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16 juillet 2020 4 16 /07 /juillet /2020 07:00
LA MARCHE DU MONDE (1510) : 15 JUILLET 2020

Mercredi 15 juillet – point sur le Coronavirus le 14 juillet au soir :

L'épidémie du Covid-19 a fait 25 nouveaux morts depuis vendredi dans les hôpitaux, portant le nombre total de morts à 30.029 depuis le début de l'épidémie, a annoncé lundi la Direction générale de la Santé (DGS). Le bilan dans les établissements sociaux et médico-sociaux (Ehpad), arrêté actuellement à 10.476 morts, sera actualisé mercredi. «Les autorités sanitaires sont particulièrement attentives à l’apparition de potentiels clusters, liés notamment aux rassemblements privés, familiaux ou festifs en cette période estivale, notamment à la veille de la fête nationale», a indiqué la DGS dans son communiqué.

Le virus continue de circuler sur le territoire, rappelle-t-elle. L'agence sanitaire Santé publique France avait relevé la semaine dernière une «nouvelle tendance à l'augmentation de la circulation du virus» en France métropolitaine et les autorités avaient appelé vendredi à «la vigilance» face au risque d'une deuxième vague. Depuis vendredi, la baisse du nombre de malades atteints d'une forme grave en réanimation se poursuit, avec 4 malades en moins pour un total de 492.

Au total, 6.983 personnes sont actuellement hospitalisées pour une infection au Covid-19, avec 68 nouvelles admissions enregistrées en 24 heures. Quatre régions accueillent 72% des patients hospitalisés en réanimation: l'Ile-de-France, le Grand-Est, les Hauts-de-France (nord) et Auvergne-Rhône-Alpes.

 

 

 

 

 

 

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Mercredi 15 juillet – A Paris, la manifestation du 14-Juillet pour l'hôpital public s’envenime :

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mardi à Paris et en région à l'appel d'une dizaine d'organisations syndicales, dont SUD et la CGT, pour dénoncer les accords conclus lors du "Ségur de la santé", jugés insuffisants face aux besoins de l'hôpital public. "Le Covid a montré qu'on avait besoin de lits, on ne les a pas", a expliqué dans le cortège parisien Guillaume Rosey, infirmier en neurologie à Maubeuge, déçu par le protocole d'accord signé lundi à Matignon par des organisations syndicales majoritaires (CFDT, FO et Unsa).

"On en attendait beaucoup du Ségur", ajoute l'infirmier au milieu des slogans réclamant "du fric, du fric pour l'hôpital public". "Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas été abordées et on ne peut pas être satisfaits. On avait demandé 300 euros pour avoir un salaire moyen au niveau de celui (existant) dans l'OCDE", rappelle-t-il.

Les "accords de Ségur", portant sur une enveloppe de 8,1 milliards d'euros, prévoient une hausse minimum de salaire de 183 euros net pour l'ensemble des personnels hospitaliers paramédicaux (infirmiers, aides-soignants) et non-médiaux (agents techniques et administratifs). Ils intègrent en plus une révision des grilles de salaires pour certains métiers, de l'ordre de 35 euros net mensuels en moyenne, et de nouvelles majorations pour les heures supplémentaires, le travail de nuit, du dimanche et des jours fériés.

Ces mesures "n'ont pas répondu aux attentes", et notamment au "minimum de 300 euros pour tous les agents", a estimé Paule Bensaid, infirmière dans un EPSM (établissement pour adulte handicapé) à Lille, en insistant sur le manque de moyens de l'hôpital public: "là où je travaille, on n'a pas eu de masque avant le 30 avril".

A Paris, la manifestation a rassemblée plusieurs milliers de personnes, depuis la place de la République jusqu'à celle de la Bastille. Le défilé était organisé quelques heures après la cérémonie d'hommage aux personnels soignants, place de la Concorde dans le cadre des célébrations du 14 juillet. Parmi les manifestants, certains venaient d'un rassemblement organisé par des "gilets jaunes" devant l'Inspection générale de la police (IGPN) afin de dénoncer les violences policières. Étaient également présents le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez et le député LFI Eric Coquerel.

 

 

 

 

 

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Mercredi 15 juillet – Coronavirus: reconfinement de plus de 140 millions d'Indiens :

 Quelque 13 millions de personnes vivant dans la mégapole de Bangalore et ses environs se sont reconfinées mardi soir, bientôt suivies par les 125 millions d'habitants de l'État du Bihar, dans l'espoir de freiner l'épidémie provoquée par le coronavirus qui frappe l'Inde. Après avoir imposé un confinement brutal à l'échelle nationale fin mars, New Delhi l'a levé début juin mais les reconfinements locaux et les autres mesures sanitaires de protection se multiplient à l'initiative des autorités locales dans ce pays de 1,3 milliard d'habitants.

La deuxième nation la plus peuplée de la planète compte à ce jour 23.727 morts pour 906.752 cas déclarés de Covid-19, des chiffres en rapide progression. Les spécialistes estiment que le pic de l'épidémie n'y est toujours pas atteint.

Si Bombay et New Delhi sont les villes les plus meurtries par cette maladie, Bangalore (sud) émerge comme l'un des nouveaux foyers du virus en Inde. Un reconfinement ordonné par le gouvernement régional est entré en vigueur mardi soir à 20H00 (14H30 GMT) à ce siège de la high-tech indienne et dans des districts mitoyens. Celui-ci est officiellement en place jusqu'au 22 juillet au matin. Les habitants de Bangalore se sont pressés dans les magasins mardi pour remplir leur réfrigérateur et leurs placards avant le début du reconfinement, craignant des difficultés d'approvisionnement et une prolongation de la mesure.

"Avec les restrictions sur les déplacements de véhicules, je ne veux prendre aucun risque à partir de demain. Je fais des provisions pour deux semaines, au moins je peux prendre les marques de mon choix", a confié à l'AFP Mangala, une femme au foyer faisant la queue devant une boutique. Les transports publics sont à l'arrêt et seuls les services et commerces essentiels pourront continuer à ouvrir.

 

 

 

 

 

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Mercredi 15 juillet – 14-Juillet : Le feu d'artifice tiré depuis la Tour Eiffel :

Alors que dans la plupart des villes de France, les festivités du 14-Juillet ont été réduites cette année à cause de la pandémie du coronavirus, Paris a maintenu son traditionnel feu d'artifice. La Tour Eiffel a été illuminée par une palette de couleurs, offrant un spectacle grandiose.

Malgré l'appel des autorités à rester chez soi à cause de la pandémie du nouveau coronavirus, des milliers de personnes se sont massées le long de la Seine et sur l'esplanade des Invalides notamment pour admirer le feu d'artifice. La préfecture de police avait mis en place dans la journée une large zone d'exclusion autour de la Tour Eiffel, d'où était tiré le feu d'artifice, invitant les Parisiens à suivre le spectacle à la télévision.

Un peu plus tôt dans la journée, le président Emmanuel Macron avait mis en garde contre une épidémie qui «repart un peu» après avoir présidé une cérémonie du 14-Juillet au format réduit. Face à la crise sanitaire, il a annoncé lors d'une interview à France 2 et TF1 que le port obligatoire du masque, jusqu'alors cantonné aux seuls transports publics depuis le déconfinement le 11 mai, sera étendu à tous les lieux clos dès le 1er août. Cette mesure répond à une demande de nombreux médecins. Le port du masque est un «moindre mal» pour éviter un reconfinement qui «serait catastrophique», a estimé mardi Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital Pompidou à Paris.

 

 

 

 

 

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Mercredi 15 juillet – Emmanuel Macron pris à partie par des "gilets jaunes" aux Tuileries :

Emmanuel Macron a été interpellé par des «gilets jaunes» mardi soir au sujet des violences policières, alors qu'il se promenait dans le jardin des Tuileries avec son épouse, l'un d'eux lui demandant de «virer la Brav» (brigades de répression de l'action violente). Une vidéo postée sur la page Facebook «Gilets Jaunes Infos» montre plusieurs personnes qui, en l'apercevant, se mettent à chanter «On est là» -- l'air de ralliement des «gilets jaunes» --, scandent «Macron démission» et «tu vas virer».

Le petit groupe de «gilets jaunes» se met à suivre le couple présidentiel, couvrant par ses huées les appels au calme du président qui décide alors de venir leur parler. «Pourquoi vous avez remis la Brav, c'est des violents», lui crie l'homme qui filme, en ajoutant «vous êtes mon employé», ce à quoi Emmanuel Macron répond «c'est pas le président de la République qui fait ça» et «y en a chez vous qui sont violents». «On est un jour férié, je me balade avec mon épouse et vous m'interpellez», regrette-t-il. Les Brav, des unités à moto, ont été remises en service pour intervenir lors des manifestations des «gilets jaunes». «Soyez cool», répond le président en souriant, ce qui détend l'atmosphère. «On a respiré du gaz à mort y a une heure», répond l'homme qui filme, allusion sans doute à la manifestation parisienne pour l'hôpital marquée par des heurts avec les forces de l'odre.

«Vous n'êtes pas des modèles de respect non plus», lui réplique Emmanuel Macron, «il y en a chez vous qui sont violents», «les gens, ils en ont marre des samedis», poursuit-il. «Mais vous savez qu'il y a des problèmes», rétorque le «gilet jaune», en citant «le pouvoir d'achat, la justice fiscale» mais aussi l'affaire Balkany et la réforme des retraites. «Pourquoi la police s'est mise là, parce que vous n'avez pas fait que manifester, ça a cassé massivement», fait valoir le président, sous les protestations du petit groupe qui lui lance «tu vas pas dans les manifs !». «Le sentiment d'injustice, je l'entends», argumente le chef de l'Etat.

 

 

 

 

 

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Mercredi 15 juillet – Mystère en Argentine : des marins contaminés par le Covid-19 alors qu'ils étaient en mer :

L'Argentine cherche à résoudre ce qui s'apparente à une énigme: 57 marins ont été contaminés au nouveau coronavirus alors qu'ils venaient de passer 35 jours en mer et que l'intégralité de l'équipage avait été testé négatif avant de partir.

Le bateau de pêche Etchizen Maru est revenu au port après que certains de ses passagers ont présenté des symptômes typiques du Covid-19, a annoncé lundi le ministère de la Santé de la province argentine de la Terre de Feu (sud), indiquant que quelque 57 marins, sur 61 membres d'équipage, ont été diagnostiqués positifs au virus après avoir été soumis à un nouveau test.

Or, les membres d'équipage avaient effectué 14 jours de quarantaine obligatoire dans un hôtel d'Ushuaia (sud) et avant cela, ils avaient subi des prélèvements dont les résultats s'étaient avérés négatifs, selon un communiqué du ministère. Deux d'entre eux ont été testés négatifs et deux autres attendent le résultat de leur test, a précisé le comité des opérations d'urgence de la province.

Deux marins ont été hospitalisés, tandis que les autres ont pu rester à bord du bateau. "Il est difficile d'établir comment cet équipage a été contaminé, sachant que durant 35 jours, ils n'ont eu aucun contact avec la terre ferme et que le ravitaillement s'est fait uniquement en sortant du port d'Ushuaïa", explique Alejandra Alfaro, directrice des Soins de santé primaires dans la Terre de Feu.

De l'avis du chef du service d'infectiologie de l'Hôpital Régional d'Ushuaïa, Leandro Ballatore, il s'agit d'un "cas qui échappe à toute description dans les publications, car une période d'incubation aussi longue n'a été décrite nulle part".

 

 

 

 

 

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Mercredi 15 juillet – Un pompier blessé par balle lors d'une intervention dans l'Essonne :

Un pompier a été blessé par balle mardi soir alors qu'il intervenait pour éteindre un feu de véhicule dans le quartier de Guinette, à Etampes (Essonne), a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Le pompier, un sergent-chef, a été touché au mollet par un tir d'arme à feu qui a traversé sa jambe. La blessure est sans gravité et l'arme ou le calibre utilisés n'ont pu être identifiés pour le moment.

Les faits ont eu lieu vers 23h20 alors qu'il n'y avait aucun individu au contact des policiers et des pompiers en intervention. "Ils n'ont même pas entendu la détonation", a rapporté une source policière. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine du tir, et confiée à la sûreté départementale de l'Essonne.

 

 

 

 

 

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Mercredi 15 juillet – Masques obligatoires dans les lieux publics clos : le gouvernement veut "aller le plus rapidement possible" :

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a donné quelques détails sur le calendrier de l'instauration du port du masque obligatoire dans les "lieux publics clos", annoncée la veille par Emmanuel Macron.

Le gouvernement veut "aller le plus rapidement possible" sur l'instauration du port du masque obligatoire dans les "lieux publics clos" même si Emmanuel Macron "a donné le 1er août comme un cap possible en terme de calendrier", a précisé mercredi son porte-parole Gabriel Attal.

"Si ça peut être avant, ça sera avant", a ajouté lors du compte-rendu du Conseil des ministres le secrétaire d'Etat, en précisant qu'il y a un "travail juridique et technique actuellement en cours" et que "le décret sera publié prochainement". "Il ne s'agit pas de dire qu'il faut attendre que l'obligation soit inscrite dans le marbre du règlement pour que les Français puissent adopter le port du masque le plus rapidement, le plus largement possible et le plus régulièrement possible", a-t-il insisté. "Beaucoup de commerces imposent déjà le port du masque pour les clients qui se rendent dans leur magasin, évidemment il faut que ça se poursuive dès maintenant", a complété Gabriel Attal.

 

 

 

 

 

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Mercredi 15 juillet – Nice a rendu un hommage poignant aux victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 :

Quatre ans après le terrible attentat sur la promenade des Anglais, à l'occasion des festivités du 14-Juillet, Nice a rendu hommage aux 86 personnes qui ont perdu la vie ce soir-là.

À 22h34 précises, heure de l'attentat commis le 14 juillet 2016 par le Tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel sur la promenade des Anglais, 86 faisceaux lumineux ont illuminé le ciel de Nice mardi pour un hommage poignant aux 86 victimes.

Dans une ville profondément marquée par cet attentat qui avait également fait, selon le Fonds de garantie des victimes, 267 blessés et 1.627 traumatisés, des dizaines de Niçois se sont réunis, alors qu'un haut-parleur diffusait le titre du chanteur Calogero "Les feux d'artifice", sous la voûte formée par ces 86 faisceaux se rejoignant dans le ciel.

"Je suis venu spécialement de Cagnes-sur-Mer pour commémorer l'attentat en hommage aux disparus, si on les oublie, ils sont morts pour qui ? Pour quoi ? Un fanatique qui passait par là et puis...", a témoigné Lucien, un retraité du bâtiment, auprès de l'AFP, en référence au conducteur du poids-lourd qui a fauché ces 86 vies il y a quatre ans, avant d'être abattu par les policiers.

 

 

 

 

 

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Mercredi 15 juillet – Déclaration de politique générale : l'essentiel du discours de Jean Castex :

Après avoir laissé au président de la République la primeur d'une prise de parole traçant le «nouveau chemin» voulu par Emmanuel Macron, le Premier ministre Jean Castex a prononcé mercredi à l'Assemblée nationale une déclaration de politique générale d'une heure, qu'il a voulu comme la feuille de route des «600 jours» à venir. Le nouveau chef du gouvernement, qui n'avait jamais détenu de mandat national, s'adressait aux députés 12 jours après sa nomination à Matignon. Voici les principaux éléments de son discours.

Un discours de crise. Dès les premières secondes de son intervention, le Premier ministre a pris soin de souligner qu'il s'exprimait à un «moment particulier de notre histoire». Il a répété à plusieurs reprises que la «crise sanitaire n'est pas terminée». «La meilleure façon de nous préparer à une reprise possible de l’épidémie est de renforcer nos actions de prévention», a-t-il estimé.

Un hommage appuyé à son prédécesseur. Jean Castex a pris soin de vanter un bilan qui n'est pas le sien. Citant à plusieurs reprises Edouard Philippe, il a salué l'action du gouvernement contre le coronavirus. «L’histoire retiendra aussi le courage et le sang froid avec lesquels Edouard Philippe a affronté la crise, j’en ai été personnellement le témoin direct», a-t-il déclaré

La priorité : l'emploi. La lutte contre le chômage sera «l'obsession» du gouvernement Castex, a promis le Premier ministre. Les jeunes feront l'objet de mesures spécifiques, avec dès vendredi la discussion d'un plan jeunesse avec les partenaires sociaux. Afin de favoriser l'emploi des jeunes, des exonérations de charges seront accessibles pendant au moins un an à toutes les entreprises qui embaucheront un jeune de moins de 25 ans à hauteur de 4000 euros par an jusqu'à 1,6 smic. Jean Castex a également confirmé le retour d'une forme d'emplois jeunes, avec «300 000 parcours et contrats d’insertion». Les dispositifs d'activité partielle, qui ont accompagné les entreprises depuis le début du confinement, vont se poursuivre et coûteront selon Jean Castex 30 milliards d'euros en 2020 et encore 8 milliards en 2021. L'accent sera mis sur la formation, avec 200 000 places supplémentaires dès 2021. Dès vendredi, l'aménagement de la très contestée réforme de l'assurance chômage sera discuté entre les partenaires sociaux.

Le mot-clé : «territoires». Ancien maire de Prades dans les Pyrénées-Orientales, Jean Castex a répété à de nombreuses reprises qu'il voulait donner toute leur place aux «territoires». Il s'agit de «faire confiance» à la «France de la proximité». Un «droit à la différenciation» sera «consacré dans une loi organique», a-t-il annoncé, et «nouvelle étape de la décentralisation» sera mise en place avec une «évolution profonde de l’organisation interne de l’Etat».

Une déclaration d'amour à la «France du bon sens». Dans une formule surprenante, le Premier ministre a promis d'écouter «la France qui ne dit rien mais n'en pense pas moins», «une France du bon sens et de la raison». Pour l'ancien haut fonctionnaire, il est nécessaire de repenser «l'action publique». «Le règne de l’impuissance publique fait le lit du discrédit de la volonté politique», a-t-il déploré, après avoir regretté que parfois «les décrets se perdent dans les méandres sinueux et opaques au point de n’impacter que de manière lointaine, incertaine et souvent incomprise la vie quotidienne de nos concitoyens». Très macronien dans son propos, Jean Castex a considéré que le rôle de l'Etat n'est pas de «tout régler» mais de donner les moyens aux individus de s'émanciper.

Ne pas laisser l'écologie aux écologistes. Tout en se posant en champion de l'écologie -«faire de l’économie française l’économie la plus décarbonée d’Europe», Jean Castex a pris soin de marquer le clivage entre son gouvernement et les écologistes qui ont remporté plusieurs victoires importantes lors des dernières élections municipales. «L’écologie n’est pas l’apanage d’un parti (...) elle doit être créatrice de richesses, je crois à la croissance écologique, pas en la décroissance verte», a-t-il déclaré.

La valse des milliards d'euros. Jean Castex a promis qu'aucun «effort fiscal supplémentaire» ne serait demandé aux Français pour financer la relance de 100 milliards d'euros déjà annoncée mardi par Emmanuel Macron. Parmi les mesures annoncées : 20 milliards d'euros pour la rénovation thermique des bâtiments, 40 milliards d'euros pour réduire la dépendance industrielle de la France dans «certains secteurs stratégiques», 6 milliards d'euros «de soutien supplémentaire en investissement» dans le système de santé, qui vont s'ajouter aux 8,1 milliards prévus par le Ségur de la santé.

Insistance sur la sécurité et la laïcité. Fidèle à la ligne macronienne, Jean Castex a développé un discours contre le «séparatisme», visant spécifiquement «l'islamisme radical». Un projet de loi sera présenté à la rentrée, avec pour but d'«éviter que certains groupes ne se referment autour d’appartenances ethniques ou religieuses». A ces questions de laïcité, le Premier ministre semble lier la lutte contre «des minorités ultra violentes» qui «s’en prennent aux forces de sécurité et viennent désormais systématiquement ternir les manifestations sur la voie publique et leurs revendications légitimes».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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