Vendredi 18 Décembre 2020 – point sur le Coronavirus le 17 Décembre au soir :
Plus de 18.000 nouveaux cas de contamination par le Covid-19 ont été confirmés ces dernières 24 heures et "l'évolution de l'épidémie est préoccupante" en France, a indiqué jeudi le directeur général de la santé, Jérôme Salomon. Précisément 18.254 personnes supplémentaires ont été testées positives, contre 17.615 mercredi. Le taux de positivité des tests est en très légère baisse à 6,1% (6,2% la veille). La pression sur les services de réanimation continue de s'alléger légèrement, puisqu'ils accueillaient mercredi 2.808 patients atteints du Covid-19, contre 2.840 la veille. Les admissions étaient de "plus de 150" ces dernières 24 heures, contre 220 la veille
Le nombre de patients en réanimation, utile pour évaluer la pression sur les services hospitaliers, était descendu sous la barre des 3.000 jeudi dernier pour la première fois depuis fin octobre. Le nombre total de personnes hospitalisées s'élève à 25.182 (dont 1.362 nouvelles admissions), un chiffre en légère baisse par rapport à mardi (25.282). Le total des décès depuis le début de l'épidémie en mars dernier s'élève à 59.619 selon M. Salomon, soit 258 de plus que le chiffre de mercredi. "Après une diminution puis un plateau, une tendance à l'augmentation (des contaminations) est observée depuis quelques jours", a poursuivi le numéro 2 du ministère, et cette augmentation invite à la plus grande vigilance afin d'éviter une flambée épidémique". Il a averti que l'hiver constituait "une saison à haut risque" pour la propagation du virus et qu'avec la fin du confinement et les fêtes de fin d'année "les effets des déplacements, du brassage des populations" risquaient aussi de se faire sentir.
Vendredi 18 Décembre 2020 – L'AP-HP démet de ses fonctions l'infectiologue Christian Perronne :
L'AP-HP a annoncé jeudi avoir mis fin aux fonctions de chef de service de l'infectiologue Christian Perronne, pour avoir notamment affirmé que les malades du Covid représentaient une aubaine financière pour les médecins, "des propos considérés comme indignes de la fonction qu'il exerce".
L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) indique également avoir déposé plainte devant l'Ordre des médecins contre le Pr Perronne, qui était jusqu'ici chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). "Depuis plusieurs mois, dans un contexte de crise sanitaire, le Pr Christian Perronne a tenu des propos considérés comme indignes de la fonction qu'il exerce. Le collège de déontologie avait été saisi et l'avait souligné dans un avis qui avait été remis à l'intéressé qui n'en a pas tenu compte", explique l'AP-HP dans un communiqué.
L'infectiologue est dans le viseur de l'Ordre des médecins et de l'AP-HP depuis des propos polémiques autour de l'hydroxychloroquine cet été. Il avait notamment affirmé qu'une large prescription de ce traitement, promu par le Pr Didier Raoult mais dont les études ont conclu qu'il n'avait pas d'efficacité contre le Covid-19, aurait permis d'éviter 25.000 morts en France. Il a également accusé des médecins du CHU de Nantes d'avoir "laissé crever (son) beau-frère" en refusant de lui prescrire ce traitement.
En octobre, il avait par ailleurs fait polémique en dénonçant qu'"un médecin généraliste qui déclare un test Covid positif pour l'un de ses patients, (...) touche de l'argent" en plus de la consultation et en affirmant que pour les services de réanimation, ce serait le "jackpot" de garder "longtemps" des patients Covid.
La commission médicale d'établissement de l'AP-HP s'est prononcée le 1er décembre "par une motion (...) qui a condamné des attaques ad hominem proférées publiquement à l'encontre d'un confrère" et l'établissement qui regroupe 39 hôpitaux en Ile-de-France "a décidé de déposer une plainte auprès du conseil départemental de l'ordre des médecins".
Le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) avait déjà saisi fin juin le conseil départemental des Hauts-de-Seine, dont dépend Christian Perronne, point de départ d'une procédure pouvant aboutir à des poursuites disciplinaires.
Fin de partie, donc, pour un soi-disant scientifique qui a donné pendant des mois du grain à moudre aux complotistes de tous poils…
Vendredi 18 Décembre 2020 – Covid-19: la circulation du virus augmente à nouveau en France :
Après plusieurs semaines de baisse, l'épidémie repart en France, comme d'ailleurs dans de nombreux pays européens, précise Santé publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire relatif à la surveillance de la Covid-19. Dans le détail, au cours de la semaine du 7 au 13 décembre, près de 11 400 cas étaient confirmés, en moyenne, chaque jour en France - largement au-dessus des 5000 cas espérés par le gouvernement. Après cinq semaines de diminution continue, le nombre de nouveaux cas confirmés par tests RT-PCR et antigéniques augmente ainsi de 10% (79 787 nouveaux cas en semaine 50 contre 72 516 en semaine 49). Les nouvelles hospitalisations (8 608 en semaine 50 vs 8 424 en semaine 49) et les admissions en réanimation (1 146 en semaine 50 vs 1 127en semaine 49) se stabilisent (+ 2% respectivement).
La mortalité liée à la COVID-19 reste très élevée avec 2 515 nouveaux décès comptabilisés cette semaine, précise encore Santé Publique France. La baisse des décès observée par rapport à la semaine 49 (2 880 décès soit -13%) reste aussi à confirmer dans les prochaines semaines du fait du délai de consolidation plus long des données de mortalité notamment pour les décès survenus en établissements médico-sociaux.
Santé Publique France appelle au respect des mesures de prévention dans la sphère privée comme en collectivité à l’approche des fêtes et dans le contexte de l’allègement des mesures de confinement afin d’éviter une nouvelle flambée épidémique et protéger les personnes les plus fragiles vis-à-vis de la COVID-19.
Chaque personne présentant des symptômes évocateurs de la Covid-19 doit s’isoler immédiatement et réaliser un test diagnostique dans les plus brefs délais. L’utilisation des outils numériques (TousAntiCovid) est également recommandée pour renforcer les mesures de contact-tracing et d’isolement rapide, conclut le communiqué.
Vendredi 18 Décembre 2020 – Besançon : les repas de Noël du Secours populaire dérobés :
Les denrées alimentaires du Secours populaire de Besançon destinées au repas de Noël des bénéficiaires ont été dérobées dans la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris vendredi auprès du Secours populaire et de source policière.
Les voleurs sont entrés par effraction par une fenêtre du local, entre mercredi en fin d'après-midi et jeudi matin, et ont dérobé du saumon, des chocolats et du fromage, a précisé la police. Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale du Doubs.
Les bénévoles de l'association caritative ont constaté "avec effroi" jeudi matin le cambriolage du centre de distribution du quartier de Saint-Ferjeux à Besançon. "L'ensemble des produits festifs complémentaires nous ont été volés", a indiqué sur sa page Facebook le Secours populaire du Doubs qui a dû réaliser "en urgence" des achats sur ses fonds propres afin d'assurer les repas de Noël des bénéficiaires. "Grâce à la mobilisation et l'engagement des bénévoles, nous avons réussi à réaliser notre traditionnelle distribution alimentaire de Noël en se réorganisant afin d'accueillir les 600 foyers inscrits", a précisé l'association caritative.
"Ces denrées étaient à destination des plus pauvres, c'est cela qui est écoeurant. Une vraie douche froide", a confié la secrétaire générale du Secours Populaire de la fédération du Doubs, Blandine Polonceau, à France 3 Franche-Comté.
Vendredi 18 Décembre 2020 – Et revoilà la proportionnelle !
Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, est dans le clan des « pour » la mise en œuvre de la proportionnelle à l'occasion des élections législatives de 2022.
Après l’annonce surprise d’un possible référendum en septembre, Emmanuel Macron est-il sur le point d’abattre une autre carte politique avec la mise en œuvre de la proportionnelle pour les élections législatives de 2022 ? L’hypothèse n’est pas nouvelle. Elle figurait au rang des promesses du candidat en 2017. A un peu moins de cinq cents jours de la fin du quinquennat, elle reprend forme. Il faut dire que le temps presse.
Si le président veut réellement changer le mode de scrutin pour le prochain renouvellement des députés, il lui reste peu de temps pour mettre l’ouvrage sur le métier. Pour atteindre cet objectif, une loi simple suffit. Après avoir réfléchi à plusieurs scénarios plus ou moins compliqués, la garde rapprochée du président privilégierait une solution inédite : reprendre le mode de scrutin qui prévaut pour l’élection des sénateurs, c’est-à-dire un mélange de proportionnelle dans les départements urbains et de scrutin majoritaire dans les territoires ruraux. Double avantage : cela éviterait un redécoupage électoral et couperait l’herbe sous le pied des opposants à la proportionnelle, notamment la droite.
Dans la majorité, ils sont nombreux à mettre en garde le chef de l’Etat contre le risque de ne pas disposer de majorité parlementaire en 2022. « Le président a de bonnes chances d’être réélu s’il se représente, confie un macroniste de la première heure. Mais ce sera compliqué aux législatives qui suivront. Son parti ainsi que de nombreux députés sortants ont montré leurs limites. Il faudra en passer par une coalition avec la gauche ou la droite. »
Vendredi 18 Décembre 2020 – Donald Trump reste silencieux sur les cyberattaques russes :
Depuis que les services américains ont confirmé l'existence d'une vaste cyberattaque menée par un groupe de pirates russes, Donald Trump n'a pas évoqué le sujet publiquement.
«Poutine et moi avons discuté de la création d'une unité impénétrable de Cyber Sécurité pour que le piratage d'élection, et bien d'autres choses négatives, soient surveillés...», tweetait Donald Trump le 9 juillet 2017. Trois ans et demi plus tard, alors qu'il crie à la fraude électorale massive sans preuve pour expliquer sa défaite, le président américain est resté silencieux à la confirmation d'une vaste cyber attaque menée par un groupe de hackers russe à l'encontre de plusieurs institutions américaines depuis six à neuf mois. Jeudi, tous ses tweets concernaient l'élection qu'il a perdue, y compris lorsqu'il a évoqué Chris Krebs, l'ancien directeur de l'agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures, qu'il a limogé le mois dernier pour avoir contredit ses accusations de fraude : «Chris Krebs a été totalement déchiqueté et démenti à l'Audition Sénatoriale sur l'Élection Frauduleuse de 2020. Une FRAUDE massive a eu lieu avec les machines, les gens votant depuis l'extérieur des États, des sans-papiers, des morts, pas de signatures -et bien plus encore!», a-t-il écrit, répétant des accusations qui n'ont pas été prouvées.
Le silence de Donald Trump sur le sujet montre une fois de plus sa réticence à critiquer la Russie et Vladimir Poutine, alors que sa campagne a été soupçonnée de collusion avec des ressortissants russes. Des accusations sérieuses qui ont fait l'objet d'une enquête par le procureur spécial Robert Mueller, dans le cadre de laquelle plusieurs personnes ont été mises en examen -dont l'ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, récemment gracié par Donald Trump, et Roger Stone, ami et conseiller de longue date, dont la sentence a été commuée. Malgré les conclusions de plusieurs enquêtes, dont une commission du Sénat à majorité républicaine, le milliardaire a toujours refusé de reconnaître l'ingérence russe dans l'élection de 2016 qui l'a porté au pouvoir. La question est d'autant plus sensible que le groupe pointé du doigt par les autorités américaines est le même qui a piraté Hillary Clinton et le parti démocrate en 2016, et est toujours à l'oeuvre, selon les informations confirmées mercredi par le renseignement américain. Parmi les cibles des hackers, les départements de la Sécurité intérieure, du Trésor, du Commerce et le secrétariat d'État, ainsi que les Instituts nationaux de la Santé. Selon Politico, le département de l'Énergie et l'Administration nationale de sécurité nucléaire ont également été visés.
Vendredi 18 Décembre 2020 – Mission H24 : Objectif Le Mans :
Disputer les 24 Heures 2024 au volant d’une voiture à hydrogène, tel est l’objectif de ce projet dont nous avons testé le prototype.
Situé dans l’Allier, le circuit de Lurcy-Lévis n’est pas le lieu le plus prisé des pilotes en quête de notoriété. Perdue à une trentaine de minutes du tracé F1 de Magny-Cours, cette antichambre asphaltée respire bon la campagne. C’est donc l’endroit idéal pour venir tester, à l’abri des regards indiscrets, l’objet roulant qui entend révolutionner la mythique épreuve mancelle et, qui sait, nos futurs modes de déplacement.
Grâce au soutien affirmé de Total, de Michelin, de Symbio et de Plastic Omnium, notamment, l’Automobile Club de l’Ouest et la société GreenGT se sont lancés, voilà deux ans, dans la mise au point de la première voiture de course carburant… à l’hydrogène, avec l’ambition de figurer sur la grille de départ des compétitions d’endurance en 2024.
Baptisé LMPH2G, ce prototype, doté d’une pile à combustible et de quatre moteurs électriques développant au total jusqu’à 653 chevaux, ne recrache que de la vapeur d’eau. Capable de ravitailler en trois minutes, d’atteindre les 100 km/h en 3,4 secondes et de cruiser à plus de 300 km/h, cette propulsion dénuée d’embrayage et de changement de vitesse n’émet pas un bruit, hormis celui de sa coque en carbone fendant la bise et du souffle de son pilote encaissant les G.
Vendredi 18 Décembre 2020 – Le "Beauvau de la sécurité" durera 4 mois, en format "grand débat" :
Gérald Darmanin a annoncé aux syndicats de police que le "Beauvau de la sécurité" sera lancé fin janvier et durera jusqu'à mai.
Le "Beauvau de la sécurité" annoncé par Emmanuel Macron sera lancé fin janvier, durera jusqu'à mai et prendra la forme d'un "grand débat" accompagné de réunions régulières avec les syndicats de police, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur à ces derniers. "On nous a dit qu'il y aura des réunions à Beauvau tous les 15 jours autour des 'sept péchés capitaux'", les propositions de réformes de la police avancées par Gérald Darmanin", a expliqué à l'AFP Grégory Joron, dont le syndicat Unité-SGP-FO avait réclamé cette nouvelle grande concertation sur la police. "L'objectif est d'aboutir à une Lopsi", loi d'orientation et de programmation, pour 2022, a ajouté M. Joron au sortir d'une réunion avec le ministre qui reçoit tour à tour vendredi l'ensemble des organisations syndicales.
Aux réunions syndicales sur les aspects techniques, s'ajoutera un "grand débat" décentralisé, avec des visites sur le terrain, notamment dans des commissariats. La méthode de travail doit être précisée dans un courrier envoyé lundi aux organisations syndicales, a précisé le ministère à l'AFP. "Nous attendons ce courrier pour voir si nous y participerons", a dit à l'AFP Fabien Vanhemelryck, secrétaire général d'Alliance (majoritaire chez les gardiens de la paix). Alliance et l'UNSA avaient annoncé mardi qu'ils ne se rendraient pas au "Beauvau de la sécurité", réclamant des "mesures concrètes" au préalable.
Vendredi 18 Décembre 2020 – Oui, la Covid-19 est bien plus mortelle que la grippe, confirme une étude :
Le Covid-19 n'est décidément pas une «grippette», comme certains l'ont dit au début de la pandémie : il fait trois fois plus de morts à l'hôpital que la grippe saisonnière classique, selon une étude française publiée vendredi.
Cette étude, publiée dans la revue médicale The Lancet Respiratory Medicine, se base sur les données de plus de 135 000 patients français, soit 89 530 hospitalisés pour le Covid-19 en mars et avril 2020 et 45 819 hospitalisés pour la grippe entre décembre 2018 et février 2019.
Le taux de décès des patients atteints du Covid-19 a été trois fois plus élevé que celui des patients touchés par la grippe : 16,9% pour les premiers (plus de 15 000 morts sur 89 500 malades) contre 5,8% pour les seconds (plus de 2600 morts sur 45 800 malades).
«Notre étude est la plus vaste à ce jour à comparer les deux maladies et confirme que le Covid-19 est bien plus grave que la grippe», commente dans un communiqué l'une des auteurs, la Pr Catherine Quantin du CHU de Dijon, chercheuse à l'Inserm.
«Le fait que le taux de décès du Covid soit trois fois plus élevé que celui de la grippe saisonnière est particulièrement frappant quand on sait que la grippe de l'hiver 2018-2019 a été la pire de ces cinq dernières années en France pour le nombre de morts», a-t-elle ajouté.
L'étude montre aussi que les patients hospitalisés pour Covid-19 ont davantage été admis en réanimation/soins intensifs : 16,3% d'entre eux ont dû être traités dans ces services réservés aux cas les plus graves, contre 10,8% pour ceux atteints de la grippe.
De même, le séjour en réanimation était plus long pour les patients Covid que pour les malades de la grippe (15 jours contre huit jours).
En outre, il y a eu moins d'enfants et d'adolescents hospitalisés pour le Covid-19 que pour la grippe. Cette classe d'âge représentait 1,4% du total des patients dans le premier cas et 19,5% dans le second. Pendant les périodes retenues, les chercheurs ont relevé trois décès d'enfants de moins de cinq ans dus au Covid-19, et 13 dus à la grippe.
Toutes ces données ont été tirées d'une base administrative, le Programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI), couvrant à la fois les hôpitaux publics et privés.
Les auteurs notent toutefois une limite possible à leur étude: les politiques de test pour la grippe sont sans doute variables d'un hôpital à l'autre, alors que celles du Covid-19 sont davantage standardisées, ce qui peut conduire à sous-estimer le nombre de malades hospitalisés pour la grippe. De plus, on ne peut pas dire si la grippe saisonnière de 2018-19 est représentative de toutes les saisons grippales en termes de mortalité.
Vendredi 18 Décembre 2020 – "J'arrête le coeur serré" : les adieux émus de Jean-Pierre Pernaut au JT de 13 heures :
Vendredi, Jean-Pierre Pernaut a fait ses adieux au JT de 13 heures de TF1, après 33 ans de présentation.
Le JT de 13 heures de TF1 doit à Jean-Pierre Pernaut son attachement aux régions, sa proximité avec tous les Français et le journaliste en est «fier». En 33 ans, il a présenté -selon ses calculs- 7 000 JT, mais celui de vendredi 18 décembre avait une saveur particulière. C'était son dernier. La rédaction représentée par Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau lui avait préparé de nombreuses surprises, avec notamment un reportage à Quevauvillers, village où il a grandi, quelques mots de personnalités, des clins d'œil des correspondants locaux, prises de parole des téléspectateurs un peu partout en France et une visite surprise sur le plateau de sa femme, Nathalie Marquay, de deux de ses enfants et de son petit-fils.
Des témoignages qui ont parfois fait monter les larmes aux yeux de Jean-Pierre Pernaut, qui n'a pas quitté un mouchoir blanc que lui avait envoyé une téléspectatrice. Il a refermé ce dernier JT de sa carrière avec des mots émus après avoir présenté celle qui va lui succéder le 4 janvier prochain, Marie-Sophie Lacarrau. «Je m'y prépare depuis des mois et pourtant j'ai du mal à garder la tête froide», a-t-il débuté, tenant dans ses mains quelques mots d'au revoir à son public. «On a créé des liens très forts, je voulais vous dire que j'y ai mis toute ma passion pendant presque la moitié de ma vie. C'était un honneur de pouvoir traverser la petite, la grande histoire du monde grâce à vous, à votre fidélité et pour beaucoup celle de vos grands-parents et parents».
Vendredi 18 Décembre 2020 – A la SNCF, 7.000 emplois supprimés en trois ans, les syndicats inquiets :
Avec 7.000 postes supprimés en trois ans, de 2017 à 2019, l'hémorragie des effectifs s'est poursuivie ces dernières années à la SNCF, dont des syndicats alertent sur «le mal-être des agents» et la diminution des postes «sur le terrain». L'effectif total du groupe public ferroviaire est passé de près de 159.700 agents à la fin 2017 à environ 152.700 deux ans plus tard, selon le «Bilan social 2019» de la SNCF, consulté vendredi par l'AFP. C'est «le principal plan de suppression d'emplois en France» sur cette période, dénonce SUD-Rail. Des effectifs en «baisse de 4,56%!», proteste l'Unsa ferroviaire.
Au cours de ces trois années, la SNCF a enregistré au total quelque 21.500 départs de salariés en CDI, via des départs à la retraite, licenciements, démissions, ruptures conventionnelles, départs volontaires... En parallèle, elle a recruté près de 14.800 personnes en CDI, d'après le bilan du groupe. En 2019, près de 6.600 personnes ont quitté le groupe. Cette année-là, les syndicats avaient dénoncé un malaise social grandissant à la SNCF, les incertitudes et les réorganisations déjà en cours pour la réforme ferroviaire, adoptée en 2018 - malgré une longue grève - pour un lancement en 2020.
Dans le détail en 2019, les départs de l'entreprise ont diminué de 2,5% par rapport à ceux de l'année précédente, où davantage de cheminots étaient devenus retraités. Les départs à la retraite (environ 3.400) ont en effet diminué de 14,8% en 2019. Mais les démissions ont elles grimpé de 26% (près de 1.300) et les ruptures conventionnelles ont bondi de 66% (environ 470). Si les départs volontaires (582) ont reculé de 14% sur un an, leur nombre a presque doublé depuis 2017 (298).