Dimanche 24 mai 2020 – point sur le Coronavirus le 23 mai au soir :
La baisse du nombre de malades en France touchés gravement par le coronavirus et hospitalisés en réanimation s'est poursuivie samedi, avec 1.665 patients, soit 36 de moins en 24 heures, a indiqué la direction générale de la santé dans un communiqué.
Le nombre total de malades en réanimation, qui reflète notamment la pression sur le système hospitalier, "reste élevé" avec 5.600 patients toutes causes confondues, précise la DGS. Par ailleurs, 17.178 patients en tout restent hospitalisés à cause du Covid-19, soit 205 de moins que vendredi.
S'agissant de la mortalité, la prochaine actualisation des données collectées par Santé Publique France n'aura lieu que lundi, en raison du pont de l'Ascension.
Le bilan s'établissait à 28.289 morts en France vendredi soir, avec 74 décès supplémentaires enregistrés entre jeudi et vendredi par Santé publique France dans les seuls hôpitaux. Mais ce bilan n'incluait pas les décès enregistrés depuis jeudi dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux.
Depuis le début de l’épidémie, 100.225 personnes ont été hospitalisées dans le pays, dont 17.701 en réanimation. 64.547 personnes sont sorties guéries de l'hôpital.
Dimanche 24 mai 2020 – Pour les musulmans, une fin de ramadan marquée par la pandémie :
Les musulmans célèbrent dimanche la fin du ramadan au milieu d'appels à la vigilance pour éviter un rebond de la pandémie, tandis que l'Europe continue à desserrer les contraintes en autorisant, comme en France, la reprise des offices religieux.
Au Pakistan, faisant fi des consignes de distanciation physique, les musulmans se sont rués sur les marchés pour faire leurs achats avant l'Aïd el-Fitr, une des plus importantes fêtes du calendrier musulman qui marque la fin du mois de jeûne du ramadan. «Pendant plus de deux mois, mes enfants ont été confinés à la maison», raconte à l'AFP Ishrat Jahan, une mère de famille, sur un marché animé de Rawalpindi. «Cette fête est pour les enfants et s'ils ne peuvent pas la célébrer avec de nouveaux vêtements, il ne sert à rien de travailler si dur toute l'année.»
En Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, la grande migration annuelle de la fin du ramadan a commencé malgré l'interdiction officielle de voyager, beaucoup se tournant vers des transporteurs clandestins et utilisant de fausses attestations pour rejoindre leurs proches avant la fête. «C'est une période critique», s'est inquiété Doni Monardo, principal responsable de la lutte contre le Covid-19 en Indonésie. «Je crains que les gens qui vont dans d'autres régions ne reviennent infectés et que tous nos efforts soient réduits à néant.»
Plusieurs pays comme l'Egypte, l'Irak, la Turquie ou la Syrie ont interdit les prières collectives. L'Arabie saoudite, qui abrite les lieux les plus saints de l'Islam, a instauré un couvre-feu total de cinq jours depuis samedi. L'Iran, qui a connu l'épidémie la plus meurtrière au Proche et Moyen-Orient, a demandé à ses citoyens d'éviter de voyager pendant l'Aïd qui devrait avoir lieu lundi dans ce pays à majorité chiite, tout comme pour la communauté chiite irakienne.
En Afghanistan, endeuillé mi-mai par un attentat contre une maternité de Kaboul, les talibans ont créé la surprise en proposant une trêve de trois jours à l'occasion de l'Aïd, que le président Ashraf Ghani s'est empressé d'accepter.
Dimanche 24 mai 2020 – Kim Jong Un reparaît, la Corée du Nord annonce "renforcer" sa dissuasion nucléaire :
Après trois semaines d'absence dans les médias de propagande de la Corée du Nord, Kim Jong Un est apparu selon des clichés diffusés dimanche. En annonçant un renforcement de «la dissuasion nucléaire militaire du pays», Pyongyang semble prendre encore un peu plus ses distances vis-à-vis des négociations au point mort avec les Etats-Unis.
La Corée du Nord a discuté de nouvelles mesures visant à renforcer sa «dissuasion nucléaire» au cours d'une réunion présidée par son dirigeant Kim Jong Un, a annoncé dimanche l'agence de presse officielle KCNA. Cette réunion était la première apparition publique de Kim Jong Un rapportée par les médias nord-coréens depuis près de trois semaines. Elle intervient alors que selon une information du «Washington Post», l'administration américaine a discuté dernièrement de la possibilité d'effectuer un essai nucléaire, qui serait le premier mené par les Etats-Unis depuis 1992.
Au cours d'une réunion de la Commission militaire centrale nord-coréenne sous la présidence de Kim Jong Un «ont été présentées de nouvelles mesures visant à renforcer la dissuasion nucléaire militaire du pays», a rapporté KCNA.
L'agence évoque «des mesures cruciales» mais ne donne pas de détails sur la nature des décisions prises concernant la dissuasion nucléaire. KCNA indique que les discussions ont aussi porté sur «la mise en état d'alerte des forces armées stratégiques», dans le cadre «de l'accroissement et du développement des forces armées du pays». Des décisions ont notamment été adoptées pour «un accroissement et un développement considérables de la puissance de feu des pièces d'artillerie de l'Armée populaire coréenne», selon l'agence officielle.
Dimanche 24 mai 2020 – La directrice de l'institut de virologie de Wuhan répond aux accusations :
Wang Yanyi a dénoncé dans une interview télévisée la théorie selon laquelle un laboratoire à Wuhan serait le véritable point d'origine du coronvirus.
L'Institut de virologie chinois de Wuhan, régulièrement pointé du doigt par les Etats-Unis, possède trois souches vivantes de coronavirus de chauve-souris mais aucune ne correspond au Covid-19, a assuré sa directrice. Selon la plupart des scientifiques, le nouveau coronavirus a probablement été transmis à l'homme depuis un animal. Un marché de la ville a été incriminé car il aurait vendu des animaux sauvages vivants. Mais l'existence à quelques kilomètres de là d'un Institut de virologie alimente depuis des mois les hypothèses d'une fuite du Covid-19 depuis ces installations sensibles.
A la suite d'articles de presse, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a évoqué au début du mois une «enquête» pour creuser cette théorie, qui ne s'appuie pour l'instant sur rien de très tangible. Ces soupçons sont de la «pure fabrication», a estimé la directrice de l'établissement en question, Wang Yanyi, à la télévision publique CGTN. «Comme tout le monde, nous ne savions même pas que le virus existait», a assuré Wang Yanyi dans un entretien diffusé samedi soir par la chaîne mais réalisé le 13 mai. «Donc comment aurait-il pu s'échapper de notre laboratoire?», s'est-elle interrogée.
Les premiers malades du nouveau coronavirus ont été signalés à la fin de l'an dernier dans la ville de Wuhan. Il s'est depuis répandu sur la planète et fait quelque 340 000 morts. Plusieurs théories, plus ou moins exubérantes, ont fleuri ces derniers mois sur internet pour incriminer l'institut de virologie de Wuhan.
Sa directrice a admis que l'établissement avait «isolé et obtenu certains coronavirus à partir de chauves-souris». «Nous avons trois souches de virus vivants», a affirmé Wang Yanyi. Mais, a-t-elle précisé, leur similarité avec le Covid-19 «n'est que de 79,8%». Les chercheurs de l'établissement ont notamment contribué à mieux connaître le Covid-19 au début de l'épidémie
L'Institut de virologie de Wuhan étudie certains des pathogènes les plus dangereux du monde. Les chercheurs de l'établissement ont notamment contribué à mieux connaître le Covid-19 au début de l'épidémie. Et leurs travaux ont été publiés en février dans une revue scientifique. Leurs recherches ont démontré que la séquence du génome du nouveau coronavirus est à 80% similaire à celle du Sras, à l'origine d'une précédente épidémie en 2002-3, et 96% à celle d'un coronavirus de chauve-souris.
Dimanche 24 mai 2020 – Sauvons les baleines :
Pacifique et solitaire, le titan des océans fascine par sa force et l’élan de ses bonds. Mais ce glouton est menacé par la pollution qui envahit les mers et son estomac. François Sarano, ancien plongeur au côté du commandant Cousteau, a consacré sa vie à la défense des baleines. Il veut multiplier les réserves naturelles
Pendant près d’un siècle, les hommes ont méthodiquement massacré la plus grosse bête de la création pour son huile qui servit à éclairer les villes, lubrifier les machines, fabriquer la margarine, le maquillage ou le savon. Un jour, lassés de cette graisse devenue inutile par la force du progrès, ils ont cessé de la tuer. Au lieu de lui ouvrir le ventre, certains, équipés de nouveaux scaphandres autonomes, ont même décidé d’aller à sa rencontre ; d’autres, de consacrer leur vie à sa protection. Des pionniers. Aux côtés du commandant Cousteau, François Sarano, docteur en océanographie et plongeur professionnel, fut l’un d’eux.
Retour au début des années 1980. Direction la Nouvelle-Zélande. L’équipe navigue dans la zone du cap Kaikoura, celle où l’on croise ces grands cachalots mâles... Malgré les avertissements du vieil harponneur néo-zélandais qui lui promet une mort certaine, Sarano plonge ! « C’est un animal épouvantable ! » lui a-t-on pourtant dit. Mais ce jour-là, ce sont les « Moby Dick » qui, effrayés, s’enfuient devant les plongeurs. « A l’époque, ni les hommes ni les cétacés n’étaient prêts à se rencontrer », sourit François Sarano.
Plus tard, au large de Madagascar, ce conseiller scientifique du commandant Cousteau, devenu ensuite celui de Jacques Perrin, s’est à nouveau jeté à l’eau. 1993 : deux baleines à bosse affleurent à la surface, près de son bateau. Une mère et son petit. Ces dernières sont réputées pour leurs sauts spectaculaires. Bondissent-elles pour séduire, jouer, communiquer ? Personne ne le sait. Pas même Sarano. Le spécialiste a déjà croisé des rorquals mais, la plupart du temps, ils passent et disparaissent dans un nuage de bulles. Un demi-siècle de chasse industrielle leur a appris à fuir. Pour Sarano, c’est la première vraie rencontre. Il plonge, ne voit rien, se retourne et, soudain, se trouve face aux géants : « Je me souviens de leurs longues nageoires, on aurait dit des ailes... J’étais bouleversé. »
Dimanche 24 mai 2020 – Elon Musk, objectif Mars :
Dans quelques jours, sa fusée SpaceX gagnera la station spatiale internationale. Le milliardaire américain veut conquérir l’Univers. Et souhaite qu’on l’enterre sur la planète rouge.
Assis sur le canapé d’une de ses six résidences de Bel Air, ce 6 mars, Elon Musk regarde les infos et s’agace de l’omniprésent sujet : le virus qui paralyse la Chine, s’étend en Europe et menace de se répandre aux Etats-Unis où, déjà, on dénombre 240 cas. Musk n’apprécie pas du tout ce vent de frayeur. Alors, il prend son Smartphone et tweete : « La panique autour du coronavirus est idiote. »
Dix jours plus tard, le sceptique se métamorphose en « Dr Musk » et suggère à ses followers (ils sont 33 millions, la moitié de la population française) : « Peut-être envisager la chloroquine. » Il précise même l’hydrochloroquine, « probablement meilleure », avant une mise en garde : « Cela ne veut pas dire que ça marche contre le Covid-19, mais ce serait mieux que rien. » Suivront d’autres prédictions, comme « les enfants sont essentiellement immunisés », ce qui semble en partie vrai, ou « probablement zéro nouveau cas fin avril aux Etats-Unis », ce qui est totalement faux. A cette date, le nombre de victimes y a dépassé celui de toute la guerre du Vietnam : 58 000 morts.
En réalité, la véritable inquiétude d’Elon Musk est ailleurs. Elle concerne la tempête économique qui s’annonce. Le 20 mars, quand la Californie devient le premier Etat américain à ordonner le confinement, Musk éructe en lettres capitales, toujours sur Twitter : « FREE AMERICA NOW » (« Libérez l’Amérique maintenant »). La Californie, c’est le cœur névralgique de son empire ; sa paralysie, c’est l’infarctus annoncé. Musk est le cofondateur de Tesla, le constructeur d’automobiles électriques, dont il reste le premier actionnaire. Un temps, il brave l’obligation de fermer l’usine de Fremont. Puis s’y résout, en menaçant : « Cette mesure va causer un préjudice immense, pas seulement à Tesla mais à beaucoup d’autres entreprises. Ce n’est pas démocratique, ce n’est pas la liberté. » Il ira jusqu’à considérer les mesures de confinement, toujours en place, comme « fascistes ».
Elon Musk sait qu’il va perdre de l’argent. Beaucoup d’argent si l'arrêt de l'économie fait plonger le cours de l'action Tesla. Lui, qui ne reçoit ni salaire ni dividendes, a négocié avec son conseil d’administration un deal ahurissant qui lui permettrait de toucher près de 55 milliards de dollars en douze étapes ! Pour accéder à la première tranche, la capitalisation boursière de l’entreprise doit, pendant six mois, dépasser 100 milliards de dollars. Alors, il obtiendra automatiquement un bonus de 700 millions de dollars. C'est chose faite le 4 mai. Pourtant, de manière incompréhensible, deux jours avant le pactole, il tweete encore : « L’action est trop haute », bravant l’interdiction de communiquer sur l’activité économique de Tesla sans approbation du directeur juridique. Effet immédiat : l’action dégringole de 10 %.
Dimanche 24 mai 2020 – Les États-Unis près des 100 000 morts :
Les Etats-Unis qui ont recensé leur premier décès lié au coronavirus début février, sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 97 087 décès pour 1 622 670 cas. Au moins 361 239 personnes ont été déclarées guéries.
La Chine est «prête» à une coopération internationale pour identifier la source du nouveau coronavirus, a affirmé Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères. Mais une telle coopération devra s'abstenir de toute «ingérence politique», a-t-il averti, alors que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a multiplié les attaques contre la Chine. Lundi, le président chinois Xi Jinping s'est dit favorable à une «évaluation complète» de la réponse mondiale au nouveau coronavirus une fois que l'épidémie aura été enrayée.
Dans un message vidéo adressé à l'assemblée annuelle de l'OMS, l'homme fort de Pékin a balayé tout manquement de son pays dans la gestion de l'épidémie, assurant que la Chine avait «toujours» fait preuve de «transparence» et de «responsabilité» dans ce dossier.
Dimanche 24 mai 2020 – Polémique après la verbalisation d'une avocate devant le tribunal de Paris :
Seize personnes, dont une avocate, ont été verbalisée samedi à Paris pour non respect de l'interdiction de rassemblement. Elle assure qu'elle «remplissait sa mission d'avocate», avec des proches de ses clients, devant le Tribunal judiciaire de Paris.
Des avocats ont dénoncé la verbalisation samedi pour non-respect de l'interdiction de rassemblement de plus de dix personnes de leur consœur Me Hanna Rajbenbach et de quinze autres personnes, selon elle des proches de ses clients, devant le Tribunal judiciaire de Paris.
«Verbaliser un avocat qui exerce sa mission (là où il peut) est plus qu’inquiétant. Je m’étonne de l’absence (intentionnelle?) de discernement et des ordres donnés. Les avocats de plus en plus poussés hors des tribunaux, ne peuvent pas en plus être poursuivis sur la voie publique» a critiqué dimanche sur Twitter Christiane Féral-Schuhl, présidente du Conseil national des barreaux (CNB) qui représente les 70 000 avocats français.
Me Rajbenbach était samedi après-midi devant le Tribunal judiciaire de Paris, dans le nord-ouest de la capitale. «Je remplissais ma mission d’avocate en informant les proches de mes clients déférés» après une manifestation jeudi devant l'hôpital parisien Robert Debré, a-t-elle expliqué à l'AFP. Selon elle, il s'agissait donc «d'une rencontre à titre professionnel, pourtant autorisées par le décret du 11 mai 2020».
Dimanche 24 mai 2020 – Covid-19 : Les anciens des forces spéciales reprennent du service :
A l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, dans le Val-de-Marne, un petit groupe d'ex-membres des troupes d'élites a apporté un précieux renfort aux soignants confrontés à la pandémie de coronavirus. Rencontre avec ces volontaires habitués aux situations extrêmes.
«Renfort appui sanitaire, groupe d’assistance commando», indique l’affichette collée sur la porte d’un couloir d’hôpital. Derrière, dans un réduit, des hommes tatoués se changent. Pas un gramme de graisse. Pas de bavardages inutiles. Ces anciens des troupes d’élites -forces spéciales, «services spéciaux», Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN)- se préparent. Ils ont été de toutes les dernières opérations militaires, ont protégé les plus hautes personnalités, sillonné le monde dans des conditions extrêmes. Cette fois-ci, ni attaque terroriste, ni forcené, ni opération héliportée en vue, mais une autre forme de guerre. Sur le front du Covid-19, à l’hôpital Henri-Mondor, en banlieue parisienne, ils ont accompli les tâches les plus ingrates. «Agir dans l’urgence dans des zones hostiles en situation dégradée, c’est notre métier» disent-ils en choeur. Un petit commando de copains soudés par les épreuves qu’un seul mot résume : servir.
Dimanche 24 mai 2020 – L'artiste et académicien Jean-Loup Dabadie est mort :
L'artiste et académicien Jean-Loup Dabadie, qui a exercé ses nombreux talents dans des domaines variés dont la littérature, le journalisme, le cinéma et la chanson, est décédé dimanche à Paris à 81 ans, a annoncé à l'AFP son agent Bertrand de Labbey. Jean-Loup Dabadie est mort à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, d'une maladie autre que le Covid-19, a précisé M. de Labbey.
«Jean-Loup Dabadie est décédé aujourd'hui à 13H. C'était un artiste complet, il avait réussi dans tous les arts : le sketch avec Guy Bedos (pour lequel il avait écrit de nombreux textes, ndlr); la chanson avec Polnareff ("Lettre à France") et Julien Clerc ("Femmes je vous aime"); et également le cinéma en tant que scénariste et adaptateur», a-t-il rappelé.
Né en 1938 à Paris, Jean-Loup Dabadie avait débuté comme écrivain et journaliste, avant de devenir auteur de sketches à grand succès, puis un immense parolier et un scénariste remarqué pour ses textes empreints de tendresse et de nostalgie. Il a notamment signé le scénario de films de Claude Sautet dont «César et Rosalie» et «Les choses de la vie», et signé les paroles de chansons qui ont bercé toute une génération, dont «On ira tous au paradis» (Michel Polnareff) à «Femmes je vous aime» (Julien Clerc).
Dimanche 24 mai 2020 – Plan automobile : Macron fera "d'importantes annonces" mardi :
Emmanuel Macron va faire "d'importantes annonces" mardi dans le cadre d'un plan de soutien de la filière automobile plombée par la crise du coronavirus, a déclaré samedi une source proche de l'exécutif. "Ce plan a différentes composantes : souveraineté industrielle, transition vers les véhicules propres, et vise aussi à préserver la compétitivité du secteur", a précisé cette source.
"C'est le président qui portera le plan de filière à son niveau", a-t-elle ajouté, soulignant qu'il existe un "enjeu industriel, un enjeu d'emplois et de transformation de la filière vers la transition et la conversion vers les véhicules propres". Elle a souligné le "gros travail préparatoire fait par les ministres de l'Économie et des Finances, ainsi que de la Transition écologique et solidaire", Bruno Le Maire et Élisabeth Borne.
Selon Le Parisien, Emmanuel Macron va présenter un plan qui comprendra le rétablissement d'une prime pour l'achat d'un véhicule hybride et une hausse de celle en faveur des voitures électriques et de la prime à la conversion d'un vieux diesel. Bruno Le Maire a affirmé que le plan de soutien serait orienté vers les technologies vertes. Il a réclamé en échange une relocalisation de productions en France.
Le gouvernement a d'ailleurs haussé le ton durant la semaine vis-à-vis de Renault dont il est actionnaire à hauteur de 15%. Bruno Le Maire a soumis jeudi son feu vert pour un prêt de 5 milliards d'euros à des engagements, alors que le groupe Renault doit dévoiler le 29 mai les contours d'un plan d'économies de deux milliards d'euros.