Mercredi 29 avril 2020 – point sur le Coronavirus le 28 avril au soir :
La direction générale de la Santé a livré le bilan quotidien de l'épidémie en France. Voici les quelques chiffres à retenir :
- Depuis le 1er mars, 23.660 personnes sont mortes du coronavirus, dont 14.810 à l'hôpital et 8850 dans les établissements sociaux et médico-sociaux.
- 27.484 personnes sont encore hospitalisées (soit 571 personnes en moins en 24 heures). 4387 patients sont toujours en réanimation (-221). 46.886 patients sont sortis guéris de l'hôpital depuis le début de l'épidémie.
- Au total en France, on compte 129.859 cas de Covid-19 confirmés, dont 1520 dans les dernières 24 heures.
Dans la soirée, l'Assemblée a adopté le plan gouvernemental, par 368 voix pour et 100 contre.
"Protéger les Français sans immobiliser la France", a résumé le chef du gouvernement en annonçant la fin des attestations: "il sera à nouveau possible de circuler librement" jusqu'à 100 km du domicile et de se rassembler, en public et en privé mais à moins de dix personnes.
Mercredi 29 avril 2020 – A l'Assemblée nationale, les oppositions se déconfinent :
Désormais plus nombreux dans l’hémicycle, les députés haussent le ton face à la majorité et au gouvernement. La démocratie parlementaire reprend ses droits.
Galvanisés par la perspective de leur retour au palais Bourbon, les parlementaires de l’opposition montent le volume. Ecartés de l’hémicycle depuis l’adoption, le 19 mars dernier, d’un fonctionnement restreint dérogatoire en raison de l’épidémie de Covid-19, ils ont convaincu le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, d’assouplir les règles. Depuis cette semaine, 75 députés (sur 577) sont autorisés à siéger en séance contre une vingtaine seulement jusque-là. Un chiffre qui devrait augmenter progressivement. Mais qui permet, d’ores et déjà, aux élus de l’opposition de mieux se faire entendre face à une majorité pléthorique. Ce dont ils ne se sont pas privés devant le Premier ministre venu présenter, mardi 28 avril, la stratégie de déconfinement qui devra s’appliquer à partir du 11 mai.
Du PS au RN, en passant par LFI ou LR, les membres de l’opposition n’ont pas eu besoin de se concerter. Tous sont sur la même ligne : il est temps que chacun retrouve ses droits et prérogatives. « Pas question de nous lancer dans un concours de décibels : nous serons courtois sur la forme, mais implacables sur le fond », prévient Damien Abad, le patron du groupe Les Républicains. « Nous avons été indulgents jusque-là en raison des circonstances. Mais face à tant d’incohérences et d’impréparation, il nous revient de tirer la sonnette d’alarme », renchérit Olivier Faure, premier secrétaire du PS et député de Seine-et Marne.
Mercredi 29 avril 2020 – Déconfinement : tests massifs des personnes symptomatiques et "brigades" pour identifier leurs contacts :
Le gouvernement compte faire tester massivement les personnes présentant des symptômes du Covid-19 et leurs contacts, et mettre en place des "brigades" dans chaque département pour identifier ces contacts, a annoncé mardi Edouard Philippe, précisant que tous les cas positifs seront invités à s'isoler.
Le Premier ministre a réaffirmé son objectif de disposer de 700 000 tests par semaine à partir du 11 mai et a souligné que les personnes testées positives seront invitées à s'isoler soit chez elles, ce qui entraînera le confinement de tout le foyer pendant 14 jours, soit dans un lieu mis à disposition, notamment des hôtels réquisitionnés.
Le chiffre de 700 000 est lié aux modèles épidémiologiques qui prévoient 1000 à 3000 nouveaux cas par jour à partir du 11 mai. Pour chaque cas, il faudra tester en moyenne "au moins 20 à 25 personnes l'ayant croisé dans les jours précédents", a précisé Edouard Philippe devant les députés.
Soit un total de 525 000 par semaine, qui laisse une marge de 175 000 pour, au delà de ces chaines de contamination, "mettre en oeuvre des campagnes de dépistage comme nous l'avons déjà engagé pour les EHPAD notamment".
Dès qu'une personne aura été testée positive, "nous engagerons un travail d'identification et le test de tous ceux, symptomatiques ou non, qui auront eu un contact rapproché avec elle", a insisté le Premier ministre, précisant que les tests seront remboursés à 100% par la sécurité sociale.
Mercredi 29 avril 2020 – Le Conseil de Paris rend hommage aux victimes du Covid et au personnel soignant :
Une quarantaine d'élus réunis mardi lors d'un conseil de Paris exceptionnel ont observé une minute de silence en hommage aux victimes parisiennes du coronavirus, et salué le travail de l'ensemble du personnel de santé contre le virus.
Avec des masques, ou sans, à l'instar de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, et un mètre de distance entre eux, 43 élus sur 163 (maires d'arrondissement, adjoints de la maire, présidents de groupe et élus) se sont rassemblés pour rendre cet hommage, voter une délibération qui entérine les dispositions prévues par la loi d'urgence sanitaire, et esquisser les premiers contours d'un déconfinement, prévu au 11 mai.
Avant le début des discussions, les élus ont salué la mémoire de leurs anciens collègues décédés du Covid-19, l'ex-conseiller PCF de Paris Henri Meillat (élu de 1971 à 1983), l'ancienne conseillère de Paris et députée PS Danièle Hoffman-Rispal (1995-2008), et l'ancien conseiller PS de Paris Alain Le Garrec (1995-2008).
Anne Hidalgo a également rendu hommage à l'ancien ministre sarkozyste Patrick Devedjian, "un collègue avec lequel nous avons travaillé à la construction de la métropole", et honoré "la mémoire de toutes les victimes parisiennes, notamment les 12 agents du service public parisien".
Mercredi 29 avril 2020 – Coronavirus: British Airways prévoit de supprimer 12.000 emplois :
La compagnie aérienne British Airways prévoit de supprimer jusqu'à 12.000 emplois en raison de l'impact durable du nouveau coronavirus sur son activité, a annoncé mardi sa maison-mère, le groupe IAG. Ce dernier, qui possède entre autres Iberia et Vueling, explique dans un communiqué avoir pris cette décision compte tenu du fait qu'il faudra plusieurs années avant un retour à la normale du trafic aérien. Actuellement, British Arways compte 42.000 salariés.
IAG passe à l'acte après avoir déjà prévenu que des réductions d'effectifs étaient inévitables en raison de cette crise qui paralyse le transport aérien et immobilise la quasi-totalité des avions au sol. Le groupe hispano-britannique n'est pas le seul à souffrir, la compagnie aérienne scandinave SAS ayant annoncé plus tôt dans la journée qu'elle allait se séparer de 5.000 employés.
IAG précise de son côté avoir engagé des consultations avec les syndicats sur les licenciements. Elle rappelle que 22.600 salariés de British Airways ont été placés en chômage partiel en profitant du mécanisme de prise en charge de 80% du montant des salaires par le gouvernement. Actuellement British Airways n'opère plus qu'une poignée de vols à partir de l'aéroport londonien d'Heathrow, contre plus de 300 par jour en moyenne en temps normal. Pour avril et mai, ses capacités ont fondu de 94%.
Mercredi 29 avril 2020 – Au Liban, nouvelles manifestations face à la crise économique :
En pleine pandémie, les Libanais manifestent... masqués. Lundi, des protestations ont éclaté dans plusieurs villes, notamment à Tripoli, dans le nord du pays. Depuis plusieurs jours, le Liban connaît un regain de tensions et les manifestants ont relancé leur mobilisation pour dénoncer, en plein ramadan, une inflation galopante et une dépréciation sans précédent de la livre libanaise, tandis que plusieurs banques ont été vandalisées à travers le pays, précise l'AFP. Le ministre de l'Économie, Raoul Nehmé, a reconnu mardi une hausse des prix de 55%.
Cela a fini en affrontements nocturnes entre l'armée et les contestataires à Tripoli, où un manifestant de 26 ans a trouvé la mort. Blessé à la cuisse par une balle, Fawaz Fouad al-Saman est tombé dans le coma et a succombé mardi matin à ses blessures, selon les explications de sa famille. L'armée, qui a également annoncé 27 blessés parmi les manifestants et 40 chez les militaires, a annoncé l'ouverture d'une enquête sur la mort du jeune homme, mécanicien et père d'un enfant.
Mercredi 29 avril 2020 – Déconfinement : "une réouverture très progressive" des écoles maternelles et élémentaires :
"Nous proposons une réouverture très progressive des maternelles et de l’école élémentaire à compter du 11 mai, partout sur le territoire, et sur la base du volontariat", a déclaré Edouard Philippe à l'Assemblée nationale.
"Dans un deuxième temps, à compter du 18 mai, mais seulement dans les départements où la circulation du virus est très faible, nous pourrons envisager d'ouvrir les collèges, en commençant par la 6ème et la 5ème", a-t-il ajouté.
Enfin, "nous déciderons fin mai si nous pouvons rouvrir les lycées, en commençant par les lycées professionnels, début juin", a déclaré le chef du gouvernement, alors que les élèves de terminale passant un bac général, technologique et professionnel seront évalués cette année uniquement via le contrôle continu, en raison de l'épidémie de coronavirus.
Mercredi 29 avril 2020 – Au Salvador, les autorités mélangent à nouveau les détenus de gangs rivaux :
Les autorités salvadoriennes ont pris une décision controversée : ne plus séparer les détenus issus de gangs rivaux, au risque d'un regain de violences en pleine pandémie de Covid-19.
Assis à même le sol, alignés les uns contre les autres, mains dans le dos, certains portant des masques... les images prises dans une prison salvadorienne ont de quoi marquer. Elles illustrent une décision controversée prise par les autorités du pays : ne plus séparer les détenus issus de gangs rivaux, au risque d'un regain de violences en pleine pandémie de Covid-19. Cette politique était en vigueur depuis 2002 mais a été remise en question après que les autorités ont recensé 22 meurtres vendredi, 12 samedi et cinq autres dimanche, après plusieurs semaines de calme relatif lié aux mesures de confinement. Elles estiment que les donneurs d'ordre se trouvaient derrière les barreaux.
«Les maras profitent de ce que presque toutes nos forces de sécurité sont occupées à contrôler la pandémie», a dénoncé le président salvadorien Nayib Bukele, dimanche sur Twitter. Samedi, il avait déjà déclaré l'état d'urgence dans les prisons du pays afin d'empêcher tout passage d'ordre de détenus -17 000 «maras» sont emprisonnés à travers le Salvador- à leurs troupes à l'extérieur. Vendredi 24 avril, il a ordonné pour 24 heures un rassemblement des détenus d'Izalco, où ont été prises les images montrant les hommes en caleçon et masque, collés les uns aux autres sous la surveillance de gardes armés.
Mercredi 29 avril 2020 – A son tour, Bruno Le Maire nie les tensions au sein du gouvernement :
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a nié à son tour mercredi l'existence de tensions au sein du gouvernement, après que le président Emmanuel Macron eut démenti la veille toute dissension avec son Premier ministre Edouard Philippe. "Moi, je n'ai pas vu de tensions, je n'ai pas vu de divergences, je n'ai pas vu de conflits, je n'ai pas vu de querelles entre aucun des membres de l'exécutif", a affirmé sur LCI Bruno Le Maire, dont le nom circule dans la presse comme successeur éventuel de Edouard Philippe à Matignon.
"Je veux en témoigner ce matin parce que je pense que c'est important dans la période que nous traversons de savoir que l'équipe qui gouverne le pays est totalement unie, totalement solidaire et totalement au service des Français", a-t-il ajouté.
"Personne ne comprendrait, pas un Français, que nous ne soyons pas tous mobilisés au gouvernement, dans la majorité pour aider les Français et soutenir la France", a-t-il insisté.
Lors du Conseil des ministres de mardi, Emmanuel Macron avait aussi démenti des tensions avec Matignon et fustigé ceux qui "tentent de diviser" l'exécutif. Emmanuel Macron est revenu à deux reprises sur le sujet mardi devant le gouvernement, afin d'éteindre des rumeurs de tensions au sein du couple exécutif, selon plusieurs sources ministérielles. D'après plusieurs articles de presse (L'Express, Le Point...), le chef de l'Etat aurait appelé en personne des journalistes lundi pour faire part de son désaccord avec la décision de Emmanuel Philippe de maintenir au même jour, ce mardi, la présentation de son plan de déconfinement à l'Assemblée et le vote des députés.
Les rumeurs sur une mésentente entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe apparaissent épisodiquement depuis le début du quinquennat, souvent avivées en période de turbulences comme lors de la crise des "gilets jaunes". Mais il est rare qu'elles obligent le chef de l'Etat à les démentir.
Mercredi 29 avril 2020 – Au Kansas, les cas d’ingestion de désinfectant ont augmenté de 40% :
Les autorités sanitaires du Kansas ont déploré une augmentation de 40% des cas d’ingestion de produits nettoyants ces derniers jours.
Les cas de personnes malades après avoir ingéré des produits nettoyants sont de plus en plus nombreux aux Etats-Unis. Au Kansas, les autorités sanitaires ont annoncé une augmentation de 40% d’appels de gens ayant bu ces produits chimiques, rapporte la chaîne KSHB. En conférence de presse lundi, le Dr Lee Norman, secrétaire du ministère de la Santé et de l'Environnement du Kansas, a cité le docteur Dr Stephen Thornton, qui dirige le centre antipoison de l'hôpital de l'Université du Kansas, pour donner ses chiffres. Il a notamment raconté qu’un «type au cours du week-end, a bu un produit après avoir reçu des conseils de quelqu’un». «Nous devons faire passer un contre-message, ce n’est pas une bonne idée», a-t-il tenté de faire comprendre.
Si le médecin n’a pas directement parlé du président Donald Trump, difficile de ne pas voir un lien entre ces cas et sa déclaration prononcée la semaine dernière lors de son point presse sur le coronavirus. «Je vois que le désinfectant le met KO en une minute, une minute. Et il y a un moyen que l'on peut utiliser, par une injection à l'intérieur ou comme un nettoyage? Comme vous voyez, ça va dans les poumons, ça fait beaucoup de mal aux poumons, donc ça serait intéressant de vérifier ça. Il faudra voir avec les docteurs en médecine mais ça m'a l'air intéressant», avait-il lancé. Face au scandale provoqué par ses propos, il avait finalement tenté de se justifier en disant qu’il s’agissait là de sarcasme de sa part. Le fabricant du désinfectant Lysol, utilisé par des dizaines de millions d'Américains, avait lui aussi dû réagir en appelant ses usagers à ne pas ingéré ces produits.
Mercredi 29 avril 2020 – En visite dans un hôpital, Mike Pence refuse de porter un masque :
Mardi, le vice-président américain Mike Pence s'est rendu à la Mayo Clinic, un des plus prestigieux hôpitaux du pays. Il y a rencontré médecins et patients, mais a refusé de porter un masque.
Face aux médecins, infirmiers, chercheurs et patients, tous masqués, Mike Pence a refusé de se protéger. Le vice-président américain s'est rendu mardi dans le Minnesota, à la Mayo Clinic, un des centres hospitaliers les plus réputés des États-Unis. Le républicain, que Donald Trump a placé à la tête de l'équipe de réponse face à la pandémie de nouveau coronavirus, est testé toutes les semaines et les résultats sont toujours revenus négatifs, a-t-il assuré pour expliquer son refus de porter un masque chirurgical. La Mayo Clinic a, sur Twitter, écrit avoir prévenu Mike Pence de leur politique interne quant au port du masque. Mais le tweet a été effacé au bout d'une demi-heure, précise CNBC.
«Quand les CDC ont publié leurs recommandations à propos du port du masque, ils ont reconnu que les gens qui pouvaient être atteints par le coronavirus pourraient écarter la possibilité de transmettre le virus à quelqu'un d'autre en portant un masque. Et puisque je n'ai pas le coronavirus, j'ai estimé que c'était une bonne occasion pour moi d'être là et de pouvoir parler aux chercheurs, à l'incroyable personnel soignant et les regarder dans les yeux pour leur dire : "merci"», a déclaré Mike Pence. Plus de 57 000 personnes sont décédées du Covid-19 aux États-Unis.
Il suit la même ligne que le président américain, lui aussi testé toutes les semaines. Donald Trump, tout en appelant à respecter ces règles, avait assumé de s'en affranchir : «C'est sur la base du volontariat. Je ne pense pas que je vais le faire», avait-il assuré lors d'un de ses briefings quotidiens, tout début avril. «Je ne veux pas en porter un... Je me sens bien. Installé dans le Bureau ovale, le superbe Bureau du résolu... Porter un masque alors que j'accueille des présidents, des Premiers ministres, des dictateurs, des rois, des reines... je ne sais pas, je ne me vois pas en porter.» Son épouse Melania Trump, qui partage régulièrement les messages de prévention des autorités sanitaires, a de son côté incité au port du masque.
Mercredi 29 avril 2020 – Des signes de rebond en Allemagne :
Des signes d'aggravation de l'épidémie apparaissent en Allemagne, beaucoup moins touchée au départ que la plupart des autres grands pays. Pour la première fois depuis la mi-avril, le taux d'infection a de nouveau atteint le seuil de 1,0, ce qui signifie que chaque malade contamine une autre personne. Après les transports publics, la capitale allemande Berlin a décidé d'imposer le masque dans les magasins, a déclaré Andreas Geisel, adjoint à l'Intérieur du maire.
Les 15 autres Länder (Etats régionaux) avaient pris une mesure similaire la semaine dernière. Avec la décision berlinoise, c'est donc l'ensemble de l'Allemagne qui impose désormais le port du masque dans les commerces. L'obligation votée mardi par le Sénat de Berlin porte sur la protection du nez et de la bouche. Les foulards sont autorisés. L'autorité sanitaire allemande a exhorté la population à rester prudente face à la pandémie. Le gouvernement fédéral et les régions doivent refaire le point jeudi en vue de décisions attendues pour le 6 mai sur d'éventuelles mesures de déconfinement.
Mercredi 29 avril 2020 – Vacances d'été et rentrée scolaire : "Nous ne changerons pas" les dates, assure Blanquer :
Mercredi matin, le ministre de l'Education nationale a insisté sur le fait que la date des vacances d'été et celle de la rentrée de septembre ne seront pas modifiées.
Au lendemain des précisions du Premier ministre sur le déconfinement de la France, Jean-Michel Blanquer a donné des éléments concernant l'école et les vacances d'été, mercredi matin sur BFM TV. «Nous ne changerons pas» les dates des vacances scolaires, a-t-il insisté. «Ça reste un point de repère. Maintenant on travaille aussi sur les vacances de juillet-août notamment pour qu’il y ait des modules de soutien scolaire pour les élèves qui auraient accumulé des retards».
Il évoque aussi un travail sur les colonies de vacances avec «un nouveau concept» de «vacances apprenantes». «On aura des colonies de vacances qui renforceront parfois ce qui existe déjà, c’est-à-dire une dimension éducative de la colonie de vacances, puis parfois iront un peu plus loin pour qu’il y ait du soutien scolaire intégré. Vous aurez aussi des modules de soutien scolaire à la fin du mois d’août pour donner des éléments de rattrapage», a-t-il ajouté.
A la question de savoir si des enseignants pourraient participer à des colonies de vacances, dans le cadre de ces vacances apprenantes, il répond: «Oui c’est possible. Vous savez il y a des belles traditions en la matière. C’est bien sûr sur la base du volontariat, aussi bien pour les enfants que pour les professeurs». «Les vacances 2020 sont forcément un peu différentes, même très différentes, de tout ce qu’on a connu dans le passé», ajoute-t-il.
Face à ses inconnues, le ministre insiste également sur la nécessité d'une «cohérence» entre le confinement, le déconfinement «période très inédite et très mixte » et la troisième période celles de juillet août «qui sont des vacances mais pour lesquelles on doit essayer de faire en sorte que les enfants puissent avoir de l’épanouissement et que certains puissent avoir un peu de rattrapage».