :
Trois ans que Fiat Chrysler Automobiles (FCA) et PSA discutaient d’un mariage. Maintenant que la Commission européenne l’a autorisé et que les actionnaires des deux groupes l’ont approuvé à plus de 99%, plus rien ne s’y oppose. L’italo-américain et le français s’uniront le 16 janvier pour devenir Stellantis, une société de droit néerlandais. John Elkann, le petit-fils de Gianni Agnelli, sera à la présidence du conseil d’administration, et Carlos Tavares, le redresseur de PSA, à la direction exécutive. Avec 400 000 salariés et 14 marques, Stellantis se hissera au 4e rang des constructeurs mondiaux en nombre de véhicules produits –plus de 8 millions– et au 3e en chiffre d’affaires –167 milliards d’euros. A terme, les synergies permettraient d’économiser 5 milliards d’euros par an. Sans doute davantage, selon les analystes d’Oddo BHF, qui estiment que « tous les gisements potentiels n’ont pas encore été intégrés ». Les deux groupes assurent que cette « transaction » n’entraînera aucune fermeture d’usine parmi la cinquantaine qu’ils totalisent, pour moitié en Europe. Rien n’est dit en revanche sur les conséquences que Stellantis tirera de la crise actuelle. Les deux protagonistes sont affectés. FCA a ainsi contracté en juin un prêt garanti par l’Etat italien de 6,3 milliards d’euros sur trois ans.
Aucun des géants de l’automobile n’est épargné par le marasme. Le marché mondial chute d’environ 20%. En Allemagne, il faut se référer à la réunification pour trouver un niveau de production aussi faible qu’en 2020. En France, avec un quart des immatriculations de voitures neuves disparu l’an dernier malgré le plan de relance, les ventes sont au niveau de 1975, au lendemain du premier choc pétrolier. La production a, elle, chuté d’environ 40% et il n’est plus certain qu’elle retrouvera un jour les volumes de 2019. «Pour notre industrie, ne rien pouvoir planifier avec ce “stop and go” est très difficile à gérer», constate Frank Marotte, le P-DG de Toyota France, la marque qui a le mieux résisté, avec une baisse des volumes limitée à 12% en 2020 et une part de marché en hausse.
Les annonces de plans d’économies se succèdent. Luca de Meo, le nouveau directeur général de Renault, détaille ce 14 janvier sa stratégie, «Renaulution». Dès la fin du printemps dernier, le constructeur avait obtenu un prêt garanti par l’Etat français de 5 milliards d’euros et prévu 2 milliards d’économies en trois ans. Ses effectifs seront réduits de 15 000 postes, dont 4600 en France. Afin d’améliorer sa compétitivité, le fabricant de pneus Michelin vient de dévoiler son intention de supprimer jusqu’à 2300 postes en France en trois ans, sans départs contraints.
Vendredi 15 Janvier 2021 – Sanctions américaines : les viticulteurs bénéficieront du fonds de solidarité :
Victimes collatérales du conflit UE/États-Unis sur les aides à Airbus et Boeing, les viticulteurs vont pouvoir bénéficier du fonds de solidarité contre le coronavirus, a indiqué jeudi soir le ministre de l'Economie et des finances Bruno Le Maire. «J'espère que cela aidera les viticulteurs à passer ces moments difficiles», a déclaré le ministre, qui a ajouté que le gouvernement poursuivait ses efforts pour obtenir «le soutien de la Commission européenne avec un fonds de compensation».
Depuis le 12 janvier, l'administration américaine taxe à hauteur de 25% les vins et cognacs français, dans le cadre de son différend avec l'UE sur les aides publiques à Airbus et Boeing. Le champagne est épargné. Une première salve de taxes, annoncée à l'automne 2019, visait aussi les vins français, mais dans une moindre mesure.
Le gouvernement a voulu faire «un effort particulier» pour les viticulteurs, a expliqué Bruno Le Maire en détaillant les nouvelles mesures prévues dans le cadre du fonds de solidarité contre le coronavirus. Les viticulteurs «pourront bénéficier d'une aide jusqu'à 200.000 euros par mois, dès lors qu'ils perdent 50% du chiffre d'affaires», a indiqué le ministre de l’Économie. «Ils pourront également bénéficier de la prise en charge de coûts fixes, avec (un) plafond de 3 millions d'euros pour les grosses structures», a-t-il précisé.
Interrogée par l'AFP, la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) ne souhaitait pas faire de commentaire dans l'immédiat, le temps d'étudier ces annonces.
Après un manque à gagner de 400 millions d'euros en 2020, la filière française des vins et spiritueux estime que sa perte de chiffre d'affaires pourrait dépasser le milliard d'euros en 2021.
Vendredi 15 Janvier 2021 – Covid-19 : 1 à 2% des nouveaux cas liés au variant anglais en France :
Les chiffres ne sont pas bons. Santé Publique France constate dans son point hebdomadaire une intensification de la circulation de l’épidémie de la Covid-19, avec l'augmentation de tous les indicateurs épidémiologiques, ce qui pourrait présager d’une augmentation encore plus importante du nombre de cas dans les prochains jours. Ainsi, le taux d'incidence a augmenté de 30% d'une semaine sur l'autre, avec 18 000 cas confirmés en moyenne chaque jour durant la semaine du 4 au 10 janvier (soit 126 022 cas). Le taux de positivité (6,5%) continue lui aussi à augmenter et les indicateurs repartent à la hausse. 8 872 nouvelles hospitalisations ont été déclarées contre 7 460 la semaine dernière, soit 19% d'augmentation. Une augmentation du nombre de nouvelles admissions en réanimation est également observée (+21%).
Santé Publique France a mis en place une surveillance renforcée des variants VOC 202012/01 détecté au Royaume-Uni et 501Y.V2 détecté en Afrique du Sud, deux variants plus contagieux. Une enquête Flash a été proposée à tous les laboratoires de biologie médicale (LBM) publics et privés par Santé publique France et le CNR Virus des infections respiratoires (Laboratoire associé de Lyon, Pr Bruno LINA). Elle a été conduite les 7 et 8 janvier 2021 en collaboration avec le réseau de virologues hospitaliers coordonné par l’ANRS Maladies Infectieuses Emergentes.
Les premiers résultats publiés donnent des premières estimations de la circulation du variant anglais. Sur la base de ces données, il est ainsi possible d’estimer, dans l’attente des résultats de confirmation par séquençage, que ce variant serait responsable de 1 à 2% des cas de COVID-19 actuellement diagnostiqués en France, avec une présence hétérogène sur le territoire.
Vendredi 15 Janvier 2021 – Covid-19: Frédéric Mitterrand hospitalisé d'urgence :
L'ancien ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, 73 ans, a été hospitalisé d'urgence. Il a contracté la Covid-19 lors des fêtes de Noël.
Malade du Covid-19, l'ancien ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, 73 ans, a été "admis en urgence mercredi" dans un hôpital parisien, selon un communiqué de la famille adressé jeudi à l’AFP.
"Son état de santé, bien que stable, reste sensible pour les jours à venir. Il a contracté (la maladie) Covid-19 il y a 10 jours à l’occasion d’un rassemblement familial restreint lors des fêtes de Noël", ajoute le communiqué.
En novembre, l'ancien ministre, romancier et homme de télévision, a publié un livre, "Une Drôle de guerre" (Robert Laffont) racontant le combat mené en mars contre le virus par son frère Jean-Gabriel Mitterrand, et le quotidien des proches des patients.
Frédéric Mitterrand, neveu de l'ancien président de la République, tour à tour exploitant de cinéma, animateur-producteur de télévision, réalisateur de documentaires et de films, a dirigé la villa Médicis à Rome avant d'être nommé ministre de la Culture de 2009 à 2012. En février dernier, il a été installé à l'Académie des beaux-arts, au fauteuil précédemment occupé par l'actrice Jeanne Moreau, dans la section du cinéma et l'audiovisuel.
Vendredi 15 Janvier 2021 – "Arrêtez de dire des idioties", Bolsonaro en colère contre les propos de Macron sur le soja :
Les relations entre les présidents brésilien et français sont rarement au beau fixe. Le sujet du soja vient de les diviser à nouveau. Mardi, Emmanuel Macron a posté sur son compte Twitter ce message : «Continuer à dépendre du soja brésilien, ce serait cautionner la déforestation de l'Amazonie. Nous sommes cohérents avec nos ambitions écologiques, nous nous battons pour produire du soja en Europe!» Il est accompagné d’une vidéo dans laquelle le chef de l’Etat, en compagnie de Barbara Pompili et Julien Denormandie déclare : «Quand on importe du soja qui est fait à marche forcée sur de la forêt détruite au Brésil, nous ne sommes pas cohérents avec nous-mêmes».
Le vice-président brésilien Hamilton Mourao a d’abord répliqué : «Monsieur Macron ne connaît rien à la production de soja au Brésil. Notre production de soja se fait dans le Cerrado (région de savane au sud de l'Amazonie, Ndlr) ou dans le sud du pays. La production agricole en Amazonie est infime». Et d’ajouter «Macron a relayé les intérêts protectionnistes des agriculteurs français, rien de plus, ça fait partie du jeu politique».
Jeudi, c’est au tour de Jair Bolsonaro de répliquer, en tapant un peu plus fort. Il a accusé son homologue français de dire des «idioties» lorsqu'il affirme que la dépendance de l'Europe par rapport au soja brésilien «cautionne la déforestation de l'Amazonie». «Pour l'amour de Dieu, Monsieur Macron, n'achetez pas de soja brésilien, comme cela vous ne déforestez pas l'Amazonie. Achetez du soja en France», a-t-il dit ironiquement.
Vendredi 15 Janvier 2021 – L'homme qui a fait irruption dans le Capitole avec un drapeau confédéré arrêté :
Une arrestation supplémentaire parmi les émeutiers du Capitole. Jeudi, le FBI a interpellé Kevin Seefried, identifié comme étant l'homme qui a s'est promené dans les couloirs du Capitole avec un grand drapeau confédéré. Le même drapeau est planté devant chez lui à Laurel, dans le Delaware, précise CNN. Il a été mis en examen pour effraction volontaire dans un bâtiment restreint, entrée violente et troubles à l'ordre public sur le terrain du Capitole. Les mêmes charges ont été retenues à l'encontre de son fils Hunter. C'est ce dernier qui a mené les autorités vers le duo père-fils, en se vantant auprès d'un collègue d'avoir participé à l'invasion du Capitole. Tous deux faisaient partie d'un groupe d'émeutiers qui ont «confronté verbalement» les policiers, ajoute Delaware Online. Selon les documents de la justice, Kevin et Hunter Seefried ont passé 23 minutes à l'intérieur du bâtiment, de 14h13 à 14h36.
Le FBI s'appuie particulièrement sur les signalements pour retrouver celles et ceux qui ont contraint le Congrès à s'interrompre pendant quelques heures alors que les élus certifiaient les résultats de l'élection présidentielle, après un meeting au cours duquel Donald Trump a appelé ses partisans à se battre «comme des diables» pour empêcher l'inévitable : l'investiture de Joe Biden. Les agents peuvent également bénéficier d'une aide pratique : parmi les émeutiers, nombreux sont ceux qui ont eux-mêmes publié des images sur les réseaux sociaux, parfois en direct, pour prouver leur participation à cet événement historique.
Vendredi 15 Janvier 2021 – Le déménagement a déjà commencé à la Maison-Blanche :
À cinq jours de la fin du mandat de Donald Trump, le déménagement est en cours. Jeudi, des employés de la Maison-Blanche ont été vus portant cartons et boîtes jusqu'à des camions de déménagement garés près de la résidence présidentielle. Privé de Twitter, le président sortant ne peut exprimer sur son média favori sur ses projets post-présidence mais il a déjà assuré qu'il n'assisterait pas à l'investiture de Joe Biden, signe que la transition est loin d'être pacifique entre les deux administrations. Il n'a pas annoncé officiellement où il irait vivre après son départ de Washington, mais son épouse Melania Trump a déjà entamé des travaux de rénovation de leurs espaces privés à Mar-a-Lago. Cependant, une installation dans ce qu'il a surnommé «la Maison-Blanche d'hiver» est compromise car il a signé un contrat en 1993 pour que Mar-a-Lago devienne un établissement lucratif, bénéficiant ainsi d'une fiscalité avantageuse, mais le privant de possibilité d'y résider. Les règles sont strictes : est considéré comme un résident permanent toute personne y demeurant «trois périodes non-consécutives de sept jours durant l’année». Au-delà de cette durée, Mar-a-Lago pourrait être considéré comme un hôtel et non pas un club privé.
Vendredi 15 Janvier 2021 – Stéphane Peterhansel remporte son 14e Paris-Dakar :
A 55 ans, Stéphane Peterhansel, surnommé "M. Dakar" tant il domine l'épreuve, a remporté l'édition 2021 organisée en Arabie Saoudite chez les autos, sa 8e victoire dans cette catégorie à laquelle s'ajoutent six sacres à moto.
Le Français Stéphane Peterhansel (Mini) a décroché vendredi à Jeddah son 14e Dakar, trente ans après son premier succès dans le célèbre rallye-raid.
A 55 ans, celui qui est surnommé "M. Dakar" tant il domine l'épreuve, a remporté l'édition 2021 organisée en Arabie Saoudite chez les autos, sa 8e victoire dans cette catégorie à laquelle s'ajoutent six sacres à moto. Peterhansel devance au classement finale le pilote qatari Nasser Al-Attiyah (Toyota) d'un quart d'heure, et l'Espagnol Carlos Sainz, équipier de Peterhansel chez Mini.
A l'époque de sa première victoire, Peterhansel avait donc 25 ans, roulait en moto sous les couleurs de Yamaha et ne se doutait pas encore que son destin serait lié pour toujours à une compétition née treize ans plus tôt, dans la tête d'un certain Thierry Sabine: le Dakar.