Dimanche 19 avril 2020 – point sur le Coronavirus le 18 avril au soir :
L’épidémie de coronavirus a fait au moins 19 323 morts en France depuis début mars, soit 642 de plus en 24 heures, mais le nombre de patients hospitalisés et en réanimation poursuit sa décrue, a indiqué samedi la direction générale de la Santé. Un total de 11 842 décès a été enregistré dans les hôpitaux (+364) et 7481 (+278) dans les maisons de retraite médicalisées (Ehpad) et autres établissements médico-sociaux, a précisé la DGS dans un communiqué.
Le nombre de patients hospitalisés pour une infection au Covid-19 s'élevait samedi à 30 639, avec un solde en baisse de 551. Parmi ceux-ci, 5833 patients dans un état grave étaient hospitalisés en réanimation, avec un solde négatif de 194 sur vendredi. Il s'agit du dixième jour de baisse nette du nombre de patients en réanimation et du 4ème de baisse des hospitalisés.
Le bilan est définitif : 1046 marins du porte-avions français Charles de Gaulle ont été testés positifs au nouveau coronavirus sur un total de 1760, selon l'armée française. Près de 50% des cas sont asymptomatiques. Entre 20 et 30 marins sont actuellement hospitalisés selon les jours, et un major d'une cinquantaine d'années est en réanimation. Son état est stationnaire et ses "réflexes respiratoires fonctionnent".
Dimanche 19 avril 2020 – Déconfinement : la Floride rouvre ses plages, les Américains se ruent sur le sable :
Les Américains se sont immédiatement rués sur le sable, notamment à Jacksonville. D'après une journaliste de CNN présente sur place, les habitants de la ville ont fait la queue dans les rues en prévision de la réouverture des plages. «C'était comme s'ils avaient été enfermés pendant des années. Mais en réalité, cela faisait à peine un mois », explique Randi Kaye.
Et de poursuivre : «Ils faisaient du vélo, ils couraient, ils nageaient, surfaient, certains pêchaient, beaucoup de gens amenaient leurs chiens». Selon la correspondante de CNN, il n'y avait «pas beaucoup» de distanciation sociale, entre des groupes installés sur le sable avec des glacières et d'autres personnes se faisant bronzer.
En Floride, plus de 25.000 cas de coronavirus ont officiellement été dénombrés, pour un total de 740 décès, selon les chiffres de l'Université John Hopkins. Mais l'État a surtout enregistré, entre jeudi et vendredi, une hausse de 1413 cas recensés, un record depuis le début de l'épidémie de Covid-19.
Dimanche 19 avril 2020 – Elizabeth II fêtera ses 94 ans confinée et en toute discrétion :
La reine aura 94 ans mardi 21 avril 2020. La date de son anniversaire est marquée chaque année par des coups de canon tirés à Hyde Park et à la Tour de Londres, ainsi qu'au parc royal de Windsor, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale. Mais cette année son anniversaire ne sera pas marqué de manière particulière, a déclaré une source du palais de Buckingham à l'AFP. Une première en 68 ans de règne. «Il n'y aura pas de salves de coups de canons - Sa Majesté a souhaité qu'aucune mesure spéciale ne soit mise en place pour autoriser les coups de canons car elle ne jugeait pas cela approprié dans les circonstances actuelles», a déclaré cette source.
Le palais de Buckingham avait déjà annoncé que la parade militaire du «salut aux couleurs» (Trooping the Colour), organisée chaque année en juin pour célébrer officiellement l'anniversaire de la reine, ne se tiendrait pas cette année.
En raison de l'épidémie, Elizabeth II s'est retirée avec son époux, le prince Philip, au château de Windsor. Agés respectivement de 93 et 98 ans, ils font partie de la population à risque face au coronavirus.
Lors d'une intervention télévisée historique diffusée pendant le week-end de Pâques, la reine a appelé ses sujets à la résilience, assurant que «des jours meilleurs viendront».
Dimanche 19 avril 2020 – L'Olympique de Marseille héberge des femmes victimes de violences conjugales :
Depuis deux semaines, le stade Vélodrome et la Commanderie, les installations de l'Olympique de Marseille, ont été mises à disposition des autorités par le club de foot pendant cette crise sanitaire. Elles accueillent désormais 18 femmes qui ont été contraintes de quitter leur logement car victimes de violences conjugales en plein confinement. Les 46 chambres, qui sont en temps normal utilisées par les jeunes joueurs du centre de formation, servent donc à accueillir ces femmes, dont certaines ont des enfants.
Le nettoyage et la sécurité des lieux, écrit le communiqué publié dimanche par l'OM et la Préfecture des Bouches-du-Rhône et relayé par l'AFP, sont assurés par le club, qui entretient également les infrastructures sportives utilisées par les enfants hébergés. Le groupe de restauration collective Sodexo, qui est un partenaire habituel de l'OM, se charge gracieusement des dépenses de restauration, a-t-il été précisé. L'installation a été permise en moins d'une semaine grâce à la participation du personnel de l'OM et de l'association SOS Femmes qui dispose de travailleurs sociaux et de psychologues et que la préfecture a mandatée.
Dimanche 19 avril 2020 – Bernard Tapie défend Emmanuel Macron dans sa gestion de la crise du coronavirus :
Interviewé samedi 18 avril 2020 par «Le Parisien», l'homme d'affaires et ex-ministre Bernard Tapie estime qu'il faudra attendre «le coup de sifflet final» dans le «match contre la mort» face au coronavirus pour juger la gestion de la crise par Emmanuel Macron.
«Si on demandait aux Français aujourd'hui à quel capitaine d'équipe ils sont prêts à confier leur avenir, dans la situation actuelle, quel candidat le battrait ? A mon avis, aucun. L'heure n'est plus aux chipotages politiques. Il doit mener ce match contre la mort. Alors, de grâce, on jugera Macron au coup de sifflet final!», a affirmé l'ancien patron de l'Olympique de Marseille. «Il y a un commandant de bord. Tout le monde n'est pas satisfait que ce soit lui, certes, mais il est aux commandes (...) L'avion est en l'air, sans train d'atterrissage, avec un réacteur en feu, maintenant c'est à lui de poser l'appareil. S'il vous plaît, on se calme, on prie pour qu'il ait raison, et s'il gagne on aura tous gagné. S'il s'est trompé, les Français sauront en tirer les conséquences», ajoute l'ancien ministre de la Ville de François Mitterrand qui, à 77 ans, se bat contre un cancer.
Dimanche 19 avril 2020 – Face au Covid-19, Xavier Bertrand pour une "union sacrée" entre l'Etat et les élus :
Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR), a plaidé dimanche pour une "union sacrée" entre l'Etat et les collectivités face à la crise du Covid-19, tout en demandant au gouvernement de faire "davantage confiance" aux élus locaux.
Les régions, les départements, les villes, "faisons l'union sacrée" avec "le gouvernement, avec l'Etat" mais "il faut aussi peut-être davantage que le président de la République, que le gouvernement, nous fasse confiance", a souligné l'ancien ministre au micro du Grand Rendez-vous Europe 1-Les Echos.
Interrogé sur un éventuel "gouvernement d'union nationale", il a balayé le sujet : "Ca ne sert à rien de me prendre le chou avec tous ces trucs-là. Les arrière-pensées politiques des uns et des autres, je m'en fous".
Quant aux techniques de "traçage" dans le cadre du déconfinement, Xavier Bertrand a regretté que le débat programmé à l'Assemblée nationale le 28 avril se fasse sans vote, estimant que chacun devait prendre ses responsabilités. "Des débats sans vote, ça s'appelle un colloque... Vous ne pouvez pas non plus imposer un couvre-feu parlementaire, il faut que le peuple s'exprime autrement que par les sondages", a-t-il insisté. "Que le chef de l’État nous fasse confiance, on n'est pas concurrents, on est partenaires !", a martelé M. Bertrand.
Dimanche 19 avril 2020 – Coronavirus : Fnac Darty inaugure le prêt garanti par l'Etat pour les grandes entreprises :
Fnac Darty a obtenu 500 millions d'euros de plusieurs banques pour l'aider à passer le cap de l'épidémie de Covid-19, devenant le premier grand groupe français à bénéficier du dispositif de prêts garantis par l'Etat.
Fnac Darty est devenu dimanche le premier grand groupe français à bénéficier du dispositif de prêts garantis par l'Etat, obtenant 500 millions d'euros de plusieurs banques pour l'aider à passer le cap de l'épidémie de Covid-19 qui l'a forcé à fermer ses magasins physiques.
"Avec plus de 20 milliards d'euros de prêts accordés à 150 000 entreprises, le déploiement du prêt garanti par l'Etat est aujourd'hui une réalité pour les entreprises françaises, quelle que soit leur taille", souligne le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire dimanche, dans un communiqué. "Le prêt garanti par l'Etat est un levier majeur pour les aider à franchir sans heurt cette période économique difficile", ajoute-t-il.
Peu après le confinement de la population en France et la fermeture obligatoire des commerces non essentiels, le gouvernement s'était engagé à garantir jusqu'à 300 milliards d'euros de prêts aux entreprises. Pour les grandes entreprises réalisant plus de 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires, ces prêts sont couverts à hauteur de 70% ou 80%.
L'emprunt de Fnac Darty, dont 70% sera garanti par l'Etat, "aura une maturité d'un an, avec option d'extension jusqu'à cinq années additionnelles (avril 2026)". Il a été souscrit auprès d'un pool de banques comprenant Arkéa, BNP Paribas, Bred, CIC, Crédit Agricole CIB, La Banque Postale, LCL, Natixis CIB et Société Générale CIB. Celles-ci s'engagent donc à couvrir 30% du montant, contre 10% pour les prêts garantis par l'Etat aux PME.
Dimanche 19 avril 2020 – Dette à 115% du PIB : «Il faudra rembourser cet argent» :
La crise due au coronavirus devrait faire chuter le PIB français d'«au moins 8%» cette année en fonction de la durée de «l'acte II» du déconfinement jusqu'à la reprise complète, indique le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau (photo). Le gouvernement table actuellement sur -8%.
La crise actuelle «est totalement inédite dans sa nature, et plus violente que les crises précédentes», observe le gouverneur dans une interview au Journal du dimanche. «Chaque quinzaine de confinement entraîne une baisse de la croissance annuelle d'environ 1,5 point et presque autant en matière de déficit budgétaire supplémentaire», rappelle-t-il. Pour autant, «nous ne passerons (...) pas d'un coup à une reprise normale» avec le déconfinement à partir du 11 mai, anticipe-t-il. «Ce sera un acte II, où il faudra faire grandir en même temps la confiance sanitaire et la confiance économique, pour les entrepreneurs comme pour les salariés.» «Nous ne connaissons pas encore la durée de l'acte II jusqu'à la reprise complète», souligne François Villeroy de Galhau.
Pour lui, l'Etat «joue un rôle d'amortisseur majeur», face à la crise: «L'intervention publique massive a absorbé au moins les deux tiers du choc, et réduit d'autant son impact pour les ménages et les entreprises». «Son rôle protecteur devrait diminuer au fur et à mesure de la reprise dans les différents secteurs», prévoit-il, «d'autant que, bien sûr, cet amortisseur collectif devra être payé dans le futur».
«La France va sortir de ce choc avec une dette publique accrue d'au moins 15 points de PIB, à 115%. Dans la durée, il faudra rembourser cet argent», insiste le gouverneur. «Il faudra viser une gestion plus efficace, d'autant que les Français ne souhaitent pas payer plus d'impôts», prévient-il. En attendant, «il est trop tôt pour (...) dire» si les 110 milliards mobilisés par l'Etat pour soutenir l'économie suffiront.
Dimanche 19 avril 2020 – Mobilisation générale contre le Covid-19 :
L’industrie française se reconvertit pour participer à l’effort de guerre. Dior, Air Liquide, Saint James : les fleurons de notre économie se mettent à fabriquer masques, désinfectants, respirateurs...
« Et si on disposait les flacons de gel hydroalcoolique pour écrire solidarité ? » En ce matin du dix-huitième jour de confinement, dans l’usine de parfums et cosmétiques Christian Dior de Saint-Jean-de-Braye, Maureen Denoizay, agent de conditionnement, résume l’émotion de la cinquantaine de salariés présents. A travers leurs masques chirurgicaux, tous disent leur fierté de travailler « pour la bonne cause » et pour « aider les autres ».
Depuis trois semaines, les volontaires des lignes S22 et S24 se consacrent à un seul produit, le gel hydroalcoolique, dont la recette a été fixée par décret. Dans l’atelier au sol blanc, un panneau est désormais plus scruté que celui des indicateurs de performance. Sous le titre « Ces remerciements sont pour vous » s’y accumulent messages d’hospitaliers, de policiers, de pharmaciens, d’ambulanciers, d’infirmières… Seules quelques affiches rappellent l’activité de l’usine en temps normal, élaborer des parfums, des crèmes et du maquillage. Les matières premières, principalement de l’alcool, de l’eau et de la glycérine, étaient déjà sur place, les cuves aussi, mais il a fallu adapter en urgence les lignes, mettre au point l’étiquetage, faire fabriquer des godets adaptés à la forme des flacons. « C’est un effort collectif, constate Quentin Carcelle, responsable du conditionnement de soins. Notre fournisseur a usiné les jeux de godets en trois jours, contre quatre à cinq semaines d’habitude. D’autres sous-traitants nous ont prêté l’outillage. »
Le groupe LVMH a mis à contribution plusieurs de ses sites pour participer à cet « effort de guerre » sanitaire. « L’appel de l’AP-HP a été entendu immédiatement, indique Marc-Antoine Jamet, secrétaire général du groupe de luxe. Nous avons mis en place une équipe Projet, qui fonctionne en liaison avec la cellule santé de l’Elysée et le ministère de la Santé. » En trois semaines, trois usines – celles de Givenchy, Guerlain et Dior – ont fabriqué 130 tonnes de ce produit qui fait défaut jusque dans les salles de réanimation. Claude Martinez, DG des parfums et cosmétiques chez LVMH, explique : « Les hôpitaux reçoivent 80 % de la production, mais nous fournissons aussi Leclerc, Carrefour ou Monoprix. »
Dimanche 19 avril 2020 – Bolsonaro demande aux Brésiliens de ne "pas se débiner" face au coronavirus :
Le président d'extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, a demandé à ses concitoyens de ne "pas se débiner" face au coronavirus et a de nouveau critiqué les mesures de confinement, samedi lors d'une manifestation publique à Brasilia.
"Il ne faut pas se débiner face à ce virus, il faut l'affronter la tête haute, Dieu est avec nous", a crié le chef de l'Etat à l'attention de croyants qui manifestaient contre l'avortement devant le palais présidentiel. Dans cet acte retransmis en direct sur Facebook, M. Bolsonaro a de nouveau vilipendé les gouverneurs et maires qui défendent le confinement et la distanciation sociale, et a également critiqué le congrès et la presse.
Avec 206 nouveaux décès lors des dernières 24 heures, le Brésil compte au total 2347 morts dus au coronavirus, qui a contaminé 36 599 personnes.
Jair Bolsonaro qualifie de "petite grippe" le Covid-19, qui a tué plus de 150 000 personnes dans le monde. Il a limogé jeudi son populaire ministre de la Santé, Luiz Henrique Mandetta, qui prônait la distanciation sociale et le confinement afin de contenir la propagation de la maladie dans ce pays de quelque 210 millions de personnes, marqué par les fortes inégalités.
"Ce que nous entendons le plus, ce sont des personnes qui veulent revenir à la normale. Depuis le début, je dis que nous avons deux problèmes, le virus et le chômage. (...) Je ne défends pas l'économie, je défends les emplois. (...) C'est impossible de comprendre que les conséquences du chômage, c'est ce qui va tuer les gens?", s'est exclamé le président.
Dimanche 19 avril 2020 – Des traces de Covid-19 dans l'eau non potable de Paris :
Des traces "infimes" de coronavirus découvertes dans le réseau d'eau non potable de Paris poussent la ville à suspendre son utilisation pour nettoyer les rues ou arroser les parcs, mais elle assure qu'il n'y a aucun risque pour l'eau potable, qui dispose d'un réseau indépendant et multi-traité.
Le laboratoire de la régie municipale Eau de Paris a découvert "ces dernières 24 heures" la présence en quantité infime de traces du virus sur 4 des 27 points de prélèvements testés, ce qui a conduit la mairie a suspendre immédiatement l'usage de son réseau d'eau non potable, dans le cadre du "principe de précaution", a indiqué dimanche à l'AFP l'adjointe chargée de l'environnement à la Ville, Célia Blauel.
Mais l'eau potable, qui dépend d'un autre réseau "totalement indépendant", "ne présente aucune trace de virus Covid" et "peut être consommée sans aucun risque", assure la mairie. A Paris, coexistent deux réseaux, sans lien l'un avec l'autre: celui de l'eau potable (2000 km), et celui de l'eau non potable (1800 km), une spécificité héritée de la fin du XIXe siècle.
L'eau potable, qui alimente les robinets des particuliers et "les fontaines à boire" publiques, provient de deux origines: des ressources souterraines et de deux usines de traitements des eaux. Cette eau est "contrôlée en permanence" et "soumise à des traitements dits multi-barrières", destinés à éliminer "toutes traces de pollution et de tout virus", a expliqué à l'AFP Laurent Moulin, responsable du laboratoire de recherche développement d'eau de Paris, et spécialiste de la question des virus dans l’eau.
Dimanche 19 avril 2020 – Coronavirus : le retour à la "vie d'avant probablement pas avant longtemps", dit Philippe :
Edouard Philippe a averti, lors d'une présentation à Matignon, que les Français ne retrouveront "pas tout de suite et probablement pas avant longtemps" leur "vie d'avant" la crise du coronavirus.
Les Français ne retrouveront "pas tout de suite et probablement pas avant longtemps" leur "vie d'avant" la crise du coronavirus, a averti dimanche Edouard Philippe en présentant "les grandes règles" qui devraient conduire au déconfinement à partir du 11 mai.
"Nous ne sommes pas sortis de la crise sanitaire", a encore prévenu le Premier ministre, tout en admettant que "nous marquons des points contre l'épidémie" et que "la situation s'améliore progressivement, lentement mais sûrement". "Imaginer que parce la situation aurait cessé de s'aggraver et qu'elle commencerait à s'améliorer, l'épidémie serait derrière nous, ça, ce serait une erreur", a-t-il insisté lors d'un point-presse à l'hôtel Matignon.
Le Premier ministre a également rappelé que la crise économique serait "brutale" et "ne fait que commencer". "La production s'est presque arrêtée, la consommation aussi", a-t-il relevé, estimant que "jamais dans l'histoire du monde un tel arrêt aussi massif, aussi général, n'a été vécu". M. Philippe a assuré qu'il présenterait "dans les jours qui viennent" le plan détaillé de déconfinement qui est "en train d'être travaillé" par le gouvernement, sous l'égide de Jean Castex.