Vendredi 10 janvier 2020 - Retraites : Edouard Philippe fera des "propositions concrètes" samedi :
Edouard Philippe fera samedi des «propositions concrètes» par écrit qui pourraient former la base d'un «compromis» avec les partenaires sociaux, a annoncé vendredi le Premier ministre après avoir «bien avancé» avec eux sur la réforme des retraites. «Je veux redire la détermination du gouvernement à présenter ce projet de système universel de retraite le 24 janvier en Conseil des ministres et de le soumettre à l'examen en séance publique à l'Assemblée nationale à compter du 17 février» pour qu'il puisse être adopté avant l'été, a ajouté le chef du gouvernement, précisant qu'il verrait vendredi soir le président Emmanuel Macron.
Le Premier ministre, qui a reçu toute la journée à Matignon les organisations syndicales et patronales afin de discuter de l'équilibre du système de retraite, a estimé que «cette journée d'échange a(vait) donné lieu à des discussions très franches, très constructives et je crois très utiles».
Vendredi 10 janvier 2020 - Jean-Vincent Placé suspendu pour un an de l’Ordre du national mérite :
Il y a dix ans, Jean-Vincent Placé recevait l’Ordre national du mérite. Mais l’ex-parlementaire vient d'être sanctionné. Comme l’a repéré le journaliste Fréderic Says, le Journal officiel du jour indique qu’Emmanuel Macron a suspendu l’ex-secrétaire d’Etat de l’Ordre du mérite pour un an.
«Par décret du Président de la République, en date du 9 janvier 2020, pris sur le rapport du Premier ministre et sur proposition du chancelier de l’ordre national du Mérite, (…) est, à compter de la signification à sa personne du décret susmentionné, suspendu pour une durée d’un an de l’exercice des droits et prérogatives attachés à sa qualité de membre de l’ordre national du Mérite : M. Jean-Vincent PLACÉ, né le 12 mars 1968 à Séoul (Corée du Sud), chevalier de l’ordre national du Mérite du 12 mai 2010, ancien parlementaire », est-il écrit.
La raison de cette suspension n’est pas indiquée. En avril 2018, Jean-Vincent Placé s’était retrouvé dans une fâcheuse position. L’ancien secrétaire d’Etat de François Hollande avait été placé en garde à vue après avoir été interpellé à la sortie d’un bar, soupçonné d’avoir importuné des femmes et d’outrage à agent. «Je mesure bien la honte et l’indignité d’avoir été en état d’ébriété, d’avoir eu un comportement déplacé et inconvenant. J’en paierai conséquences. Je le dois à ma famille, auprès de laquelle je m’excuse aussi», confiait-il quelques jours après, assurant qu'il allait se soigner. En septembre 2018, il a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1000 euros d'amende pour violences et outrages.
Vendredi 10 janvier 2020 - 737 MAX : Avant les drames, les messages choquants des employés de Boeing :
Des messages échangés par des employés de Boeing montrent que les défauts du 737 MAX n'étaient pas un secret au sein de l'entreprise, avant les accidents mortels survenus fin 2018 et début 2019.
L'échange date de 2018, avant le premier crash d'un Boeing 737 MAX de Lion Air au large de l'Indonésie. «Tu mettrais ta famille à bord d'un avion [piloté par quelqu'un] qui a été entraîné sur un simulateur MAX? Moi non», interroge un salarié de Boeing. «Non», répond son collègue. Plusieurs autres messages comme celui-là ont été communiqués par Boeing à la Federal Aviation Administration (FAA), le gendarme du ciel aux Etats-Unis, et aux organes du Sénat et de la Chambre des représentants qui enquêtent sur le terrible fiasco du 737 MAX, modèle phare de Boeing devenu le symbole des dysfonctionnements de l'industrie aéronautique.
Au cœur des problèmes du MAX : un logiciel, à l'origine du crash de Lion Air, et d'un autre accident sur un vol Ethiopian Airlines, en mars 2019. En tout, les deux catastrophes ont tué 346 personnes. Les éléments déjà connus indiquent que Boeing a espéré pouvoir vendre son 737 MAX comme une simple mise à jour du précédent modèle ne nécessitant pas d'effort de formation très important pour les pilotes. L'enquête menée à la Chambre des représentants a ainsi fait apparaître que Boeing avait promis de rembourser à la compagnie Southwest un million de dollars par avion si une formation supplémentaire s'avérait nécessaire pour les pilotes. L'avionneur avait donc tout intérêt à convaincre la FAA de la non-nécessité de cet apprentissage. Dans un message, un employé du service marketing se félicite d'ailleurs des faibles exigences de la FAA, qui ne prévoyait qu'un rapide test sur ordinateur, sans passage par un simulateur de vol, pour les pilotes ayant de l'expérience sur le prédécesseur du MAX.
Vendredi 10 janvier 2020 - Washington détaille ses sanctions contre Téhéran :
Deux jours après le discours de Donald Trump, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a annoncé des sanctions visant huit hauts responsables du régime iranien.
Les Etats-Unis ont dévoilé vendredi de nouvelles sanctions contre l'Iran et défendu l'élimination du général Qassem Soleimani dans un tir de drone à Bagdad, affirmant qu'il envisageait de frapper des ambassades américaines.
Deux jours après le discours de Donald Trump écartant une réponse militaire et éloignant - pour l'heure - le spectre d'une guerre, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a annoncé des sanctions visant huit hauts responsables du régime ayant "fait avancer les objectifs de déstabilisation" de la République islamique. Ali Shamkhani, secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale, fait partie des personnalités visées.
Interrogé sur le manque de lisibilité de la stratégie américaine, il s'est dit confiant "à 100%" dans le fait que les sanctions économiques fonctionnent. "Il ne fait aucun doute qu'en coupant les finances au régime, nous avons un impact", a-t-il avancé, affirmant que l'Iran avait été privé de "dizaines de milliards de dollars" qu'ils auraient pu utiliser pour "des activités terroristes dans toute la région". L'administration Trump a par ailleurs visé le secteur industriel iranien: 17 producteurs de métaux et sociétés minières iraniens, un réseau de trois entités basées en Chine et aux Seychelles et un navire impliqué dans l'achat, la vente et le transfert de produits métalliques iraniens.
Vendredi 10 janvier 2020 - Donald Trump a envoyé un message à Kim Jong Un pour son anniversaire :
«Happy birthday, Chairman». Selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap News, Donald Trump a envoyé à Kim Jong Un un message pour son 38ème anniversaire, le 8 janvier. Il l'avait remis à Chung Eui-yong, directeur du Bureau de la sécurité nationale sud-coréenne, qui vient de passer trois jours aux Etats-Unis en déplacement officiel. «Tout ce que je sais, c'est que le message a été remis à la Corée du Nord hier de façon appropriée», a-t-il expliqué, précisant que le président Moon Jae-In avait lui aussi transmis un message au dictateur nord-coréen. Il n'a pas précisé si un cadeau accompagnait ces voeux, de la part d'un président américain qui s'attendait à recevoir «un beau vase» comme cadeau de Noël promis par Kim Jong Un, «au lieu d'un tir de missiles» comme c'était redouté.
En dépit de toutes les déclarations vantant ses bonnes relations personnelles avec le dictateur nord-coréen, Donald Trump n'a pas permis d'obtenir des avancées majeures dans les relations entre leurs deux pays. Depuis près d'un an et l'échec du sommet de Hanoï, les deux dirigeants se sont brièvement revus dans la zone démilitarisée entre les deux Corées fin juin, sans que cela ne débouche sur un accord. Après de nouveaux essais de tirs balistiques, Kim Jong Un a annoncé le 1er janvier la fin du moratoire nord-coréen sur les essais nucléaires, estimant n'avoir «aucune raison de continuer à être liés unilatéralement par cet engagement» et reprochant aux sanctions internationales d'affaiblir considérablement l'économie nord-coréenne. «Les Etats-Unis formulent des exigences contraires aux intérêts fondamentaux de notre État et adoptent un comportement de voyou», avait-il reproché.
Vendredi 10 janvier 2020 - Climat: Macron promet des "décisions fortes" et ouvre la porte à un référendum :
Emmanuel Macron a assuré vendredi aux 150 Français de la Convention citoyenne sur le climat (CCC) que des "décisions fortes" seront prises sur la base de leurs propositions, dont certaines pourront être soumises à référendum, pour lutter contre le réchauffement. "Si on veut ensemble réussir cette aventure démocratique inédite, j'ai besoin que vous sachiez prendre des options fortes", a déclaré le chef de l'Etat en introduisant les échanges avec les membres de la Convention. "Sur cette base", "je prends l'engagement que des décisions fortes seront prises", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron a indiqué qu'il souhaitait, "sur quelques mesures, en appeler à un référendum, car c'est ce qui permettra de partager avec tout le monde la préoccupation sur le sujet". La décision sera prise à l'issue des travaux de la Convention, qui devrait remettre ses conclusions début avril.
"Je m'engage à revenir devant vous rendre compte des décisions" qui seront prises par le gouvernement sur la base des propositions, a assuré Emmanuel Macron.
Ce rendez-vous au siège du Cese (Conseil économique, social et environnemental) a été organisé à la demande des membres de la Convention, désireux d'interroger le chef de l'Etat alors qu'ils planchent depuis quatre mois sur les moyens de "réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40% d'ici à 2030 par rapport à 1990". Réagissant en direct sur Twitter, Greenpeace a regretté qu'Emmanuel Macron, tout en soulignant les "responsabilités" des 150 citoyens, "n'a décidément pas pris les siennes: de renoncements en fausses promesses, la politique climatique du Président n'est pas à la hauteur". Quelques heures avant le débat, les ONG membres du Réseau Action Climat (RAC) avaient dénoncé le "grand écart" entre les "petits pas" du gouvernement pour le climat et les discours d'Emmanuel Macron.
Vendredi 10 janvier 2020 - Elisabeth Borne demande à Ségolène Royal de respecter "son devoir de réserve" :
La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a estimé vendredi que la fonction d'ambassadrice des pôles de Ségolène Royal appelait à "un devoir de réserve", et s'est interrogée sur le maintien de l'ex-ministre à ce poste au vu de ses critiques du gouvernement. "Je note qu'elle critique le gouvernement très fortement depuis quelques semaines, est-ce que c'est bien compatible avec un poste d'ambassadeur qui appelle une certaine réserve? On peut se demander", a déclaré la ministre sur franceinfo.
La candidate socialiste à la présidentielle de 2007 a notamment publié en décembre une salve de tweets critiquant le pouvoir sur les pesticides, la réforme des retraites ou l'hôpital, ainsi que la proximité d'Emmanuel Macron avec "le monde du business mondialisé".
Elisabeth Borne a également souligné ne pas avoir rencontré Ségolène Royal depuis son arrivée au portefeuille de la Transition écologique, en juillet. "Je note que Mme Royal n'a pas jugé utile de venir me faire un point sur sa mission", a-t-elle observé. Ségolène Royal, nommée il y a deux ans ambassadrice de la France chargée des négociations internationales pour les pôles, a été mise en cause en novembre par une enquête de Radio France l'accusant notamment de se servir de sa fonction - pour laquelle elle n’est pas rémunérée - et de ses trois collaborateurs, financés par le ministère des Affaires étrangères, pour promouvoir des activités personnelles.
Samedi 11 janvier 2020 - Mort du sultan Qabous d'Oman, son cousin Haitham ben Tarek lui succède :
Le sultan Qabous d'Oman est mort à l'âge de 79 ans après un demi-siècle de règne à la tête de ce pays stable et neutre dans un Golfe sous tension, et sa succession s'est déroulée rapidement avec la désignation samedi d'un de ses cousins, Haitham ben Tarek. Dans une première réaction d'un dirigeant occidental, le chef du gouvernement britannique Boris Johnson a salué un "dirigeant exceptionnellement sage et respecté" qui était impliqué "dans la paix et l'entente entre les nations". Des centaines de personnes se sont réunies en matinée dans la Grande mosquée à Mascate pour assister à ses funérailles. Son cercueil porté par plusieurs hommes a fendu la foule dans l'édifice, selon des images de la télévision publique. Le sultan défunt a ensuite été mis en terre dans le cimetière royal d'Oman.
Qabous, qui avait pris le pouvoir à son père lors d'un coup d'Etat en juillet 1970, souffrait depuis un certain temps d'une maladie qui aurait été selon des diplomates un cancer du côlon. "C'est avec tristesse (...) que le sultanat d'Oman pleure notre sultan Qabous ben Saïd qui a été rappelé à Dieu vendredi soir", a indiqué sur Twitter le ministère de l'Information, citant un communiqué du cabinet royal. Le 31 décembre, les médias d'Etat avait annoncé que le sultan se trouvait dans un "état stable" après plusieurs semaines de rumeurs sur sa santé. Ses multiples hospitalisations en Allemagne avaient déjà suscité des inquiétudes sur sa succession et la stabilité de ce pays du Golfe. Mais cette succession s'est déroulée rapidement et sans accroc avec la désignation du ministre du Patrimoine et de la Culture et cousin du défunt sultan.
Samedi 11 janvier 2020 - L'Iran reconnaît finalement avoir abattu l'avion ukrainien par "erreur" :
Spectaculaire volte-face, trois jours après le crash de l'avion d'Ukrainian Airlines: l'Iran a présenté ses excuses samedi pour avoir abattu le Boeing 737 par "erreur", tout en pointant la responsabilité de l'"aventurisme américain" dans ce drame. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé la punition des coupables et le versement de compensations, et le Premier ministre canadien Justin Trudeau de la "transparence" afin qu'une "enquête complète et approfondie" soit menée et établisse les responsabilités. Le vol PS752 de la compagnie Ukraine Airlines International (UAI) s'est écrasé tôt mercredi à l'ouest de Téhéran, très vite après son décollage. Les victimes sont essentiellement des Irano-Canadiens, mais aussi des Afghans, des Britanniques, des Suédois et des Ukrainiens. L'Iran regrette "profondément" ce crash, "une grande tragédie et une erreur impardonnable", a déclaré le président iranien Hassan Rohani.
"L'enquête interne des forces armées a conclu que de manière regrettable des missiles lancés par erreur ont provoqué le crash de l'avion ukrainien et la mort de 176 innocents", a-t-il rapporté sur Twitter. Plus tôt, le ministre des Affaires étrangères iranien avait déjà exprimé "regrets, excuses et condoléances", tout en soulignant que Washington n'était pas étranger à ce drame. Une "erreur humaine en des temps de crise causée par l'aventurisme américain a mené au désastre", a tweeté Mohammad Javad Zarif. Il faisait allusion à la tension provoquée par l'élimination le 3 janvier du général iranien Qassem Soleimani dans un tir de drone à Bagdad, sur décision du président Donald Trump, qui avait entraîné des tirs de missiles iraniens sur des bases abritant des soldats américains en Irak.
Samedi 11 janvier 2020 - Magasins saccagés, jets de pavés…à Paris, la manifestation du 11 janvier dégénère :
Des incidents ont éclaté samedi à Paris lors de la manifestation contre la réforme des retraites, avec jets de projectiles et répliques des forces de l'ordre, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les manifestants en tête d'un pré-cortège, essentiellement composé de personnes vêtues de noir et cagoulées ainsi que de "gilets jaunes", ont brisé des vitrines sur le trajet du cortège reliant la place de la Nation à celle de la République. Des projectiles ont été lancés en direction des forces de l'ordre, qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène.
Selon la préfecture de police (PP) sur Twitter, ces dégradations par des "casseurs" ont eu lieu "alors que des clients se trouvaient à l'intérieur" des commerces. "L'intervention rapide des #FDO (forces de l'ordre, NDLR) a permis d'évacuer ces personnes", précise la PP. Au cours des heurts qui ont éclaté au niveau de l'avenue Daumesnil, dans le 12e arrondissement de la capitale, certains manifestants criaient "LBD", en référence aux tirs controversés de lanceurs de balle de défense responsables de graves blessures chez les manifestants lors de précédentes manifestations.
Samedi 11 janvier 2020 - En combinaisons blanches, des policiers scientifiques dans la rue pour "un vrai statut" :
Entre 150 et 200 fonctionnaires de la police scientifique vêtus de combinaisons blanches jetables manifestaient samedi devant le palais de justice de Lyon pour réclamer "un vrai statut" et la prise en compte de la dangerosité de leur travail, a constaté un photographe de l'AFP. Ils ont observé une minute de silence pour leur confrère de la Sûreté départementale du Rhône qui a été très grièvement blessé dans la nuit de vendredi à samedi lors d'une tentative d'interpellation à Bron, en banlieue de Lyon.
Les manifestants avaient placé devant le Tribunal de grande instance deux faux cadavres, du faux sang et à terre des pancartes choc: "Attentat du Bataclan, j'y étais", "Attentat de Nice, j'y étais", "Charlie Hebdo, j'y étais". Sur les pancartes brandies, on pouvait lire également : "Mon quotidien, rechercher du sperme sur son doudou".
Samedi 11 janvier 2020 - Crash d’avion en Iran : les larmes du Canada endeuillé :
Le Canada pleure. Mercredi, un avion ukrainien transportant 176 personnes à son bord s’est écrasé en Iran. Parmi les victimes, 63 étaient canadiennes. Alors que l’enquête va devoir déterminer précisément les causes de ce drame, le Premier ministre Justin Trudeau d’ores et déjà annoncé que l’appareil avait été abattu «par erreur» par un missile iranien, l’heure est au recueillement. Jeudi, à Toronto, où vivent environ 100.000 Canadiens d'origine iranienne, soit l'une des plus importantes communautés iraniennes d'Amérique du Nord, après Los Angeles, une veillée était organisée pour rendre hommage aux victimes.
Des rassemblements similaires étaient ont également eu lieu à Ottawa et Montréal. Des fleurs, des bougies et des photos ont été déposées pour honorer la mémoire des personnes disparues mais également réclamer justice.
Dans la capitale fédérale, Justin Trudeau a déposé une gerbe de fleurs lors d'une veillée organisée sur la colline du Parlement. Le Canada héberge l'une des plus importantes diasporas iraniennes d'Amérique du Nord, avec 210.000 Canadiens d'origine iranienne recensés en 2016, selon les chiffres officiels. Selon les médias canadiens, des dizaines de victimes venaient de la région d'Ontario et une trentaine de la région d'Edmonton, la capitale de l'Alberta (ouest du Canada).
Samedi 11 janvier 2020 - Retraites: Edouard Philippe "disposé à retirer" l'âge-pivot de 64 ans du projet de loi :
Le gouvernement est "disposé à retirer" l'âge-pivot de 64 ans du projet de loi sur la réforme des retraites tout en conservant le principe d'un âge d'équilibre, a indiqué le Premier ministre Edouard Philippe dans un courrier adressé samedi aux organisations syndicales et patronales et dont l'AFP a obtenu copie.
"Pour démontrer ma confiance envers les partenaires sociaux, et ne pas préjuger de l'issue de leurs travaux concernant les mesures à prendre pour atteindre l'équilibre en 2027, je suis disposé à retirer du projet de loi la mesure de court terme que j'avais proposée, consistant à converger progressivement à partir de 2022 vers un âge d'équilibre de 64 ans en 2027", a écrit le chef du gouvernement dans sa lettre, au 38e jour de la mobilisation contre cette réforme.
Dans l'hypothèse où un accord ne pourrait intervenir lors de la conférence sur l'équilibre et le financement des retraites, qui doit remettre ses conclusions "d'ici la fin du mois d'avril", le gouvernement "prendra par ordonnance les mesures nécessaires pour atteindre l'équilibre d'ici 2027 et financer les nouvelles mesures de progrès social". "Je veux être parfaitement clair sur ce point: je prendrai mes responsabilités", a insisté le Premier ministre.
Samedi 11 janvier 2020 - Avion abattu: Rohani a appelé Zelensky et promis de punir les coupables :
Le président iranien Hassan Rohani a appelé samedi son son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et lui a promis de traduire en justice les responsables du crash du Boeing ukrainien abattu par erreur près de Téhéran mercredi, a annoncé la présidence ukrainienne. M. Rohani "a assuré que toutes les personnes impliquées dans la catastrophe aérienne seraient traduites en justice", lors d'un entretien téléphonique qui s'est produit "à l'initiative de la partie iranienne" selon le service de presse du président ukrainien.
Le chef de l'Etat iranien "reconnaît pleinement que la tragédie s'est produite en raison des actes erronés des militaires de ce pays", et a présenté ses excuses pour cette catastrophe qui a fait 176 morts, a encore souligné la présidence ukrainienne.
M. Zelensky a demandé à Téhéran de permettre le rapatriement des corps des 11 victimes ukrainiennes "d'ici le 19 janvier", et a annoncé que la diplomatie ukrainienne émettrait une note sur la question des "compensations". "La partie iranienne est d'accord avec l'Ukraine sur ce dossier", a assuré la présidence ukrainienne dans son communiqué.
Dimanche 12 janvier 2020 - Le volcan Taal se réveille, les Philippins très inquiets :
Une éruption du volcan Taal, l'un des plus actifs des Philippines, situé près de Manille, pourrait être imminente, ont averti dimanche les autorités qui ont fait évacuer des milliers de personnes et annuler les vols à Manille. "Une dangereuse éruption est possible dans les heures ou les jours qui viennent", a averti l'agence sismologique nationale, alors que le Taal, situé à 65 km au sud de la capitale, a craché dimanche un énorme nuage de cendres. Des mouvements de lave ont également été enregistrés.
Les vols au départ et à destination de l'aéroport Ninoy Aquino de Manille ont été annulés, le nuage de cendres ayant atteint la hauteur de 1,5 km. Plus de 2.000 habitants vivant sur l'île où se trouve le Taal, située au milieu d'un lac, une zone très appréciée des touristes, ont été évacués par mesure de sécurité, ont indiqué les autorités locales.
Les habitants d'une île voisine pourraient également être évacués si la situation empire, a précisé Renato Solidum, chef de l'Institut de volcanologie et sismologie des Philippines. "La cendre a déjà atteint Manille. C'est dangereux si les gens l'inhalent", a-t-il dit à l'AFP. La dernière éruption du Taal date de 1977, a-t-il précisé.
L'archipel des Philippines est situé sur la "ceinture de feu" du Pacifique, où les plaques tectoniques entrent en collision, provoquant séismes et activité volcanique réguliers.