26 janvier 2020 - Turquie : le bilan du tremblement de terre passe à 31 morts :
Le puissant séisme qui a frappé vendredi l'est de la Turquiea fait au moins 35 morts, selon un nouveau bilan annoncé dimanche par les autorités.
A Sürsürü, quartier de la ville d'Elazig située non loin de l'épicentre de cette secousse de magnitude 6,7 qui s'est produite vendredi soir, trois corps sans vie ont été retrouvés dans les gravats d'un immeuble résidentiel qui s'est écroulé.
Le ministre turc de l'Intérieur Süleyman Soylu a indiqué dimanche que le nombre provisoire de victimes s'élevait désormais à 35 morts et plus de 1.600 blessés. Une centaine de personnes étaient toujours hospitalisées, dont 13 dans un état grave. Les secouristes, à pied d'oeuvre dans un froid glacial, ont par ailleurs extirpé 45 personnes vivantes des gravats depuis vendredi soir, selon la même source.
26 janvier 2020 - Coronavirus : la Chine se barricade, les voyages organisés suspendus :
Les restrictions de circulation s'étendent en Chine dans l'espoir d'enrayer l'épidémie de pneumonie virale, alors que la France et les Etats-Unis préparent l'évacuation de leurs ressortissants de la zone en quarantaine.
La situation est "grave", a reconnu samedi soir le président Xi Jinping, avertissant que l'épidémie apparue en décembre à Wuhan, dans le centre du pays "s'accélère". La circulation automobile "non essentielle" est interdite depuis minuit dans le centre de la métropole, devenu étrangement silencieuse, comme l'a constaté une équipe de l'AFP.
Wuhan et sa région sont placées de facto en quarantaine depuis jeudi afin de prévenir une nouvelle propagation de la maladie. Au total, 56 millions de personnes sont coupées du monde. Le président Xi a appelé les autorités locales à prendre des mesures "plus rigoureuses" pour combattre l'épidémie et à placer tous les malades en "quarantaine centralisée".
Dans la cité transformée en ville fantôme, des hauts-parleurs diffusent un message appelant les habitants à se rendre à l'hôpital sans délai s'ils ne se sentent pas bien. "Wuhan n'a pas peur de faire face à l'adversité. N'écoutez pas les rumeurs, ne propagez pas les rumeurs", ordonne le message, alors que certains doutent des bilans fournis par les autorités.
26 janvier 2020 - Le "monstre" Harvey Weinstein acculé dès le début de son procès :
Il est arrivé confiant au tribunal. Mais ses avocats ont échoué à déstabiliser ses premières accusatrices. Ils ont aussi provoqué le courroux du juge.
« Je vais mieux ». En arrivant à la salle d’audience du quinzième étage du palais de justice de New York, Harvey Weinstein avance sans déambulateur pour la première fois depuis le début de son procès. Il marche difficilement, s’agrippant au bras de son attaché de presse, mais il semble plus combatif que les jours précédents qui ont été consacrés à la sélection des membres du jury. On lui demande s’il pense avoir droit à un procès équitable. « Oui, car j’ai de bons avocats », répond-il d’une voix monocorde avant de s’engouffrer dans la salle d’audience.
Comme prévu, l’accusation, portée par la procureure Meghan Hast, n’y va pas de main morte. Weinstein est qualifié de « monstre ». On apprend qu’il traitait de « salope et de putain » son ancienne assistante Mimi Haleyi, l’une des deux plaignantes du procès, qui l’accuse de lui avoir imposé un cunnilingus alors qu’elle avait ses règles. Aucun détail cru n’est épargné au jury. On découvre ainsi que l’ogre, avant de violer Jessica Mann, l’autre plaignante du procès, se faisait une injection pour régler son problème d’érection. Le portrait qui se dessine est celui d’un prédateur sexuel, dont le plus grand plaisir serait de dominer par le sexe des femmes choisies pour leur vulnérabilité.
26 janvier 2020 - Coronavirus : les festivités du Nouvel an chinois annulées à Paris :
En application du principe de précaution, les festivités du Nouvel an chinois qui devaient se tenir dimanche à Paris ont été annulées, a indiqué dimanche Anne Hidalgo, la maire de Paris
"J'ai rencontré hier la communauté chinoise de Paris qui a souhaité annuler elle-même le défilé prévu cet après-midi place de la République", a déclaré la maire sur Europe 1/Les Echos/Cnews, précisant que "c'est le principe de précaution qui prime". "Les associations n'avaient pas le cœur à la fête", a-t-elle ajouté. Mme Hidalgo n'a pas précisé si les autres festivités programmées un peu partout dans la capitale ces prochains jours seraient annulées, notamment le grand défilé prévu dimanche 2 février dans le 13e arrondissement, là où une grande partie de la communauté chinoise vit à Paris.
Un défilé devait se tenir ce dimanche place de la République et dans les rues du quartier du Marais dans le 3e arrondissement. Selon le calendrier lunaire chinois, l'année du rat a débuté samedi.
26 janvier 2020 - Réforme des retraites : l'Opéra de Paris rouvre ses portes :
A l'arrêt depuis un mois et demi et toujours déterminée à défendre le régime spécial dont il bénéficie, l'Opéra de Paris a rouvert ses portes au public samedi soir à Bastille.
L’Opéra de Paris a retrouvé son public samedi soir au son des Contes d’Hoffmann à Bastille après une grève historique contre la réforme des retraites mais l'intersyndicale prévient qu'elle reste mobilisée "pour le retrait du projet de loi".
L'institution était à l'arrêt depuis un mois et demi, déterminée à défendre le régime spécial dont elle bénéficie, voué à disparaître dans le cadre de la réforme du système de retraites promue par le gouvernement, qui a suscité grèves et manifestations dans le pays depuis le 5 décembre.Un texte de l’intersyndicale a été lu avant le début de la représentation: "Pour préserver l’intégrité économique de l’Opéra, nous avons pris la décision d’assurer ce spectacle ce soir, mais nous restons mobilisés pour le retrait de ce projet de loi", peut-on entendre dans une vidéo partagée sur Twitter par un spectateur dans la salle.
26 janvier 2020 - Municipales à Paris : Cédric Villani reçu dimanche à l'Elysée par Emmanuel Macron :
Le candidat dissident de LREM aux municipales à Paris, Cédric Villani, a confirmé dimanche qu'il sera reçu dans l'après-midi par Emmanuel Macron à l'Élysée, alors que le parti présidentiel est en difficulté dans les sondages à sept semaines du premier tour.
"Je rencontre le président cet après-midi à 16H45, ce sera l'occasion bien sûr de discuter de Paris. C'est toujours un plaisir d'échanger avec le président et c'est naturel qu'on échange sur Paris, la ville la plus regardée, admirée et visitée au monde, qui fait face à tant de problèmes et qui est un enjeu majeur", a déclaré le candidat sur Radio J. "Le président a adressé un message amical à Cédric", avait indiqué samedi à l'AFP l'entourage du mathématicien qui a décidé de se maintenir en vue des municipales de mars après l'investiture de Benjamin Griveaux comme candidat LREM.
26 janvier 2020 - La popularité d'Emmanuel Macron marque un recul :
Le mouvement contre la réforme des retraites ne semblait pas avoir eu d'impact très fort sur la popularité de l'exécutif jusqu'à présent. Début janvier, le sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio témoignait de la bonne résistance de la cote d'Emmanuel Macron et Edouard Philippe. Le 16 janvier, une enquête Elabe pour «Les Echos» et Radio Classique témoignait même d'un rebond. Cette semaine, pourtant, la tendance semble s'être infléchie et un sondage Ifop pour «Le Journal du Dimanche»* le confirme. Selon cette enquête, la cote de popularité du président recule de 4 points. Seuls 30% des sondés répondent «Très satisfait» ou «Plutôt satisfait» à la question posée par l'institut («Êtes-vous satisfait ou mécontent d’Emmanuel Macron comme Président de la République?»).
L'année 2019 avait été celle du sursaut pour Emmanuel Macron. Dans cette enquête mensuelle du «JDD», il était passé de 23% de satisfaits en décembre 2018, au cœur de la crise des gilets jaunes, à 34% en décembre 2019. Désormais à 30%, il retrouve le niveau qui était le sien en juin 2019. Dans «Le JDD», le directeur général adjoint de l'Ifop, Frédéric Dabi, constate que «son socle qui s’érode de manière assez spectaculaire». La chute est moins sévère pour le Premier ministre Edouard Philippe, mais la tendance est la même : moins 3 points, à 33% de satisfaits.
26 janvier 2020 - Les grenades controversées GLI-F4 vont être retirées, promet Castaner :
La grenade explosive et lacrymogène GLI-F4 ne sera plus utilisée contre les manifestants. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, en a fait l'annonce dimanche sur France 3. «Ces grenades explosives dites GLI-F4, qui ont comme défaut de contenir de l'explosif, mais qui ne servent aux policiers que dans les cas les plus graves, j'ai pris la décision de les retirer de l'usage», a-t-il déclaré. «J'ai pris cette décision pour anticiper les conclusions que nous allons prendre dans le cadre du nouveau schéma national de gestion de l'ordre public. J'ai pris cette décision parce qu'effectivement, elles n'ont pas une couleur, elles n'ont pas un signalement spécifique et il est arrivé que, il y a plusieurs mois déjà, les policiers soient obligés de les utiliser pour se désengager d'une menace et que des manifestants les prenant volontairement en main se blessent gravement. C'est la raison pour laquelle il nous faut retirer les GLI-F4 de l'usage», a ajouté le ministre.
Cette grenade est décrite ainsi dans une circulaire de la gendarmerie : «La grenade lacrymogène explosive F4 combine un effet lacrymogène et explosif. L'effet lacrymogène par dispersion d’un nuage de poudre CS est identique à celui d'une grenade lacrymogène mais le nuage est incolore en raison de l'absence de produit fumigène. L'effet explosif produit un éclair et une onde de choc (effet de souffle) qui peuvent se révéler dangereux (effet de panique ou lésion possible du tympan).» Elle peut être lancée à main ou tirée avec un lanceur. Ces derniers mois, entre mobilisation des gilets jaunes et manifestations contre la réforme des retraites, les critiques contre cette grenade s'étaient multipliées.
26 janvier 2020 - Pour Hillary Clinton, la réélection de Donald Trump serait "dangereuse pour la démocratie" :
"Nous devons gagner". Venue au festival de Sundance avec "Hillary", sa série documentaire autobiographique, Hillary Clinton a affirmé que les Etats-Unis ne pouvaient "se permettre quatre ans de plus" avec Donald Trump et qu'elle ferait "tout (son) possible" pour assurer une victoire démocrate en 2020.
Peu avant la présentation en avant-première mondiale de la série, réalisée par Nanette Burstein pour la plate-forme de streaming Hulu, l'ancienne secrétaire d'Etat et candidate malheureuse à la présidentielle de 2016 a accordé une poignée d'interviews sur un tapis rouge trié sur le volet, entourée d'une sécurité peu commune pour ce festival indépendant de cinéma.
Interrogée sur la prochaine élection présidentielle – à quelques jours des premiers votes pour les primaires démocrates – Mme Clinton a lancé, en prenant soin de ne jamais prononcer le nom de Donald Trump : "Je pense juste que nous devons gagner. Je ne pense pas que nous puissions nous permettre quatre ans de plus avec le président sortant". "Ce serait absolument dangereux pour notre démocratie, et je ferai tout mon possible pour assurer, cette fois, une victoire des démocrates", a-t-elle ajouté. Vêtue d'un manteau noir, souriante et détendue, Mme Clinton a détaillé pour l'AFP les défis qui attendent, selon elle, son camp politique dans les semaines et mois à venir.
"Nous allons devoir faire mieux que le camp adverse, car ils sont extrêmement organisés, incroyablement bien financés et ils bénéficient d'une aide étrangère", assure-t-elle sans détour.
26 janvier 2020 - Nigel Farage, le "grand méchant" du Brexit jubile :
Le populiste britannique, qui tient dans le Brexit l'accomplissement de sa vie politique, se réjouit de quitter le Parlement européen. «Le théâtre, voilà ce qui, surtout, me manquera : quand c’est à mon tour de prendre la parole dans l’hémicycle, le président m’appelle, je me lève et là tous font "bouh". Je suis le grand méchant!» Nigel Farage se marre, visiblement heureux au souvenir de ses sorties tonitruantes. Le patron du Brexit Party, en guerre contre l’Union Européenne depuis toujours, est entré au Parlement européen en 1999. «J’y ai traversé quatre décennies», s’amuse-t-il.
Aux dernières élections européennes, son parti a gagné 29 élus. «On est celui qui compte le plus de députés», assure-t-il. A la question «que retenez-vous de vos années ici?», il rétorque : «Strasbourg, sa cuisine locale, les dîners entre nous. Mais Bruxelles je n’ai pas aimé, c’est horrible.» Il ne fut pas un élu assidu, loin s’en faut, mais il ne cherche pas à le cacher. Comme le dit son amie et députée européenne de son parti, Alexandra Philips : «Oh non, on n’a pas travaillé à des lois pour une institution qu’on ne reconnait pas. Mais on a assuré le spectacle! On a suivi l’adage de Nigel : "Fais ce que tu aimes et fais-le avec un sourire sur ton visage."»
26 janvier 2020 - Trump veut faire "payer" un élu démocrate :
Adam Schiff est dans le collimateur du président pour avoir mené l'enquête sur l'affaire ukrainienne, qui vaut à Donald Trump d'être le troisième président à affronter un procès après avoir été mis en accusation par la Chambre des représentants.
Le parlementaire Adam Schiff, qui mène l'accusation au procès en destitution de Donald Trump, s'est dit menacé dimanche par le président qui a tweeté que l'élu démocrate devait «payer le prix». «Schiff le Fourbe est un homme politique corrompu, et vraisemblablement un homme très tordu. Il n'a pas payé le prix, pour l'instant, pour ce qu'il a fait à notre pays!», a tweeté dimanche matin Donald Trump.
Adam Schiff a ensuite réagi sur le plateau de la chaîne NBC. A la question de savoir s'il prenait le tweet de Donald Trump comme une «menace», le parlementaire démocrate a répondu : «Je pense que c'est destiné à l'être.»
Chef de la commission du Renseignement à la Chambre des représentants, ancien procureur diplômé de Harvard, Adam Schiff est devenu la bête noire du milliardaire républicain en menant l'enquête qui a abouti à la mise en accusation du président.