Jeudi 23 juillet – point sur le Coronavirus le 22 juillet au soir :
L'épidémie du Covid-19 a fait 7 morts depuis mardi dans les hôpitaux, portant le nombre total de décès à 30.172 depuis le début de l'épidémie en France, a annoncé mercredi la Direction générale de la Santé. Depuis le début de l'épidémie, 19.656 personnes sont décédées au sein des établissements hospitaliers et 10.516 en établissements sociaux et médico-sociaux (Ehpad) où le bilan général a été revu à la baisse hier.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué mercredi sur France 2 que le gouvernement allait envoyer gratuitement 40 millions de masques grand public lavables aux 7 millions de Français les plus pauvres. «Il est évident que la France ne laissera pas des personnes dans l'incapacité de s'équiper en masques», a-t-il assuré, alors que le port du masque est obligatoire dans les lieux publics clos depuis lundi pour enrayer une reprise de l'épidémie de coronavirus, et pourra même valoir une amende de 135 euros en cas d'infraction.
«Nous allons envoyer 40 millions de masques grand public lavables, utilisables 30 fois, de manière à fournir 7 millions de Français qui sont au niveau du seuil de pauvreté - bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire -, de manière à ne leur demander aucune démarche», a-t-il détaillé. «Nous passons un contrat avec la Poste qui s'est engagée à envoyer d'ici quelques jours seulement ces masques gratuits, pour une protection de trois mois», a-t-il poursuivi. «Par ailleurs, l'assurance maladie remboursera à 100% les masques chirurgicaux pour 2 millions de Français qui sont porteurs de vulnérabilité», précise le ministre.
Jeudi 23 juillet – Présidentielle de 2022 : Rachida Dati évoque "un rôle à jouer", une "envie", une "vision" :
Quel sera son rôle en 2022 ? Rachida Dati pose de premières bases mercredi dans une longue interview au «Parisien». L’ex-ministre de la Justice assure qu’elle «a un rôle à jouer». «J’aime l’engagement politique, et quand les actions portent. J’ai une envie, une vision», dit-elle. «Sinon je ne l’aurais pas incarnée à Paris, et dans ma vision il y a beaucoup de sujets qui dépassent Paris. J’ai des projets».
A la question de savoir si elle sera candidate, elle répond que «ce sera à (sa) famille politique de choisir un candidat. Il n’y a pas d’homme ou de femme providentielle». Et d’assurer qu’elle «participera à cet engagement majeur». Pour gagner, la droite sera, selon elle, dans l’obligation de «recréer une dynamique». «On a fait du mimétisme de la gauche, on a vu le résultat, et là, on veut faire du mimétisme de Macron, ça va être pire», constate la maire du 7e arrondissement de Paris.
Jeudi 23 juillet – A Chambord, Emmanuel Macron joue au foot avec des jeunes :
Emmanuel Macron a rencontré mercredi au château de Chambord (Loir-et-Cher) des jeunes ne pouvant partir en vacances et participant à des activités mises en place par l'Etat dans le cadre de la crise du Covid-19, entamant sa visite par une petite partie de foot.
A l'issue du Conseil des ministres, le chef de l'Etat est arrivé en milieu d'après-midi sur le domaine du plus célèbre château de la Loire en compagnie de trois ministres: Jean-Michel Blanquer (Education, Jeunesse et Sports), Gérald Darmanin (Intérieur) et Elisabeth Borne (Travail). Décontracté, Emmanuel Macron a rapidement tombé la veste, tout en gardant le masque, pour jouer au foot avec une dizaine d'adolescents sur un petit terrain. Il a échangé avec ces jeunes participant à l'opération Quartiers d'été, qui "a pour ambition de faire de cette période estivale un temps de renforcement du lien social et d'accès à de nouvelles opportunités pour les habitants des quartiers prioritaires qui ne peuvent pas partir en vacances", selon l'Elysée.
Sur le site de Chambord, quelque 300 jeunes participent aux activités, notamment à celles visant à favoriser la formation professionnelle et le retour vers l'emploi avec des programmes comme "Pass’Sport pour l'emploi" ou "Cuisine mode d’emploi(s)", une structure mise en place avec le soutien du chef Thierry Marx, également sur place mercredi. Emmanuel Macron avait appelé en mai le monde de la culture à aider à "réinventer" un "été différent" pour les "millions de jeunes" qui ne partiront pas en vacances, notamment au Maghreb, en raison de la crise du coronavirus, prônant un été "apprenant et culturel".
Jeudi 23 juillet – Coronavirus : Trump admet pour la première fois la gravité de la situation :
Un volte-face à trois mois de l'élection présidentielle. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, Donald Trump a mis de côté son optimisme et admis que la situation sanitaire était grave, alors que les États-Unis ont franchi le seuil des 140 000 morts causées par le Covid-19. «Cela va sûrement, malheureusement, empirer avant de s'améliorer. Je n'aime pas dire ça mais c'est comme ça», a-t-il dit mardi lors de son premier point presse depuis la fin avril. «Ces dernières semaines, nous avons observé une hausse inquiétante des cas dans de nombreuses régions de notre Sud», a-t-il poursuivi, évoquant notamment la «situation très difficile» en Floride, un des premiers États à avoir allégé ses mesures de confinement face à une situation, à l'époque, jugée hors de danger. «Nous demandons à tout le monde de porter un masque quand la distanciation physique n'est pas possible, a-t-il déclaré, alors qu'il n'a porté un masque en public pour la première fois que le 11 juillet. Que vous aimiez les masques ou pas, ils ont un impact.»
Le discours de Donald Trump change, notamment depuis l'échec du meeting de Tulsa, le 20 juin dernier. Décrié en amont à cause du risque pris en réunissant les 19 000 personnes attendues -la capacité maximale du lieu-, le rassemblement a été un échec : seules 6200 personnes y ont assisté et une hausse des contaminations a été recensée par les autorités locales, contraignant la campagne Trump à annuler les meetings suivants. Depuis, Donald Trump se retrouve privé -probablement durablement- de ces rencontres publiques qu'il affectionnait tant.
Jeudi 23 juillet – Le député LR Guillaume Larrivé souhaite que le gouvernement "réussisse" et critique son propre parti :
Le député LR Guillaume Larrivé souhaite qu'Emmanuel Macron et le gouvernement "réussissent" et dénonce la "tonalité sectaire" de son propre parti, qu'il juge incapable à ses yeux d'incarner une alternance en 2022.
"L'intérêt de la France, c'est d'assurer le sauvetage de notre économie nationale, de mieux respecter les équilibres écologiques et territoriaux et de restaurer l'ordre républicain. Parce que je suis un homme libre, je suis d'autant plus déterminé pour souhaiter que le chef de l’État et le nouveau gouvernement réussissent à protéger les Français", déclare le député de l'Yonne dans un entretien au Figaro publié jeudi. "Comment ne pas essayer, en tant que député, d'aider le président et le Premier ministre à réussir leur mission de salut public?", demande l'ancien candidat à la présidence de LR.
Interrogé pour savoir s'il veut entrer au gouvernement, alors que plusieurs secrétaires d'Etat doivent être nommés sous peu, il répond qu'il ne "raisonne pas comme un apparatchik de parti mais comme un serviteur de l’État". Le président de la République "trace aujourd'hui un nouveau chemin" alors que "notre pays est menacé par un enchaînement d'hypercrises, sanitaire, économique, sociale, sécuritaire", et "l'urgence, en tant que responsable politique, est d’œuvrer à la réconciliation des Français", dit-il.
Le député LR considère que "oui" Emmanuel Macron est à la hauteur des crises. "Notre devoir est de tout faire pour éviter l'effondrement de la nation de demain et la guerre civile d'après-demain. Je ne veux pas que la France tombe dans le chaos extrémiste".
Jeudi 23 juillet – Le gouvernement promet d'aider la SNCF "à hauteur de plusieurs milliards d'euros" :
Après Air France ou Renault, l'Etat promet une aide de "plusieurs milliards d'euros" à une autre entreprise emblématique, la SNCF, pour surmonter le lourd manque à gagner provoqué notamment par la crise sanitaire. Le groupe ferroviaire sera aidé "à hauteur de plusieurs milliards d'euros", déclare le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari dans une interview au Figaro daté de jeudi, tout en notant que l'Etat a déjà permis à la SNCF d'emprunter 1,2 milliard d'euros sur les marchés et financé "le salaire d'un cheminot sur trois" au titre de l'activité partielle pendant le confinement. "Plusieurs options sont sur la table: la recapitalisation du groupe ou la reprise d'une part complémentaire de la dette, par exemple", affirme Jean-Baptiste Djebbari dans cet entretien. "Allons-nous utiliser une option plutôt qu'une autre ou panacher des solutions?" poursuit-il. Il souligne que "les arbitrages ne sont pas encore rendus".
Mi-juin, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou avait estimé que la crise du Covid-19 devrait coûter à elle seule près de quatre milliards d'euros de chiffre d'affaires à l'opérateur ferroviaire. Si l'on ajoute la perte de chiffre d'affaires liée aux grèves contre la réforme des retraites, évaluée à un milliard d'euros, le manque à gagner pour la SNCF est de quelque 5 milliards d'euros depuis décembre dernier. Dès le mois de mai, craignant que la situation financière de la SNCF - qui cumulait une dette de quelque 35 milliards d'euros début 2020 - ne s'aggrave, M. Farandou en avait appelé à l'Etat actionnaire: "La notion d'un plan d'aides à la SNCF ne me paraît pas déraisonnable", avait-il déclaré, rappelant qu'Air France et Renault en avaient bénéficié.
"Si l'État investit des sommes considérables, il attend en retour que la SNCF ait une performance économique, environnementale et sociale de haut niveau", prévient toutefois Jean-Baptiste Djebbari dans Le Figaro. "Nous souhaitons, que d'ici dix ans, le réseau ferroviaire soit modernisé; de telle sorte que l'on puisse faire circuler sans accroc des trains de voyageurs, de jour comme de nuit, ainsi que des trains de marchandises. Pour cela, il faut maintenir le cap de la réforme de 2018; c'est-à-dire un investissement de plusieurs milliards d'euros par an jusqu'en 2022 pour régénérer le réseau ferré", poursuit-il.
Jeudi 23 juillet – La sonde spatiale chinoise décolle vers Mars :
La Chine à l'assaut de Mars: le géant asiatique a lancé jeudi une sonde qui va parcourir un long voyage jusqu'à la planète rouge, en pleine rivalité diplomatique et technologique avec les Etats-Unis. L'engin a été propulsé par une fusée Longue-Marche 5 qui a décollé dans un épais nuage de fumée du centre de lancement de Wenchang, sur l'île tropicale de Hainan (sud), a constaté une équipe de l'AFP. La sonde n'arrivera pas avant 2021. Elle devra d'abord effectuer en quelque sept mois le long trajet Terre-Mars. La distance varie mais est au minimum de 55 millions de kilomètres -- soit 1.400 fois le tour du monde.
Ambitieuse, la Chine espère faire lors de cette première tentative indépendante presque tout ce que les Etats-Unis ont réalisé en plusieurs missions martiennes depuis les années 1960. C'est-à-dire placer une sonde en orbite, poser un atterrisseur sur Mars, puis en faire sortir un petit robot téléguidé afin qu'il mène des analyses à la surface. En cas de réussite, le lancement donnerait un regain de prestige à Pékin face à Washington, qui vient d'ordonner la fermeture du consulat de Chine à Houston, dernier avatar de l'intense rivalité entre les deux géants du Pacifique.
"C'est manifestement un événement marquant pour la Chine. C'est la première fois qu'elle s'aventure au loin dans le système solaire", indique à l'AFP Jonathan McDowell, astronome au Centre Harvard-Smithsonian pour l'astrophysique, aux Etats-Unis. "Si elle réussit, ce serait la première fois dans l'histoire qu'un atterrisseur et qu'un robot téléguidé non-américains fonctionnent sur Mars", souligne Chen Lan, analyste pour le site GoTaikonauts.com, spécialisé dans le programme spatial chinois. La mission a été nommée "Tianwen-1" ("Questions au ciel-1") en hommage à un poème de la Chine ancienne qui traite d'astronomie.
Jeudi 23 juillet – Facebook ajoute une mention aux publications de Trump et Biden :
Deux salles, deux ambiances entre Facebook et Twitter. Mardi, quelques semaines après que Twitter a ajouté une mention de «fact-checking» et d'incitation à la violence sous des tweets de Donald Trump, Facebook a à son tour placé un message sous une publication du président américain. La réaction n'est pas la même : il ne s'agit que d'un lien vers un site gouvernemental donnant des informations sur le vote en lui-même. Une façon pour Facebook de se défendre après avoir été accusé de laisser pulluler les fausses informations sur le réseau, notamment durant l'élection présidentielle américaine de 2016.
Mais cet ajout est loin d'être suffisant aux yeux de la campagne Biden. «Quel échec total et abject», a dénoncé Bill Russo, un des porte-parole du démocrate, se plaignant que des publications de Joe Biden portent la même mention, alors qu'elles contiennent des propos moins polémiques que l'énième attaque du président américain contre le vote par correspondance dénonçant une «élection corrompue». D'autant que l'équipe de Donald Trump capitalise sur le fait que la mention a été ajoutée aux deux pages et que la formulation, totalement neutre, renvoie les deux candidats dos à dos, peu importe leurs propos : «LE président avait absolument raison. Le vote par correspondance pour tous est un appel à la fraude et mènerait à une élection corrompue. La même mention a été ajoutée aux publications sur la page de Joe Biden», a déclaré Samantha Zager, porte-parole de la campagne Trump, au «Washington Post».
Jeudi 23 juillet – Coronavirus: la Belgique durcit ses mesures face à la hausse des cas :
La Première ministre belge Sophie Wilmès a annoncé jeudi un renforcement, dès samedi, des mesures face à la hausse des cas de coronavirus, avec le port obligatoire du masque dans "tout endroit à forte fréquentation": marchés, brocantes, rues commerçantes, hôtels, restaurants et cafés. Ces zones de "forte fréquentation" devront être définies par les autorités locales. En ce qui concerne les hôtels et les restaurants, le port du masque ne sera pas obligatoire pour les clients assis à table. Le masque était déjà obligatoire depuis le 11 juillet dans les magasins, les cinémas, les lieux de culte ou encore les musées et bibliothèques.
"L'annonce d'un durcissement des règles est un coup dur à notre moral, mais nous préférons prendre des mesures aujourd'hui plutôt que de le regretter demain", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse. Outre le port du masque, Mme Wilmès a annoncé que "les foires et les salons ne pourront pas encore reprendre". "Nous envisageons un retour des activités dès le 1er septembre, sous réserve d'un suivi très strict et du port du masque obligatoire", a-t-elle précisé. En Belgique, le nombre de nouvelles infections au cours de la période du 12 au 18 juillet a augmenté de 89% avec en moyenne 184 cas diagnostiqués par jour, contre 98 la semaine précédente.
Le pays comptait jeudi 64.627 cas recensés depuis le début de la pandémie et 9.808 décès. "Si les derniers chiffres concernant l’épidémie ne doivent pas nous affoler, ils doivent néanmoins être pris extrêmement au sérieux", a prévenu Mme Wilmès. "Une hausse des contaminations fait partie intégrante du processus de déconfinement (…) Ce n'est pas anormal, mais ça doit rester sous contrôle", a-t-elle ajouté.
Jeudi 23 juillet – Donald Trump défend étonnamment sa réussite au test cognitif :
Face aux doutes sur sa santé mentale, et alors qu’il ne cesse de se moquer de celle de son adversaire Joe Biden, Donald Trump a récemment passé un test cognitif. D’après ses mots, il a «cartonné» à l’exercice, mais cela n’a pas suffi à faire taire les critiques, notamment car la difficulté du fameux test a été remise en question. Il a de nouveau défendu sa réussite à l’antenne de Fox News mercredi : «Les premières questions sont faciles, les dernières sont bien plus difficiles, comme avec des questions de mémoire. On vous dit : "Personne. Femme. Homme. Caméra. Télé." Ils demandent si on peut le répéter. J’ai dit oui : "Personne. Femme. Homme. Caméra. Télé." D’accord, c’est très bien. Si vous le dites dans le bon ordre, vous avez des points en plus. Ils vous posent d’autres questions puis 10, 20 minutes plus tard, ils vous demandent de le refaire. "Personne. Femme. Homme. Caméra. Télé." Si vous l’avez dans l’ordre, vous avez des points en plus. Ils ont dit que personne ne le donne dans l’ordre, ce n’est pas si facile, mais pour moi c’était facile.» Il a poursuivi, clamant à nouveau «Personne. Femme. Homme. Caméra. Télé», avant de répéter les louanges que les médecins lui auraient dressées : «C’est incroyable. Comment avez vous fait?»
Il en a profité pour, une nouvelle fois, remettre en doute les capacités cognitives de Joe Biden, un habitué des gaffes qui, ces dernières semaines, n’a pas eu de dérapage : «Je l’ai fait car j’ai une bonne mémoire, je suis là cognitivement parlant. Joe [Biden] devrait passer ce test, car il y a un truc louche. Et je dis ça avec respect, ça va arriver à nous tous, mais nous ne pouvons pas prendre de risque. Car il faut gérer avec la Russie, et personne n’a été plus dur que moi avec la Russie, personne n’a été plus dur que moi avec la Chine, je peux vous le dire, ils préféreraient Joe Biden à la place de Trump.»
Jeudi 23 juillet – Budget 2021 : Le Maire annonce des augmentations de moyens pour justice, santé et police :
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé jeudi pour 2021 des augmentations d'effectifs pour la justice, la police et la santé, et des réductions dans d'autres ministères, soit au total des effectifs de l'Etat devant rester "stables"."Nous avons pris la décision de maîtriser l'évolution de l'emploi public", a dit le ministre devant l'Assemblée nationale, à l'occasion du débat d'orientation des finances publiques.
"Il y aura des augmentations d'emplois dans des politiques jugées prioritaires comme la police, la justice et la santé" mais "il y aura aussi des réductions d'effectifs dans les secteurs où cela est possible", en particulier au ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, a-t-il poursuivi. Au total, "nous voulons la stabilisation des effectifs de l'Etat en 2021". La "priorité" est de "consacrer les créations d'emplois à l'administration territoriale et de demander à l'administration centrale un effort plus conséquent qu'auparavant", a précisé le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt. Le chef du gouvernement Jean Castex avait affiché cette priorité dans son discours de politique générale, évoquant une "révolution".