Mercredi 1er janvier 2020 - Vœux présidentiels : Macron promet que la réforme des retraites se fera :
Durant ses vœux aux Français pour l'année 2020, Emmanuel Macron a affiché son intention de mener à bien la réforme des retraites.
Comme le 31 décembre 2018, Emmanuel Macron a dénoncé mardi soir dans ses vœux aux Français les «mensonges» et la «manipulation» auxquels se livrent selon lui les adversaires de l'exécutif. Mais, alors que l'an dernier la réprimande intervenait dans le contexte de la mobilisation des gilets jaunes, elle visait cette fois les syndicats opposés au projet de réforme des retraites, que le gouvernement doit présenter en conseil des ministres le 22 janvier.
C'est après environ 5 minutes d'allocution que le président de la République a abordé le sujet qui fâche, alors qu'un vaste mouvement de grève paralyse toujours les transports. «La réforme des retraites sera menée à son terme», a-t-il assuré. «Il s’agit d’un projet de justice et de progrès social.» Tout en revendiquant une volonté «d'apaisement», le président a toutefois ajouté qu'«apaiser ne veut pas dire renoncer». «Avec les organisations syndicales et patronales qui le veulent, j’attends du gouvernement d’Edouard Philippe qu’il trouve la voie d’un compromis rapide», a intimé Emmanuel Macron.
Mercredi 1er janvier 2020 - "Rien de nouveau", "déclaration de guerre" : les vœux présidentiels font réagir :
En plein mouvement de grève contre la réforme des retraites, les vœux d'Emmanuel Macron étaient attendus. Mais le président, qui veut «apaiser» sans «renoncer», n'a pas convaincu les syndicats et partis politiques qui s'opposent au projet. Pour le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, il n'y a «rien de nouveau» dans les déclarations du président Emmanuel Macron sur les retraites lors de ses vœux mardi. Il «demande toujours d'arrêter le projet» de réforme des retraites, dans une interview mercredi sur RMC-BFM TV. «On a un président de la République enfermé dans sa bulle qui considère que tout va bien dans le pays», a réagi Philippe Martinez. «C'est de l'autosatisfaction.» «Dès lundi, on appelle à faire des assemblées générales et à rediscuter de la mobilisation», annonce le leader de la CGT. «Il faut que le signal d'alarme soit plus fort.» Philippe Martinez s'est dit «d'accord pour parler de la pénibilité», mais a observé que «si vous reculez l'âge de la retraite, même ceux qui effectuent des travaux pénibles vont partir plus tard». Le secrétaire général de la CGT a réaffirmé qu'il «n'a pas eu d'invitation» au prochain rendez-vous avec le gouvernement le 7 janvier pour discuter de la réforme mais n'a pas exclu de s'y rendre : «on les a toutes faites», assure-t-il à propos des rencontres de concertation sur la réforme des retraites.
Le député Jean-Luc Mélenchon a été plus direct encore sur Twitter : «Ce ne sont pas des vœux mais une déclaration de guerre aux millions de Français qui refusent sa réforme. Tout le reste de son discours sonne faux et creux. Un extraterrestre a parlé», a écrit le député insoumis.
Mercredi 1er janvier 2020 - Dans la mer du Nord à 8°C, ils se jettent à l'eau :
A Malo-les-Bains, un quartier de Dunkerque dans le Nord, on célèbre la nouvelle année en se jetant dans les eaux glacées de la mer du Nord. Des centaines de personnes étaient au rendez-vous ce mercredi.
Deux degrés à l'extérieur, moins de dix dans l'eau : des centaines de personnes déguisées ont fêté mercredi la nouvelle année en se risquant dans la mer froide à Malo-les-Bains (Nord), pour le traditionnel «bains des givrés», lancé en 2000.
A midi pétantes, les plus festifs se sont élancés depuis la digue et ont parcouru plusieurs centaines de mètres de sable pour atteindre les eaux froides de la mer du Nord, à marée basse, devant les objectifs des moins téméraires, restés habillés parfois en doudoune ou veste de ski, sur la terre ferme.
Parmi les «givrés», souvent une coupe de champagne à la main, on pouvait reconnaître des Dupond et Dupont, des hockeyeurs, un Superman, des marins, de Hommes de Cro-Magnon, un homard gonflable...
Mercredi 1er janvier 2020 - A Hongkong, la démonstration de force des manifestants pro-démocratie :
Les militants pro-démocratie ont défilé en masse mercredi à Hongkong pour le Jour de l'An, lors d'une manifestation marquée par des affrontements avec la police, qui a arrêté environ 400 personnes. Plus d'un million de Hongkongais ont participé à la manifestation, selon les organisateurs. «La participation totale a dépassé le 1,03 million du 9 juin», date de la première manifestation d'ampleur ayant marqué le début du mouvement, a estimé le Front civil des droits de l'homme (FCDH).
L'ex-colonie britannique connaît depuis juin sa plus grave crise depuis sa rétrocession à Pékin en 1997. En près de sept mois, la contestation pour obtenir des réformes démocratiques a été marquée par de grandes marches pacifiques, mais aussi de violents affrontements entre policiers et manifestants.
Mercredi, les autorités ont demandé aux organisateurs de mettre fin à la marche plus tôt que prévu en raison d'affrontements. Autorisée, elle avait débuté pacifiquement dans l'après-midi, mais des affrontements ont éclaté alors que le cortège parcourait le quartier de Wan Chai. «Environ 400» manifestants ont été arrêtés, notamment pour «rassemblement illicite et détention d'armes», a annoncé un responsable de la police hongkongaise, Jim Ng.
Mercredi 1er janvier 2020 - Menaces, digressions et critiques : le réveillon de Donald Trump :
Donald Trump a fêté la nouvelle année dans sa propriété de Mar-a-Lago en Floride, en menaçant l'Iran et en critiquant la France.
Explosion des tensions en Irak, menaces nucléaires en Corée du Nord : l'année 2020 commence sous le signe du chaos géopolitique pour le président des Etats-Unis. Depuis sa luxueuse propriété de Mar-a-Lago, en Floride, Donald Trump n'a pourtant pas réellement modifié son programme. Aucun événement public n'était prévu, ce 1er janvier. Pour le réveillon, il a pris le temps de tweeter -abondamment- et a répondu à quelques questions de journalistes avant de s'éclipser au bras de son épouse Melania.
Alors que la Corée du Nord vient d'annoncer la fin d'un moratoire sur les essais nucléaires présenté jusqu'à présent par la Maison-Blanche comme une grande victoire, Donald Trump continue de souligner ses bons rapports avec le dictateur nord-coréen. «J'ai une très bonne relation avec Kim Jong-un. Je sais qu'il envoie certains messages comme cadeau de Noël. J'espère que son cadeau de Noël sera un vase. C'est ce que je voudrais, un vase. (...) Ecoutez. Il m'aime bien. Je l'aime bien. On s'entend bien. (...) Je crois que c'est un homme de parole», a-t-il déclaré.
En Irak, mercredi matin, les forces américaines déployées pour protéger l'ambassade des Etats-Unis ont tiré des grenades lacrymogènes. Des Irakiens en colère avaient pris d'assaut le bâtiment mardi, suite à des bombardements meurtriers par des avions américains contre des forces pro-Iran. Sur Twitter, mardi soir, Donald Trump avait choisi la menace explicite contre Téhéran : «L'Iran sera tenu responsable des vies perdues ou des dommages survenus sur nos installations. Ils vont payer un prix très fort! Ce n'est pas un avertissement, c'est une menace. Bonne année!» Face aux caméras, en Floride, il a rejeté tout parallèle entre cette situation et l'attaque contre l'ambassade américaine de Benghazi, en 2012, qui avait notamment coûté la vie à un ambassadeur américain.
Interrogé ensuite sur l'«impeachment» dont il fait l'objet, le président a préféré botter en touche, critiquant les alliés des Etats-Unis qui, selon lui, participent insuffisamment au financement de l'Otan et notamment concernant la crise ukrainienne. «Pourquoi est-ce que les Etats-Unis donnent tout le temps de l'argent aux pays étranger? Et l'Allemagne et la France, toute l'Europe, ils ne font pas grand chose. En fait ils ne font rien. (...) Où est la chancelière Merkel? Où est le président français Macron?», a-t-il lancé. L'Union européenne et plusieurs institutions ont en réalité mobilisé un important soutien financier, sous forme de subventions et de prêts, à hauteur de 15 milliards d'euros depuis 2014.
Mercredi 1er janvier 2020 - Espérance de vie en France 2050 : le boom du quatrième âge :
Au-delà de l’âge, Jean-Marie Robine, biodémographe, conseiller scientifique à l’Ined, directeur de recherche émérite à l’Inserm, explique le nouvel enjeu : vieillir en forme.
Classiquement on est âgé à partir de 60-65 ans, quand on entre dans le troisième âge, celui des grands-parents. Mais, pour nous démographes, la vraie vieillesse est le quatrième âge, celui des arrière-grands-parents, qui commence entre 75 et 85 ans ; cette vieillesse, de plus en plus tardive, est en pleine évolution. Au dernier recensement de l’Insee, arrêté au 31 décembre 2018, la France (métropole et Outre-mer) comptait 67 millions d’habitants, dont 11 millions de seniors âgés de 60 à 74 ans (17 % du total) et 6,2 millions de personnes âgées de 75 ans ou plus (9,2 % du total).
La population du quatrième âge croît très vite, là où les seniors stagnent. Le nombre de centenaires, par exemple, double tous les dix ans ! Selon le scénario central des démographes de l’Insee et de ceux de l’Ined (Institut national d’études démographiques), la France comptera 74 millions d’habitants en 2050, dont 12 millions de seniors (faible progression depuis 2018) et 12 millions de personnes de plus de 75 ans (forte progression) représentant 16,2 % de la population ! C’est le fait d’une augmentation de l’espérance de vie (EV). Pour l’analyser, les démographes distinguent une EV initiale “partielle”, qui va de 0 à 65 ans, dans laquelle la mortalité est devenue très faible : 99,5 % des femmes et 99,3 % des hommes atteignent l’âge de 20 ans ; 92 % des femmes et 85 % des hommes atteignent celui de 65 ans ! Les âges où les taux de décès sont les plus importants sont désormais ceux de 90 et 91 ans chez les femmes et de 88 ans chez l’homme. L’EV augmente de trois mois par an chez l’homme.
Jeudi 2 janvier 2019 - Les smartphones OnePlus veulent détrôner Apple et Samsung :
Akis Evangelidis, vice-président France du fabricant de smartphone chinois OnePlus, dévoile les ambitions de cette marque qui a conquis des millions d’utilisateurs en six ans seulement.
Difficile de se faire une place face à Samsung, Huawei et Apple. Les trois géants du smartphone écrasent le marché mondial, avec respectivement 21%, 18% et 12% des ventes au troisième trimestre 2019, selon Counterpoint. Pourtant, dans le sillage d’autres marques chinoises qui montent –Oppo et Xiaomi en tête-, le constructeur haut de gamme OnePlus a fait son nid. Quatrième marque au niveau mondial sur le «premium», il occupe en Inde la première place, devançant largement Apple et Samsung, d’après Counterpoint.
Akis Evangelidis, 29 ans et vice-président France de la marque, a rejoint OnePlus il y a un peu plus de quatre ans après un passage chez Sony Mobile. Lancée en 2013 par Peter Lau et Carl Pei, l'entreprise chinoise compte aujourd'hui 2300 employés dans le monde, dont 16 travaillent dans la filiale française. Avant le Consumer electronics show de Las Vegas, où OnePlus doit dévoiler un «concept phone».
Jeudi 2 janvier 2019 - Carlos Ghosn ne sera pas extradé vers le Japon s'il vient en France :
Carlos Ghosn ne sera pas extradé s'il vient en France, a affirmé jeudi la secrétaire d'Etat française à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, sur la chaîne BFMTV, à propos de l'ex-patron de Renault-Nissan qui a fui le Japon où il était assigné à résidence. "Si M. Ghosn venait en France, nous n'extraderons pas Mr Ghosn, parce que la France n'extrade jamais ses nationaux", a déclaré Mme Pannier-Runacher.
"Donc nous appliquons à M. Ghosn comme à Monsieur tout le monde les mêmes règles du jeu mais cela ne nous empêche pas de penser que M. Ghosn n'a pas à se soustraire à la justice japonaise; simplement, c'est les mêmes droits pour tout le monde, la nationalité française est protectrice de ses ressortissants", a-t-elle ajouté.
Jeudi 2 janvier 2019 - Affaire Carlos Ghosn : Le Liban a reçu une demande d'arrestation d'Interpol :
Le Liban a reçu une demande d'arrestation d'Interpol pour Carlos Ghosn, le magnat de l'automobile déchu ayant fui le Japon pour Beyrouth, a annoncé jeudi le ministre libanais de la Justice. "Le parquet général (...) a reçu une notice rouge d'Interpol concernant le dossier Carlos Ghosn", a indiqué Albert Sarhane, cité par l'agence de presse officielle ANI.
Au terme d'une fuite rocambolesque, l'ex-patron de Renault-Nissan poursuivi au Japon pour malversations financières est arrivé lundi au Liban, où son lieu de résidence reste inconnu. Interpol n'émet pas de mandats d'arrêt et ne peut déclencher ni enquêtes ni poursuites, mais les pays membres et les tribunaux internationaux peuvent demander la publication de "notices rouges".
Ces avis de recherche internationaux s'appuient sur des mandats d'arrêt nationaux, dont les informations qu'ils contiennent sont transmises aux autres membres via une base de données sécurisée. Les autorités libanaises avaient déjà annoncé que M. Ghosn était entré "légalement" dans le pays, avec un passeport français et une carte d'identité libanaise, selon une source à la présidence.
Jeudi 2 janvier 2019 - S'il est élu, Joe Biden voudrait nommer... Barack Obama à la Cour suprême :
Joe Biden ne cesse de rappeler ses liens avec Barack Obama. Samedi dernier, lors d'un meeting dans l'Iowa -où auront lieu les premières primaires démocrates le 3 février-, l'ancien vice-président n'a pas écarté de nommer l'ancien président à la Cour suprême : «S'il le veut, oui», a-t-il répondu à une question sur le sujet, selon le «New York Times». Joe Biden est en tête des sondages nationaux, mais en troisième position derrière Pete Buttigieg et Bernie Sanders dans l'Iowa selon RealClearPolitics.
Barack Obama, lui, n'a pas encore officiellement soutenu son ancien colistier. Le couple Obama, encore populaire, ne se prononcera probablement qu'une fois le candidat démocrate choisi : «Notre souci principal est de laisser le processus de la primaire se dérouler, car il est encore très tôt. C'est une des choses qu'on a apprises durant la campagne. Il est tôt, c'est comme essayer de découvrir qui va gagner les World Series dès le premier match», avait expliqué Michelle Obama à l'été dernier. Les mémoires de Barack Obama, dans lesquelles il reviendra sur ses deux mandats et sûrement sur la situation politique actuelle, doivent sortir cette année, en pleine campagne présidentielle.
Jeudi 2 janvier 2019 - A trois heures de Paris on choisi le sexe de son enfant :
Interdit en France (et globalement en Europe), le diagnostic préimplantatoire permettant aux parents de sélectionner le genre de leur bébé se pratique de plus en plus dans la partie turque de Chypre. Aux Etats-Unis, on peut même choisir la couleur des yeux de son enfant.
Grâce aux progrès de la génétique et de la procréation médicalement assistée (PMA), la science permet désormais de choisir le genre de son enfant. Fiable à 100 % pour la détermination sexuelle, le diagnostic préimplantatoire (DPI) consiste à prélever une ou deux cellules d’embryons obtenus par fécondation in vitro afin de déterminer leur profil génétique : XX (féminin) ou XY (masculin). Seuls les embryons sains et du sexe désiré sont ensuite implantés dans l’utérus de la mère.
Interdit en France, hormis à visée thérapeutique, ce protocole, loin d’être anodin, fait la fortune de quelques établissements spécialisés implantés aux Etats-Unis ou dans le nord de Chypre. En matière de sélection sexuelle, la clinique chypriote Dünya affiche un taux de grossesse de 51 % (femmes de 20 à 29 ans) à 11 % (pour les plus de 40 ans).
Jeudi 2 janvier 2019 - Les incendies ravagent toujours l'Australie, un nouveau pic de chaleur attendu :
Des milliers de touristes ont 48 heures pour quitter les zones touristiques sur la côte sud-est de l'Australie avant l'arrivée d'un nouveau pic de chaleur samedi, qui va favoriser la progression des immenses incendies ravageant le pays depuis plusieurs semaines.
Ces feux hors de contrôle ont provoqué la mort d'au moins huit personnes en 48 heures et pris au piège de nombreux touristes. Les pompiers de Nouvelle-Galles du Sud ont demandé jeudi matin aux touristes de quitter les lieux dans une zone côtière de 200 kilomètres de long, depuis la pittoresque ville de Batemans Bay (à environ 300 kilomètres au sud de Sydney) vers le sud et l'Etat de Victoria.
Les personnes doivent partir avant samedi, journée noire attendue sur le front des incendies avec des rafales de vent soutenues et des températures supérieures à 40°C. Des conditions propices pour attiser les innombrables incendies en cours. Cette journée pourrait même être pire que celle de mardi, la plus meurtrière depuis le début de la crise.
Jeudi 2 janvier 2019 - Irak : Attaque de l'ambassade américaine :
Trois mois de manifestations et une ambassade visée. Mardi, des combattants et partisans pro-iraniens ont attaqué l'ambassade américaine dans la Zone verte de Bagdad, en représailles à la mort de 25 combattants pro-iraniens dans une frappe américaine en Irak, dimanche. Ces jets de pierre et de cocktails Molotov ont eu lieu malgré la présente des unités d'élite du contre-terrorisme irakien, déployées à la demande des Etats-Unis. Elles n'ont pas empêché les assaillants de hisser une immense pancarte «Direction du Hachd al-Chaabi» au-dessus de l'entrée de la chancellerie, dont les portes ont été couvertes de drapeaux du mouvement paramilitaire et du Hezbollah. Les hommes du Hachd al-Chaabi n'ont levé leur siège que mercredi soir, après l'appel des dirigeants du Hachd à déplacer leur sit-in hors de cette zone, la plus gardée de la capitale irakienne.
Cette protestation violente s'inscrit dans un mouvement de protestation global où les Irakiens dénoncent entre autres la mainmise des autorités iraniennes dans les affaires locales de l'Irak, qui doit trouver un équilibre entre Téhéran et Washington, eux-mêmes au bord du conflit. Donald Trump, pour qui l'ouverture d'un nouveau conflit serait en opposition directe avec sa politique isolationniste et ses promesses de campagne, a tout de même ordonné le déploiement de 750 soldats supplémentaires au Moyen-Orient.
Jeudi 2 janvier 2019 - Retraites, la CGT a appelé jeudi à une opération «ports morts» le 9 janvier :
La Fédération nationale des ports et docks CGT a appelé jeudi à une opération «ports morts» le 9 janvier, pour protester contre le projet de réforme des retraites voulu par le gouvernement. Dans un communiqué, le syndicat des ouvriers dockers et travailleurs des ports français a appelé jeudi à «poursuivre la lutte» après plusieurs dates de mobilisation dans le courant du mois de décembre.
Pour cela, il a annoncé qu'il maintenait «la suppression des heures supplémentaires et shifts exceptionnels» et continuait à mener le travail «dans le strict respect de la sécurité». La fédération a également appelé à tenir des piquets de grève lundi et mardi, à «arrêter le travail pendant 24 heures» dans une «opération ports morts» le 9 janvier, jour de mobilisation interprofessionnelle nationale à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, Solidaires et FSU. Travailler plus longtemps est «inacceptable» pour une profession qui, selon la CGT, voit son espérance de vie «écourtée de huit ans».