Mardi 9 Juin 2020 – point sur le Coronavirus le 8 Juin au soir :
La France a enregistré 54 décès liés au Covid-19 dans les hôpitaux ces dernières 24 heures, portant à 29.209 le nombre total de morts dans le pays depuis le début de l'épidémie, selon un bilan communiqué lundi par la Direction générale de la Santé (DGS). Par ailleurs, le nombre de cas graves du Covid-19, nécessitant une hospitalisation en réanimation, continue sa décrue lente mais régulière: il est descendu lundi à 1.024 personnes, soit 29 de moins par rapport à dimanche. Quatre régions (Ile-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France) regroupent 75% des patients hospitalisés en réanimation, selon le communiqué de la DGS. Avec ce nouveau décompte, le nombre de décès enregistrés dans les hôpitaux s'élève désormais à 18.859.
En ce qui concerne les morts dans les établissements sociaux et médico-sociaux (dont les Ehpad), les derniers chiffres publiés remontent au 2 juin (ils faisaient état de 10.350 décès) et leur prochaine actualisation par Santé Publique France est prévue mardi. Malgré les bons signes qui montrent que l'épidémie marque le pas, la DGS insiste sur le respect des "gestes de bon sens" et des mesures barrière mises en place avec le déconfinement. "Nos comportements collectifs pendant le confinement ont sauvé de nombreuses vies, ils conditionnent aujourd'hui le risque de reprise ou non de l'épidémie, alors ne relâchons pas nos efforts", a souligné la DGS.
Mardi 9 Juin 2020 – Emotion à Houston pour le début des obsèques de George Floyd :
Un hommage public avant des obsèques, mardi, dans l’intimité familiale. Des milliers de personnes ont défilé lundi à l'église Fountain of Praise à Houston, au Texas, pour rendre un dernier hommage à George Floyd . Le père de famille de 46 ans, décédé il y a deux semaines après son arrestation par des policiers, y avait vécu de nombreuses années avant de partir s'installer à Minneapolis.
L'émotion était visible malgré leurs masques sur les visages des nombreux anonymes venus se recueillir, un par un, devant le cercueil doré laissé ouvert. «Sa taille imposait le respect, mais ce n'était pas une brute ou rien de ce genre», se souvient l'un de ses amis, Mallory Jackson, dans le quartier majoritairement noir de la ville texane, Third Ward. «Il était toujours dans son rôle de grand frère», a -t-il confié, cité par l’AFP.
George Floyd est décédé après avoir été interpellé le 25 mai à Minneapolis parce que la police, prévenue par un commerçant, le soupçonnait d'avoir voulu écouler un faux billet de 20 dollars. Le décès de l’Afro-américain de 46 ans a déclenché une vague de manifestations aux États-Unis et dans le monde, depuis la diffusion d'une vidéo le montrant au sol suffocant, suppliant les policiers, alors que l’un d’eux, Derek Chauvin, a appuyé pendant près de neuf minutes son genou sur le cou. Les Etats-Unis n'avaient plus connue une telle une vague de protestation depuis les années 1960 et le mouvement pour les droits civiques.
Mardi 9 Juin 2020 – La Californie à nouveau dévastée par les flammes :
L’histoire se répète. Dans le comté de Solano, en Californie, plus de 600 pompiers affrontaient les flammes dimanche pour combattre un incendie qui s’est déclaré dans cette région connue pour ses vignobles. D’après les dernières informations émises par le California Department of Forestry and Fire Protection (Cal Fire), l’incendie, dont l’origine n’a toujours pas été identifiée, a détruit 743 hectares de végétation sur lesquelles se trouvaient trois maisons. Aucun blessé n’a été déclaré.
Les hommes du feu ont travaillé toute la nuit pour éteindre les flammes qui grimpaient sur «un terrain escarpé et accidenté grâce à un combustible extrêmement sec», selon Tyree Zander, porte-parole de l'unité Sonoma-Lake Napa du Cal Fire.
L'été sera chaud pour les pompiers de l'ouest américain : la saison des feux de forêts s'annonce à haut risque et ils devront en outre affronter cette année la pandémie de Covid-19, qui les oblige à modifier leurs stratégies de lutte contre les incendies. «Nous avons comparé les chiffres. L'an dernier en Californie nous avons eu 675 feux de forêts de janvier au 10 mai. Cette année, c'est 1135 incendies, ce qui représente une augmentation d’environ 60%», expliquait début mai le gouverneur de Californie, Gavin Newsom.
La situation préoccupe d’autant plus les secours que les incendies peuvent atteindre des proportions gigantesques dans les grandes forêts de résineux de la côte ouest. Le Camp Fire, qui avait ravagé le nord de la Californie en novembre 2018, avait parcouru au total plus 600 km2 (six fois la superficie de Paris intra-muros). Il avait notamment ravagé la petite ville de Paradise, tuant 86 habitants et détruisant 90% des bâtiments.
Mardi 9 Juin 2020 – Pour le RN, "Macron et Castaner lâchent la Police et la Gendarmerie" :
Les annonces de Christophe Castaner, lundi après-midi, n’ont pas plu aux responsables du Rassemblement national. «Sous la pression d'une famille de délinquants notoires et de quelques excités, Macron et Castaner lâchent la Police et la Gendarmerie», s’est indigné Jordan Bardella après l’intervention du ministre de l’Intérieur. «En voyant ce pouvoir tétanisé se coucher, racailles et indigénistes qui tentent d'importer chez nous une hystérie racialiste doivent jubiler!», a poursuivi le le vice-président du Rassemblement national sur Twitter.
Dimanche sur France 3, il avait affirmé que «s'il y a des comportements critiquables, condamnables, des propos racistes qui sont tenus alors ils doivent être condamnés avec la plus grande fermeté. Mais le job du ministre de l’Intérieur c’est de soutenir ses fonctionnaires».
Marine Le Pen s’est également exprimée dans la foulée, via le réseau social : «Policiers et gendarmes pourront être suspendus sur la base du "soupçon" de "racisme" : Castaner les met à la merci des pires diffamations. C’est l’ère du soupçon et la présomption de culpabilité pour nos forces de l’ordre ! Ceci n'a plus rien à voir avec la loi !», a-t-elle écrit.
Mardi 9 Juin 2020 – Coronavirus : La situation "s'aggrave" dans le monde… Pas de reflux aux Etats-Unis :
La courbe du coronavirus retombe en Europe, mais les Etats-Unis sont bloqués depuis deux mois sur un "plateau", signe selon les experts que l'épidémie américaine en cache plusieurs, gérées de façons diverses selon les régions et les affinités politiques. Avec 30.000 nouveaux cas détectés par jour en avril et plus de 20.000 depuis début mai, les Etats-Unis stagnent, car une partie du pays a pris le relais de l'autre. "Nous n'avons pas agi assez vite et fort pour empêcher le virus de se propager au départ, et il s'est apparemment déplacé des foyers initiaux à d'autres zones urbaines et rurales", dit Tom Frieden, ancien directeur des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
Il y a d'un côté cinq Etats du Nord-Est, du New Jersey au Massachusetts avec New York au milieu, où la moitié des morts américains du Covid-19 ont été enregistrées. Cette région, grande comme un pays européen, a largement engagé la descente -- New York a 2.600 personnes hospitalisées contre 19.000 à la mi-avril, selon le gouverneur. Ces Etats, marqués au vif, ont aussi été les plus prudents dans le déconfinement. Les masques sont omniprésents. La réouverture de New York n'a commencé que lundi, les restaurants restent fermés. A l'inverse, les régions moins urbanisées, le Midwest, le Sud et une partie de l'Ouest n'ont pas connu les engorgements des urgences et des morgues. Ces Etats ont ordonné le confinement plus tard et l'ont levé plus tôt. C'est là qu'aujourd'hui le virus circule le plus.
Mardi 9 Juin 2020 – Le gouvernement français dévoile un plan de soutien de 15 milliards d'euros au secteur aéronautique :
Le gouvernement français a dévoilé mardi un vaste plan de soutien à la filière aéronautique, ravagée par la crise du coronavirus, représentant "un effort total de 15 milliards d'euros de la nation", dont 1,5 milliard consacré à la recherche vers un avion neutre en carbone en 2035. "Nous décrétons l'état d'urgence pour sauver notre industrie aéronautique pour lui permettre d'être plus compétitive" et "plus décarbonée" en produisant l'"avion vert" de demain, a affirmé Bruno Le Maire lors d'une conférence de presse à Bercy.
Quelque 1,5 milliard d'euros de financement public seront consacrés dans les trois prochaines années à la recherche-développement dans le but de "parvenir à un avion neutre en carbone en 2035", a annoncé le ministre.
Alors que près d'un tiers de 35.000 emplois consacrés à la R&D dans la filière aéronautique sont remis en question par les difficultés du secteur, l'objectif est de préparer les prochaines générations d'avions commerciaux, d'hélicoptères et avions d'affaires dotées de nouveaux modes de propulsion émettant moins de CO2, comme les moteurs à hydrogène et à "très haut taux de dilution". "C'est une accélération de 10 ans par rapport aux objectifs initiaux de la filière. Cela nous permettra de fixer les nouveaux standards mondiaux de l'avion bas carbone", a estimé la ministre de la Transition écologique Elizabeth Borne.
Afin d'"accélérer la transformation des PME et des entreprises de taille intermédiaires", l'Etat et les industriels de l'aéronautique se sont aussi accordés pour créer un fonds d'investissement doté de 500 millions d'euros dès cet été, et à terme d'un milliard d'euros.
Mardi 9 Juin 2020 – Police, justice... Les Français ont de moins en moins confiance :
Au lendemain des annonces de Christophe Castaner, visant à mettre fin aux violences policières, des manifestants s’apprêtent à défiler à l’appel de SOS racisme à l’heure où se dérouleront les obsèques de George Floyd.
Il est trop tôt pour savoir si les mesures prises par le ministre de l’intérieur permettront d’apaiser les tensions. Mais à regarder les médias, l’on a parfois l’impression que la France entière, que le monde entier se soulève contre le racisme et les discriminations. Que la France entière, aussi, s’indigne des violences policières. Effet loupe médiatique bien connu, mais la gravité du sujet et des circonstances méritent sans doute que l’on revienne à un examen strict du phénomène.
D’abord, sur l’ampleur de l’indignation en France. Bien peu l’ont dit – Yannick Noah l’a souligné au 20h de France 2 dimanche soir - : dans la fameuse manifestation de mardi dernier, il y avait bien peu de blancs. Comme si, au fond, les discriminations ne concernaient que ceux qu’elles visent, ceux qui en souffrent au quotidien, et pas l’ensemble des Français dont ce sont pourtant les valeurs républicaines fondamentales qui sont insultées à chaque acte raciste et discrimination. Il existe manifestement une relative indifférence de la population vis-à-vis de ce sujet – peut-être dit-elle non à la haine, par principe, mais elle n’est pas prête à se mobiliser massivement pour autant. Or, laisser les jeunes de banlieue, les « d’origine immigrée », les « non blancs » - nous avons tellement tendance à tout euphémiser que nous n’avons même plus de mots, certains diront « racisés » et d’autres « gens de couleur », et seront également critiqués… -, seuls face aux humiliations et aux violences, c’est organiser les conditions du délitement du lien social. C’est leur dire, près de 30 ans après la marche des «beurs», qu’ils comptent finalement moins. C’est donc donner des arguments à tous les récupérateurs, instrumentalisateurs, communautaristes et extrêmes de toute sortes, qui se nourrissent de l’humiliation et de la colère.
Mardi 9 Juin 2020 – L'économie française devrait mettre au moins deux ans à se relever de la pandémie :
Après sa mise à l'arrêt pendant le confinement et son redémarrage progressif, l'économie française va mettre du temps à se remettre de la pandémie de Covid-19, prévient la Banque de France, qui anticipe une chute record d'environ 10% du PIB cette année. "L'économie française est en train de remonter assez rapidement du plongeon brutal de mars, mais nous sommes loin d'être sortis d'affaire", a estimé le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau sur France Info.
"Comme l'ensemble du monde, (elle) a subi un choc d'une ampleur inédite au premier semestre 2020" avec le confinement strict mis en place mi-mars et levé mi-mai, constate la Banque centrale française dans ses projections macroéconomiques jusqu'en 2022 publiées mardi. Le rebond de l'économie dès le troisième trimestre ne suffira donc pas a éviter une récession inédite de l'économie cette année. Évaluée à -10%, cette prévision est proche des -11% anticipés par le gouvernement dans le troisième projet de loi de finances rectificative qu'il présentera mercredi en Conseil des ministres.
Après cela, "2021 et 2022 seraient des années de redressement net mais progressif", prédit la Banque de France, avec une croissance de 7% prévue l'an prochain, puis une progression de 4% du PIB en 2022. Mais "ce fort rebond apparent ne permettrait pas de retrouver le niveau d'activité de fin 2019 avant mi-2022", prévient la banque centrale française. En effet, l'économie française doit redémarrer à partir d'un niveau historiquement désastreux. Après le recul du PIB de 5,3% au premier trimestre, selon l'évaluation de l'Insee, l'économie devrait plonger d'environ 15% au deuxième trimestre, prévoit la Banque de France.
Elle est un peu plus optimiste que l'Insee qui table sur une chute de 20%. Car, selon la banque centrale, l'activité a rebondi au mois de mai, avec une perte d'activité estimée à -17% sur une semaine-type de la fin mai par rapport à la normale, contre -27% en avril et -32% fin mars. Et le mois de juin devrait confirmer cette tendance, avec une perte d'activité ramenée à -12%. Déjà, les fermetures de sites dans l'industrie "sont devenues marginales" et le bâtiment reprend "de façon très dynamique", note la Banque de France. La situation est plus contrastée dans les services, avec des secteurs toujours en difficulté, comme l'hébergement ou la restauration encore en partie confinés, et d'autres qui ont nettement rebondi, comme les services à la personne, le travail temporaire ou les services automobiles.
Mardi 9 Juin 2020 – Neoliner : le premier cargo "vert" :
Des marchandises mondiales empruntent la mer. A l’ère de la transition écologique, on aimerait s’appuyer sur un transport décarboné et respectueux de l’océan. Une gageure, alors que les cargos géants chargés de conteneurs brûlent à eux seuls 7 % du pétrole planétaire, sans compter la pollution sonore et les risques d’épanchement de carburant. Et si les voiles remplaçaient les moteurs pour propulser les bâtiments de fret ? C’est le pari que s’est lancé, il y a dix ans, un groupe d’officiers de la marine marchande, fédérés par le commandant de navires rouliers Michel Péry, ancien capitaine du célèbre trois-mâts « Belem » et initiateur de Neoline. Voiles, ailes, kites, profil aspiré, rotors Flettner… les innovations sur les « moteurs éoliens » se multiplient dans l’univers du « shipping ».
Mais Neoline leur préfère une approche plus globale, dans le but de développer un système de transport industriel très peu émissif et logistiquement efficace. C’est ainsi que le premier cargo à voile moderne voit le jour. A l’instar des grands navires de l’histoire, ce vaisseau a adopté la carène profilée des voiliers et s’est doté d’un gréement high-tech. Pour avancer, il s’appuie à 70 % sur l’énergie éolienne, si bien qu’il peut traverser l’Atlantique en douze jours (contre huit pour un bâtiment classique, fonctionnant au fioul). Sa vitesse commerciale est maintenue à 11 nœuds, grâce à un routage météorologique de haute précision et à l’apport des moteurs (30 %) permettant d’assurer la sécurité et, parfois, de compenser une absence de vent.
Deux cargos de ce type prendront la mer en 2022 depuis Saint-Nazaire, pour rallier Baltimore. Ils pourront se targuer de réduire de 90 % leur empreinte carbone et les émissions associées. A terme, les futurs Neoliner tendent vers le zéro émission. Une révolution s’amorce ainsi pour la filière du transport maritime, très dépendante du coût des combustibles. Absente des négociations de la Cop 21, elle n’échappe pas au nécessaire changement de paradigme.
Mardi 9 Juin 2020 – Trump s'en prend à un manifestant violenté par la police :
Donald Trump a évoqué ce mardi Martin Gugino, l’homme de 75 ans grièvement blessé après avoir été poussé à terre par des policiers lors d’une manifestation. Il a émis l’hypothèse d’un «coup monté».
Les images sont claires et ont choqué vivement sur les réseaux sociaux : un homme s’avançant vers des policiers, qui le rejettent à terre. Après avoir trébuché, déséquilibré par le mouvement des officiers, Martin Gugino s’est retrouvé au sol, inconscient, saignant d’une oreille. Mais Donald Trump a une théorie sur cet incident : «Le manifestant de Buffalo poussé par la Police pourrait être un provocateur de l’ANTIFA. Martin Gugino, 75 ans, a été écarté après avoir vraisemblablement tenté de scanner les moyens de communications de la police pour bloquer leur signal. @OANN, j’ai regardé, il est tombé plus qu’il n’a été poussé. Visait le scanner. Ça pourrait être un coup monté?»
Citant la petite chaîne conservatrice OAN, qui a à plusieurs reprises relayé des théories du complot et que le président américain semble de plus en plus favoriser, Donald Trump émet ouvertement la possibilité d’un coup monté pour nuire à l’image des policiers, accusant sans la moindre preuve l’homme en question d’appartenir aux antifas, ce groupe autonome d’activistes antifascistes. Deux officiers ont été mis en examen pour l’agression du septuagénaire, qui se trouve toujours à l’hôpital dans un état grave mais stable.
Mardi 9 Juin 2020 – A Evry, Edouard Philippe tente de rassurer les forces de l'ordre :
Edouard Philippe a appelé mardi au "respect et à la confiance" envers la police, mais aussi à "l'exigence", reconnaissant une "émotion très grande" dans le contexte de la vague internationale d'indignation antiraciste et le mouvement en France dénonçant des violences policières.
"Nous avons voulu dire ce message de confiance et de respect (...) dans un moment où l'émotion est très grande, très légitime, très partagée", a déclaré le Premier ministre à l'occasion d'un déplacement à Evry (Essonne), où il a rencontré des policiers et des responsables d'une association citoyenne. "Nous leur devons respect et confiance", comme le fait "l'immense majorité des Français", mais "nous avons également un devoir d'exigence vis-à-vis d'elle", a-t-il ajouté.
Il a rappelé le contexte actuel, revenant sur le décès de George Floyd, cet Américain de 46 ans décédé au cours de son interpellation à Minneapolis. Edouard Philippe a souligné que "l'émotion" était "partagée dans tous les pays du monde" à la suite de la "diffusion d'images montrant la mort d'un homme dans des conditions inacceptables et, à vrai dire, monstrueuses".
Edouard Philippe a débuté son intervention en rappelant la première phrase de la déclaration des droits de l'Homme: "les hommes naissent libres et égaux en droit". "C'est l'exact inverse d'une société qui serait fondée sur l'appartenance à une religion sur la couleur de peau ou sur des distinctions qui n'aurait rien à voir avec cette idée fondamentale", a-t-il ajouté. Il a rendu hommage aux policiers et gendarmes, qui "sont en première ligne" pour "nous protéger tous". "Leur mission est redoutablement difficile", a-t-il dit, car ils sont "confrontés à des tensions, à des menaces à des risques".