Lundi 31 août – point sur le Coronavirus le 30 août au soir :
A la veille de la rentrée des classes, plus de 5.400 nouveaux cas d'infection par le coronavirus ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, a annoncé dimanche Santé publique France, un chiffre proche de celui de la veille. 5.413 nouveaux cas ont été confirmés, selon le site internet de l'agence nationale de santé. La progression avait été plus forte mercredi et jeudi.
Le taux de positivité des tests (nombre de personnes testées positives divisé par le nombre de personnes testées) continue de progresser, à 4,1% sur les sept derniers jours, contre 4% samedi et 3,6% mercredi. Le nombre de foyers d'infection en cours d'investigation a augmenté de 40 en 24 heures, à 346.
Depuis le début de l'épidémie 30.606 personnes sont décédées en France, soit quatre de plus en 24 heures, dont 20.099 au sein des établissements hospitaliers et 10.507 (données de jeudi) en établissements sociaux et médico-sociaux.
Lundi 31 août – Nuit de galère pour des voyageurs de trois trains bloqués dans le sud-ouest :
Des centaines de voyageurs se trouvant à bord de trois trains bloqués sur la voie dans le sud-ouest ont vécu une nuit de galère entre dimanche et lundi, la SNCF prévoyant un retour à la normale mardi à midi, selon une journaliste de l'AFP. Le train numéro 8546 prévu au départ de Hendaye à 17h55 pour une arrivée à Paris-Montparnasse à 22h00 est parti finalement à 18h30 avant se retrouver bloqué à Biarritz où un autre train n'avait déjà pas pu partir à 15h45. Les deux TGV ont été jumelés et sont repartis à Hendaye. Un autre train se trouvait bloqué entre Dax et Bordeaux. «C'est la galère; il y a des familles, des enfants et on n'a pas d'information. Le personnel est dépassé. On nous a promis des plateaux repas et des bouteilles mais on n'a finalement rien eu», a déploré une journaliste de l'AFP présente dans le train.
La SNCF a évoqué «plusieurs incidents en cours» à l'origine de ces blocages «principalement une panne d'alimentation électrique dans le secteurs de Dax». «Nos équipes sont toujours en cours d'intervention concernant la panne de l'alimentation électrique dans le secteur de Dax», a expliqué dans un tweet la SNCF qui promet une «compensation exceptionnelle».
Sur les réseaux sociaux, les voyageurs laissaient exploser leur colère après ce dernier week-end de vacances, craignant une contamination par le Covid-19. «Les gens sont fatigués, ont faim, soif. Pas d'info, incident sur incident, pas de train d'échange. Tableaux d'affichage éteints pour cacher la misère #cauchemardTGV852», a tweeté Harry AN.
Lundi 31 août – Les Lyonnaises à nouveau sur le toit de l'Europe :
Insatiables et inoxydables, les Lyonnaises ont enrichi leur incroyable palmarès d'une septième étoile en Ligue des champions, la cinquième de suite en croquant les Louves de Wolfsburg (3-1) dimanche en finale à Saint-Sébastien.
Les indétrônables reines d'Europe n'ont pas pu communier avec leurs supporters, dans le huis clos du stade Anoeta, mais cela ne les a pas empêchées de hurler leur joie au coup de sifflet final, titulaires et remplaçantes s'enlaçant avec émotion sur la pelouse.
L'absence majeure d'Ada Hegerberg, héroïne de la dernière finale avec un triplé express contre Barcelone (4-1), n'a pas grippé la machine à gagner lyonnaise. Sans la Ballon d'Or 2018, forfait au "Final 8", la lumière est venue d'Eugénie Le Sommer (25e), Saki Kumagai (44e) et la recrue Sara Björk Gunnarsdottir (88e), venue cet été de... Wolfsburg.
Si les premiers titres de 2011 et 2012 sont loin d'être anecdotiques, l'histoire retiendra plus sûrement l'impensable quintuplé de la capitaine Wendie Renard et ses lieutenantes Sarah Bouhaddi et Le Sommer, le trio de tous les sacres.
Ce règne sans partage n'a bien sûr aucun équivalent dans le football féminin, où l'OL doit repousser une concurrence toujours plus motivée à l'idée de le faire chuter. Et la comparaison avec le Real Madrid d'Alfredo Di Stefano, vainqueur des cinq premières C1 (1956-1960), ne dit rien du mérite des Lyonnaises.
Lundi 31 août – Taïwan : Une fillette s'envole, accrochée à son cerf volant :
Scène de terreur à Taïwan. Une fillette de trois ans s'est envolée avec son cerf-volant avant d'être rattrapée saine et sauve.
Une fillette de trois ans a été récupérée en vie après avoir été emportée dans les airs par un puissant cerf-volant auquel elle s'est agrippée pendant 31 secondes ce week-end, lors d'un festival à Taïwan. La scène a été filmée par de nombreux spectateurs dans la ville de Hsinchu. Sur ces vidéos, l'excitation suscitée par la préparation de l'énorme cerf-volant cède vite la place à l'effroi, quand la foule réalise que la petite fille se retrouve accrochée à la queue de l'engin, et emportée haut dans les airs.
Pendant 31 secondes, la fillette est ballottée en l'air par les puissantes rafales. Des spectateurs sont finalement parvenus à la rattraper quand le vent a molli. Le maire de Hsinchu Lin Chih-chien a précisé que l'enfant souffrait d'égratignures au visage et était terrifiée par cette expérience.
"Toux ceux qui ont vu la scène ont eu la peur de leur vie. Ca c'est passé en un instant", a déclaré un bloggueur se faisant appeler Via dans un commentaire accompagnant sur Facebook une vidéo qui a été vue par plus de 1,61 million de personnes. Un homme de 34 ans, qui n'a donné que son nom de famille, Lin, a raconté à l'Apple Daily avoir aidé à réceptionner la fillette quand le cerf-volant s'est rapproché du sol.
Lundi 31 août – Jean-Michel Blanquer annonce qu'il "ne manquera pas d'enseignants dans les classes" :
Jean-Michel Blanquer a assuré lundi en Mayenne que "normalement, il ne manquera pas d'enseignants dans les classes" mardi, jour de la rentrée. "C'est une rentrée qui est bien préparée", a affirmé le ministre de l'Education nationale à l'issue d'une séance de soudure dans un atelier du lycée professionnel Pierre et Marie Curie de Château-Gontier (Mayenne).
Jean-Michel Blanquer a ajouté que "les concours ont pu se tenir, les recrutements ont pu se faire". "Je n'ai pas d'inquiétude sur ce point, d'autant plus qu'on a des moyens de remplacement pour les quelques professeurs qui, parce qu'ils ont été définis comme vulnérables par leur médecin, ne pourront pas être là".
Interrogé sur le risque de voir des établissements fermés, le ministre a relativisé. "Très peu, ça peut arriver qu'une décision soit prise (...) Dans les semaines qui viennent, forcément ça arrivera ce genre de choses donc on ne doit pas considérer ça comme un échec ou un problème. On doit considérer ça comme le corollaire nécessaire pour cette politique que nous voulons de retour des élèves à l'école".
"On doit continuer à vivre. Aujourd'hui, la jeunesse doit être notre priorité absolue. Nous leur devons un avenir bien dessiné et nous leur devons une rentrée dynamique", a-t-il poursuivi. Les fermeture de classes ou d'établissements, "c'est au cas par cas que ça se décidera, selon un protocole strict dans la main des autorités sanitaires avec les préfets et les recteurs", a rappelé le ministre.
Lundi 31 août – Près de 40 000 anti-masques défilent à Berlin et provoquent un tollé :
Samedi 29 août, 38 000 personnes ont défilé à Berlin contre le port du masque. Des débordements ont eu lieu quand certains protestataires ont essayé de rentrer dans le Parlement.
Masque grillagé, culotte en dentelle ou masque chirurgical découpé… Les manifestants berlinois ont rivalisé d’imagination samedi pour se moquer du nouvel objet indispensable pendant l’épidémie de Covid-19. Ils étaient 38 000 à défiler dans la capitale allemande. La manifestation a rapidement dégénéré lorsque des militants ont tenté d’occuper le parlement. Des protestataires ont tenté de franchir les barrières et un barrage de police pour pénétrer dans le Reichstag. 300 personnes ont été arrêtées.
Parmi les manifestants ce samedi, des militants anti-vaccin, des complotistes et des citoyens préoccupés par les restrictions liées à l’épidémie de coronavirus. Sur une des pancartes, on pouvait lire : «Big brother is masking you», en référence au roman de George Orwell, «1984». Un autre manifestant, intégralement masqué, portait une étoile jaune avec la mention «Jesund», «en bonne santé». Des sympathisants d’extrême droite faisaient partie du cortège. Certains portaient des drapeaux du Reich allemand ayant existé jusqu’en 1919. «Voir des drapeaux de l'Empire devant le Parlement est une honte», a tweeté le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas.
Lundi 31 août – Gérard Depardieu arrêté pour conduite en état d'ivresse à Paris :
Un scooter qui a fait plusieurs entorses au code de la route a attiré l'attention des policiers ce vendredi dans le XIVème arrondissement de Paris. Sous le casque, ils ont découvert que le conducteur du deux roues qui présentait des signes d'ivresse n'était autre que Gérard Depardieu, fait savoir «Le Point». Le comédien a été soumis à un éthylotest qui s'est révélé positif, soit au-dessus de la limite légale de 0,25 mg d'alcool par litre d'air expiré, ou 0,5 g/l de sang. Le magazine explique que l'acteur a avoué aux policiers avoir pris deux bières avant de s'installer au guidon de son scooter.
Conduit au commissariat, Gérard Depardieu a été soumis ensuite à un l'éthylomètre qui a indiqué 0,40 mg d'alcool par litre d'air expiré. Face à ce résultat, il a été verbalisé, a fait savoir la Préfecture de Paris à l'hebdomadaire et son scooter immobilisé. L'acteur de 71 ans a pu quitter les lieux avec des amis qui étaient venus le chercher.
Lundi 31 août – Donald Trump partage un tweet minimisant le bilan du Covid-19 :
Une théorie du complot... et une stratégie pour l'élection à venir? Dimanche, Donald Trump a partagé un tweet disant : «Cette semaine, le CDC a discrètement mis à jour les chiffres du Covid et admis que seuls 6% des 153 504 décès enregistrés étaient causés par le Covid. Cela fait 9210 morts. Les 94 autres pourcents étaient atteints de 2-3 maladies sérieuses & la grande majorité était très âgée.» Le tweet a depuis été effacé mais son auteure, @littllemel, en a fait une capture d'écran, fière du retweet présidentiel.
Elle a également partagé un article de Gateway Pundit, un site d'extrême droite, reprenant les données et assurant : «Aujourd'hui, nous avons la preuve empirique que l'OMS, le Dr Fauci et le Dr Birx avaient complètement tort. Ce sont des charlatans. Ils ont menti», accuse le média, rappelant que les spécialistes avaient fait part d'une projection à 2,2 millions de décès potentiels dus au Covid-19, dans le pire des cas. Il s'agit d'un argument notamment prôné par les adeptes de Qanon, une mouvance complotiste qui a pris une telle importance que le FBI l'a classée parmi les risques de terrorisme intérieur. Ils défendent le président américain, qu'ils estiment maltraité par les médias qui manoeuvreraient pour sa défaite en novembre prochain.
Le document des Centers for Disease Control (CDC) fait en effet part de 6% de patients pour qui le Covid-19 a été la seule cause du décès, avec 94% souffrant d'autres pathologies, comme le diabète ou des problèmes cardiaques. Les autorités sanitaires ont toujours affirmé que le Covid-19 était plus dangereux pour des patients fragilisés, mais Donald Trump se sert de cette donnée pour minimiser, encore une fois, la gravité de la maladie. Le président américain, qui n'a toujours pas publié de plan fédéral pour lutter contre la pandémie et laisse la charge aux gouverneurs des États, est accusé par les démocrates d'avoir une responsabilité dans les 183 000 morts du Covid-19 recensés aux États-Unis, selon les données de l'université américaine Johns Hopkins.
Lundi 31 août – Loukachenko admet un régime "quelque peu autoritaire" et propose un référendum :
L’annonce va à l’encontre de la position de Loukachenko depuis le début des contestations il y a un mois. Le président bélarusse a évoqué lundi l'idée d'un référendum constitutionnel. Il n’a précisé ni les modalités, ni le calendrier ou le contenu. Dimanche, l'opposition a rassemblé dans les rues de Minsk des dizaines de milliers de ses partisans pour le troisième week-end consécutif pour dénoncer la réélection, jugée frauduleuse, du chef de l'Etat le 9 août.
Selon M. Loukachenko, cité par l'agence de presse étatique Belta, des «spécialistes», dont des juges de la Cour suprême travaillent actuellement sur une révision de la loi fondamentale qui sera ensuite soumise «au référendum». «Je voudrais que ces changements fassent avancer notre société. Nous insisterons sur ces changements et proposerons de tels changements à notre peuple», a déclaré-t-il lors d'une réunion de travail.
Il a reconnu que le Bélarus était régi par un «système quelque peu autoritaire» et évoqué une possible réforme judiciaire. Un euphémisme au regard du bilan de ces dernières semaines où de nombreux manifestants ont été arrêtés, emprisonnés voire torturés. Samedi 29 août, les autorités bélarusses ont retiré leurs accréditations à plusieurs journalistes de médias étrangers. Parmi eux, des professionnels de la BBC, Radio Liberty, d’AP et de l’AFP ont fait part du retrait de leur autorisation à travailler sur le territoire. Le lendemain, des dizaines de protestataires étaient arrêtés lors de la manifestation à Minsk.
Lundi 31 août – Le Liban se dote d'un Premier ministre, Moustapha Adib :
Les responsables politiques libanais ont désigné lundi un nouveau Premier ministre, l'ambassadeur en Allemagne Moustapha Adib, sous la pression du président français Emmanuel Macron attendu lundi soir à Beyrouth.
M. Adib, un universitaire de 48 ans relativement inconnu, a été désigné par la majorité des députés au terme de consultations parlementaires tenues au palais présidentiel. Immédiatement après sa désignation, le nouveau Premier ministre s'est rendu dans un quartier dévasté par l'explosion meurtrière au port de Beyrouth le 4 août, où il a déclaré "vouloir la confiance" de la population.
"L'heure est à l'action", a déclaré le nouveau Premier ministre, s'engageant à former rapidement une équipe formée d'experts et de personnes compétentes, qui mènerait "immédiatement des réformes". "La tâche que j'ai acceptée repose sur le fait que toutes les forces politiques (...) sont conscientes de la nécessité de former un gouvernement en un temps record et de commencer à mettre en oeuvre des réformes, avec comme point de départ un accord avec le Fonds monétaire international", a déclaré M. Adib dans un discours télévisé.
M. Macron, dont c'est la deuxième visite au Liban depuis l'explosion, avait pressé les dirigeants libanais de constituer rapidement un "gouvernement de mission" pour sortir le pays de la crise économique et politique.
Lundi 31 août – Annoncé mort par erreur, Bernard Tapie rassure sur sa santé :
C'est la deuxième fois en moins de deux ans que la mort de Bernard Tapie est annoncée par erreur dans les médias. Après «Le Monde» en 2019, c'est la chaîne L'Équipe qui a diffusé vendredi un bandeau «Alerte de dernière minute» en bas de l'écran sur lequel on pouvait lire : «Décès de B. Tapie (1943 - 2020), ex-président de l'OM». La phrase a été retirée assez rapidement, mais la chaîne a présenté ses excuses sur Twitter au principal concerné, qui lutte depuis trois ans contre plusieurs cancers, et à ses proches. «La chaine L’Équipe soutient plus que jamais Bernard Tapie dans sa lutte contre la maladie», est-il encore ajouté dans le message.
Bernard Tapie a réagi à cette erreur auprès de «La Provence». «Je ne suis pas au mieux mais ils semblent pressés. Il faudra encore attendre», a-t-il déclaré.
L'homme d'affaires de 77 ans suit actuellement deux fois par mois un traitement expérimental en Belgique contre le cancer. Il avait commenté sa santé dans la presse belge début août, affirmant qu'il serait mort sans ce traitement. «Il y a trois stades pour le lancement d’un nouveau traitement sur le marché. Mon traitement est au deuxième stade. Il faudra attendre des résultats suffisants pour qu’il passe au troisième stade. Je suis une sorte de cobaye pour la médecine, avait-il expliqué à la "DH". En France, pour avoir la paix, les médecins refusent de vous soumettre à ce traitement. Mais si on ne l’avait pas mis en route, je ne serais certainement plus là pour vous en parler. Oui, je serais mort sans ça». Il avait également évoqué des «effets secondaires épouvantables» et «des moments très compliqués» mais assurait : «La tumeur a pris un sale coup.»