Vendredi 14 février 2020 - Municipales à Paris : Benjamin Griveaux retire sa candidature après la diffusion d'une vidéo intime :
Le candidat de La République en marche (LREM) pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, retire sa candidature dans le but de protéger ses proches après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel, a-t-il annoncé vendredi à l'AFP.
Suite à des «attaques ignobles (...) j'ai décidé de retirer ma candidature à l'élection municipale parisienne. Cette décision me coûte mais mes priorités sont très claires. C'est d'abord ma famille, vous l'aurez compris», a-t-il dit dans une déclaration enregistrée en début de matinée au siège de l'AFP, en présence de BFM Paris.
Un site avait diffusé mercredi soir une vidéo intime et des messages connotés adressés à une femme, affirmant qu'ils émanaient de l'ancien porte-parole du gouvernement. Ils ont été relayés peu à peu jeudi sur les réseaux sociaux. «En annonçant ma candidature à la mairie de Paris, je connaissais la dureté du combat politique», a commencé Benjamin Griveaux dans une brève déclaration solennelle, enregistrée au milieu de membres très émus de son équipe de campagne. «Depuis plus d'un an, ma famille et moi avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des rumeurs, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées ainsi que des menaces de mort», a-t-il poursuivi : «Ce torrent de boue m'a affecté et surtout a fait mal à ceux que j'aime. Comme si cela n'était pas suffisant, hier, un nouveau stade a été franchi. Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait jamais subir cette violence. En ce qui me concerne, je ne suis pas prêt à nous exposer davantage ma famille et moi quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin.»
Vendredi 14 février 2020 - Corse : l'incendie de Bavella a parcouru 5000 hectares, la vigilance toujours de mise :
L'incendie de Bavella a parcouru depuis 10 jours près de 5000 hectares en Corse, a déclaré jeudi à l'AFP le préfet de Corse Franck Robine, se disant "très préoccupé" par la reprise du vent attendue dans la nuit.
"C'est un feu relativement hors norme", en raison de la superficie parcourue depuis le départ de l'incendie le 4 février estimée à 5000 hectares -l'équivalent de près de 10 000 terrains de football- et de la difficulté pour y accéder, a déclaré le préfet après avoir effectué une reconnaissance aérienne de l'incendie et s'être rendu au poste de commandement des pompiers à Solaro (Haute-Corse). v"On a des moyens considérables employés avec plus de 450 personnes aujourd'hui, quatre Canadair et trois hélicoptères", a-t-il souligné. "Mais il reste une grande inquiétude qui est la reprise du vent attendue dans la nuit" de jeudi à vendredi avec des vents "à 80 kilomètres/heure qui pourraient atteindre" vendredi matin "à nouveau les 100 kilomètres/heure et sans doute les dépasser" sur la zone, a-t-il ajouté.
Vendredi 14 février 2020 - Tariq Ramadan mis en examen pour le viol de deux autres femmes :
Tariq Ramadan a été mis en examen pour le viol de deux autres femmes, identifiées l'an dernier par l'enquête, au terme de son interrogatoire jeudi au tribunal de Paris, a appris l'AFP auprès de son avocat.
Ces deux femmes, interrogées comme témoin par les policiers en février 2019, ont été identifiées sur des photos retrouvées dans l'ordinateur de l'islamologue suisse de 57 ans, qui conteste toutes les accusations. Il était déjà mis en examen pour deux viols depuis le 2 février 2018. "Il y a une volonté de poursuivre Tariq Ramadan coûte que coûte et ce contre les évidences", a réagi auprès de l'AFP son avocat, Me Emmanuel Marsigny. "Alors que les mensonges des premières accusatrices sont désormais clairement établis, il vient d’être de nouveau mis en examen alors que la première femme visée a elle-même déclaré que les relations avaient été 'consenties' et que l’autre femme ne s’est jamais plainte de leurs deux rencontres", a-t-il ajouté.
Aux enquêteurs, les deux femmes ont raconté en février 2019 comment ce "manipulateur" les avait entraînées chacune dans une relation "dominant-dominé" virtuelle avant un rendez-vous brutal. "Je lui demandais d'être plus doux, mais il me disait: 'C'est de ta faute, tu le mérites' (...) et qu'il fallait obéir", a rapporté l'une des deux, relatant une relation de 2015.
Vendredi 14 février 2020 - Coronavirus : les premiers rapatriés de Chine sont sortis de quarantaine :
Les premiers rapatriés de Chine sont sortis vendredi, à bord de navettes, du centre de vacances du sud de la France où ils étaient placés en quarantaine, ont constaté des journalistes de l'AFP. Au total, 181 personnes qui étaient confinées à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, depuis le 31 janvier et leur retour de Wuhan, épicentre de l'épidémie de nouveau coronavirus, doivent recouvrer leur liberté vendredi, certaines de ne pas être contaminées. Elles ont toutes reçu un «certificat de non contagiosité», a précisé à l'AFP un responsable de la Croix-Rouge Marc Zyltman. «Ce sont des personnes comme vous et moi», a-t-il ajouté.
Vendredi à 06h30, les premières personnes confinées ont été dirigées par la Croix-Rouge à travers le sas de sortie du centre de confinement, une grande tente blanche où ils ont enlevé leur masque et se sont lavé les mains au gel hydroalcoolique, a constaté l'un des trois journalistes de l'AFP eux-même confinés. Certains partent par leurs propres moyens, récupérés par des proches, tandis que les autres prennent place à bord de navettes pour les gares et aéroports, dont les départs doivent s'échelonner dans la matinée. Tous vont pouvoir reprendre librement le cours de leur vie, pour la première fois depuis leur départ de Wuhan, dans le centre de la Chine: parmi ces rapatriés, les autorités n'ont fait état d'aucune contamination au virus à l'origine de la maladie Covid-19. La ministre de la Santé Agnès Buzyn s'entretiendra avec certains d'entre eux à Carry-le-Rouet à la mi-journée.
Vendredi 14 février 2020 - Il a fait...20°C en Antarctique, un record :
L’antarctique a enregistré en février un record de température de plus de 20,75 degrés, franchissant pour la première fois la barre des 20°C, a annoncé jeudi un scientifique à l'AFP. Ce record a été enregistré le 9 février sur l'île Seymour, connue aussi sous le nom de Marambio, a expliqué le chercheur brésilien Carlos Schaefer. "Nous n'avons jamais vu une température aussi élevée en Antarctique", a-t-il déclaré dans un échange sur Whatsapp. Le scientifique a toutefois souligné que cette donnée "n'est pas valable en tant que tendance d'un changement climatique". "C'est juste un signe que quelque chose de différent se passe dans cette région", a-t-il expliqué.
L'île Seymour, qui abrite une base scientifique argentine, est une des îles situées au large de la péninsule antarctique. Le scientifique, spécialisé dans l'étude des permafrosts, a indiqué que ce relevé avait été effectué dans le cadre d'un projet de recherche sur vingt ans destiné à étudier l'impact du changement climatique sur les sols gelés en permanence. "Nous ne pouvons pas utiliser cela pour anticiper des changements climatiques dans le futur. C'est une donnée" à un moment précis, a-t-il insisté.
Vendredi 14 février 2020 - Salle comble à Levallois pour le dernier conseil municipal des Balkany, sans "Patrick" :
L'hôtel de ville de Levallois-Perret était plein à craquer jeudi soir pour dire «au revoir» aux Balkany, lors du dernier conseil municipal avant les élections de mars, en l'absence de «Patrick» sorti de prison la veille après cinq mois de détention pour fraude fiscale et blanchiment. Isabelle Balkany, maire par intérim depuis l'incarcération de son mari, avait prévenu la veille qu'elle présiderait elle-même le conseil. «Patrick se reposera», avait-elle tranché.
Jeudi soir, sa femme et première adjointe est entrée dans la salle du conseil municipal sous de très longs applaudissements d'habitants, pressés les uns contre les autres sur les gradins rouges. Debout, visages émus, ils ont rendu hommage aux époux Balkany pour leur dernier conseil municipal: après leur condamnation en première instance pour fraude fiscale et blanchiment aggravé, ils avaient finalement renoncé fin 2019 à se présenter pour un sixième mandat à la mairie, non sans dénoncer la «confiscation du suffrage universel par la justice». «Votre présence est formidable», s'est enthousiasmée tout sourire Isabelle Balkany, 72 ans. «Merci !» crie quelqu'un dans le public. Isabelle Balkany s'assoit, sous les lustres et au milieu des autres adjoints, et continue plus gravement: «Je voudrais vous donner des nouvelles de Patrick», dit-elle. «Nous nous sommes endormis tard, il avait besoin de parler». La salle sourit, boit ses paroles. De nombreux habitants filment au téléphone.
Vendredi 14 février 2020 - La Turquie dénonce l'"hypocrisie" de la Syrie après la reconnaissance du génocide arménien :
Le Parlement syrien a officiellement reconnu jeudi comme "génocide" le massacre d'environ 1,5 million d'Arméniens entre 1915 et 1917, sur fond de vives tensions avec la Turquie après des affrontements meurtriers dans le nord-ouest de la Syrie. "Le Parlement (...) condamne et reconnaît le génocide commis contre les Arméniens par l'Etat ottoman au début du XXe siècle", a-t-il indiqué dans un communiqué.
L'actuel territoire syrien est considéré comme un des principaux théâtres du massacre des Arméniens qui, selon les historiens, furent contraints par les autorités ottomanes à des marches forcées à travers le désert, avant que les survivants ne soient placés dans des camps de concentration. A Deir-Ezzor (est), un mémorial du génocide arménien avait été érigé, avant d'être détruit par le groupe Etat islamique (EI).
Cette reconnaissance intervient dans un contexte de fortes tensions entre Damas et Ankara, des combats entre les deux camps ayant eu lieu ces derniers jours dans le nord-ouest de la Syrie, où sont déployés des soldats turcs. Le ministère turc des Affaires étrangères a qualifié dans un communiqué le vote du Parlement syrien d'"acte hypocrite de la part d'un régime qui pendant des années a commis toutes sortes de massacres contre son propre peuple". v"Nous vivons actuellement une agression turque qui repose sur la même pensée ottomane haineuse", a déclaré pour sa part le chef du Parlement syrien, Hammouda Sabbagh.
Vendredi 14 février 2020 - Benjamin Griveaux jette l'éponge : ses ex adversaires Anne Hidalgo et Cédric Villani réagissent :
La maire de Paris Anne Hidalgo a condamné la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, qui renonce à briguer la mairie de la capitale. Cédric Villani, autre candidat aux municipales à Paris, a lui apporté son soutien à son ancien adversaire et à sa famille.
La course à l'investiture de la mairie de Paris a pris un tournant inattendu vendredi : Benjamin Griveaux, candidat de LREM, a annoncé qu'il retirait sa candidature après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel. Il a dénoncé «des attaques ignobles» dans une déclaration enregistrée en début de matinée au siège de l'AFP. «J'ai décidé de retirer ma candidature à l'élection municipale parisienne. Cette décision me coûte mais mes priorités sont très claires. C'est d'abord ma famille, vous l'aurez compris», a-t-il ajouté.
Après ce coup de théâtre, Anne Hidalgo, actuelle maire de Paris candidate à sa succession, a appelé «au respect de la vie privée et des personnes» dans un communiqué transmis à l'AFP. «Je prends acte» du retrait de Benjamin Griveaux, a-t-elle ajouté, estimant que «les Parisiennes et les Parisiens méritent un débat digne».
«J’adresse à Benjamin Griveaux, ainsi qu’à sa famille, mon soutien plein et entier dans cette épreuve», a quant à lui réagi son désormais ancien adversaire des municipales à Paris Cédric Villani. «Je prends acte de sa décision difficile. L’attaque indigne qu’il subit est une menace grave pour notre démocratie», a-t-il ajouté.
Vendredi 14 février 2020 - Jair Bolsonaro qualifie Greenpeace de "déchet" :
Le président brésilien Jair Bolsonaro a qualifié jeudi Greenpeace de "déchet", une nouvelle attaque du dirigeant d'extrême droite envers les ONG qui jugent sa politique environnementale nocive pour l'Amazonie.
"Qui c'est Greenpeace ? C'est quoi cette saloperie qu'on appelle Greenpeace ? C'est un déchet", a lancé le chef de l'Etat à des journalistes à la sortie de son palais présidentiel à Brasilia.
"On s'y connaît en déchets", a réagi Greenpeace sur Twitter, avec un message affirmant que les bénévoles de l'ONG avaient "retiré ces trois dernières années plus de 90 tonnes de déchets qui polluaient notre planète". "Nous sommes présents au Brésil depuis 28 ans pour défendre l'environnement et nous collaborons d'ailleurs avec les autorités pour dénoncer les crimes environnementaux", a ajouté l'ONG.
Le président Bolsonaro s'en est pris à Greenpeace jeudi en raison de critiques de l'association au sujet de la refonte du Conseil de l'Amazonie. "Ce conseil n'a pas de plan, d'objectif ou de budget. Il ne va pas annuler la politique anti-environnementale du gouvernement et n'a pas pour but de lutter contre la déforestation", avait affirmé mardi Greenpeace dans un communiqué.
Vendredi 14 février 2020 - L'agriculteur qui a tiré sur son cambrioleur présumé a été remis en liberté :
Toute la communauté agricole lui a apporté son soutien. Jeudi, Jean-Louis Leroux, un agriculteur originaire de la Marne a été remis en liberté après avoir grièvement blessé au fusil à plomb un jeune homme soupçonné de vol de carburant dans son exploitation.
Placé sous contrôle judiciaire, l'agriculteur, âgé de 46 ans, devra pointer à la gendarmerie deux fois par semaine. Il a l’interdiction de se rendre dans la Marne et d'entrer en contact avec les personnes liées au dossier.
Cette remise en liberté «est un mauvais signal et une caution donnée à une justice privée», a réagi Thomas Hellengrand, l'avocat du jeune garçon de 19 ans, toujours dans le coma, s'étonnant que le procureur général, Jacques Louvier, se soit montré favorable à la remise en liberté jeudi, après s'y être opposé dans son réquisitoire écrit mercredi soir. Jacques Louvier a justifié sa décision par le fait que l'agriculteur a trouvé un hébergement chez sa sœur, à 80 kilomètres de la ferme où s'est produit le drame.
Il avait tiré au fusil à plomb dans la nuit du 31 janvier au 1er février sur un groupe de voleurs présumés de gasoil dans son exploitation, blessant grièvement au ventre un jeune homme de 19 ans appartenant à la communauté des gens du voyage.
Vendredi 14 février 2020 - Piotr Pavlenski, l'artiste russe derrière la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux :
Un artiste russe au coeur d'un scandale à Paris. Piotr Pavlenski, artiste russe subversif, a revendiqué la publication de vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, qui a retiré ce vendredi matin sa candidature à la mairie de Paris. Interrogé jeudi par «Libération», Pavlenski a expliqué son action, assurant vouloir «dénoncer l'hypocrisie» du candidat LREM : «C'est quelqu'un qui s'appuie en permanence sur les valeurs familiales, qui dit qu'il veut être le maire des familles et cite toujours en exemple sa femme et ses enfants. Mais il fait tout le contraire», a-t-il déclaré. «Ça ne me dérange pas que les gens aient la sexualité qu'ils veulent, ils peuvent même baiser des animaux, pas de problème, mais ils doivent être honnêtes. Lui veut être le chef de la Ville et il ment aux électeurs. Je vis désormais en France, je suis Parisien, c'est important pour moi», a poursuivi le Russe de 35 ans, qui vit en France depuis mai 2017 après avoir obtenu l'asile politique.
Il avait fait parler de lui en Russie avec d'impressionnantes «performances» qui lui avaient valu d'être récompensé du prix de l’Art activiste russe. En juillet 2012, l’homme s’était cousu les lèvres pour dénoncer l’arrestation des Pussy Riot. En mai 2013, il s’était enroulé dans du fil barbelé, nu, devant l’Assemblée régionale de Saint-Pétersbourg et, en novembre suivant, il s’était cloué la peau des testicules aux pavés de la Place rouge, en face du Kremlin pour dénoncer «l’état policier» qui guette la Russie.