Jeudi 13 août – point sur le Coronavirus le 12 août au soir :
Plus de 2.500 cas confirmés de Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures, une progression inédite depuis le mois de mai, selon le bilan quotidien de la Direction générale de la Santé (DGS) publié mercredi, qui note une "nette dégradation" des indicateurs. En une semaine, sur un total de plus de 600.000 tests, 11.633 personnes ont été diagnostiquées positives au nouveau coronavirus, dont 2.524 dans les dernières 24 heures.
Le taux de positivité est ainsi désormais de 2,2%, en hausse également (1,6% lors de la semaine du 27 juillet au 2 août). "Ce qui confirme l’augmentation de la circulation virale sur le territoire", a commenté la DGS. "Les indicateurs de suivi de l’épidémie sur le territoire national montrent une nette dégradation au cours des derniers jours", a-t-elle ajouté, notamment que plusieurs départements ont une incidence "proche du seuil d'alerte fixé à 50 cas pour 100.000 habitants par semaine".
"Il est indispensable en cette période de vacances, en tout lieu et à tout instant, qu’individuellement et collectivement nous poursuivions nos efforts pour éviter une reprise épidémique", a insisté le communiqué.
En outre, 18 nouveaux foyers de cas groupés ("clusters") ont été identifiés en 24h, ce qui porte le total à 896, dont 578 clôturés. Le nombre de patients Covid-19 en réanimation, à peu près stable depuis fin juillet, a baissé à 379, soit 12 de moins que mardi. L'Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, les Hauts-de-France et la Guyane regroupent 69% de ces malades en réanimation.
La France compte désormais 30.371 personnes décédées du Covid-19 depuis le début de l'épidémie (soit 17 de plus que mardi), dont 19.866 au sein des établissements hospitaliers et 10.505 en établissements sociaux et médico-sociaux, en particulier les Ehpad (chiffre datant de mardi).
Jeudi 13 août – Marée noire à l’île Maurice : presque tout le carburant a été pompé du navire échoué :
Sur les 4000 litres de carburant que transportait le Wakashio, échoué le 25 juillet sur un récif à Pointe d'Esny, il ne reste plus qu'une centaine de tonnes à bord.
L’histoire se termine. «Tout le fioul a été pompé des réservoirs» du vraquier échoué fin juillet sur un récif près de la côte sud-est de l'île Maurice et à l'origine d'une pollution aux hydrocarbures, a annoncé mercredi à la presse le Premier ministre Pravind Jugnauth. «C'était une course contre-la-montre et je salue le travail formidable abattu pour éviter une nouvelle marée noire», a ajouté le Premier ministre, précisant que sur les quelque 4.000 tonnes d'hydrocarbures transportées par le navire, qui menace de se briser en deux à tout moment, il ne restait qu'une centaine de tonnes à bord, dans la cale notamment.
«Plus de 1.000 des 4.000 tonnes de carburant transportées par le Wakashio se sont déjà déversées en mer», avait indiqué Akihiko Ono, le vice-président de la Mitsui OSK Lines, la société qui exploitait le navire. D'après Pravind Jugnauth, c'est «environ 800 tonnes» qui ont été déversées.
Depuis la fin de la semaine dernière, des équipes d'intervention s'affairaient sur le bateau, notamment avec l'aide d'un hélicoptère, pour pomper les hydrocarbures encore présents dans les réservoirs du navire. Au total, le MV Wakashio, appartenant un armateur japonais, transportait 3.800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel.
Il avait heurté le 25 juillet un récif à Pointe d'Esny, mais le fioul n'avait commencé à s’échapper de ses flancs éventrés que la semaine dernière. La pollution a provoqué un élan de solidarité impressionnant au sein des 1.3 million d'habitants de cet archipel de l'Océan Indien.
Jeudi 13 août – L’été mouvementé des écolos :
Depuis leur victoire aux municipales, les Verts travaillent, sous la houlette de Julien Bayou (photo à gauche avec le Maire de Bordeaux Pierre Humic), à un rassemblement de la gauche, avec dans leur viseur la présidentielle en 2022.
Si cet été est le leur, celui des écologistes, c’est aussi un peu le sien : depuis son élection à la tête d’EELV en novembre, Julien Bayou a déjà connu, dit-il, « les plus grandes grèves de l’histoire des transports, la plus grande crise sanitaire de mémoire d’homme et des victoires historiques aux municipales ». Et son premier été est un peu mouvementé. Les nouveaux maires ont pris leurs fonctions entre mesures symboliques, changements dans la pratique du pouvoir, nouveaux budgets et quelques polémiques. Les conseils municipaux ont été féminisés, la collégialité instaurée, l’état d’urgence climatique déclaré à Strasbourg et à Bordeaux. Et, pour certains élus, une baisse de leur salaire a été votée. Mais il y a eu aussi quelques polémiques, comme à Paris, où l’adjoint à la Culture, le socialiste Christophe Girard, a été contraint à la démission par ses alliés écologistes pour ses liens avec Gabriel Matzneff.
« Mettre en avant des personnes qui ont pu être complaisantes sur la pédocriminalité n’est pas acceptable », estime Julien Bayou. Mais, surtout, le poison de la division guette à nouveau, avec un début d’hostilité entre le député européen Yannick Jadot et le maire de Grenoble Eric Piolle, tous deux en lice pour la présidentielle de 2022. Malgré tout, cet été reste, pour les écologistes, annonciateur d’un monde nouveau. Dans la violence des attaques qui les visent et dans le plan de relance qu’ils ne trouvent pas si vert que ça, ils lisent les signes qu’ils sont au centre du jeu. L’autorisation des néonicotinoïdes, ces insecticides « tueurs d’abeilles », sur la betterave les conforte dans leur conviction qu’ils sont les seuls à défendre une politique écologique. Reste à convaincre la gauche de l’urgence d’un rassemblement.
Jeudi 13 août – 10 000 fêtards en Lozère : une enquête ouverte après une rave sauvage :
La justice a ouvert une enquête pour organisation d'une manifestation non déclarée et du matériel a été saisi après une rave-party géante organisée dans le parc national des Cévennes, a indiqué jeudi à l'AFP le procureur de Mende. Cette «rave» sauvage, qui a réuni plusieurs milliers de personnes entre samedi soir et mercredi, en pleine épidémie de Covid-19, a choqué des habitants de Lozère, un des départements français le moins touché par le virus. Les saisies - incluant un camion, une remorque, deux groupes électrogènes et quatre «sound-systems» - «donneront lieu à des auditions des personnes détenant ces matériels», a précisé le procureur Xavier Sicot, qui a parlé d'une «enquête au long cours».
La préfète de Lozère Valérie Hatsch avait donné mercredi après-midi «l'ordre de l'évacuation du site illégalement occupé» par jusqu'à 10 000 fêtards depuis samedi à Hures-la-Parade, sur le vaste plateau calcaire du causse Méjean. En France, les rassemblements de plus de 5.000 personnes sont interdits en raison de l'épidémie de coronavirus.
Le site des Causses et des Cévennes est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2011 notamment au titre des paysages façonnés par l'agropastoralisme durant trois millénaires. La nature, l'ampleur et la durée de ce rassemblement illégal sur une zone environnementale à l'écosystème fragile et protégé, de surcroît par temps de pandémie, ont suscité l'indignation de certains habitants de Lozère. Valérie Hatch a échangé sur place mercredi avec les propriétaires du terrain et les agriculteurs concernés pour évaluer l'état du site après l'évacuation. «L'agropastoralisme va reprendre ses droits sur cette partie du causse Méjean», a-t-elle assuré.
Jeudi 13 août – Un nouveau lieu de culte musulman incendié à Lyon :
Un incendie, probablement d'origine criminelle, a légèrement endommagé dans la nuit de jeudi 13 août une salle de prières à Lyon : c'est le deuxième incident de ce type en une semaine visant un lieu de culte musulman dans l'agglomération. Le feu a noirci la porte de la salle de prière Essalam, située dans un petit ensemble de logements sociaux récemment rénovés du 2e arrondissement.
«L'incendie semblerait-il serait criminel, selon les premières informations que m'ont fait remonter les pompiers et les policiers», a indiqué à l'AFP le maire (LR) du 2e arrondissement Pierre Olivier. Le sinistre s'est déclenché à 02H16, a indiqué le parquet qui a confirmé «privilégier l'hypothèse criminelle». L'enquête, ouverte sous le chef de dégradations volontaires par incendie a été confiée à la sûreté départementale de Lyon. L'intervention rapide des pompiers a permis qu'il n'y ait pas de victimes, s'est félicité M. Olivier. L'immeuble où se trouve la salle de prière comprend en effet plusieurs appartements.
Vendredi 7 août dernier, un local annexe de la salle de prières de Bron, en proche banlieue de Lyon, avait été endommagé par un incendie probablement d'origine criminelle, selon le parquet.
Jeudi 13 août – En Californie, un nouvel incendie ravage des milliers d'hectares :
Des voitures calcinées, des épaisses fumées noires obscurcissant le ciel et des pompiers à l'oeuvre dans une atmosphère rougie par les flammes. Un violent incendie à l'origine indéterminée s'est déclaré mercredi en milieu d'après-midi en Californie aux environs du lac Hughes, dans la Forêt nationale d'Angeles. Le feu, qui s'est rapidement propagé, a brûlé des pins et des broussailles sèches à cause des hautes températures. En deux heures, 2 000 hectares avaient été réduits en cendres et deux fois plus en début de soirée, selon Fox LA.
Si aucun blessé n'a pour l'instant été recensé, le bureau du shérif du comté de Los Angeles a organisé l'évacuation de 100 habitations menacées par le brasier. Environs 500 soldats du feu ont été mobilisés pour venir à bout de l'incendie, épaulés par des avions, relate ABC7. Les autorités ont fait savoir qu'un lieu d'accueil pour les personnes évacuées n'avait pas été trouvé à cause des mesures sanitaires contre le coronavirus.
Les violents incendies se sont multipliés ces dernières années en Californie à cause de la sécheresse qui sévit dans cet Etat. En 2018, Camp Fire avait détruit 62 000 hectares et causé la mort de 86 personnes entre les 8 et 26 novembre. Il s'agit du feu le plus meurtrier de l'histoire de la Californie.
Jeudi 13 août – Covid : après la Galice, d'autres régions d'Espagne prévoient d'interdir de fumer dans les rues :
Pour freiner la transmission du virus, la région espagnole de Galice interdit depuis jeudi de fumer dans les rues et en terrasse sans une distance minimale de sécurité : une mesure qui intéresse d'autres régions comme celle de Madrid. Cette région de 2,7 millions d'habitants du nord-est de l'Espagne a décrété l'interdiction de retirer son masque pour fumer dans un lieu public s'il n'est pas possible de respecter une distance d'au moins deux mètres entre les personnes.
La Société espagnole d'épidémiologie avait demandé dès juin l'interdiction de fumer en extérieur car "les fumeurs qui sont infectés et asymptomatiques peuvent émettre des gouttelettes contenant le virus et faire courir des risques au reste de la population". D'autres régions telles que Madrid, la Castille-et-León et Castille-La Manche, au centre, et l'Andalousie, au sud, étudient la possibilité de prendre la même mesure. Cette décision inédite dans le pays et apparemment en Europe, s'ajoute à la multiplication d'autres mesures prises par les régions face au rebond du Covid-19 en Espagne, le plus fort d'Europe occidentale, avec près de 330.000 cas.
Jeudi 13 août – Ardennes: Nestlé accusé de la mort de milliers de poissons dans une rivière :
C’est une catastrophe écologique de grande ampleur qui touche quelques bourgs des Ardennes. Des milliers de carpes, sandres et brochets flottent, sans vie, à la surface de l’Aisne, au niveau de la petite commune de Brécy-Brières, a rapporté mardi France 3 Grand Est. Des pêcheurs du coin s’emploient, depuis ce jour, à ramasser les cadavres des poissons. «Il y avait par exemple des anguilles mesurant plus d'un mètre, une espèce protégée qui vit à la fois en eau douce et en mer. Pour en revoir ici, il faudra attendre entre 12 et 17 ans...», a témoigné le président de la fédération de pêche des Ardennes, Michel Adam. «Sur 6 à 8 km, tout a été dévasté», a-il poursuivi.
Le site Nestlé, qui fabrique du lait pour les dosettes Nescafé Dolce Gusto, a confirmé un «débordement ponctuel et involontaire d'effluents de boues biologiques, sans présence de produits chimiques» de sa station d'épuration dimanche soir. L’incident aurait éclaté vers 21 heures. «Dès connaissance du signalement dimanche à 23 heures, nous avons immédiatement stoppé la production et mis un terme au déversement», a déclaré dans un communiqué son directeur. «Ce déversement a été ponctuel sur une durée inférieure à trois heures dimanche soir», a-t-il ajouté. L’activité de l’usine a ensuite été «arrêtée pour quelques jours».
D’après la préfecture des Ardennes, sur les deux derniers jours, plus de deux tonnes de poissons ont été retirées. «Ce travail continuera jeudi pour récupérer les 3 tonnes de poissons». «La lutte contre la propagation de la pollution s'avère compliquée car elle est assez diluée du fait de la sécheresse et de l'absence de courant. Nous nous efforçons de réoxygéner cette eau», a déclaré Christophe Hériard de la préfecture.
Le directeur de l'usine a présenté ses excuses aux riverains et aux pêcheurs. «Notre station d'épuration rejette de l'eau claire dans l'Aisne. On ne sait pas dans quelle mesure nous avons contribué à cette pollution. Son origine peut être variée. Il faut savoir qu'à cet endroit, le niveau de l'Aisne est déjà très bas et qu'avec la chaleur, la quantité d'oxygène contenue dans l'eau est très faible. Nous attendons les résultats de notre enquête interne. Mais nous nous assurons que ce que l'on rejette soit parfaitement propre», s’est-il justifié à France 3 Grand Est.
Jeudi 13 août – Orages et pluies diluviennes en France, les plus belles photos des internautes :
Mercredi après-midi, puis dans la soirée, le ciel est tombé sur la tête des Français. Dans son bulletin national météorologique publié à 22H00, Météo-France faisait était d'une "situation fortement orageuse d'été, nécessitant une vigilance particulière dans la mesure où il existe un risque notable d'occurrence de phénomènes violents".
Météo-France indiquait également que "les orages deviennent progressivement moins virulents" et annonçait la "fin de vigilance orange "orages" pour 25 départements" de l'ouest et du sud-ouest de la France.
Des violents orages qui ont perturbé la circulation des trains en direction de la Normandie à la suite de la chute d'un arbre sur des câbles électriques dans le secteur de Houdan (Yvelines). Les pompiers du Calvados ont effectué mercredi soir plus de 250 interventions à la suite des orages des dernières heures, a annoncé la préfecture.
Jeudi 13 août – Chine : le coronavirus découvert sur des ailes de poulet brésilien ?
Le coronavirus à l'origine de la maladie Covid-19 a été découvert au cours d'un contrôle de routine sur du poulet importé du Brésil, premier producteur mondial, ont annoncé jeudi les autorités chinoises. Le virus était présent sur des échantillons d'ailes de poulet congelées prélevés mardi, a précisé dans un communiqué la mairie de la métropole de Shenzhen (sud), aux portes de Hong Kong. Les autorités assurent avoir «immédiatement» procédé au dépistage des personnes ayant été en contact avec les produits contaminés, ainsi que de leurs proches. Ces tests se sont tous avérés négatifs, selon le communiqué.
La Chine, où le coronavirus a fait son apparition à la fin de l'an dernier, a largement endigué l'épidémie si l'on en croit les chiffres officiels. Le pays a ainsi annoncé jeudi un bilan quotidien de 19 contaminations. Le dernier décès dû au virus remonte à mi-mai. Le Brésil est en revanche le deuxième pays du monde le plus durement frappé, après les Etats-Unis. Dans la province de l'Anhui (est), la mairie de la ville de Wuhu a par ailleurs annoncé jeudi la découverte du virus sur des emballages de crevettes en provenance d'Equateur. Ces paquets étaient conservés dans le congélateur d'un restaurant de la ville. C'est la deuxième fois depuis début juillet que la Chine fait état de la présence du virus sur des paquets de crevettes équatoriennes. En juin, l'immense marché de gros de Xinfadi à Pékin avait été fermé après l'apparition d'un foyer épidémique concernant plusieurs centaines de personnes. Des traces de virus y avaient été détectées sur une planche à découper du saumon d'importation.
Le Covid-19 est une maladie respiratoire et rien ne laisse supposer pour l'heure qu'elle puisse se transmettre via l'ingestion de produits contaminés. Des foyers de contamination sont apparus depuis le début de la pandémie dans des abattoirs de différents pays, comme en Allemagne, en France, aux Etats-Unis ou en Belgique. Les experts cernent mal les raisons de ces contaminations, sans doute liées à la promiscuité, mais peut-être aussi à des conditions de froid et de ventilation propres à ces usines.
Jeudi 13 août – On se querelle sur le port du masque, et la Corée du Sud invente l'abribus anti-coronavirus :
Pays qui a le mieux géré la crise du coronavirus, la Corée du Sud est déjà passée à l'étape suivante : adapter la vie de la société aux nouvelles règles sanitaires.
Bluffant et nécessaire. Afin d'éviter la propagation du Covid-19, la Corée du Sud prend des mesures sanitaires drastiques dans tous les secteurs d'activité. Dernière innovation technologique en date, un abribus qui désinfecte les futurs passagers. Déjà installé dans les dix gares routières les plus fréquentées du district de Seongdong-gu, un arrondissement de Séoul, l'abribus d'un genre nouveau est équipé de stérilisateurs d'air aux rayons ultraviolets pour prévenir la transmission aéroportée du nouveau coronavirus. Le stérilisateur d'air décompose de 96 à 99% des particules virales, affirme dans la presse sud-coréenne Song Jun-myoung, qui a suivi le projet pour les autorités sud-coréennes. Avant de pénétrer dans ces abribus, les voyageurs doivent se tenir devant une caméra thermique et la porte ne s'ouvre que si leur température est inférieure à 37,5 degrés Celsius. Une autre caméra destinée aux enfants a été installée en contrebas. A l'intérieur de cet arrêt de bus qui ressemble à une large cabine vitrée, le futur passager pourra profiter du wifi, d'un distributeur de gel hydroalcoolique, devra porter un masque et se tenir à une distance d'au moins un mètre des autres passagers.
Chacun de ces abribus coûte quelque 100 millions de wons (71.000 euros). «Nous avons installé toutes les mesures anti-coronavirus auxquelles nous pensions», a expliqué à l'AFP Kim Hwang-yun, un des responsables du projet Smart Shelter. Depuis leur installation la semaine dernière, chaque abribus a été utilisé quotidiennement par environ 300 à 400 personnes, a indiqué M. Kim. Les passagers peuvent même s'assurer qu'ils ne rateront pas leur bus grâce à un écran qui affiche les heures d'arrivées estimées. «Je me sens vraiment en sécurité ici parce que je sais que les personnes qui m'entourent ont subi tout comme moi un contrôle de température», a expliqué à l'AFP Kim Ju-li, une femme au foyer de 49 ans, utilisant pour la première fois cet arrêt de bus innovant.
Jeudi 13 août – Coronavirus : le café Sénéquier fermé après deux cas positifs :
Le café Sénéquier, emblème mondialement connu de Saint-Tropez, a annoncé jeudi fermer pour deux semaines en raison de deux cas de Covid-19 chez ses employés, quelques jours après la fermeture d'autres établissements de la station balnéaire huppée de la Côte d'Azur.
"Cette fermeture n'intervient pas sur demande de l'Agence régionale de santé (ARS) mais sur décision interne, par mesure de précaution, et pour protéger son personnel et ses clients, suite à la découverte de deux cas de Covid", a précisé dans un communiqué, le café Sénéquier qui a vu défiler au fil des ans de nombreux artistes.
"Pour la direction, il est important de prendre le temps nécessaire pour protéger et tester l'intégralité des équipes afin de permettre une réouverture dans la plus grande sécurité", note encore le Sénéquier, qui assure avoir "toujours appliqué les gestes barrières avec beaucoup de vigilance" depuis sa réouverture le 3 juin.
Situé sur le port de Saint-Tropez où il offre un observatoire privilégié sur les yachts de la jet-set mondiale amarrés en face, le café Sénéquier accueillait encore plusieurs dizaines de clients mercredi, assis en terrasse sur ses célèbres fauteuils et tables rouge. Deux autres établissements, situés sur la place des Lices, cœur de la cité balnéaire méditerranéenne, sont fermés depuis quelques jours pour les mêmes raisons. En tout, 29 cas de Covid-19 concernaient des salariés de deux lieux de restauration de la commune de Saint-Tropez, selon l'ARS la semaine dernière.
Jeudi 13 août – "Kamala, tu fais partie de la famille Biden" :
Le candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine a présenté avec effusion sa colistière Kamala Harris.
«Ma campagne a toujours été une affaire de famille. Et maintenant, Kamala, tu en fais partie». Hier, Joe Biden présentait officiellement sa colistière Kamala Harris qui, si elle est élue, sera la première femme et la première métisse à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis. Il n’a pas lésiné sur les qualificatifs flatteurs : «travailleuse», «dure», «expérimentée», «travaillant dur»… Elle lui a répondu qu’elle, aussi, est très «famille». «Le titre dont je suis le plus fier, a-t-elle déclaré, c’est Momala», comme l’appellent Ella et Cole, les enfants de son mari qu’elle considère comme les siens. Biden a eu un mot pour eux : «bien qu’ils ne soient pas là, je veux aussi les remercier.» Et il n’a pas oublié ledit mari, Doug Emhoff, avocat de profession, qui semblait un peu perdu sur scène. «Doug, tu devras aussi apprendre un rôle inédit, celui de "Second Gentleman of the United States"», a souri Biden. Deuxième Mari des Etats-Unis, derrière la Première Dame, l’épouse du président…
La présentation du colistier est toujours un moment fort dans une campagne présidentielle américaine : en 2012, Mitt Romney, le candidat républicain face à Barack Obama, avait annoncé en grande pompe le sien, Paul Ryan, à bord d’un navire de guerre, le USS Wisconsin. D’habitude, toute la presse se déplace, on entend le ronronnement des camions satellites, et les militants viennent en masse. Là, rien de tel : la campagne a choisi de la jouer profil bas, pour cause de Covid. Le lieu et l’heure du premier meeting «Biden-Harris» a été tenu secret jusqu’au dernier moment. On a cru d’abord qu’il se tiendrait à l’hôtel DuPont de Wilmington, Delaware, où Joe Biden a ses habitudes : il y a organisé de nombreuses conférences de presse quand il était sénateur. Mais une heure avant le meeting, on apprend qu’il a finalement lieu dans un collège, le Alexis I. DuPont High School. L’endroit présente l’avantage d’être situé juste à côté du domicile de Joe Biden. En arrivant sur place, on découvre une toute petite foule, 200 personnes, tout au plus, portant pour la plupart un masque, qui attendent leur héros à côté d’un bruyant générateur, car le quartier est privé d’électricité depuis la tempête Isaias. Un militant nous raconte qu’il a appris le lieu de l’événement par hasard sur Delawareonline.com, un site web local.