Jeudi 24 Décembre 2020 – point sur le Coronavirus le 23 Décembre au soir :
En France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de Covid-19, fait état d'au moins 2.505.875 cas confirmés soit +14.929 en 24h (chiffre non consolidé suite à des soucis de remontés).
On recense ce mercredi 23 décembre : 61.978 morts au total, 276 morts en 24h. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 19.195 décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 42.783 (+276 en 24h).
Le taux de positivité est actuellement de 4,4 % et le taux de reproductivité est remonté à 1,03. Ce qui confirme que l’épidémie est en progression puisqu’un individu infecté contamine désormais en moyenne plus d’une autre personne.
Les premières vaccinations débutent ce dimanche à Sevran et Dijon.
Jeudi 24 Décembre 2020 – Brexit : un accord semble en vue entre le Royaume-Uni et l'Union européenne :
Après dix mois de négociations tendues et laborieuses, l'Union européenne et le Royaume-Uni semblaient mercredi proches d'un accord sur leur future relation commerciale, qui leur permettrait d'éviter in extremis un "no deal" à seulement huit jours de la rupture définitive. "Nous sommes dans la phase finale", a indiqué une source européenne. Une deuxième source évoquait "de grandes chances" de conclure un accord dans la soirée, voire jeudi.
"Il y a eu des mouvements du côté britannique, mais le diable est dans les détails des textes et nous n'y sommes pas encore", a tempéré une source diplomatique. "Ca reste encore difficile", a ajouté un deuxième diplomate.
Les négociations sont depuis lundi entre les mains de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du Premier ministre britannique Boris Johnson qui ont eu plusieurs échanges.
L'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques restait mercredi matin l'ultime point d'achoppement des discussions, par ailleurs quasiment bouclées, y compris sur les sujets jusque là problématiques, comme la manière de régler les différends et les mesures de protection contre toute concurrence déloyale.
Un accord mercredi ou jeudi laisserait en théorie suffisamment de temps pour une entrée en application provisoire le 1er janvier, quand le Royaume-Uni, qui a officiellement quitté l'UE le 31 janvier dernier, aura définitivement abandonné le marché unique. Le traité, de près de 2000 pages, serait alors validé a posteriori par le Parlement européen.
Jeudi 24 Décembre 2020 – Grippe aviaire : un foyer dans les Hautes-Pyrénées, 17 autres en France :
Le 22 décembre une suspicion forte d’influenza aviaire a été déclarée dans le nord du département des Hautes-Pyrénées. "Les canards de l’exploitation infectée ont été abattus en prévention et l’exploitation est en cours de désinfection", précise la préfecture dans un communiqué.
Ce foyer a été confirmé mercredi et un arrêté de mise sous surveillance va être pris par le préfet des Hautes-Pyrénées établissant une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km autour de l’élevage.
Selon la préfecture, au 22 décembre, 17 foyers d’influenza aviaire hautement pathogènes pour les volailles ont été détectés dans 5 départements français: 7 en Corse, 1 dans les Yvelines, 7 dans les Landes, 1 en Vendée et 1 dans les Deux-Sèvres.
Les services de l'Etat rappellent que, comme plusieurs pays d’Europe, la France est confrontée à un épisode d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) depuis la mi-novembre. Le virus en cause (H5N8) atteint exclusivement les oiseaux. Il n’est pas transmissible à l’Homme. La maladie circule activement dans la faune sauvage et se manifeste à l’occasion des migrations vers le Sud.
Jeudi 24 Décembre 2020 – Malade du covid-19, Emmanuel Macron n’a plus de symptômes et sort de l’isolement :
Fin de l’isolement pour le président. Testé positif au covid-19 jeudi dernier, Emmanuel Macron va bien et ne présente plus de symptômes, a annoncé l’Elysée ce jeudi. Elle n’a cependant pas précisé s’il était déjà revenu au Palais de l’Elysée ni à quel endroit il allait passer les fêtes de Noël, des informations qui relèvent du «privé». Dans son communiqué, la présidence souhaite par ailleurs de joyeuses fêtes aux Français, leur rappelant «l’importance des gestes barrières» et les invitant à limiter le «nombre de contacts quotidiens face à cette épidémie».
Depuis l’annonce de son test positif, Emmanuel Macron a tenu informé les citoyens, comme il l’avait promis, de façon quasiment quotidienne. Vendredi, il avait enregistré une vidéo pour s’exprimer lui-même face aux Français. «Je voulais vous rassurer. Je vais bien. J’ai les mêmes symptômes qu’hier c’est-à-dire de la fatigue, des maux de tête, une toux sèche», avait-il expliqué sur les réseaux sociaux, promettant de rendre «compte chaque jour de l’évolution de la maladie». «Il n’y a normalement pas de raisons que ça évolue mal mais je fais l’objet d’une surveillance médicale et je vous en rendrez compte de manière totalement transparente». Il avait encore précisé qu'il continuerait de gérer les affaires courantes reconnaissant cependant une «activité un peu ralentie en raison du virus». C’est ensuite l’Elysée, dans des communiqués, qui s’est chargée de donner des nouvelles du président tout au long de la semaine.
Jeudi 24 Décembre 2020 – Donald Trump offre à ses amis de nouvelles grâces controversées :
Donald Trump a accordé mercredi une nouvelle salve de grâces présidentielles controversées, qui ont provoqué l'indignation jusque dans son propre camp. La Maison Blanche a dévoilé dans la soirée une liste de près de trente grâces et autres mesures de clémence.
Parmi les bénéficiaires figurent Paul Manafort, ex-directeur de campagne de Donald Trump en 2016 et son ancien conseiller Roger Stone: deux personnalités mises en cause dans l'enquête sur l'ingérence russe dans la présidentielle américaine, lors de laquelle Trump avait été élu. "Les mots sont insuffisants pour exprimer toute notre reconnaissance", a salué Paul Manafort sur Twitter. Ce dernier purgeait une peine de sept ans et demi de prison pour diverses fraudes débusquées dans le cadre de l'enquête du procureur Mueller, deux années d'investigation sur une possible collusion entre la Russie et l'équipe Trump. Il avait été placé en résidence surveillée en mai en raison de l'épidémie de coronavirus.
Mais Donald Trump a aussitôt été accusé de recourir - une fois de plus - de façon abusive au droit de grâce: fin novembre, il avait déjà gracié Michael Flynn, son ancien conseiller à la sécurité nationale, également mis en cause dans la même affaire russe. "Pourri jusqu'à la moelle", a fustigé le sénateur Ben Sasse, un républicain. "Trump vient de gracier une autre bande de criminels de son gang", a dénoncé l'élu démocrate du Texas Lloyd Doggett sur Twitter.
Le père de Jared Kushner, son jeune gendre et conseiller, figure aussi dans la liste publiée mercredi par l'exécutif américain. Charles Kushner avait été condamné en 2004 à deux ans de prison pour des malversations fiscales. "Ce spectacle est toujours révoltant. Et c'est loin d'être fini!", a critiqué David Axelrod, ancien conseiller de Barack Obama.
Jeudi 24 Décembre 2020 – Covid-19 : feu vert de la HAS à l'utilisation du vaccin Pfizer/BioNTech :
La Haute autorité de santé a autorisé jeudi l'utilisation du vaccin Pfizer et BioNTech contre le covid-19 en France.
Le vaccin contre le Covid-19 développé par Pfizer et BioNTech «peut être utilisé chez les personnes de 16 ans et plus», «du fait de son efficacité et de son profil de tolérance satisfaisant», a estimé jeudi la Haute autorité de santé (HAS). La «stratégie de priorisation» déjà annoncée (commencer par les populations les plus à risque de forme grave et les plus exposées au risque d'infection) reste valable pour ce vaccin, baptisé Comirnaty, ajoute l'avis de l'autorité sanitaire, qui constitue la dernière étape réglementaire avant le début de la campagne de vaccination dimanche.
«Nous confirmons que ce premier vaccin a bien une place dans la stratégie vaccinale, au regard tant de son efficacité que de son profil de tolérance, ce qui est une excellente nouvelle», a déclaré la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, au cours d'un point presse en ligne. «Les modélisations mathématiques que nous avons réalisées nous confortent dans la stratégie de vacciner en priorité» les résidents des établissements d'hébergement de personnes âgées et le personnel à risque qui y travaille, c'est-à-dire ceux «qui ont le bénéfice individuel le plus important à cette vaccination».
En effet, si le vaccin de Pfizer et BioNTech a démontré une efficacité «importante» pour empêcher de développer la maladie Covid-19, «pour l'instant nous n'avons pas d'information sur l'impact de ce vaccin sur la transmission du virus», a souligné Elisabeth Bouvet, présidente de la commission des techniques de vaccination de la HAS.
Aussi, la campagne vaccinale qui débutera dimanche a essentiellement pour objectif de «réduire la mortalité et les formes sévères» de la maladie et «préserver le système de santé en France», a-t-elle rappelé.
Jeudi 24 Décembre 2020 – Covid-19 : les masques bloquent 99,9% des grosses gouttelettes à risque :
Une expérience en laboratoire a montré que les masques réduiraient jusqu'à 99,9% le risque de propager de grosses gouttelettes liées au Covid lorsque l'on parle ou tousse.
Les masques faciaux réduisent jusqu'à 99,9% le risque de propager de grosses gouttelettes liées au Covid lorsque l'on parle ou tousse, selon une nouvelle expérience en laboratoire réalisée avec des mannequins et des humains, ont déclaré des chercheurs mercredi. Une femme debout à deux mètres d'un homme qui tousse sans masque sera exposée à 10.000 fois plus de gouttelettes de ce type que s'il portait un masque, rapportent-ils dans la revue Royal Society Open Science. «Il ne fait aucun doute que les masques faciaux peuvent réduire considérablement la dispersion des gouttelettes potentiellement chargées de virus», dit à l'AFP l'auteur principal Ignazio Maria Viola, expert en dynamique des fluides appliquée à la School of Engineering de l'Université d'Édimbourg.
Les grosses gouttelettes respiratoires de type postillons - qui agissent comme des projectiles avant d'être attirées vers le sol par gravité - seraient le principal moteur de la transmission du SRAS-CoV-2, note-t-il. Les petites gouttelettes plus fines, qui forment des aérosols, peuvent rester en suspension dans l'air pendant de plus longues périodes et représentent un risque surtout à l'intérieur dans des lieux mal aérés, sans courants d'air, particulièrement s'ils sont bondés avec des gens qui ne portent pas de masque, ou le portent mal, en dessous du nez. «Nous expirons continuellement toute une gamme de gouttelettes, de la micro-échelle à l'échelle millimétrique», et «certaines gouttelettes tombent plus vite que d'autres en fonction de la température, de l'humidité et surtout de la vitesse du courant d'air», relève le chercheur.
Jeudi 24 Décembre 2020 – Marseille : le hold-up socialiste :
A 42 ans, l’apparatchik Benoît Payan est élu maire de la cité phocéenne après la démission surprise de Michèle Rubirola
C’est une des particularités de l’hôtel de ville : il ne possède pas d’escalier permettant de se rendre au premier étage, où se trouvent les bureaux du maire et de son premier adjoint. Pour y accéder, il faut passer par un autre bâtiment, relié à la mairie par une passerelle couverte. On pourrait y voir une métaphore de l’élection de Benoît Payan. « Il n’avait pas envie d’entrer par la petite porte et rêvait sans doute d’une autre élection », confirme un de ses proches. Michèle Rubirola, elle, avait du mal, ces derniers temps, à monter les marches menant à cette passerelle…
Lundi, le premier adjoint de la maire écologiste démissionnaire a été élu avec les voix du Printemps marseillais et celles du groupe de Samia Ghali, l’opposition LR ayant décidé de quitter l’hémicycle avant le vote pour ne pas assister à cette « mascarade du sacre ». Dans la foulée, il a animé son premier conseil municipal, dont le programme avait été ramené de 220 à 102 délibérations. Uniquement des sujets techniques, tout ce qui relevait du politique ayant été retiré pour ne prendre aucun risque et éviter les polémiques. Cette élection surprise a le mérite d’apporter de la clarté. « On aurait pu continuer longtemps de faire semblant. La réalité, c’est qu’elle n’était pas maire. Nombre d’adjoints attendaient ce moment, indique un membre de l’équipe. Ils ne savaient plus où aller chercher les arbitrages. Michèle ne les voyait pas et Benoît ne pouvait prendre ces décisions. » Symbole de cette immobilité : si un nouveau directeur général des services avait bien été nommé, ses 14 adjoints sont encore issus de l’ère Gaudin.
« Benoît est comme tous les socialistes de Marseille, il veut devenir maire depuis qu’il est né », confirmait il y a peu, en plaisantant, la sénatrice des Bouches-du-Rhône Marie-Arlette Carlotti. Elle fut la marraine politique de Payan, ce petit-fils d’immigrés italiens, fils d’un menuisier et d’une employée de l’Urssaf, notaire de formation mais n’ayant jamais exercé, qui, à 14 ans, décide de rejoindre la section locale du PS. « On dit de moi que je suis surtout un professionnel de la politique. Cet engagement, je l’assume et je le revendique », déclare-t-il dans son premier discours, quelques instants après son élection. D’abord conseiller auprès du président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Michel Vauzelle, puis agent du département dirigé par Jean-Noël Guérini, le puissant patron de la fédération socialiste, Payan rejoint en 2012 Marie-Arlette Carlotti, devenue ministre déléguée de François Hollande en charge du handicap et de la lutte contre l’exclusion.
Elu au conseil municipal de la cité phocéenne en 2014, il s’impose vite, avec un talent oratoire certain, comme chef de file de l’opposition face au madré Gaudin. « Ce gros bosseur connaît le terrain et les dossiers, c’est le moins qu’on puisse dire », souligne l’ancien élu écologiste passé par le MoDem Jean-Luc Bennahmias. L’année suivante, il est élu avec Michèle Rubirola aux départementales. « On s’est appris et apprivoisé à ce moment-là », décrit Payan. Aux municipales, il laisse la tête de la liste d’union de la gauche à l’écologiste. « Aujourd’hui, un grand nombre de Marseillais se sentent volés, dupés. Moi, je ne suis pas dans cette logique », jure Renaud Muselier, le président LR de la région Paca, qui attend avec impatience de travailler avec le nouvel édile de la deuxième ville de France.
Jeudi 24 Décembre 2020 – Un buste géant de George Floyd façonné dans la neige à Québec :
Il est devenu le visage de la lutte contre les inégalités raciales après sa mort le 25 mai 2020. Partout dans le monde, les traits de George Floyd apparaissent au détour d’un coin de rue, sur une devanture de magasin fermé ou au bord d’une route. A Québec (Canada), un jeune homme de 29 ans a utilisé les conditions météorologiques locales pour rendre hommage, à sa manière, à cet Américain tristement rendu célèbre.
Timothée de Sandro a sculpté dans la neige un buste de George Floyd, de 3,3 mètres de haut et 2,4 mètres de large sur le terrain de sa maison familiale. «L'idée m'est venue il y a un mois. J'avais déjà fait des sculptures auparavant, mais jamais un buste. Cette thématique m'a vraiment interpellé», a-t-il confié à Radio-Canada. Par cette sculpture, il souhaitait rendre hommage «à George Floyd et à toutes les personnes du monde qui sont discriminées».
Même inachevée, l’œuvre a rapidement fait parler d’elle dans le quartier, attirant passants et curieux. «Quand les gens ont commencé en à entendre parler, j'avais pas fini, et maintenant que tout le monde arrive pour le voir, j'ai un peu le tract d'aller le finir. Il n'est pas à mon goût, mais j'en suis quand même fier», a poursuivi Timothée de Sandro qui se définit comme un «artiste amateur».
Jeudi 24 Décembre 2020 – L'hôpital de Berlin publie les détails de l'empoisonnement d'Alexeï Navalny au Novitchok :
Les médecins berlinois qui ont soigné Alexeï Navalny ont rendu publics mercredi les détails cliniques de son empoisonnement au Novitchok, l'opposant russe se félicitant de la publication de cette "preuve" médicale que réclamait Moscou depuis des mois.
"Un empoisonnement grave avec un inhibiteur de la cholinestérase a été diagnostiqué à la Charité", expliquent les scientifiques dans cet article de quatre pages paru dans la revue The Lancet qui retrace pour la première fois les symptômes déclenchés par l'agent neurotoxique du groupe Novitchok mis au point par l'URSS dans les années 1980. "La vérification de l'implication d'un agent Novitchok (...) n'a été réalisée que plusieurs jours après avoir établi le diagnostic d'empoisonnement (...) et n'a pas affecté les décisions thérapeutiques", poursuivent-ils.
Selon l'article publié avec le consentement de M. Navalny, l'opposant russe est, après l'apparition de ses premiers symptômes, tombé dans le coma, son rythme cardiaque a fortement ralenti et la température de son corps est tombée jusqu'à 33,5 degrés Celsius. "Son bon état de santé avant l'empoisonnement a probablement favorisé son rétablissement", expliquent les scientifiques, contredisant les conclusions des médecins russes qui ont un temps mis en cause l'hygiène de vie et l'état de santé générale de M. Navalny.
Critique féroce du régime de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny est tombé gravement malade le 20 août à bord d'un avion en Sibérie, pendant qu'il était en campagne électorale pour des scrutins locaux et régionaux. Après avoir été soigné dans un hôpital sibérien, il avait été transféré à l'hôpital berlinois de la Charité d'où il est sorti quelques semaines plus tard. Depuis, il accuse les services secrets russes d'avoir été derrière la tentative de l'assassiner, des allégations jugées "délirantes" par Moscou qui niait toujours jusqu'ici qu'il ait été empoisonné, faute d'avoir eu accès à des preuves d'intoxication.
M. Navalny a d'ailleurs réagi mercredi avec ironie à ce sujet sur son compte Facebook : "Le plus important est que Vladimir Poutine soit soulagé. A chaque conférence de presse, il s'exclamait en agitant les mains 'quand donc les Allemands nous fourniront-ils leurs données ?' (…) Ça n'a plus d’importance maintenant, les données médicales sont désormais publiées et disponibles pour le monde entier".
L'Union européenne avait exigé des explications de Moscou et pris des sanctions auxquelles la Russie a répliqué mardi par des contre-mesures.
Jeudi 24 Décembre 2020 – Une lettre au Père Noël des années 30 refait surface à Strasbourg :
Des archéologues ont découvert une lettre encore cachetée écrite par un enfant au Père Noël dans les années 1930 dans des bâtiments à Strasbourg.
"Père Noël au ciel" : alors qu'ils fouillaient "quelques jours avant Noël" des bâtiments à Strasbourg, des archéologues ont eu la surprise de découvrir une lettre encore cachetée écrite par un enfant au Père Noël dans les années 1930, mais qui n'avait jamais été postée. "Si cette lettre n'arrivera pas à temps auprès de son destinataire... quel incroyable hasard que de la découvrir quelques jours avant Noël!", indique sur sa page Facebook Archéologie Alsace, un organisme public qui exerce des missions scientifiques et patrimoniales.
La trouvaille a eu lieu lors de fouilles "la semaine dernière" dans des moulins à Strasbourg et la ville voisine d'Illkirch-Graffenstaden.
Les archéologues sont alors "tombés sur de nombreux documents d'archives datant des années 1930", tous "malmenés par les moisissures et les souris" : photos de famille, cartes postales, avis de décès, cartes de visite, invitations à déjeuner ou encore menus de stations thermales.
Parmi cette masse de documents hétéroclites, une lettre, "dont l'enveloppe était encore scellée", précise Archéologie Alsace. L'organisme publie plusieurs photos de cette missive adressée au "Père Noël au ciel" que le ou la jeune auteur/e assure aimer de "tout (son) coeur". Et qui insiste sur un point : "je veux être sage pour faire plaisir à Maman et Papa". La lettre, rédigée d'une large écriture à l'encre bleue, est ornée d'un dessin en couleurs montrant un Saint Nicolas se penchant sur trois enfants dans un coffre en bois.
Les cadeaux réclamés? "Une bicyclette" et un "petit carrousel". "Embrassez pour moi le petit Jésus", intime encore cette lettre rédigée il y a presque 90 ans et dont la découverte a des airs de conte de Noël. "Recherches généalogiques et versement aux archives à venir", conclut le post d'Archéologie Alsace.