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25 janvier 2020 6 25 /01 /janvier /2020 08:00
LA MARCHE DU MONDE (1350) : 24 JANVIER 2020

Vendredi 24 janvier 2020 - Réforme des retraites : des retraites aux flambeaux et une nouvelle journée de mobilisation :

Des retraites aux flambeaux étaient organisées jeudi soir dans plusieurs villes, dont Paris, pour protester contre la réforme des retraites, à la veille de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres et d'une nouvelle journée nationale de mobilisation, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les manifestants étaient plusieurs milliers au départ de la place de la Nation à Paris en direction de République, beaucoup d'entre eux portant des flambeaux distribués par les organisateurs en échange de contributions financières libres pour alimenter les caisses de grève. Certains arboraient des lampions artisanaux faits de guirlandes électriques dans des bouteilles tenues au bout d'une ficelle.

Parmi les banderoles et slogans: "Macron retire ton projet! Sauvegardons et améliorons nos retraites!" ou "à bas le roi et sa cour". "On n'aime pas les lacrymos, on aime bien les flambeaux", chantait une manifestante. "Le mouvement se renouvelle, essaie de toutes les manières que ce soit de se faire entendre", a déclaré l'eurodéputée LFI Manon Aubry, croisée dans le cortège, pour qui "peut-être que le gouvernement n'a pas vu la lumière au bout du tunnel depuis un mois mais qu'il va la voir aujourd'hui avec cette nouvelle forme de mobilisation".

Mêmes scènes dans plusieurs autres villes, comme Dijon, Rouen ou Lyon, où à chaque fois plusieurs centaines de personnes ont défilé, selon des journalistes de l'AFP. A Metz, ils étaient 300 selon la police, chantant "on est là, même si Macron le veut pas nous on est là".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1350) : 24 JANVIER 2020

Vendredi 24 janvier 2020 - "Essayez la dictature et vous verrez!" : le coup de gueule de Macron :

Emmanuel Macron a dénoncé avec véhémence, dans l'avion le ramenant d'Israël jeudi soir, «les discours politiques extraordinairement coupables» affirmant que la France est devenue une dictature, et justifiant de ce fait la violence politique et sociale. «Aujourd'hui s'est installée dans notre société -et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables-, l'idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu'une forme de dictature se serait installée», accuse le président dans un entretien que doit diffuser Radio J vendredi matin.

Et de lancer : «Mais allez en dictature! Une dictature, c'est un régime ou une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c'est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c'est cela, essayez la dictature et vous verrez! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l'autre, l'interdiction de la violence, la haine à combattre.» Selon Emmanuel Macron, «tous ceux qui aujourd'hui dans notre démocratie, se taisent sur ce sujet, sont les complices, aujourd'hui et pour demain, de l'affaiblissement de notre démocratie et de notre République».

Questionné sur la violence, le chef de l'Etat a jugé que «celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui, avec cynisme quelquefois, l'encouragent, celles et ceux qui taisent tout reproche qu'il faut avoir oublient une chose très simple : nous sommes une démocratie». «Une démocratie», explique-t-il, «c'est un système politique où l'on choisit nos dirigeants. C'est un système politique où l'on choisit des représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société. Cela a beaucoup d'exigence, cela veut dire que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues. Mais cela a une contrepartie, c'est que dans une démocratie, on a un devoir de respect à l'égard de ceux qui représentent et votent cette loi, parce que précisément, on a le pouvoir de les révoquer. On a l'interdiction de la haine, parce qu'on a le pouvoir de les changer!»

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Altran : un mariage idéal… mais menacé :

L’OPA de Capgemini sur Altran lancée le 24 juin 2019 risque de ne pas aboutir.

Le verdict définitif tombera le 28 janvier 2020. Mais Paul Hermelin et son état-major, tout en affichant un certain optimisme, se préparent à une déception. L’offre de rachat d’Altran (près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018) pour 14 euros par action avait été saluée comme une initiative bénéfique aux deux groupes, alliant l’expertise numérique de Capgemini à celle industrielle de l’entreprise créée en 1982 et qui compte 57 000 salariés. Mais le fonds activiste américain Elliott – actionnaire entre autres de Pernod Ricard –, entré au capital d’Altran en juillet 2019 et qui en possède plus de 16 %, n’en juge pas moins le prix proposé toujours trop bas, « ne reflétant ni la juste valeur intrinsèque d’Altran ni une prime appropriée pour le contrôle ou les synergies potentielles qui pourraient résulter du rapprochement proposé ».

Leader mondial de la R&D externalisée, Altran se révèle très complémentaire de Capgemini : les deux groupes s’adressent en effet aux mêmes clients, mais dans des secteurs d’activité différents. Capgemini a finalement relevé son offre de 3,6 %, le 14 janvier, à 14,50 euros par action. « Nous ne reviendrons pas avec un “meilleur” prix », a affirmé Paul Hermelin trois jours plus tard, en soulignant à nouveau « le sens industriel et la création de valeur » de la fusion.

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Coronavirus : Plus de 30 millions de Chinois désormais bloqués :

Plus de 30 millions d'habitants du centre de la Chine étaient désormais bloqués vendredi par des mesures anti-épidémie, après la quarantaine de fait imposée en réponse au nouveau coronavirus. Une commune riveraine du Yangtsé, Jingzhou, a imposé une interdiction de quitter la ville en train, en bateau ou en autocar. La localité, qui compte plus de 6 millions d'habitants, est la neuvième à faire l'objet d'une telle mesure dans la région de Wuhan, la métropole au coeur de l'épidémie.

La Chine a par ailleurs confirmé vendredi un deuxième mort du nouveau coronavirus en dehors de la zone à l'épicentre de l'épidémie, qui a tué au total 26 malades. Cette personne est décédée dans le Heilongjiang (nord-est), une province frontalière de la Russie, ont annoncé les autorités locales sans fournir plus de détails.

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Procès en destitution : Trump se déchaîne contre ses accusateurs démocrates :

Donald Trump s'est lâché jeudi contre ses accusateurs démocrates, à qui il a reproché d'avoir présenté de manière "mensongère" et "injuste" les faits au coeur de son procès historique en destitution.

Dans l'enceinte solennelle du Sénat, le procureur en chef Adam Schiff a accusé la veille le président américain d'avoir essayé de "tricher" pour remporter un second mandat, en sollicitant l'aide de l'Ukraine afin de "salir" un de ses rivaux. Avant de reprendre son argumentaire vendredi après-midi, l'élu démocrate a été visé par une salve de tweets vengeurs émis par Donald Trump.

La présentation des "démocrates et de Schiff le fourbe" était "pleine de mensonges et de déformations de la réalité", a taclé dans la matinée de jeudi le locataire de la Maison Blanche, tout juste rentré de Suisse, où il a participé au Forum économique mondial de Davos. Se posant à nouveau en victime d'une "chasse aux sorcières", le tempétueux milliardaire a jugé que l'audience fut "la plus injuste et corrompue de l'histoire du Congrès".

Reflet de l'extrême polarisation sur ce sujet, le chef de la minorité démocrate du Sénat, Chuck Schumer, a au contraire salué une présentation "précise" nourrie de "détails accablants". "Elle pourrait bien avoir planté un premier doute dans l'esprit" des sénateurs républicains sur le fait que "le président a peut-être bien fait quelque chose de mal", a-t-il encore dit à la presse.

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Procès Weinstein : le terrible témoignage d'Annabella Sciorra, violée par le prédateur :

L'actrice Annabella Sciorra, la plus connue des femmes appelées à témoigner contre Harvey Weinstein lors de son procès à New York, a raconté jeudi en détails le viol et le harcèlement sexuel que l'ex-magnat d'Hollywood lui a supposément fait subir dans les années 1990, dans une déposition cruciale pour ce procès emblématique du mouvement #MeToo.

Interrogée d'abord par la procureure de Manhattan Joan Illuzzi-Orbon, l'actrice connue pour son rôle dans la série "Les Soprano" a raconté en détail ses interactions avec M. Weinstein: depuis leur première rencontre à Los Angeles au début des années 1990 à l'hiver 1993-94, lors duquel elle affirme qu'il l'a violée à Manhattan; puis ses efforts pour tout oublier, malgré un harcèlement persistant du producteur, notamment au festival de Cannes 1997.

S'exprimant d'une voix posée pendant environ cinq heures, ravalant brièvement quelques larmes, l'actrice de 59 ans a expliqué comment le producteur --qu'elle a montré du doigt au début de sa déposition, assis en costume sombre au milieu de ses avocats-- s'est d'abord montré attentionné avec elle, à un moment où sa carrière commençait à décoller. Mais les choses se gâtent ensuite, selon elle: il la presse d'accepter un rôle dont elle ne voulait pas initialement. Puis la menace de l'attaquer en justice si elle ne tourne pas le film rapidement. Il lui envoie du Valium, qu'elle se met à consommer pour la première fois. L'agression supposée intervient après un dîner à Manhattan avec d'autres personnes, à une date non précisée: il propose de la raccompagner chez elle avec son chauffeur.

Peu après avoir été déposée, alors qu'elle est en chemise de nuit et se prépare à aller dormir, on frappe à la porte: le producteur entre alors de force dans son appartement, a-t-elle relaté. Elle assure lui avoir dit qu'elle ne voulait pas avoir de relation sexuelle avec lui, en vain.

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Marine Le Pen : 800 jours pour être crédible :

En officialisant il y a quelques jours sa candidature à l’élection présidentielle, Marine Le Pen a obéi à un calendrier mûrement réfléchi : démarrer tôt – et ainsi mettre un terme aux rumeurs qui la disaient hésitante –, élaborer son programme et convaincre de sa crédibilité. Traumatisée – bien qu’elle s’en défende – par le fiasco de son débat de l’entre-deux-tours avec Emmanuel Macron, la « patronne de l’opposition », comme elle aime à le dire, entend, pour cette troisième tentative, mettre toutes les chances de son côté.

Chaque semaine, la fille de Jean-Marie Le Pen s’astreint, elle pourtant si rétive à la contrainte, à une réunion de travail avec ses « Horaces », ce groupe d’experts constitué fin 2016 par André Rougé, mis en sommeil après l’échec du second tour de 2017 et réactivé après les européennes de 2019. Informel, son rendez-vous hebdomadaire avec ce « shadow cabinet » se tient le soir, en général dans un appartement privé – jamais le même – et presque toujours autour d’un apéro dînatoire. Les thèmes sont divers et souvent dictés par l’actualité : la réforme des retraites a ainsi occupé plusieurs séances, mais aussi la fiscalité, la sécurité, l’immigration, l’Europe, les aides sociales, l’environnement, l’équilibre des territoires.

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Municipales : Surprise à Fréjus, l'ex-bras droit de David Rachline se présente contre lui :

A Fréjus, plus grande municipalité gérée par le Rassemblement national (RN), l'ex-premier adjoint Richard Sert a créé la surprise en se présentant contre le maire sortant David Rachline, assurant "être plus légitime" que lui pour mener à bien ses projets."Je me lance pour battre David Rachline. J'ai de beaux projets pour Fréjus et je pense être plus légitime et plus en capacité que lui pour les mener à bien", a assuré jeudi à l'AFP Richard Sert, qui fut le directeur de campagne de David Rachline quand ce dernier, âgé de 26 ans, a emporté la ville en 2014.

Cet ingénieur de 62 ans, qui indique ne plus avoir sa carte au RN "depuis deux ans", se présente sur une liste "sans étiquette", avec dans ses cartons des projets de thalassothermie et de poursuite du désendettement de la ville. Le divorce avec David Rachline, candidat à sa réélection, tient au poids trop important pris par de proches collaborateurs du maire selon Richard Sert. "Quand des choses ne se décident plus de façon normale mais en petit comité, il y a une confiance qui n'est plus là", a-t-il en reprochant à celui qui est désormais son adversaire, "pas toujours très rigoureux, ni ponctuel", d'avoir "globalement un manque de respect pour les Fréjussiens, les élus et le personnel municipal".

Des attaques que le maire de Fréjus estime dues à "une forme de jalousie": "On verra ce que ça donne en terme de scores électoraux quand il sera seul à bord", a commenté M. Rachline auprès de l'AFP. "C'est quelqu'un qui va retomber dans l'anonymat duquel je l'avais sorti", a-t-il lancé.

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Coronavirus en Chine : dix jours pour construire un nouvel hôpital à Wuhan :

La Chine a engagé vendredi la construction d'un hôpital destiné à accueillir d'ici 10 jours un millier de patients victimes du nouveau coronavirus, ont rapporté les médias publics.

Selon des images diffusés à la télévision, des dizaines d'engins de chantier étaient occupés à préparer le terrain sur lequel doit s'élever l'établissement à Wuhan (centre), la ville de 11 millions d'habitants au coeur de l'épidémie. Les travaux doivent être achevés en un temps record et l'hôpital, de 25.000 m2, ouvrira ses portes le 3 février, selon l'agence Chine nouvelle.

Il accueillera exclusivement des malades de la pneumonie virale d'origine inconnue qui a contaminé depuis décembre 830 personnes, dont 26 mortellement. Le site "atténuera la pénurie de ressources médicales", a précisé l'agence de presse officielle. La ville de Wuhan, où sont concentrés la grande majorité des cas de contamination, a été placée jeudi de facto sous quarantaine, les habitants n'étant plus autorisés à sortir.

La Chine avait déjà construit à Pékin un hôpital dans un temps record - une semaine - lors de l'épidémie de Sras en 2003. Le site rassemblait des bâtiments préfabriqués.

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Royal-Mélenchon même combat :

Ségolène Royal et Jean-Luc Mélenchon ont réagi à l'interview d'Emmanuel Macron fustigeant les discours politiques qui tentent, selon lui, de justifier la violence.

Emmanuel Macron "est le seul responsable de toute la violence", a affirmé Jean-Luc Mélenchon vendredi, tandis que Ségolène Royal qualifiait le pouvoir de "régime autoritaire", au lendemain d'une interview du président fustigeant les discours politiques qui tentent, selon lui, de justifier la violence. "La violence est du côté du pouvoir et pas du côté des manifestants ou des grévistes. Et maintenant il y ajoute une violence politique (…) c'est vraiment un comportement monarchique", a estimé sur BFMTV Jean-Luc Mélenchon, dirigeant de La France insoumise.

Le chef de l'Etat "contribue lui-même à tendre les relations politiques et sociales dans le pays. Le seul responsable de toute la violence, c'est lui, parce qu'il la crée par un projet de réforme qui est sans objet, ensuite parce qu'il est resté indifférent à l'impact économique sur le pays, ensuite parce qu'il a été indifférent à la souffrance des gens", a-t-il poursuivi.

Emmanuel Macron avait dénoncé jeudi soir "les discours politiques extraordinairement coupables" martelant que la France est devenue une "dictature" et justifiant de ce fait, selon lui, la violence politique et sociale. La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, interrogée sur ces déclarations, a assuré qu'il n'était pas question pour Emmanuel Macron de "jeter l'anathème sur untel ou untel". Mais elle a aussi estimé pour sa part que, "notamment à La France insoumise, des gens accréditent au fond l'idée qu'il y aurait un 'régime' qui imposerait sa loi au reste de la population."

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Municipales à Paris : la permanence de l'ex-candidat Pierre-Yves Bournazel vandalisée :

La permanence du député de centre-droit Pierre-Yves Bournazel, ancien candidat à la mairie de Paris qui vient de rallier le candidat LREM Benjamin Griveaux, a été vandalisée dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il annoncé vendredi sur twitter. "Ma permanence a été vandalisée cette nuit, vitrine brisée et taguée. La démocratie c’est le dialogue. Et accepter le débat, la pluralité des opinions", a déclaré Pierre-Yves Bournazel dans son tweet, accompagné d'une photographie.

Sur la vitrine a été tagué: "Juppé, Delevoye, même combat", a précisé l'entourage de M. Bournazel à l'AFP, indiquant que les dégâts ont été découverts vendredi matin. Cette permanence, située au 87 rue du Mont-Cenis, dans le XVIIIe arrondissement où est élu M. Bournazel, appartient au candidat depuis 2011.

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Ségolène Royal officiellement démise de ses fonctions d'ambassadrice des pôles :

Ségolène Royal a été démise vendredi, en Conseil des ministres, de ses fonctions d'ambassadrice des pôles. "Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères (Jean-Yves Le Drian) a proposé que Ségolène Royal n'occupe plus ses fonctions d'ambassadrice chargée des pôles et elle sera donc remplacée prochainement", a déclaré la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye à l'issue du conseil des ministres.

Quelques heures plus tôt, la porte-parole avait expliqué sur BFMTV et RMC cette décision car ce poste est "vraiment important parce qu'on sait l'importance qu'ont les pôles et la fonte des glaces dans le phénomène du réchauffement climatique. Donc c'est un sujet sérieux dont il faut s'occuper avec sérieux".

Quelques minutes plus tard seulement, Ségolène Royal a réagi sur Twitter, un outil de communication qu'elle utilise depuis des semaines pour pilonner la politique du gouvernement: "je prends acte de mon limogeage car je choisis ma liberté de parole.". Par ailleurs, elle conteste le fait qu'elle n'ait pas répondu au gouvernement en postant un courrier adressé au ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et au président Emmanuel Macron qui est resté, selon elle "sans suite".

 

 

 

 

 

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Vendredi 24 janvier 2020 - Retraites : le gouvernement hausse le ton :

 Les deux textes de la réforme des retraites ont été présentés vendredi en conseil des ministres. L'occasion pour Emmanuel Macron de dénoncer à nouveau certains des opposants au projet.

Au cinquantième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron ne cache plus son agacement face à certaines formes de protestation. Dans un entretien dans l'avion qui le ramenait d'Israël, jeudi soir, il avait déjà dénoncé «les discours politiques extraordinairement coupables» et même le caractère «séditieux» des opposants qui jugent que la démocratie n'est plus respectée en France. Lors du conseil des ministres, vendredi, il a enfoncé le clou, en visant plus spécifiquement les adversaires les plus radicaux de la réforme des retraites, dont les deux textes structurants étaient présentés ce jour-là. Selon la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, le président s'en pris aux «actes de violence» et à «la radicalité de certains blocages». Il a demandé «la plus grande fermeté à l'égard de leurs auteurs». «La haine de l'autre, l'intimidation de l'autre, au prétexte d'une divergence qu'elle soit politique ou syndicale ne peuvent en aucun cas être acceptables», a-t-il ajouté, selon Sibeth Ndiaye.

Alors que les grévistes sont moins nombreux qu'aux premiers jours du mouvement, notamment dans les transports, d'autres formes d'action ont émergé. Le siège de la CFDT, qui a quitté le mouvement de grève depuis l'annonce du retrait temporaire de l'âge pivot à 64 ans, a été pris pour cible à plusieurs reprises. Des coupures d'électricité ont été imposées par la CGT Energie, qui a par exemple décidé jeudi de viser trois usines d'incinération de déchets en Île-de-France. En Dordogne, des agents d'Enedis ont été placés en garde à vue mercredi dans le cadre d'une enquête pour «mise en danger de la vie d'autrui» suite à une coupure dans une entreprise classée Seveso le 10 janvier. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, avait alors déploré l'attitude du gouvernement. «La conception de la négociation et de la discussion avec un mouvement de grève, c'est les gardes à vue. Je crois que ça, c'est jeter de l'huile sur le feu», avait-il dénoncé lors d'une visite à la centrale nucléaire de Gravelines, dans le Nord.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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