Lundi 18 mai 2020 – point sur le Coronavirus le 17 mai au soir :
Plus de 28.000 personnes sont mortes en lien avec le Covid-19 en France depuis le 1er mars, dont 483 dans les dernières 24 heures, selon le bilan diffusé dimanche soir par le ministère de la Santé. Ce bilan quotidien est le plus important de ces dernières semaines et est essentiellement dû aux décès en Ehpad et autres établissements médico-sociaux (+429 par rapport à samedi, contre +54 à l'hôpital), portant le total des morts à 28.108.
Sollicitée par l'AFP, la Direction générale de la Santé (DGS) n'a pas été en mesure de donner de raison à cette hausse importante, en indiquant seulement que tous les bilans quotidiens procédaient d'une "actualisation des données transmises par les ARS (agences régionales de santé) à Santé publique France", l'agence sanitaire nationale. Ces derniers jours, les chiffres des Ehpad avaient fait l'objet de plusieurs corrections a posteriori, témoignant de la difficulté à collecter et faire remonter ces données.
Une chose est sûre: cette hausse n'est pas due à la levée du confinement lundi dernier puisque ce délai est trop court par rapport à la durée d'incubation et d'aggravation de la maladie.
Lundi 18 mai 2020 – Les admissions en réanimation continuent de baisser en France :
Les hospitalisations et les admissions en réanimation, elles, continuent de baisser. La présence de malades en réanimation est un indicateur clé de l'épidémie, et il poursuit la décrue entamée ces dernières semaines. 2.087 malades atteints d'une forme sévère du Covid-19 sont en réanimation, contre 2.776 il y a une semaine. 24 nouveaux cas graves y ont été admis (contre 38 il y a une semaine). Si on tient compte des sorties, la différence reste négative en réanimation, avec 45 malades en moins par rapport à samedi.
Depuis le début de l’épidémie, 98.569 personnes ont été hospitalisées, dont près de 17.500 en réanimation. Plus de 61.000 sont rentrées chez elles guéries. Quatre régions (Ile-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 74% des cas hospitalisés. Sur les plus de 28.000 décès enregistrés depuis le 1er mars, plus de 17.000 ont eu lieu à l'hôpital et près de 11.000 dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux.
Lundi 18 mai 2020 – Coronavirus : des tests sur les hamsters à Hong Kong prouvent l'efficacité des masques :
Des tests sur les hamsters révèlent que l'utilisation de masques réduit notablement la propagation du coronavirus, ont indiqué dimanche des experts de l'université de Hong Kong. Ces recherches sont parmi les premières à étudier si le port du masque peut empêcher des porteurs symptomatiques ou asymptomatiques du virus Covid-19 d'infecter d'autres individus.
Dirigé par le professeur Yuen Kwok-yung, expert reconnu des coronavirus, les chercheurs ont placé des cages contenant des hamsters préalablement infectés près de celles d'animaux en bonne santé. Des masques chirurgicaux ont été placés entre les deux cages, avec un flux d'air allant de la cage des animaux malades à celle des animaux sains.
Les résultats ont montré que la transmission du virus était réduite de plus de 60% quand les masques étaient en place. Les deux-tiers des hamsters sains ont été infectés en une semaine quand les masques n'étaient pas en place. Le taux d'infection est tombé à un peu plus de 15% quand les masques étaient placés sur la cage des animaux infectés et à 35% quand ils étaient placés sur la cage des hamsters sains.
"Il est très clair qu'utiliser les masques sur les sujets infectés (...) est plus important que n'importe quoi d'autre", a dit M. Yuen à des journalistes. "Nous savons désormais qu'une grande partie des personnes infectées ne présentent pas de symptômes, donc le port universel du masque est vraiment important", a-t-il ajouté.
Lundi 18 mai 2020 – Biden et coronavirus : les accusations outrancières des fils de Trump :
Donald Jr et Eric Trump, les deux fils adultes du président américain, défendent leur père : l'un accuse Joe Biden d'être pédophile, l'autre est persuadé que les démocrates utilisent le coronavirus pour lui nuire.
Sur Instagram, Donald Trump Jr se revendique «général de la guerre des memes». Mais avec le fils aîné du président américain, qui multiplie les partages de fausses informations sous couvert de blagues, ces détournements humoristiques de photos prennent souvent des airs de déclarations politiques agressives. Ce week-end, il a partagé un nouveau «meme» s'attaquant à Joe Biden, dernier candidat en lice pour l'investiture démocrate et affronter son père lors de l'élection présidentielle de novembre prochain. On y voit Joe Biden «dire» à «plus tard» à un alligator (avec un jeu de mots en anglais, sur la rime «later»/«alligator») et le reptile lui répondre : «À bientôt, le pédophile», avec une nouvelle rime («while»/«pedophile»). Le trentenaire, visiblement fier de ce jeu de mots comme en témoigne les trois smileys hilares qu'il a partagés, a précisé : «Cela étant dit, il y a bien trop de vidéos de Joe le Taré!»
Son frère Eric, avec qui il co-dirige la Trump Organization, a tenu à défendre leur père ce week-end. Il a accusé les démocrates de se servir de la pandémie, qui a fait plus de 90 000 morts aux États-Unis, comme d'un outil politique pour nuire au président : «Ils pensent qu'ils prennent à Donald Trump son plus grand avantage, qui est de pouvoir remplir une salle de 50 000 personnes à chaque fois qu'il y va. Joe Biden ne peut pas mobiliser 10 personnes dans une pièce. Mon père en ramène 50 000. Et ils veulent faire tout ce qu'ils peuvent pour l'en empêcher», a-t-il assuré à l'antenne de Fox News. Il a poursuivi : «Regardez, ils vont l'user jusqu'à la corde chaque jour entre maintenant et le 3 novembre. Et devinez quoi, après le 3 novembre, le coronavirus va disparaître d'un coup, comme par magie, et les gens pourront rouvrir.»
Dès le début de la pandémie, Donald Trump avait accusé les démocrates de politiser la crise sanitaire, tout en minimisant la gravité de la maladie et, à l'époque, son impact sur l'économie. Depuis, l'administration américaine a tenté de rattraper ce retard en terme d'équipements de protection personnelle et de respirateurs, mais elle n'a pas pu empêcher la chute économique comme partout ailleurs. Le milliardaire, qui comptait brandir la bonne santé de l'économie américaine comme principal argument de campagne pour sa réélection, en est privé et se bat pour la réouverture des commerces et la relance économique. Insistant sur des groupes de manifestants anti-confinement, il a appelé à la révolte dans plusieurs États dont les gouverneurs sont démocrates. Ces États, à l'image du Michigan, seront cruciaux pour l'élection de novembre prochain.
Lundi 18 mai 2020 – Des poupées sexuelles pour remplacer les spectateurs dans un stade de Corée :
Le FC Séoul, club de football sud-coréen, a dû s'excuser après avoir été accusé d'avoir placé des poupées sexuelles dans son stade.
Garnir ses tribunes en temps de pandémie oblige à être imaginatif... avec quelques ratés. Le FC Séoul, club de football sud-coréen, a dû s'excuser après avoir été accusé d'avoir placé des poupées sexuelles dans son stade. "Nous sommes sincèrement désolés d'avoir mis nos supporters mal à l'aise", a déclaré le FC Séoul dans un communiqué. "Nous nous sommes assurés dès le début qu'elles n'avaient aucun rapport avec des sextoys", affirme le club. Mais plusieurs de ces poupées, placées dans les gradins du stade pour le match de championnat à huis clos contre Gwangju dimanche (remporté 1-0), étaient vêtues de T-shirts portant le logo d'un fabricant d'articles sexuels.
Et d'autres poupées tenaient des affiches faisant la publicité de l'entreprise et de ses produits... Les poupées, représentant majoritairement des femmes, portaient un masque de protection et étaient éloignées les unes des autres selon les règles de distanciation visant à limiter la propagation du Covid-19. Selon le club, le fournisseur des poupées les avait auparavant mises à disposition de la compagnie distribuant des sextoys, ce qui expliquerait les publicités inconvenantes.
Lundi 18 mai 2020 – Pas de coronavirus détecté dans les coquillages ou l'eau de mer :
Aucune trace du coronavirus SARS-CoV-2 n'a été détectée dans des échantillons d'eau de mer ou les coquillages prélevés sur les différentes façades du littoral français, a annoncé lundi l'Ifremer. "Les résultats des premières analyses moléculaires (...) sont négatifs: aucune trace du coronavirus SARS-CoV-2 n’a été détectée dans les échantillons d'eau de mer et de mollusques analysés", a annoncé l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) dans un communiqué. Les sites de prélèvement de coquillages avaient été sélectionnés selon leur exposition aux sources de contamination fécale d'origine humaine: 3 sites sur la côte normande, 8 sur les côtes bretonnes, 8 sur la façade atlantique et 3 sur la façade méditerranéenne.
Deux échantillons de moules et 19 échantillons d'huîtres creuses ont ainsi été prélevés entre le 22 et le 27 avril 2020. Parmi ces échantillons, 6 ont présenté des traces de norovirus signant une contamination par des rejets humains mais aucun échantillon de coquillages n’a présenté de trace de SARS-CoV-2. En outre, quatre échantillons d’eau marine potentiellement soumise à des rejets humains ont été prélevés et aucun n’a présenté de traces de SARS-CoV-2. "Même si elle ne vaut pas certitude pour l’ensemble des coquillages et des eaux marines métropolitaines, l'absence de traces du SARS-CoV-2 révélée par notre étude est une bonne nouvelle", souligne Soizick Le Guyader, virologiste et responsable du laboratoire nantais "Santé environnement et microbiologie" (LSEM) de l’Ifremer, citée dans le communiqué.
Lundi 18 mai 2020 – L'Acropole d'Athènes rouvre sous haute sécurité sanitaire :
L'Acropole d'Athènes, monument phare de l'Antiquité, a rouvert pour quelques rares visiteurs lundi matin, sous une grosse chaleur, en présence de la présidente de la République hellénique, deux mois après la fermeture des sites archéologiques de Grèce pour cause de pandémie. "Nous n'avons jamais vu aussi peu de monde à l'Acropole, c'est comme si nous avions eu une visite privée", a déclaré Katia à l'AFP, venue dès l'ouverture du site avec son mari.
Le couple russe vit depuis cinq ans à Athènes et ne voulait manquer sous aucun prétexte la réouverture des quelque 200 sites archéologiques de Grèce lundi.
Daria, une étudiante d'Ukraine arrivée en Grèce une semaine avant le confinement, s'est réjouie de pouvoir enfin découvrir l'Acropole. "Nous n'avions pas eu le temps de visiter, alors nous sommes venus aujourd'hui, en plus c'est gratuit!", s'est-elle félicitée au côté de deux autres étudiants ukrainiens.
Mais par une température de 32 degrés en fin de matinée, le public était rare pour cette réouverture sous haute sécurité du site du Parthénon juché sur le rocher sacré de l'Acropole. L'affluence était davantage dans les rangs des journalistes et des employés masqués d'un des sites les plus connus mondialement.
Après sa visite sous escorte, la présidente de la République Katerina Sakellaropoulou s'est félicitée qu'on puisse "de nouveau visiter le site de manière traditionnelle" après l'avoir fait "via la technologie moderne" pendant deux mois.
Lundi 18 mai 2020 – Le recensement des cygnes de Sa Majesté annulé à cause du coronavirus :
Le coronavirus aura même eu raison des plus anciennes traditions. Le recensement annuel des cygnes de la reine, pratique vieille de plus de 800 ans, ne devrait pas avoir lieu cette année pour des raisons de sécurité due à l'épidémie de covid-19, selon des informations de la presse anglaise. Curiosité du droit coutumier de la Couronne, le souverain britannique est le propriétaire légal de tous les cygnes tuberculés en liberté dans le Royaume-Uni depuis 1186 ; époque lointaine où l’animal était considéré comme le plus prestigieux des mets. Coutume dans la coutume, le souverain n’exerce toutefois concrètement ce pouvoir que sur les volatiles d’une partie de la Tamise autour de Windsor, entre Sunbury-on-Thames et Abingdon. S’ils ne finissent plus dans l’assiette de Sa Majesté, les cygnes royaux sont toujours recensés lors d’une cérémonie annuelle, le «swan upping».
L'opération est menée la troisième semaine de juillet par le responsable des cygnes royaux, le Queen's Swan Marker, vêtu de son costume rouge sur pantalon blanc, insigne d’Elizabeth II sur l’épaule, et la plume plantée dans la casquette de capitaine de la Navy. Cinq jours durant, lui et sa vingtaine d’assesseurs remontent la Tamise à la rame, à bord de barques à fond plat, pour retrouver et comptabiliser les cygnes. Les oiseaux sont mesurés, pesés, bagués pour les plus jeunes, et après un rapide examen de santé, rendus à la nature.
À trois ou quatre individus par barque, indispensable pour maîtriser les volatiles récalcitrants, l’opération ne pourrait se dérouler dans le respect des consignes de distanciation sociale préconisées contre le coronavirus, selon le «Telegraph» et le «Daily Mail» dimanche. Le recensement des cygnes royaux, prévu 13 au 17 juillet prochain, ne pourra donc pas se tenir. Après avoir été annulée en 2012 en raison d'inondations, ce sera la seconde fois depuis le XIIe siècle (selon des annales partielles, certes) que cette tradition quasi-millénaire n'aura pas lieu.
Lundi 18 mai 2020 – Face au Covid, la communauté internationale appelle à un vaccin pour tous et à réformer l'OMS :
L'assemblée annuelle de l'OMS s'est ouverte lundi virtuellement pour la première fois de son histoire, les pays appelant à ce que le futur vaccin contre le coronavirus soit un "bien public" et à réformer l'OMS pour qu'elle réponde mieux aux pandémies. Ouvrant les discussions, le secrétaire général de l'ONU Antonio Gurerres a critiqué les pays ayant "ignoré les recommandations de l'OMS", estimant que le monde payait aujourd'hui au "prix fort" les stratégies divergentes. "En conséquence, le virus s'est répandu dans le monde entier et se dirige maintenant vers les pays du Sud, où il pourrait avoir des effets encore plus dévastateurs", a-t-il ajouté, appelant à un "effort multilatéral énorme" face à cette "tragédie".
"J'espère que la recherche d'un vaccin pourra en être le point de départ", a-t-il dit, à l'ouverture de la réunion qui doit durer jusqu'à mardi. Comme en écho, le président chinois Xi Jinping a assuré qu'un éventuel vaccin chinois deviendra un "bien public mondial", promettant que son pays consacrerait par ailleurs deux milliards de dollars sur deux ans à la lutte mondiale contre le Covid-19. Dans un message vidéo, le président français Emmanuel Macron a également affirmé que si un vaccin est découvert, il "sera un bien public mondial, auquel chacun devra pouvoir avoir accès". Malgré l'escalade des tensions entre Washington et Pékin, les pays espèrent adopter lors de cette réunion une longue résolution portée par l'Union européenne qui réclame "l'accès universel, rapide et équitable de tous les produits (...) nécessaires à la riposte contre la pandémie", et souligne le rôle d'une "vaccination à grande échelle contre le Covid-19, en tant que bien public mondial".
Lundi 18 mai 2020 – Les manifestations contre le confinement se poursuivent aux États-Unis :
Alors que les États-Unis comptent près de 90 000 décès dûs au Covid-19, les manifestations contre le confinement se poursuivent dans plusieurs États.
Le bilan s'alourdit chaque jour, mais les conséquences économiques de la pandémie sont, aux yeux de certains, plus importantes. Ce week-end, des manifestations contre les mesures de confinement ont à nouveau réuni des protestataires dans plusieurs villes américaines, dont Los Angeles, en Californie, Chicago, dans l'Illinois, ou encore à Swampscott, dans le Massachusetts.
Dans cette dernière ville, les manifestants se sont rassemblés devant le domicile du gouverneur républicain Charlie Baker, alors qu'il présente ce lundi un plan de réouverture progressive de l'État : usines, chantiers et lieux de culte pourront ainsi rouvrir dès ce lundi en suivant les préconisations sanitaires comme la distanciation physique ou le port de masque, précise le «Boston Globe». Les bureaux et certains commerces devraient pouvoir rouvrir lundi prochain, selon le quotidien, mais à seulement 25% de leur capacité d'accueil. Dans le Massachusetts, près de 5800 personnes sont décédées à cause du Covid-19, dont 92 dimanche. Ce même jour, plus de 1000 nouvelles contaminations ont été recensées, portant le total pour l'État à plus de 86 000.
Dans l'Illinois, où les opposants au confinement ont crié leur colère en direction du gouverneur démocrate J.B. Pritzker, dont le décret instaurant le confinement expire à la fin du mois. De nombreux manifestants portaient des affiches, des tshirts ou des casquettes portant le nom de Donald Trump. Le président américain, qui a appelé à la révolte contre le confinement dans plusieurs États au nom de la relance économique, peut compter sur le soutien du président du parti républicain dans l'Illinois Tim Schneider. Ce dernier estime, comme le fils du président l'a répété ce week-end, que les mesures de confinement sont utilisées par les démocrates pour affaiblir l'économie et nuire à Donald Trump : «Ils disaient que c'était pour aplatir la courbe. Je pense que nous avons aplati la courbe. [...] Vous savez ce qui se joue. Tout ça, c'est pour battre le président Trump en novembre», a-t-il déclaré selon le «Chicago Sun Times». Dimanche, les autorités sanitaires de l'Illinois ont annoncé 2088 nouvelles contaminations pour un total de 92 457. Depuis le début de l'épidémie dans l'Illinois, 4129 personnes sont décédées du Covid-19.
Lundi 18 mai 2020 – Artemisia et Covid-19 : le remède malgache booste l’Afrique :
Le président de Madagascar a lancé un remède à base d’Artemisia pour lutter contre le nouveau coronavirus. Malgré les mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la plante anti-malarienne revient sur le devant de la scène en Afrique.
Dans la crise sanitaire qui secoue le monde depuis des mois, un prétendu remède contre la Covid-19 a surgi en Afrique, là où nul ne l’attendait. Le président malgache, Andry Rajoelina, convaincu de détenir la solution contre le nouveau coronavirus, a pris de court scientifiques et instances internationales. Et créé le buzz grâce à une opération de communication en trois temps. D’abord quelques annonces mystérieuses, début avril, au sujet d’un remède anti-Covid. Une allocution télévisée, dix jours plus tard, où il dévoile le nom du traitement : « Covid-Organics » (CVO), un « remède traditionnel amélioré » à base d’Artemisia et de plantes médicinales de Madagascar. Enfin, le lancement officiel des petites bouteilles de liquide ambré devant un parterre de ministres, d’ambassadeurs, et de journalistes conviés le 20 avril, à l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA), où le breuvage a été conçu. En décoction à boire, en infusettes, ou en vrac de plantes brutes, le Covid-Organics est préconisé comme traitement préventif et curatif, et vanté par le président comme l’arme absolue contre la Covid-19.
A la veille du lancement commercial, seuls trois patients volontaires avaient testé le remède. Contacté fin avril, Charles Andrianjara, directeur de l’IMRA, nous expliquait : « Nous avons constaté une amélioration de leur état de santé. Les symptômes de fièvre et de difficultés respiratoires se sont atténués. Au bout de 7 à 10 jours, les patients étaient négatifs. L’étude est en cours pour confirmer cette tendance positive. » Balayant les réserves de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a rappelé qu’il n’existait pour l’heure « aucune preuve » que des plantes médicinales puissent « prévenir ou guérir » la Covid-19, le président Rajoelina annonce que sa tisane sera offerte aux enfants des écoles et aux populations démunies. « Cette potion est notre gilet pare-balles dans la guerre contre le coronavirus », affirme-t-il.
Lundi 18 mai 2020 – Mort de Michel Piccoli : l'hommage des personnalités :
Sur les réseaux sociaux, c'est une pluie d'hommages qui s'impose depuis l'annonce. De nombreuses personnalités se sont ainsi jointes aux anonymes pour rendre hommage à Michel Piccoli. Gilles Lellouche, Marina Foïs, Manu Payet et Michel Denisot faisaient partie des premiers à manifester leur tristesse et leur admiration. «Adieu Michel Piccoli. Je vous aimais tant...», a écrit le premier. «Nous avons fait une lecture ensemble pour une pièce au Théâtre Édouard VII. J’étais TE-RRO-RI-SÉ et je ne vous l’ai pas dit : Je vous aimais beaucoup !», a écrit Manu Payet.
Laura Smet a également choisi une célèbre photo de l'acteur au côté de Romy Schneider, sa partenaire dans «Les Choses de la vie», pour lui rendre hommage. «Adieu Maestro», a-t-elle écrit. «J'ai adoré regarder cet homme sourire, douter, gueuler, souffrir, aimer», a pour sa part écrit Nicolas Bedos.
Lundi 18 mai 2020 – En images. Au tour des collégiens de faire leur rentrée :
Une semaine après les élèves de primaire, c’est au tour des collégiens de reprendre le chemin de l’école, après deux mois de classe à la maison, en raison du confinement. Lundi, des élèves de 6e et 5e de «zone verte», les régions moins touchées par l'épidémie de coronavirus, ont retrouvé leurs camarades de classe après de longues semaines de séparation.
Ils étaient 185.000 élèves à faire cette rentrée de fin d’année des plus particulières et a découvrir le protocole sanitaire strict à respecter. A la différence des écoliers, plus jeunes, les collégiens doivent quant à eux porter obligatoirement un masque sur le visage.
Pour les collégiens «zone rouge», les départements français les plus touchés par l’épidémie de coronavirus, rien n’a changé en ce deuxième lundi de déconfinement. La classe à la maison se poursuit et collégiens et parents devront patienter jusqu’à la fin mai pour savoir si ils retourneront ou non en classe pour finir cette année scolaire.