Mardi 14 juillet – point sur le Coronavirus le 13 juillet au soir :
L'épidémie du Covid-19 a fait 25 nouveaux morts depuis vendredi dans les hôpitaux, portant le nombre total de morts à 30.029 depuis le début de l'épidémie, a annoncé lundi la Direction générale de la Santé (DGS).Le bilan dans les établissements sociaux et médico-sociaux (Ehpad), arrêté actuellement à 10.476 morts, sera actualisé mercredi. "Les autorités sanitaires sont particulièrement attentives à l’apparition de potentiels clusters, liés notamment aux rassemblements privés, familiaux ou festifs en cette période estivale, notamment à la veille de la fête nationale", a indiqué la DGS dans son communiqué. Le virus continue de circuler sur le territoire, rappelle-t-elle. L'agence sanitaire Santé publique France avait relevé la semaine dernière une "nouvelle tendance à l'augmentation de la circulation du virus" en France métropolitaine et les autorités avaient appelé vendredi à "la vigilance" face au risque d'une deuxième vague.
Depuis vendredi, la baisse du nombre de malades atteints d'une forme grave en réanimation se poursuit, avec 4 malades en moins pour un total de 492. Au total, 6.983 personnes sont actuellement hospitalisées pour une infection au Covid-19, avec 68 nouvelles admissions enregistrées en 24 heures. Quatre régions accueillent 72% des patients hospitalisés en réanimation: l'Ile-de-France, le Grand-Est, les Hauts-de-France (nord) et Auvergne-Rhône-Alpes.
Mardi 14 juillet – L'Amérique latine, deuxième région la plus touchée :
L'Amérique latine et les Caraïbes sont devenues lundi la deuxième région la plus touchée au monde par la pandémie, derrière l'Europe, avec plus de 144.760 décès officiellement recensés. Elle dépasse ainsi les bilans des Etats-Unis et du Canada (plus de 144.000 morts). Le Brésil est le pays le plus endeuillé de la région et dénombre à lui seul 72.100 décès, suivi du Mexique (plus de 35.000 morts).
L'Organisation mondiale de la Santé s'est inquiétée du trop grand nombre de pays qui, face au virus, "prennent la mauvaise direction" et prévenu que le retour à la normale n'était pas pour demain. "Trop de pays prennent la mauvaise direction", a déploré le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Si les principes élémentaires ne sont pas suivis, cette pandémie ne pourra aller que dans une seule direction. Cela va aller de pire en pire", a-t-il assuré. "Je veux être franc avec vous: il n'y aura pas de retour à l'ancienne normalité dans un avenir prévisible", a-t-il encore lancé, au lendemain d'une journée record de 230.000 nouveaux cas de coronavirus.
Mardi 14 juillet – La Braderie de Lille, prévue début septembre, est annulée en raison du Covid-19 :
La Braderie de Lille, grande manifestation populaire programmée cette année les 5 et 6 septembre, est annulée en raison de la situation sanitaire due au Covid-19, ont annoncé lundi la préfecture du Nord et la mairie. "Au regard de" l'interdiction de tout rassemblement au-delà de 5.000 personnes et "des incertitudes sur la situation sanitaire à la rentrée, nous avons le grand regret de devoir annoncer l’annulation de la Braderie 2020", déclarent le préfet Michel Lalande et la maire PS Martine Aubry dans un communiqué commun.
Une "braderie des commerçants" aura toutefois lieu le même week-end, a-t-on précisé. La mairie de Lille y a travaillé en lien avec la fédération du commerce et des représentants des commerçants et en "détaillera les modalités prochainement". Considéré comme LA grande braderie d'Europe, ce vide-greniers géant a traditionnellement lieu le week-end du premier dimanche de septembre.
Chaque année, la ville est ainsi transformée en capitale de la chine, les résidents, brocanteurs et antiquaires se partageant les petites rues et trottoirs pour vendre vinyles, meubles, vaisselles ou encore vieilles cartes d'écoles... Les éditions précédentes avaient brassé jusqu'à 2,5 millions de visiteurs venus de tout l'Hexagone et de l'étranger.
Mardi 14 juillet – Emmanuel Macron : "Nous allons rendre obligatoire le port du masque dans les lieux publics clos" :
Le président de la République Emmanuel Macron a pris la parole ce mardi 14 juillet. Il a notamment expliqué son choix de nommer Jean Castex Premier ministre et a annoncé qu'il allait rendre obligatoire le port du masque dans les lieux clos.
A son arrivée à l'Elysée, il y a trois ans de cela, le président de la République Emmanuel Macron avait manifesté sa volonté de mettre fin à la tradition de l'allocution télévisée du 14 juillet. Mais, a expliqué le chef de l'Etat, «ce 14 juillet est particulier, nous l’avons vécu ce matin avec beaucoup d’émotions et de fierté. Pour ce 14-Juillet, l’armée a accepté de laisser la vedette aux soignants. Le pays a été profondément bouleversé, traumatisé.» Le président de la République est dans un premier temps revenu sur le nouveau chemin qu'il compte suivre pour les deux dernières années du quinquennat. «J’ai sans doute laissé paraitre quelque chose», donner l'image d'«un président qui voudrait tout réformer pour que notre pays s’adapte à la mondialisation», a-t-il admis. «J'ai fait des erreurs». «Nous avons vécu le chaos et le grand fracas du monde. Nous avons vécu le terrorisme, le chômage de masse, la chute d’un modèle méritocratique républicain, les crises sociales», a ajouté Emmanuel Macron.
«J’ai mené au début de ce quinquennat des réformes tambours battants avec les gouvernements d’Edouard Philippe, pour moderniser le pays, (pour) une France plus forte et plus indépendante, par le travail, son économie mais aussi par son modèle social. Je crois à un chemin qui permet d’arriver à l’excellence.», a-t-il poursuivi. «La méthode utilisée a permis de faire des réformes inédites». Emmanuel Macron a rendu hommage à son ancien Premier ministre Edouard Philippe et a dressé le portrait de son successeur en homme de dialogue. «Pendant trois années, il a dirigé le gouvernement avec courage et détermination. Changer de Premier ministre ne signifie pas regretter ce que j’ai fait.» «Jean Castex j’ai vu sa méthode. C’est un élu de terrain, qui a une culture de dialogue social, et qui connaissait très bien ce qu’est la vie des élus locaux, les partenaires sociaux et les arcanes de notre modèle social. Plus à l’écoute, en associant davantage les élus de terrain, avec les partenaires sociaux.
Mardi 14 juillet – Sondage : Début mitigé pour Jean Castex :
Le nouveau Premier ministre Jean Castex recueille l'approbation de moins d’un Français sur deux dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio. Emmanuel Macron lui reste impopulaire et recule de deux points (38%).
Emmanuel Macron n'a pas renversé la table. La nomination de Jean Castex au poste de Premier ministre ne déclenche pas de bienveillance immédiate chez les Français selon le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio. Le successeur d'Edouard Philippe recueille 47% d'approbation. Pour quelqu'un encore inconnu il y a une semaine, ce n’est pas si mal mais la comparaison avec ses prédécesseurs le classe plus près d'un Dominique de Villepin, deuxième Premier ministre de Jacques Chirac en 2005 (45%) que d'un Manuel Valls qui avait recueilli d'emblée 58% d'avis favorables en 2014 après la cuisante défaite aux municipales des socialistes.
Jean Castex est, sans surprise, loin des 53% d'Edouard Philippe à la veille de sa sortie de Matignon. A noter que le maire du Havre avait démarré dans cette même enquête en juin 2017 avec 61% d'approbation de son action. Il est perçu favorablement à droite, soutenu par 64% des sympathisants Les Républicains tandis qu’il est minoritaire à gauche (41%). Il peut compter sur le soutien de 7 électeurs sur 10 d'Emmanuel Macron et 58% des retraités. Bon point enfin pour le nouveau locataire de Matignon, il apparaît comme un homme de dialogue pour 56% des personnes sondées.
Mardi 14 juillet – Un 14-Juillet inédit à Paris :
Avec pour thème "une Nation engagée, unie et solidaire", cette cérémonie parisienne présidée par le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, a mis en valeur la participation des armées à la lutte contre le coronavirus au sein de l'opération Résilience, avant de s'achever par un hommage plus large aux soignants, au son de la Marseillaise.
C'est un première depuis 1945: Covid-19 oblige, le traditionnel défilé militaire pour la fête nationale du 14 juillet a laissé la place à un mini-défilé confiné place de la Concorde, honorant la mobilisation des armées et du monde soignant contre la pandémie.
Pas de colonne de blindés cette année, mais un défilé aérien maintenu, ouvert par l'emblématique panache de fumée bleu-blanc-rouge de la Patrouille de France, qui a embarqué trois soignants à bord de ses Alphajets.
L'édition 2020 du 14-Juillet a débuté par un hommage au général Charles de Gaulle, dont la mémoire est célébrée cette année à l'occasion d'un triple anniversaire: le 130e de sa naissance, le 50e de sa mort, et le 80e de l'appel du 18 juin 1940, symbole de la Résistance.
La contribution du monde civil est également mise à l'honneur. Dans les gradins, 2.500 invités, dont 1.400 Français qui ont vécu l'épidémie en première ligne: soignants, famille de soignants morts du Covid-19, enseignants, caissiers, agents funéraires, policiers, gendarmes, pompiers, salariés d'usines de masques ou de tests.
Des honneurs accueillis avec scepticisme par certains personnels soignants qui attendent des actes concrets en faveur du secteur hospitalier. Dans une interview depuis l'Elysée, le chef de l'Etat s'expliquera à partir de 13h10 sur son programme à venir, juste après avoir changé de Premier ministre et une partie du gouvernement.
Mardi 14 juillet – Le bel hommage de la Patrouille de France aux soignants :
Cet fut l'un des moments les plus émouvants de la cérémonie du 14-Juillet. La Patrouille de France a réalisé mardi deux passages dans le ciel parisien, dont un avec une dominante de fumée blanche, en hommage au personnel soignant, très éprouvé et mobilisé lors de l'épidémie de coronavirus.
Le ciel de Paris s’est paré par deux fois de bleu-blanc-rouge. Mardi à l’occasion de la cérémonie parisienne du 14-Juillet, les neuf Alphajet de la Patrouille de France ont, comme il est de tradition, ouvert avec leur fumée tricolore le défilé aérien. Ils ont été suivis par une cinquantaine d'avions et une vingtaine d'hélicoptères, dont des Rafale et des Mirage 2000 des trois escadrons de chasse héritiers des traditions des Forces aériennes françaises libres.
A l’occasion de cette édition exceptionnelle, bouleversée par la pandémie de coronavirus, qui a mis à l'honneur les militaires et civils mobilisés pendant la crise sanitaire, les avions de la PAF ont réalisé un second passage, en fin de cérémonie, pour rendre hommage aux blouses blanches. Cette fois, la couleur blanche dominait et la formation a réalisé à la fin un éclatement final. Une figure particulièrement spectaculaire vue depuis la tribune présidentielle, place de la Concorde.
A bord de leurs avions, les pilotes ont embarqués trois personnels soignants. «L’occasion pour l’Armée de l’air de mettre à l’honneur, en ce jour de cohésion nationale, ceux qui ont lutté en première ligne contre la Covid-19», indique la patrouille, avec la photo de ces trois chanceux.
Mardi 14 juillet – Les politiques réunis pour un 14-Juillet inédit :
Il y a quinze jours, certains n’imaginaient pas vivre ce 14-Juillet en tribune. Mardi, pour la traditionnelle cérémonie célébrant la Fête nationale française, les membres du gouvernement Castex se sont retrouvés dans la matinée place de la Concorde. Parmi eux, les nouveaux venus Eric Dupond-Moretti et Roselyne Bachelot, ont été aperçus, tout comme Gérald Darmanin, Franck Riester, Barbara Pompili et Olivier Véran. Les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale Gérard Larcher et Richard Ferrand, la maire de Paris Anne Hidalgo ou encore Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Elysée, accompagné de son épouse, étaient également présents pour vivre au plus près ce 14-Juillet des plus particuliers. Epidémie de coronavirus oblige, seuls quelque 2.500 invités ont assisté à la cérémonie, dont 1.400 soignants et représentants de la société civile.
Emmanuel Macron, assis aux cotés du Premier ministre Jean Castex et de son épouse Brigitte Macron, a présidé cette cérémonie qui a pour thème «une Nation engagée, unie et solidaire», où la participation des armées à la lutte contre le coronavirus au sein de l'opération Résilience est mise en avant.
Mardi 14 juillet – En Angleterre, le port du masque dans les commerces sera obligatoire à partir du 24 juillet :
Après de longues hésitations, le gouvernement britannique a décidé de rendre le port du masque obligatoire dans les magasins en Angleterre à partir du 24 juillet pour éviter une reprise de l'épidémie de nouveau coronavirus, mesure saluée mardi comme salutaire mais tardive.
Le port du masque est actuellement obligatoire uniquement dans les transports en commun depuis le 15 juin, et il n'était que recommandé dans les espaces publics clos. Pourquoi attendre dix jours? "Nous voulons donner un peu de temps aux gens pour se préparer", a expliqué le ministre de l'Environnement, George Eustice sur Sky News. "Les preuves, la compréhension" sur l'utilité des masques "a évolué", a-t-il ajouté. "Tandis que nous relâchons le confinement et permettons à plus d'endroits d'ouvrir, nous devons aussi passer en revue les mesures en place pour limiter la transmission du virus et le contrôler". Cette obligation ne s'appliquera pas aux pubs ni aux restaurants ni, a indiqué M. Eustice sur la BBC, aux employés de supermarchés.
Les contrevenants risqueront jusqu'à 100 livres d'amende (110 euros), comme c'est déjà le cas dans les transports en commun. Le port du masque dans les magasins est déjà obligatoire notamment en Ecosse et dans plusieurs pays européens.
Mardi 14 juillet – Soigné avec de l'hydroxychloroquine, Bolsonaro s'ennuie et nourrit des émeus :
Le président d'extrême droite brésilien Jair Bolsonaro a indiqué qu'il devait subir un nouveau test PCR mardi. "J'attendrai le résultat avec anxiété parce que je ne supporte pas cette routine de rester à la maison, c'est horrible", a-t-il déclaré.
Le président brésilien Jair Bolsonaro, en quarantaine depuis une semaine après avoir été testé positif au coronavirus, a annoncé lundi qu'il allait subir un nouveau test et qu'il avait hâte de reprendre ses activités normales. M. Bolsonaro s'exprimait dans une interview téléphonique avec la chaîne de télévision CNN Brasil depuis sa résidence officielle à Brasilia, le palais d'Alvorada, où il est confiné. Le président d'extrême droite a indiqué qu'il devait subir un nouveau test PCR mardi. "J'attendrai le résultat avec anxiété parce que je ne supporte pas cette routine de rester à la maison, c'est horrible", a-t-il déclaré.
M. Bolsonaro, 65 ans, relativise depuis le début de la crise sanitaire la gravité de la pandémie et s'est déclaré hostile aux mesures de confinement prises par les gouverneurs des Etats brésiliens, insistant sur la nécessité de ne pas bloquer l'économie nationale. Il a déclaré dans son interview de lundi qu'il se sentait "très bien", qu'il n'avait pas de fièvre ni de problèmes respiratoires et qu'il n'avait pas non plus perdu le goût, l'un des symptômes classiques du Covid-19.
Mardi, "si tout va bien, je retourne au travail. Bien sûr, si c'est le contraire, j'attendrai quelques jours de plus", a dit M. Bolsonaro. "Pour le reste, tout va bien, nous travaillons tout le temps en visioconférence, et nous faisons tout ce qui est possible pour que les choses ne s'accumulent pas pendant que je suis à Alvorada", a encore déclaré M. Bolsonaro.
Mardi 14 juillet – Emmanuel Macron : "Nous ne ferons pas l'économie d'une réforme de notre système de retraite" :
Emmanuel Macron a estimé mardi que la France ne pourrait pas faire "l'économie d'une réforme" de son système de retraites, mais reconnu que le projet du gouvernement ne pourrait pas être maintenu tel que conçu avant la crise sanitaire. "Nous ne ferons pas l'économie d'une réforme de notre système de retraite pour qu'il soit viable", a assuré le chef de l'État dans un entretien télévisé à l'occasion du 14 juillet, disant vouloir "regarder" la réalité "en face". Tout en reconnaissant que "la priorité de cet été, de la rentrée prochaine, c'est l'emploi", il a expliqué sa volonté de remettre la réforme "à la discussion et à la concertation".
"Dire +on fait comme s'il n'y avait pas de problème+, c'est dire +je sacrifie le patrimoine de ceux qui n'en ont pas+, c'est de dire +je prends le risque de ne pas pouvoir payer les retraites demain+", a-t-il justifié. Le chef de l'État a cependant estimé que la réforme des retraites, suspendue "sine die" mi-mars après son vote en première lecture à l'Assemblée nationale, via la procédure du 49-3, ne pouvait être maintenue en l'état.
"Je pense que cette réforme est juste car elle est faite pour celles et ceux qu'on a appelés les +premiers de corvée+" mais "elle ne peut pas se faire comme elle était emmanchée avant la crise du Covid", a jugé le chef de l'État.
Le déficit du système de retraites devrait approcher cette année le niveau record de 30 milliards d'euros
M. Macron a jugé nécessaire de distinguer la réforme "systémique", qui était le cœur du projet initial de transformation en un système universel de retraite par points, et "l'aspect financier" du régime des retraites, dit "paramétrique", que les syndicats refusent en bloc d'examiner dans l'immédiat. Selon les estimations dévoilées mi-juin par le Conseil d'orientation des retraites, le déficit du système de retraites devrait approcher cette année le niveau record de 30 milliards d'euros.
Mardi 14 juillet – La Californie ordonne la fermeture des salles de restaurant, bars, coiffeurs et lieux de culte :
Le gouverneur de Californie a ordonné lundi un retour à certaines restrictions face à la pandémie de Covid-19, dont la fermeture des salles de restaurant, bars, coiffeurs et lieux de culte.
"Nous revenons à une forme modifiée de notre consigne de +confinement+ initial", a résumé le gouverneur Gavin Newsom. La Californie avait été le premier Etat américain à imposer un confinement général en mars, mais le nombre de cas recensés continue d'augmenter depuis plusieurs semaines et s'établit désormais à près de 330.000, dont plus de 7.000 morts.
Pour endiguer le phénomène, le gouverneur Newsom a annoncé lundi l'élargissement à tout l'Etat de la fermeture des bars, salles de restaurant, cinémas, zoos et aquariums, des restrictions qui s'appliquaient déjà dans des zones particulièrement touchées par le coronavirus. Il a aussi décidé de fermer de nouveau une série de commerces et services dans une trentaine de comtés à risque, dont Los Angeles.
Mardi 14 juillet – Une tortue filmée en train de pondre sur une plage de Fréjus :
Une tortue marine de l'espèce Caretta Caretta, ou tortue caouanne, est venue pondre ses oeufs au beau milieu de la plage des Sablettes, la grande plage publique au coeur de Fréjus (Var), a indiqué lundi le Réseau des tortues marines de Méditerranée française (RTMMF).
Cette ponte, rarissime en France métropolitaine, a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, a précisé Sidonie Catteau, référente locale du RTMMF et chargée de projet à l'association Marineland, confirmant une information de Var-Matin. "Nous sommes allés nous assurer que la tortue observée sur cette plage avait bien pondu et, effectivement, nous avons vu en déblayant du sable les oeufs dans le nid à 20 cm de profondeur", a expliqué Sidonie Catteau, soulignant avoir aussitôt rebouché le nid une fois l'identification effectuée.
Un dispositif de protection a été mis en place autour du nid et le personnel de la ville de Fréjus ainsi que celui de l'agglomération vont se relayer pour assurer la surveillance des lieux.