Lundi 27 avril 2020 – point sur le Coronavirus le 26 avril au soir :
L'épidémie de coronavirus a fait 22.856 morts en France depuis début mars mais le bilan des dernières 24 heures est en nette baisse, avec 242 nouveaux décès, contre 369 sur la journée précédente, a annoncé dimanche la Direction générale de la santé. L'épidémie a tué 14.202 personnes dans les hôpitaux, soit 152 décès de plus en 24 heures, le bilan quotidien le plus faible depuis cinq semaines, et 8.654 dans les maisons de retraite et autres établissements médico-sociaux (+90), a précisé la DGS dans un communiqué. En réanimation, le nombre de patients baisse maintenant depuis 18 jours de suite avec 4.682 personnes admises pour Covid-19, 43 en moins depuis samedi. Mais davantage de personnes ont été hospitalisées en réanimation/soins intensifs pour d'autres pathologies, pour un total de 7.553 patients selon la DGS.
Actuellement, 28.217 personnes sont hospitalisées pour une infection COVID-19, soit 5 personnes de moins que samedi. Depuis le début de l’épidémie, 87.985 personnes ont été hospitalisées et 44.903 sont rentrées à domicile, sans compter les dizaines de milliers de personnes guéries en ville, rappellent les autorités.
Lundi 27 avril 2020 – Coronavirus : les pharmacies peuvent à nouveau vendre des masques :
Alors que le déconfinement approche, la question des masques est au centre des préoccupations. Depuis des semaines, les pharmacies réclamaient le droit de vendre des masques «non sanitaires» pour le grand public. Depuis dimanche, elles sont enfin autorisées à le faire. Un arrêté publié au Journal officiel indique que les Français peuvent désormais se procurer «des masques non sanitaires fabriqués selon un processus industriel et répondant aux spécifications techniques applicables». Il s’agit là de masques «dits alternatifs, en tissu, jetables ou lavables, de type 1 et 2», indique au «Parisien» Gilles Bonnefond, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. Les pharmacies n’ont toutefois eu l’autorisation de passer commande que depuis ce lundi matin, les masques devraient donc arriver dans les prochains jours.
La semaine dernière, la secrétaire d'État à l'économie Agnès Pannier-Runacher dans une interview accordée aux «Echos», avait annoncé que les masques allaient être déployés en France à partir du 4 mai. «Plusieurs modes de distribution ont été identifiés pour permettre à un maximum de Français d'y avoir accès. Le champ des possibles est très large et nous regardons toutes les hypothèses: pharmaciens, mairies, grande distribution, buralistes, plateforme Afnor, e-commerce, etc», a-t-elle expliqué. Le prix devrait se situer entre 2 et 5 euros.
Lundi 27 avril 2020 – Kim Jong Un n'a pas disparu, selon la Corée du Sud :
Pour le gouvernement de la Corée du Sud, il n'y a pas de mystère sur la localisation de Kim Jong Un, le dictateur qui dirige la Corée du Nord. Dimanche, selon la chaîne d'information américaine CNN, un conseiller du président sud-coréen Moon Jae-in a ainsi déclaré : «La position de notre gouvernement est claire. Kim Jong Un est en vie et se porte bien. Il se trouve dans la région de Wonsan depuis le 13 avril. Aucun mouvement suspect n'a été détecté.» Wonsan est une ville côtière, située dans l'est de la Corée du Nord, à environ 150 km de Pyongyang. Les informations rapportées par 38North, un site américain d'information sur la Corée du Nord, corroborent cette hypothèse : selon des images satellites analysées, un train identifié comme celui du dictateur a été repéré dans une gare voisine d'un vaste complexe où Kim Jong Un pourrait résider, à Wonsan. «La présence du train ne prouve pas la localisation du leader nord-coréen et n'indique rien concernant sa santé, mais elle tend à confirmer les informations affirmant que Kim séjourne dans une zone réservée à l'élite sur la côte est du pays», écrit 38North.
Lundi 27 avril 2020 – Guéri du coronavirus, Boris Johnson demande aux Anglais de rester confinés :
De retour aux commandes du gouvernement britannique après sa convalescence, Boris Johnson a appelé lundi les Britanniques à continuer à respecter le confinement bien que la courbe de la pandémie "commence à s'inverser" au Royaume-Uni.
Face à la pression qui monte pour esquisser une stratégie de déconfinement, il a dit comprendre "l'impatience" de la population, appelée à rester chez elle depuis le 23 mars et promis des décisions "dans les jours à venir" sur la manière d'adapter à l'avenir les mesures mises en place face à une crise qui dure. Mais il a averti qu'il fallait en l'état s'en tenir au confinement, en place au moins jusqu'au 7 mai, au risque d'une recrudescence. "Nous commençons maintenant à inverser la tendance", a déclaré Boris Johnson, remerciant ses compatriotes de leur "bon sens" et de leur "esprit communautaire". "Je sais que c'est difficile. Et je veux faire progresser l'économie aussi vite que possible, mais je refuse de gâcher les efforts et les sacrifices du peuple britannique et de risquer une deuxième épidémie majeure", a ajouté le Premier ministre.
Avec 20.732 décès dans les seuls hôpitaux, le Royaume-Uni est l'un des pays les plus sévèrement touchés en Europe par le nouveau coronavirus. Le bilan s'annonce encore plus lourd avec les morts dans les maisons de retraite, qui se comptabilisent par milliers selon les acteurs du secteur.
Au cours de la conférence de presse quotidienne de Downing Street dimanche, le ministre de l'Environnement George Eustice a observé des "signes encourageants". En très nette baisse, le dernier bilan en date communiqué dimanche recense 413 décès supplémentaires en milieu hospitalier, le chiffre le moins élevé en près d'un mois.
Lundi 27 avril 2020 – En Outre-Mer, la Dengue sévit en même temps que le coronavirus :
Les deux maladies ne s'attrapent pas de la même manière,- le coronavirus par transmission humaine, la dengue par piqûre de moustique tigre - mais leurs signes cliniques "sont proches"(toux, fièvre, maux de tête), et elles ont en commun de mettre sous tension les services de santé.
Touchés comme la France hexagonale par le covid-19, plusieurs territoires ultramarins, notamment ceux de l'océan Indien, subissent en même temps une forte épidémie de dengue, qui remplit également les hôpitaux et fait des victimes.
Les deux maladies ne s'attrapent pas de la même manière,- le coronavirus par transmission humaine, la dengue par piqûre de moustique tigre - mais leurs signes cliniques "sont proches"(toux, fièvre, maux de tête), et elles ont en commun de mettre sous tension les services de santé.
Début avril, le Conseil scientifique du gouvernement a souligné la "prise en charge compliquée des malades fébriles" en Outre-mer, avec "la recrudescence de la dengue".
C'est à Mayotte qu'elle fait pour l'instant le plus de ravages avec 12 décès depuis le début de l'année selon l'ARS, contre 4 jusqu'à présent pour le covid-19. Depuis janvier, 3.163 cas de dengue ont été confirmés, mais en raison de tous ceux qui n'ont pas consulté, le nombre de personnes réellement atteintes serait "très largement supérieur", dit l'ARS, qui compte aussi "292 hospitalisations dont 19 en réanimation".
En comparaison, 380 cas de coronavirus sont actuellement recensés à Mayotte, et "jamais eu plus de 4 à 5 personnes en réanimation en même temps", a rapporté à l'AFP la directrice de l'ARS, l'ancienne ministre Dominique Voynet.
Lundi 27 avril 2020 – Déconfinement : avant les annonces de l'exécutif, les Français s'interrogent :
Edouard Philippe doit présenter mardi, devant les représentants de la Nation, la stratégie gouvernementale de déconfinement. Il s’agit là d’une accélération par rapport au calendrier annoncé il y a une semaine, qui apparaît tout à fait justifiée au regard de la multiplication des inquiétudes chez les Français interrogés par l’Ifop pour Societing depuis le discours présidentiel du 13 avril.
Ce qui frappe, à la lecture des propos recueillis cette semaine, c’est la quasi disparition des points positifs identifiés la semaine précédente –humilité présidentielle bienvenue, sentiment d’avoir enfin un cap, même si l’espoir était teinté d’inquiétude. Désormais, les critiques priment, et les interrogations n’ont fait que s’amplifier depuis deux semaines.
La confusion, nourrie par les nombreux revirements, hésitations ou autres ballons d’essai ministériels qui ont marqué les derniers jours, a franchi un nouveau palier. «Le flou autour des modalités du déconfinement peut créer des confusions», «c’est pas clair, délayé», «j’y comprends plus rien», «flou artistique total», déplorent certains des sondés. La méthode gouvernementale se trouve de plus en plus critiquée : «Pas le courage de dire la vérité aux Français», «manque de réactivité et d’expérience», «nul, mal étudié, mal préparé», «on continue à balader les gens», «gestion catastrophique.» La colère, qui reste contenue à une minorité de la population, s’amplifie : «On nous prend véritablement pour des bestiaux sans cœur», «on nous prend pour des cons»… On mesure ici l’urgence pour le Premier ministre d’apporter un cadre et des réponses claires aux interrogations des Français.
Lundi 27 avril 2020 – Chine: Les lycéens reprennent le chemin des cours malgré le coronavirus :
La Chine, premier pays touché par le Covid-19, a fermé toutes ses écoles fin janvier juste avant le Nouvel an lunaire et les cours étaient depuis dispensés en ligne. En mars, les provinces peu peuplées du Qinghai (nord-ouest) et du Guizhou (sud-ouest) ont été les premières à progressivement organiser leur rentrée.
Masques et contrôles de température: collégiens et lycéens chinois ont fait une rentrée ultra-sécurisée lundi dans les métropoles de Pékin et Shanghai, après pratiquement quatre mois de grandes vacances pour cause d'épidémie.
A Pékin, seuls les lycéens de dernière année ont été autorisés lundi à revenir en classe pour préparer le "gaokao", l'examen d'entrée à l'université, le plus important de la scolarité des Chinois. A Shanghai, les élèves de dernière année de collège ont aussi repris la classe. Au grand regret de Lu Chengyu, 15 ans, pour qui les cours en ligne étaient "tellement plus amusants". "C'était plus libre qu'à l'école", explique-t-elle à l'AFP, expliquant pouvoir "rester au lit et prétendre qu'internet ne marche pas bien".
Et la peur du virus est toujours palpable même à Pékin, pourtant transformée en Grande muraille sanitaire avec une quarantaine de 14 jours imposée à toutes les personnes arrivant dans la ville. Devant l'entrée du lycée Chenjinglun, un employé pulvérise du désinfectant sur le trottoir.
Lundi 27 avril 2020 – En images. Avec le confinement, les dauphins reviennent à Istanbul :
A Istanbul, le confinement imposé par la pandémie de coronavirus fait des heureux: les dauphins du Bosphore. Moins de bateaux dans le détroit entre Europe et Asie, moins de pêcheurs et un calme inhabituel.
La mégapole turque de 16 millions d'habitants est sous confinement depuis jeudi et jusqu'à dimanche minuit, après deux précédents week-ends où Istanbul était déjà à l'arrêt sur ordre du gouvernement. L'épidémie a tué plus de 2.700 personnes en Turquie.
Reliant la Méditerranée à la Mer Noire en passant par le centre d'Istanbul, le détroit du Bosphore est une voie d'eau étroite (moins de 3 km de large) et d'ordinaire très fréquentée. Mais avec le confinement, il y a moins de trafic et davantage de poissons, ce qui attire les dauphins plus près des rives, à la grande joie des habitants. A Sarayburnu, promontoire qui sépare la Corne d'Or de la mer de Marmara, une bande de dauphins a été aperçue en train de nager avec une nuée de mouettes, pour le plus grand plaisir des photographes.
"La baisse du trafic maritime et humain dans le Bosphore a un impact important", souligne Erol Orkcu, président de l'association des pêcheurs amateurs d'Istanbul. "Les êtres vivants, aquatiques et terrestres, sont délivrés de la présence humaine. Ce qui permet aux dauphins de s'approcher plus près de la rive".
Avant la pandémie, des centaines de pêcheurs s'alignaient chaque jour le long des rives du Bosphore. Elles sont maintenant presque désertes.
Lundi 27 avril 2020 – Donald Trump renonce à son point presse quotidien :
Après sa sortie douteuse sur des injections de désinfectant pour traiter les patients atteints du Covid-19, Donald Trump a renoncé à son point presse quotidien.
Donald Trump n'a plus ce qui rythmait ses journées depuis de longues semaines : son briefing quotidien. Selon le «Washington Post», le président américain, vexé après les réactions à ses étonnantes propositions de traiter les patients atteints par le Covid-19 avec des «injections de désinfectant» ou des «ultraviolets», a décidé de mettre fin à la conférence de presse au cours de laquelle il répondait aux questions des journalistes -un exercice qu'il avait boudé depuis le début de sa présidence. Il s'est depuis expliqué, jurant qu'il s'agissait de remarques sarcastiques, mais sans guère convaincre. Ses conseillers craignaient déjà depuis quelques semaines que ces conférences quotidiennes ne finissent par lui nuire dans les urnes, en novembre prochain.
Cet exercice, quotidien en cette période de pandémie alors que plus de 54 000 Américains sont morts du Covid-19, lui permettait de s'adresser aux Américains... à défaut de multiplier les meetings. Candidat à sa réélection depuis le lendemain de son arrivée à la Maison-Blanche, Donald Trump est privé de ces meetings qu'il affectionne particulièrement et sur lesquels il comptait pour aller à la rencontre de sa base électorale et la galvaniser, et surtout la mobiliser afin d'être élu à un second mandat. Dimanche, il s'est lamenté sur Twitter d'être resté à la Maison-Blanche «depuis de longs mois», confinement oblige. Habitué à s'éloigner de la capitale presque tous les week-ends pour se rendre dans une des résidences de la Trump Organization et s'adonner à quelques parties de golf à Bedminster (New Jersey, où Ivanka Trump a passé quelques jours en ne respectant pas le confinement qu'elle promeut) ou à Mar-a-Lago (Floride), Donald Trump supporte mal de rester à la Maison-Blanche. Il s'était déjà plaint d'une situation similaire fin 2018, alors que le gouvernement fédéral était à l'arrêt à cause de l'absence d'accord sur le budget annuel. «Je suis tout seul (pauvre de moi) à la Maison-Blanche en attendant que les Démocrates reviennent et passent un accord», avait-il écrit le 24 décembre, alors que son épouse Melania Trump et leur fils Barron étaient partis à Mar-a-Lago.
Lundi 27 avril 2020 – Hausse historique du nombre de chômeurs avec le confinement :
Reflet du choc violent sur l'économie du confinement, le nombre de chômeurs a enregistré en mars une hausse historique sur un mois (+7,1%), poussant le gouvernement à annoncer une «adaptation rapide» des règles de l'assurance chômage. En mars, le nombre de demandeurs d'emplois inscrits en catégorie A a progressé de 246.000 pour s'établir à 3,732 millions, effaçant les baisses de janvier et février avant la crise et rejoignant un niveau proche de celui de septembre 2017. «Il s'agit de la hausse mensuelle la plus forte observée», souligne la Dares, service statistiques du ministère du Travail qui a publié cette note mensuelle - au lieu du seul chiffre trimestriel, en hausse de 0,7% à 3,576 millions - pour mesurer «l'ampleur du choc en cours».
En comparaison, «la deuxième hausse mensuelle la plus importante, intervenue en mars 2009 durant la crise financière, était de 77.300», ajoute-t-elle. La hausse concerne toutes les tranches d'âge mais est plus forte chez les hommes (+8,6%) que les femmes (+5,5%). Elle est notamment portée par ceux qui recherchent un emploi dans le BTP, les services à la personne, le tourisme, le commerce ou le spectacle.
Selon la Dares, l'augmentation est alimentée «pour moitié par des demandeurs d'emploi qui n'étaient pas inscrits à Pôle emploi le mois précédent, ainsi que, pour l'autre moitié, par des demandeurs précédemment en activité réduite (catégories B et C) et qui ont cessé de travailler».
Au total, l'effectif des catégories A, B, C augmente de 3,1% en mars (+177.500) mais reste stable sur le trimestre à 5,744 millions, et en baisse de 2,9% sur un an.
Cette brutale hausse mensuelle est la conséquence d'une «nette augmentation des entrées» à Pôle emploi (+5,5%), conjuguée à une «très forte baisse des sorties» (-29%, soit 168.000 personnes). «Les entrées pour fins de missions d'intérim et fins de contrats courts sont en hausse, la mise en place du confinement ayant conduit à des non-renouvellements ainsi qu'à de moindres nouvelles embauches de courte durée», explique la Dares.
Lundi 27 avril 2020 – Une oasis nourricière sur les toits de Paris :
Avec le confinement, il est plus difficile de se ravitailler en fruits et légumes de qualité qu’en pâtes, constate Pascal Hardy, fondateur d’Agripolis, l’entreprise agricole urbaine à l’origine du projet de ferme baptisé « Nature Urbaine » (NU), dans le XVe arrondissement de Paris. La première récolte est prévue fin avril. Depuis trois ans, Pascal Hardy teste sur les toits plats des supermarchés et des écoles de la capitale ce qui pousse sous le climat parisien, plus clément qu’il n’y paraît ; la région fut autrefois un immense bassin agricole aux terres fertiles.
Son credo ? Des variétés biologiques, goûteuses, paysannes : tomates noires de Crimée, cornue des Andes ou green zebra, des fraises charlotte et cijosée, de la salade rougette. Les graines sont soigneusement choisies, les semis réalisés en pleine terre en Ile-de-France avant d’être repiqués hors sol dans des colonnes verticales alimentées par vapeur d’eau enrichie en nutriments.
« La plupart des tomates sans goût que nous consommons tout au long de l’année sont produites en hydroponie, une technique inspirée des cultures de Babylone ou des Incas qui devaient déjà économiser l’eau, explique Antoine Cusset, 32 ans, ingénieur agronome et responsable du site NU Paris. L’hydroponie associée à l’aéroponie, la culture en hauteur, nous permet d’être très économes en place, en eau et surtout d’éviter aux végétaux d’absorber, via leurs racines, les métaux lourds qui retombent dans la terre. En revanche, nous choisissons des espèces moins productives et donc plus savoureuses. Notre cocktail nutritif, élaboré au fil des récoltes avec AgroParisTech et Astredhor, est également organique et pas seulement chimique. Il permet aux racines de se développer avec aisance dans une brume d’eau. A la récolte, dans les cagettes, nos fraises et nos tomates sont charnues, vitaminées, et de saison. » La ferme cultivera six mois par an une vingtaine de variétés, soit près de 200 tonnes par semaines, de quoi alimenter 1 500 familles de quatre personnes. Elle devrait approvisionner à terme les futurs hôtels Mama Shelter et Novotel, Le Perchoir, qui prendra ses quartiers sur le toit. « Cultiver à Paris est un défi, explique Pascal Hardy. Le mètre carré et la main-d’œuvre sont élevés, mais le développement des techniques et des fermes des villes participe d’un mieux-vivre général. Notre objectif est à la fois de nourrir et d’éduquer, d’initier une résilience urbaine. »