Lundi 27 juillet – point sur le Coronavirus le 26 juillet au soir :
Un arrêté paru samedi autorise le remboursement de tous les tests PCR même sans ordonnance et permet aux pompiers, secouristes, aides-soignants et étudiants en santé de réaliser les prélèvements. La circulation virale est en «nette augmentation» en France, avec plus de 1.000 nouveaux cas de coronavirus par jour, a annoncé vendredi la Direction générale de la Santé (DGS). L'épidémie de Covid a fait 30.192 morts en France selon les données officielles.
Le ministre de la Santé Olivier Véran en appelle à la «vigilance» des jeunes quant au respect des mesures barrière face à l'augmentation du nombre de cas de Covid-19, dans un entretien au «Parisien» mise en ligne samedi soir. «Lors des campagnes de dépistage massif», on remarque «que les patients sont jeunes, plus jeunes que lors de la précédente vague. Le taux d'asymptomatiques est, lui, extrêmement élevé», dit le ministre. «C'est le cas particulièrement en Ile-de-France où l'on voit arriver des jeunes qui ont été infectés sans qu'on sache comment», poursuit Olivier Véran.
Même s'il dit comprendre «parfaitement leur besoin de changer d'air et de souffler», il en appelle «à la jeunesse pour qu'elle soit vigilante», notant qu'en Catalogne «beaucoup de jeunes étaient contaminés et le virus a fini par se propager dans la population».
Lundi 27 juillet – Coronavirus : face à la polémique, le Puy du Fou limite le nombre de ses spectateurs :
Le Puy du Fou a annoncé dimanche qu'il allait limiter à 5 000 le nombre de spectateurs à sa célèbre Cinéscénie face au début de polémique soulevée par la présence de 12 000 personnes en tribune en pleine épidémie de coronavirus. «En concertation permanente avec l’État, le Puy du Fou a ouvert la Cinéscénie en 3 tribunes dans le respect du protocole sanitaire visant à garantir la sécurité de ses spectateurs», peut-on lire sur le compte Twitter du deuxième parc à thème français. «Ce dispositif semble susciter des inquiétudes qui pourraient nuire à la sérénité de nos futurs spectateurs», ajoute le parc situé aux Epesses, en Vendée. «En conséquence, la Cinéscénie n'accueillera pas plus de 5 000 spectateurs dès sa prochaine représentation».
Lundi 27 juillet – Un premier cas suspect de coronavirus en Corée du Nord :
Une première depuis le début de la pandémie. Les autorités nord-coréennes ont annoncé avoir recensé le premier cas suspect de Covid-19 dans le pays. Selon les annonces officielles, il s'agirait d'un Nord-Coréen passé au Sud il y a trois ans et revenu le 19 juillet en présentant des symptômes du nouveau coronavirus. Kim Jong Un a dirigé samedi une réunion exceptionnelle pour évoquer «une situation critique au cours de laquelle le virus vicieux serait entré dans le pays». La ville de Kaesong a été placée sous confinement en attendant les résultats des tests.
Depuis des mois, la Corée du Nord assure n'avoir connu aucun cas de Covid-19, une affirmation dont doutent certains experts. Par mesure de précaution, le pays a fermé ses frontières dès la fin janvier. Au début du mois, Kim Jong Un avait vanté l'efficacité de la stratégie des autorités, évoquant un «brillant succès» face à «la percée de ce virus pernicieux» et le maintien d'«une situation anti-épidémie stable malgré la crise sanitaire mondiale». «Il a répété à plusieurs reprises qu'une levée prématurée des mesures anti-épidémiques se traduirait par une crise inimaginable et irréparable», avait écrit KCNA.
Juliette Morillot, historienne, journaliste et auteure spécialiste de la Corée du Nord, nous avait expliqué en juin dernier que la fermeture des frontières avait eu des conséquences majeures pour la Corée du Nord : «Même s’il n’y a pas de cas officiel dans le pays, la Corée du Nord a dès janvier fermé toutes ses frontières y compris avec la Chine, or 80% du commerce de la Corée du Nord dépend de la Chine. Ils se sont eux-mêmes coupés d’une partie de leurs ressources. Actuellement, on parle de réduction des coupons de distribution alimentaire, on commence à voir des problèmes d’approvisionnement.»
Lundi 27 juillet – L'Alabama salue la mémoire de John Lewis :
Avant les hommages de Washington, un dernier adieu à Montgomery. Dimanche, les habitants de l'Alabama ont pu se recueillir devant le cercueil de John Lewis, placé au sein du Sénat de l'État. Sa dépouille a traversé dimanche matin, sur une calèche, le pont Edmund Pettus à Selma, sur lequel avait eu lieu la marche de Selma, en mars 1965. Les manifestants pacifistes, parmi lesquels John Lewis, avaient été violemment réprimés par la police. Le pont porte le nom d'un élu de l'État, ancien officier supérieur des États confédérés et «grand dragon» du Ku Klux Klan, et une pétition lancée par un militant démocrate, demandant à ce que le pont soit renommé «John Lewis Bridge», a recueilli plus de 520 000 signatures.
Au total, ce sont six jours d'hommages qui seront rendus à John Lewis, décédé à 80 ans des suites d'un cancer du pancréas, précise ABC News. Sa dépouille sera ensuite exposée au Capitole à Washington, lundi et mardi, avant un retour en Géorgie, dont il était l'élu. Il sera enterré à Atlanta jeudi, après des funérailles organisées à l'Ebenezer Baptist Church où Martin Luther King, dont il fut un camarade de lutte pour les droits civiques, a livré son premier sermon.
Lundi 27 juillet – Une nouvelle quarantaine prend de court le ministre britannique des Transports, parti en vacances :
Face à la flambée de nouveaux cas de coronavirus en Espagne, le Royaume-Uni a décidé la mise en place d'une quarantaine de deux semaines pour les personnes en provenance de cette destination à leur arrivée en Grande-Bretagne. Cette mesure annoncée samedi et mise en place quelques heures plus tard a pris de court de nombreux voyageurs, y compris Grant Shapps, le ministre britannique des Transports, qui se trouve actuellement en vacances en Espagne.
Ce dernier s'est rendu en Espagne avec sa famille pour les vacances d'été, quelques heures à peine avant la mise en place de la quarantaine par son gouvernement, fait savoir la BBC. Un porte-parole de son département a précisé à la chaîne que le ministre n'écourterait pas ses vacances et observerait ses 14 jours d'isolement à son retour. Dimanche après-midi, Grant Shapps a fait savoir qu'il avait organisé une visio-conférence avec l'ambassadeur du Royaume-Uni en Espagne et les représentants des compagnies aériennes britanniques au sujet des nouvelles règles sanitaires. «Plusieurs ministres du gouvernement savaient probablement à l'avance qu'il était possible qu'une quarantaine soit imposée aux vacanciers de retour d'Espagne», a tweeté la députée d'opposition Diane Abbott. «Mais apparemment personne n'a pris la peine de prévenir Grant Shapps».
Lundi 27 juillet – Le maire de Colombes compare la police à celle du régime de Vichy, Darmanin veut porter plainte :
Le nouveau maire de Colombes (Hauts-de-Seine) a suscité l’indignation lors des commémorations de la rafle du Vel d’Hiv, le 19 juillet dernier. «Les policiers et gendarmes français qui ont obéi aux ordres en mettant en œuvre la rafle du Vel d'Hiv […] sont les ancêtres de ceux qui aujourd’hui, avec le même zèle, traquent les migrants, les sans-papier, les déboutés de droits humains […]», a déclaré dans un discours Patrick Chaimovitch, élu Europe Écologie les Verts.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé dimanche sur Twitter que «si les propos scandaleux et insupportables envers la police et la gendarmerie de la République sont confirmés, [il déposerait] plainte envers le Maire de Colombes […]».
Le 20 juillet, le maire s’était défendu sur Twitter, en répondant au compte officiel de sa ville qui venait de publier des photos des commémorations. «Un moment émouvant au cours duquel j'ai tenu à faire le lien entre la rafle du Vel d'Hiv et d'une part tous les génocides avant et après le nazisme; d'autre part les migrants pourchassés partout en Europe parce qu'ils sont différents», a-t-il écrit. Dans un communiqué adressé à l'AFP, le maire dit «regretter que (s)on propos ait pu porter à confusion» et rappelle son «soutien aux policiers et aux gendarmes qui exercent la lourde responsabilité républicaine de sécurité dans des conditions extrêmement difficiles». «Il n'y a pour moi aucune comparaison possible entre police et gendarmerie d'un Etat démocratique d'une part, et police et gendarmerie de l'État pétainiste d'autre part», insiste-t-il.
Lundi 27 juillet – Un homme tué par balles à Austin en marge d'une manifestation :
La police d'Austin tente de faire la lumière la mort d'un homme lors d'une manifestation. Samedi, Garrett Foster a participé à une marche contre le racisme dans cette ville du Texas en compagnie de sa fiancée, Whitney Mitchell, amputée des quatre membres. L'homme de 28 ans portait sur lui un fusil, ce qui n'est pas rare lors de ce genre de rassemblement au Texas. Il a reçu trois balles avant d'être transporté à l'hôpital et d'être prononcé mort à 22h15.
Différentes versions quant au déroulé des faits qui ont conduit à son décès ont été rapportées aux policiers. Selon plusieurs témoins, une voiture s'est retrouvée bloquée par la foule de manifestants. Le conducteur aurait alors ouvert le feu sur Garret Foster qui s'approchait de la fenêtre de son véhicule avant de prendre la fuite. Une autre personne présente sur les lieux aurait alors sorti une arme et ouvert le feu sur la voiture en fuite, a fait savoir le chef de la police Brian Manley, cité par le «New York Times».
Le conducteur a ensuite appelé la police pour signaler qu'il avait tiré sur une personne qui s'approchait de sa voiture. «Selon son récit, Monsieur Foster a pointé son fusil sur lui avant que lui ne tire avec son arme», a expliqué Brian Manley. Le tireur présumé et l'autre personne qui a tiré sur la voiture au moment de sa fuite ont été entendus par la police avant d'être relâchés. Tous les deux avaient des permis de port d'arme.
La mère de Garrett Foster, Sheila Foster, affirme quant à elle que la victime poussait la chaise roulante de sa compagne avant que le conducteur ne sorte de la voiture et tire à trois reprises sur son fils, selon son témoignage à Good Morning America. Dimanche, des fleurs et bougies ont été déposées à Austin à la mémoire de Garrett Foster et une marche a été organisée, menée par sa fiancée et ses proches. Une cagnotte en ligne a été lancée pour les aider à financer ses funérailles. Lundi matin, plus de 108 000 dollars avaient été récoltés.
Lundi 27 juillet – Climat: quelles sont les mesures au menu du Conseil de défense écologique ?
Le gouvernement a annoncé lundi de premières mesures "réglementaires" inspirées des propositions des 150 citoyens à l'issue du Conseil de défense écologique présidé par Emmanuel Macron.
La Convention citoyenne pour le climat trouve un début de traduction concrète: avant les lois prévues pour 2021, le gouvernement a annoncé lundi de premières mesures "réglementaires" inspirées des propositions des 150 citoyens à l'issue du Conseil de défense écologique présidé par Emmanuel Macron, mais jugées timorées par les écologistes et des ONG.
Ce conseil, en présence notamment de la nouvelle ministre de la Transition écologique Barbara Pompili et de la secrétaire d'Etat à la biodiversité Bérangère Abba, nommée dimanche soir, s'est penché en particulier sur le secteur du bâtiment, l'artificialisation des sols et les aires protégées, tandis qu'un moratoire sur les centres commerciaux attendra des dispositions législatives. Concernant la rénovation thermique des bâtiments, qui représente 20% des gaz à effet de serre, le gouvernement va "lutter contre les passoires thermiques en introduisant, par décret, la notion de performance énergétique dans ce qu'on appelle un logement décent" à compter du 1er janvier 2023, a fait savoir la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon à l'issue du Conseil.
Dès 2022, il sera interdit d'installer des chaudières au fuel et au charbon dans des logements neufs ou de remplacer une chaudière existante par de telles chaudières polluantes.
Lundi 27 juillet – Au Touquet-Paris-Plage, masque obligatoire en août dans les rues du "coeur de ville" :
Le port du masque sera obligatoire dans les rues du coeur de ville du Touquet-Paris-Plage "à partir de samedi et pendant tout le mois d'août", a annoncé lundi le maire Daniel Fasquelle lors du conseil municipal.
"La fréquentation est telle que cela se justifie parfaitement bien" a déclaré le maire au début du conseil municipal, qui était diffusé en direct sur les réseaux sociaux. "Si on veut passer des vacances en toute sérénité et si on ne veut pas participer au fait que le virus circule à nouveau, il faut qu'on fasse tous un maximum d'efforts" a-t-il poursuivi. Cette mesure est "attendue et souhaitée", estime le maire. Le port du masque était déjà obligatoire sur le marché depuis la semaine dernière et "fortement conseillé" dans le coeur de ville.
L'arrêté s'appliquera à partir de samedi car "il nous faut un peu de temps pour définir le périmètre, s'assurer d'avoir le soutien des forces de police nationale pour faire en sorte que la mesure soit respectée" a expliqué Daniel Fasquelle. Le dispositif sera "adapté au fil des semaines en fonction du risque que l'on mesure", selon le maire.
Lundi 27 juillet – Nouvelle catastrophe écologique en Russie, une rivière se transforme en fleuve d'acide :
Vu du ciel, c'est la désolation. Le parquet russe a annoncé mercredi dernier inspecter une probable catastrophe écologique après la diffusion en ligne d'impressionnantes images de paysages oranges et de cours d'eau acidifiés à la suite de leur contamination par un site minier abandonné dans l'Oural. L'AFP a réalisé un survol de la zone, rapportant alors d'autres photos impressionnantes. "Le parquet du district de Nijni Taguil a commencé des vérifications sur les activités de la station de traitement des eaux de la mine Levikhinski après des informations inquiétantes fournies par des médias", a indiqué la porte-parole du Parquet de la région de Sverdlovsk, Marina Kanatova.
Selon l’écologiste Andrei Volegov, cité par le site d'information TagilCity.ru, les eaux acides de la mine ont débordé d'un bassin de décantation, polluant la rivière voisine de Taguil. L'exploitation du site minier a cessé après la faillite du propriétaire en 2003. Depuis, les eaux se sont infiltrées dans les galeries, s'acidifiant. Elles doivent donc être traitées à la chaux et stockées dans des bassins de décantation afin d'éviter leur rejet dans la nature. Selon la presse locale, les autorités régionales veulent, du fait de la menace écologique, condamner le site depuis des années, mais Moscou refuserait, espérant pouvoir un jour y exploiter à nouveau les réserves existantes de cuivre et de zinc.
Lundi 27 juillet – Amazon, Google et Wish suppriment des produits néo-nazis de leurs sites :
Suite à une enquête réalisée par la BBC, les sites Amazon, Google et Wish ont supprimé des articles néo-nazis et suprémacistes blancs de leurs plateformes.
Une enquête publiée sur le site internet de la chaîne de télévision britannique BBC a mené à la suppression de produits néo-nazis et suprémacistes blancs sur Amazon, Google et Wish. Les trois géants américains avaient déclaré que ces produits étaient interdits sur leurs plateformes mais le média international avait facilement trouvé drapeaux, livres et produits racistes en vente sur les sites.
La BBC rapporte qu'un utilisateur avait remercié, en commentaire, Amazon pour lui avoir vendu un drapeau avec une croix celtique qu’il sera «bon à utiliser dans les défilés». Il s'agit d'un des symboles les plus fréquemment utilisés par les suprémacistes blancs. Un drapeau de soleil noir, porté par l'auteur des attentats de Christchurch en 2019, était également en vente.
Des articles de l'organisation suprémaciste blanche Ku Klux Klan, notamment une cagoule, ont été supprimés de Wish. Les trois sites internet ont retiré de la vente des accessoires du groupe d’extrême droite américain Boogaloo. Selon la BBC, les algorithmes d’Amazon et Wish poussaient les internautes à acheter des produits «similaires».
Lundi 27 juillet – Après Paris, Lyon veut bannir davantage de véhicules polluants :
A partir du 1er janvier 2021, les véhicules classés Crit'Air 3, soit les voitures diesels d'avant 2006, les voitures essences d'avant 2005 et les deux roues d'avant 2004, ne pourront plus rouler à Lyon.
Le président écologiste de la métropole de Lyon Bruno Bernard a indiqué lundi qu'il ferait "à l'automne" des propositions pour élargir la zone à faible émission (ZFE) où la circulation des véhicules les plus polluants est interdite. "A l'automne, nous allons annoncer notre calendrier pour la ZFE afin de préparer la population", a indiqué M. Bernard, lors d'une rencontre avec la presse, en marge d'une réunion du conseil métropolitain.
Mise en place en début d'année par la précédente équipe métropolitaine, cette disposition interdit en permanence l'accès de la quasi-totalité de Lyon et des communes voisines de Villeurbanne, Bron, Vénissieux et Caluire-et-Cuire aux poids-lourds et véhicules utilitaires légers de transport de marchandises les plus polluants (vignette Crit'Air 4 et 5).