Mercredi 9 septembre 2020 – point sur le Coronavirus le 8 septembre au soir :
Plus de 6.500 cas nouveaux de Covid-19 ont été comptabilisés en France au cours des dernières 24 heures, selon les données de la Direction générale de la santé (DGS), qui alerte mardi sur "une nette dégradation de la situation".
Le nombre précis de nouveaux cas s'élève à 6.544, précise la DGS dans un communiqué. Ce chiffre est en hausse par rapport à lundi (4.203 nouveaux cas comptabilisés), mais en baisse par rapport aux jours trois précédents (entre 7.000 et 9.000 cas quotidiens).
Quatre-vingt-onze nouveaux foyers de contamination ont été détectés au cours des dernières 24 heures, en hausse par rapport à la veille (58 nouveaux foyers). Le taux de positivité (part des cas positifs, au sein de l'ensemble des personnes testées sur 7 jours), de 5,2%, poursuit sa croissance progressive.
Trente-neuf personnes sont décédées dans les hôpitaux, où le bilan atteint 20.289 morts, complète le site de Santé publique France (SpF), l'agence sanitaire.
Dans les Ehpad et autres établissements sociaux et médico-sociaux, le bilan s'élève à 10.475 morts, selon le dernier bilan communiqué ce mardi par la DGS. Au total, 30.764 personnes sont décédées depuis le début de l'épidémie en France.
Le nombre de patients entrant en réanimation a augmenté, avec 86 personnes hospitalisées dans les dernières 24 heures, 83 la veille, alors qu'ils étaient une cinquantaine par jour la semaine dernière.
Plus de 71 départements sont classés en situation de vulnérabilité modérée ou élevée, selon SpF. "En France métropolitaine, l’ensemble des indicateurs de suivi de l’épidémie démontrent une nette dégradation de la situation avec un impact sanitaire croissant", souligne la DGS qui rappelle la nécessité de respecter les gestes barrières.
Mercredi 9 septembre 2020 – "Vos cellules cancéreuses ont un ennemi, c’est votre énergie" : la leçon de vie de Bernard Tapie :
Les cordes vocales sont affaiblies -un effet de son nouveau traitement- mais son énergie légendaire est toujours là. Bernard Tapie, qui lutte depuis près de trois ans contre un double cancer, touchant l’estomac et l’œsophage, s’est exprimé en public lundi soir, devant la Conférence des avocats du Barreau de Paris dont il était l’invité d’honneur. Lors de cet événement, qui avait notamment comme sujet «Faut-il vivre à crédit?» et «Faut-il réussir sa vie?», l’ancien ministre a forcé l'admiration évoquant son combat de longue haleine contre la maladie.
La voix cassée, il explique, selon des images diffusées par BFM TV : «Contrairement à ce que l’on dit, le moral, etc. Vos cellules cancéreuses s’en foutent. Elles ont un ennemi, c’est votre énergie. Car c’est l’énergie qui donne la puissance à votre système immunitaire. Et comment on trouve l’énergie? En bougeant ! En se remuant! Et si vous êtes au lit du matin au soir, en vous disant : "Je ne peux pas me lever", vous êtes mort! Donc il faut vous obliger malgré les difficultés à le faire», poursuit-il.
Début août, il s’était confié dans la presse belge sur son état de santé, alors qu’il suit depuis janvier à Louvain, en Belgique, «un traitement expérimental». «C’est de l’immunothérapie», précisait-il. «Il y a trois stades pour le lancement d’un nouveau traitement sur le marché. Mon traitement est au deuxième stade. Il faudra attendre des résultats suffisants pour qu’il passe au troisième stade. Je suis une sorte de cobaye pour la médecine, développait-il encore.
Mercredi 9 septembre 2020 – Estrosi assure n'être "candidat à rien" et annonce la création de son mouvement politique :
Le maire LR de Nice Christian Estrosi, qui vient de jeter un pavé dans la mare en suggérant un accord entre la droite et Macron pour 2022, a assuré mardi n'être "candidat à rien" en échange de ce soutien au président sortant.
Interrogé sur BFMTV et RMC pour savoir s'il voterait pour Emmanuel Macron à la prochaine élection présidentielle, il a d'emblée souhaité "d'abord que les choses soient claires : j'ai reçu une large confiance des Niçoises et des Niçois au mois de mars dernier et donc je n'aspire à rien, à aucune responsabilité, aucune ambition, aucune candidature, à quoi que ce soit", a-t-il assuré. "Je suis un homme libre", "au service de ma ville", "j'ai goûté des responsabilités ministérielles, parlementaires, tout cela est terminé, derrière moi", a-t-il insisté.
Alors que le numéro 3 des Républicains Aurélien Pradié avait jugé "totalement misérable" cet appel à une coalition autour d'Emmanuel Macron, Christian Estrosi a dénoncé le "sectarisme partisan" et jugé que "ça ne grandit pas une formation politique d'avoir une personnalité telle que celle-là qui jette l'halali sur qui que ce soit".
Il a de nouveau exposé sa démarche: "à partir du moment où personne ne s'impose" comme "candidat naturel" à droite, "posons des conditions" pour une coalition autour d'Emmanuel Macron, "qui est venu chercher deux Premiers ministres" dans cette famille politique. "Peut-être qu'il n'y aura pas de réponse à ces conditions, auquel cas le débat que j'ouvre aujourd'hui est totalement inutile", a-t-il concédé.
Le maire de Nice a par ailleurs indiqué que son mouvement La France audacieuse allait "franchir une étape" le 22 septembre lors d'un congrès à Saint-Germain-en-Laye en devenant "un mouvement politique qui ne sera pas un club de maires" mais "associera tous les citoyens de nos territoires qui ont envie de s'engager pour qu'on parle de choses concrètes, de sécurité, d'industrie, d'emploi, de transition écologique".
Mercredi 9 septembre 2020 – Au procès des attentats de janvier 2015, l'"effroi" et la "détresse" des survivants de la tuerie :
Les premiers témoignages des survivants de la tuerie commise à Charlie Hebdo, en janvier 2015, ont été entendus ce mardi par la cour d'assises spéciale de Paris.
"J'ai pensé mourir exécutée": au procès des attentats de janvier 2015, la cour d'assises spéciale de Paris a replongé mardi dans la "barbarie" avec les premiers témoignages des survivants de la tuerie de Charlie Hebdo, "marqués à jamais" par le drame. "C'était l'effroi en moi. C'était la détresse, je n'arrivais plus à réfléchir": les mains jointes sur le pupitre, Corinne Rey, alias Coco, cherche ses mots en agitant les doigts, la gorge nouée par l'émotion.
Sous la menace d'une kalachnikov, c'est elle qui a composé le code de la porte d'entrée, permettant aux frères Chérif et Saïd Kouachi de pénétrer au sein de la rédaction et de commettre leur carnage, le 7 janvier 2015. "Je savais que c'était une kalachnikov", confie la dessinatrice de l'hebdomadaire, en racontant sa longue "ascension dans l'escalier" jusqu'à l'entrée dans les locaux de Charlie Hebdo, avec les frères Kouachi "armés jusqu'aux dents".
"Ils m'ont dit: 'On veut Charlie, on veut Charb'. J'étais dévastée, comme dépossédée de moi, je n'arrivais plus à rien. J'ai avancé vers le code et je l'ai tapé (...). Je sentais que les terroristes approchaient de leur but, je sentais une excitation à côté de moi", raconte Coco.
Mercredi 9 septembre 2020 – "Français réveillez-vous" : Marine Le Pen dément toute référence à l'Allemagne nazie dans ce slogan :
Marine Le Pen a démenti mercredi toute référence à l'Allemagne nazie, dont elle dénonce les atrocités, dans le slogan "Français réveillez-vous" de son meeting de rentrée à Fréjus début septembre.
Interrogée sur France Inter par un auditeur estimant qu'il ressemblait à celui de l'Allemagne nazie "Deutschland erwache!" ("Allemagne réveille-toi!"), la présidente du Rassemblement national a jugé que la question était "très orientée". "Comment voulez-vous imaginer une demi-seconde que je puisse faire référence au nazisme?", a-t-elle demandé. "Une simple expression telle que celle-là, qui appelle les Français à prendre conscience de la situation, de la gravité de la crise économique, et de la gravité de la crise sociale et sécuritaire, 'Français réveillez-vous', si quelqu'un l'a utilisée, et particulièrement l'épouvantable Adolf Hitler, évidemment, ça n'est aucunement une référence", a-t-elle ajouté.
Elle a fait valoir qu'alors que selon elle "la gauche parle à la gauche en permanence" et la droite "à la droite", le Rassemblement national parle, lui, "à tout le monde". "Donc 'Français réveillez-vous', c'est à tous les Français que je parle", a dit la présidente du RN, désireuse de se démarquer de son père Jean-Marie Le Pen. Celui-ci est l'un des membres fondateurs, avec notamment d'anciens collaborateurs de l'occupant nazi et d'anciens partisans de l'Algérie française, du Front national, créé en 1972 et devenu Rassemblement national en 2018.
Mercredi 9 septembre 2020 – Au Bélarus, après un mois de contestation, un nouvel opposant détenu :
Maxime Znak, une des dernières figures de l'opposition bélarusse à ne pas avoir été arrêtée ou exilée, a été interpellé par des hommes masqués.
"Maxime Znak est venu au bureau pour participer à une visioconférence, mais il ne l'a jamais rejointe, il a juste pu envoyer un mot, 'masques'", a indiqué le service de presse de son groupe d'opposition sur son canal de la messagerie Telegram, publiant aussi une photo de l'avocat conduit par des hommes masqués et en civil.
Le juriste de 39 ans est un des sept membres de la direction du Conseil de coordination, formé pour obtenir une transition au pouvoir au Bélarus et négocier le départ du président Alexandre Loukachenko.
M. Znak et la prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch étaient les derniers dirigeants de ce présidium encore en liberté et au Bélarus, les autres ayant été soit arrêtés, soit contraints à l'exil. L'interpellation de l'avocat intervient un mois jour pour jour après la présidentielle qui a déclenché un mouvement de contestation sans précédent dans le pays dénonçant la réélection frauduleuse de M. Loukachenko, aux commandes depuis 1994, face à l'opposante Svetlana Tikhanovskaïa, novice en politique.
Cette dernière, qui s'est exilée sous la menace en Lituanie dans la foulée du scrutin du 9 août, a dénoncé "l'enlèvement" de M. Znak et réclamé sa "libération sans délai". "Loukachenko a peur des négociations et essaye (en arrêtant ou exilant ses membres) de paralyser le travail du Conseil de coordination (...) Il n'y a pas d'alternative aux négociations, et Loukachenko va devoir l'accepter", a-t-elle estimé dans un communiqué.
Mercredi 9 septembre 2020 – Pour le professeur Delfraissy, le gouvernement devra prendre des "décisions difficiles" :
Le président du Conseil scientifique qui guide le gouvernement dans la crise sanitaire déclenchée par le SARS-CoV-2, Jean-François Delfraissy, a lancé un avertissement sans détour mercredi, alors que l'épidémie connaît une reprise.
«Huit à dix jours maximum» : telle est la fenêtre d'action pour le gouvernement selon le professeur Jean-François Delfraissy, alors que la pandémie de coronavirus connaît une reprise en France. L'exécutif «va être obligé de prendre un certain nombre de décisions difficiles», a déclaré le président du Conseil scientifique, qui éclaire les décisions de l'exécutif face à la crise sanitaire. Lors d'un point presse, mercredi, il a jugé «inquiétant» le niveau de l'épidémie dans notre pays.
«On peut être faussement rassuré» parce que l'augmentation de la circulation du virus a «peu de retentissement actuel» sur le système de soins, mais il peut y avoir «une augmentation très rapide, exponentielle, dans un deuxième temps», a-t-il averti selon l'AFP, pointant «en particulier» la situation de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Selon les données diffusées mardi soir par la direction générale de la Santé, plus de 45 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été dépistés en 7 jours. «En France métropolitaine, l’ensemble des indicateurs de suivi de l’épidémie démontrent une nette dégradation de la situation avec un impact sanitaire croissant», commentait le communiqué de cet organe du ministère de la Santé.
Le nombre de tests réalisés en France a explosé, mais la proportion de tests positifs est également en augmentation. Les hospitalisations sont reparties à la hausse. La mortalité reste faible, quoique supérieure à certains pays voisins.
Mercredi 9 septembre 2020 – Coronavirus : les essais cliniques du vaccin d'AstraZeneca mis en pause :
Le groupe pharmaceutique AstraZeneca a annoncé mardi une pause dans les essais cliniques de son vaccin expérimental contre le Covid-19 après l'apparition d'une "maladie potentiellement inexpliquée", sans doute un effet secondaire grave, chez un participant.
AstraZeneca est le partenaire industriel de l'université britannique Oxford, et leur vaccin est l'un des projets occidentaux les plus avancés, testé sur des dizaines de milliers de volontaires au Royaume-Uni, au Brésil, en Afrique du Sud et, depuis le 31 août, les Etats-Unis, dans ce qu'on appelle la phase 3 des essais, la dernière, devant vérifier sécurité et efficacité.
"Dans le cadre des essais cliniques randomisés mondiaux du vaccin contre le coronavirus de l'université d'Oxford, notre processus d'évaluation normal a été déclenché et nous avons volontairement fait une pause dans les vaccinations pour permettre une évaluation des données de sécurité par un comité indépendant", a déclaré un porte-parole de la société dans un communiqué.
"C'est une action de routine qui est requise dès qu'une maladie potentiellement inexpliquée apparaît dans l'un des essais, pendant l'enquête, afin de maintenir l'intégrité des essais", a poursuivi le porte-parole. On ignore la nature et la gravité de l'événement, mais selon le site Statnews, la personne concernée devrait se rétablir.
Mercredi 9 septembre 2020 – De la canicule à la neige... le Colorado perd 30 degrés en 24 heures :
En pleine vague de chaleur, le Colorado, aux Etats-Unis, a connu une impressionnante chute de températures en 24 heures.
«Attendez, qu'est-il arrivé à l'automne ?», se questionne le «New York Times». Le Colorado a connu une impressionnante chute de températures en 24 heures seulement, passant de plus de 30 degrés à 2 degrés à peine. Résultat, les paysages de cet Etat américain ont été recouverts de neige en une nuit. Ce phénomène climatique très rare en cette saison intervient alors que la ville de Denver venait d’enregistrer un record de chaleur tardive en atteignant les 37 degrés samedi. La masse d'air froid, qui vient du cercle polaire arctique, se déplace rapidement vers le sud le long des montagnes Rocheuses.
Les chutes de neige précoces pourraient aider les pompiers à éteindre l’incendie de Cameron Peak, dans le nord de l’Etat, qui a déjà détruit plus de 40 000 hectares et forcé l’évacuation de milliers d’habitants lundi. Cette météo va également soulager les résidants de Front Range, qui souffrent de la mauvaise qualité de l’air causée par la fumée de l’incendie. Lundi, le ciel de Fort Collins était orange et brumeux, écrit le «Coloradoan».
Mercredi 9 septembre 2020 – Attentat de la rue des Rosiers à Paris : la Norvège arrête un suspect :
La police norvégienne a annoncé mercredi l'arrestation d'un homme soupçonné d'être l'un des auteurs de l'attentat de la rue des Rosiers qui avait fait six morts et 22 blessés en 1982 dans le quartier juif historique de Paris.
La France demande depuis plusieurs années l'extradition de Walid Abdulrahman Abou Zayed, établi en Norvège depuis 1991, qui a dans le passé nié toute implication dans l'attaque attribuée au groupe palestinien Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'"Abou Nidal".
Sans fournir l'identité du suspect, la police antiterroriste norvégienne (PST) a indiqué avoir procédé mercredi à une arrestation en lien avec cette affaire. "Nous pouvons confirmer que la PST a arrêté un homme à Skien (sud de la Norvège, ndlr) aujourd'hui (...) sur un mandat d'arrêt européen émis par les autorités françaises", a déclaré à l'AFP une porte-parole de cette police, Annett Aamodt.
"Une demande d'extradition a été émise par les autorités françaises, elle va être examinée soigneusement pour voir si les conditions sont réunies", a-t-elle ajouté. L'homme d'une soixantaine d'années, aujourd'hui naturalisé norvégien, nie son implication, affirmant qu'"il y a erreur sur la personne". "Mon mari n'a jamais tué personne. Il n'a jamais été en France", avait déclaré son épouse à l'AFP en 2015 en réaction à un mandat d'arrêt international délivré par la France auquel la Norvège n'avait alors pas donné suite.
Mercredi 9 septembre 2020 – Donald Trump proposé pour le prix Nobel de la paix :
Un élu norvégien a proposé le nom de Donald Trump pour le prix Nobel de la paix 2021, pour la signature de l'accord entre Israël et les Émirats arabes unis.
Une nomination qui fera plaisir à Donald Trump -il a déjà retweeté 11 articles la mentionnant. Christian Tybring-Gjedde, un élu norvégien du parti du Progrès, une formation de droite populiste anti-immigration, a proposé le président américain pour le prix Nobel de la paix 2021, pour la signature de l'accord de normalisations des relations entre Israël et les Émirats arabes unis. «Il a façonné un accord unique et historique entre Israël et les Émirats arabes unis, un accord qui, espérons-le, peut s'étendre à d'autres pays arabes de sorte qu'on aboutisse à une paix permanente au Moyen-Orient», a déclaré à l'AFP le Norvégien, vice-président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Parlement.
Donald Trump «le mérite, surtout si l'on compare avec d'autres lauréats du passé», a ajouté Christian Tybring-Gjedde : «Que ce soit l'accord de Camp David de 1978 ou celui d'Oslo en 1993, le prix de la paix a été donné aux protagonistes et cet accord est au moins aussi révolutionnaire pour le Moyen-Orient». «Ce n'est pas une personnalité qui fait qu'on reçoit le prix, mais ce que la personne a effectivement réalisé pour instaurer la paix dans le monde», a-t-il poursuivi. En 2019, il avait déjà proposé Donald Trump pour le prix Nobel de la paix en récompense du rapprochement avec la Corée du Nord -un rapprochement qui, après deux sommets, n'a pas permis d'avancée majeure dans la région, la Corée du Nord mettant fin au moratoire sur les essais nucléaires.
«Je pense que je vais obtenir le prix Nobel pour beaucoup de choses, s'ils l'attribuent justement, ce qu'ils ne font pas», s'est déjà plaint Donald Trump, dont le prédécesseur Barack Obama a été honoré en 2009 pour «ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples». «Ils en ont donné un à Obama juste après son arrivée à la présidence et il n'avait aucune idée de la raison pour laquelle il l'a eu et vous savez quoi? C'est la seule chose sur laquelle je suis d'accord avec lui», s'était-il moqué, en septembre 2019.
Mercredi 9 septembre 2020 – Présidentielle 2022 : Sarkozy "peut être une hypothèse" à droite, selon Larrivé :
Le député LR de l'Yonne Guillaume Larrivé a estimé mercredi que Nicolas Sarkozy pourrait "être une hypothèse" pour représenter la droite en 2022. "Etre président de la République c'est être capable de diriger l'État, de rassembler les Français et d'incarner la France" et "Nicolas Sarkozy assurément a cette capacité de leadership et cette capacité presque historique à diriger la nation", a affirmé Guillaume Larrivé sur Sud Radio.
"Ca peut être une hypothèse évidemment", a ajouté le député, porte-parole des Républicains sous Nicolas Sarkozy, mais "on verra ce qu'il veut faire". "S'il voulait revenir dans l'arène politique, je serais bien sûr à ses côtés", a-t-il ajouté.
Les Républicains pariaient beaucoup sur François Baroin pour les représenter à la présidentielle mais les doutes vont croissant sur la volonté du maire de Troyes d'y aller. Le parti a décidé mardi de repousser le "départage" du candidat à avril 2021, soit après les régionales qui seront cruciales pour plusieurs ténors de la droite (Valérie Pécresse, Xavier Bertrand...).