Mercredi 18 décembre 2019 - Laurent Pietraszewski devient le nouveau "M. Retraites" en remplacement de Delevoye :
Emmanuel Macron a nommé le député LREM du Nord Laurent Pietraszewski au poste de secrétaire d’Etat en charge des retraites, pour gérer cette réforme contestée en remplacement du haut-commissaire démissionnaire Jean-Paul Delevoye, indique le Journal officiel de mercredi. Ce très bon connaisseur du dossier aura la tâche difficile de reprendre les négociations avec les syndicats après 13 jours d'un bras de fer marqué par des grèves dans les transports et de nouvelles manifestations mardi.
M. Pietraszewski était destiné, en tant que député, à être le rapporteur du projet de réforme des retraites lors de son examen au Parlement prévu en février. Il participera au Conseil des ministres mercredi matin, a indiqué l'Elysée à l'AFP. Il "bénéficie d’une solide expérience professionnelle dans le domaine des relations sociales et ressources humaines", a expliqué l'entourage du chef de l'Etat, en qualifiant le nouveau membre du gouvernement de "macroniste de la première heure, fin connaisseur des questions sociales et du système des retraites (...). C’est un parlementaire expérimenté et légitime pour occuper cette fonction exigeante et technique". Elu député LREM du Nord en 2017 après une carrière en ressources humaines, spécialiste du dossier des retraites à l'Assemblée, il a aussi été le rapporteur de la loi travail en 2017.
Novice en politique jusqu'à son adhésion à En Marche! en 2016, il fait carrière dans le groupe de grande distribution Auchan, dans des postes de responsable des ressources humaines. Avec Jean-Paul Delevoye, il a nommé 38 députés marcheurs comme "ambassadeurs" de la réforme des retraites, afin de défendre la réforme sur le terrain mais aussi de former les autres députés de la majorité.
Mercredi 18 décembre 2019 - Prison et inéligibilité requises en appel contre les Balkany :
Contre une fraude fiscale "érigée en système", l'accusation a requis mercredi de la prison ferme et dix ans d'inéligibilité contre le maire de Levallois-Perret Patrick Balkany et son épouse Isabelle, jugés en appel à Paris.
Contre Patrick Balkany, 71 ans, incarcéré depuis trois mois et hospitalisé depuis jeudi dernier, les représentants du ministère public ont demandé quatre ans de prison avec incarcération immédiate. Contre son épouse et première adjointe Isabelle Balkany, 72 ans, qui a reconnu une "faute" commise "en toute bonne foi", quatre ans de prison dont deux avec sursis, une peine aménageable, ont été requis.
Mercredi 18 décembre 2019 - L'incroyable lettre de Trump à Nancy Pelosi :
Avant un vote historique qui a de fortes chances d'aboutir à son «impeachment», Donald Trump a rédigé à l'intention de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, une lettre au vitriol.
Hyperboles, majuscules et vantardise : la lettre de Donald Trump à Nancy Pelosi, quoique frappée du sceau de la présidence des Etats-Unis, n'a pas grand chose en commun avec les missives officielles envoyées par ses prédécesseurs. Sur plus de 2700 mots, le milliardaire y expose sa défense contre la procédure d'«impeachment» (destitution) engagée par la Chambre des représentants, sous le contrôle de son expérimentée présidente.
«Chère madame la présidente, j'écris pour exprimer ma protestation la plus forte et la plus énergique contre la croisade partisane pour l'"impeachment" menée par les démocrates à la Chambre des représentants. Cet "impeachment" constitue un abus de pouvoir inconstitutionnel et sans précédent par les parlementaires démocrates en près de deux siècles et demi d'histoire législative américaine», entame le président.
Le reste de la lettre est à l'avenant, jalonné de formules qui semblent tout droit sorties d'un tweet de Donald Trump. «Vous avez rabaissé l'importance du très vilain mot, "impeachment"!», s'agace par exemple le président. «Après trois ans d'enquêtes injustes et sans fondement, 45 millions de dollars dépensés, 18 procureurs démocrates en colère, toute la force d'un FBI dont il est désormais prouvé que les dirigeants sont complètement incompétents et corrompus, vous n'avez RIEN trouvé!», explose-t-il un peu plus loin.
Donald Trump n'hésite pas non plus à manier les attaques personnelles. Souvent particulièrement agressif avec les femmes qui le critiquent, il a trouvé en Nancy Pelosi sa nemesis. «C'est une chose terrible que vous faites, mais c'est vous qui devrez vivre avec, pas moi!», avertit le «commander in chief». «Le plus insultant de tout est sans doute votre affichage d'une fausse solennité (...) Aucune personne intelligente ne croit ce que vous dites», écrit encore le président des Etats-Unis, qui dénonce aussi dans sa missive des déclarations de Nancy Pelosi qui a assuré à plusieurs reprises ces derniers mois qu'elle «priait pour le président».
Mercredi 18 décembre 2019 - Manifestations en Inde: rassemblements interdits dans des quartiers de Delhi :
Les autorités indiennes ont interdit mercredi les rassemblements en plusieurs lieux de la capitale New Delhi, théâtre la veille d'échauffourées entre policiers et manifestants opposés à une loi sur la citoyenneté qui divise le géant d'Asie du Sud. Douze personnes ont été arrêtées mardi et des dizaines blessées en lien avec ce mouvement de contestation qui fait rage depuis la semaine dernière en Inde, l'un des plus amples depuis l'arrivée au pouvoir en 2014 des nationalistes hindous du Premier ministre Narendra Modi.
Au lendemain de nouveaux heurts dans la capitale, qui ont vu les forces de l'ordre tirer des gaz lacrymogènes et des manifestants jeter des pierres, la police de Delhi a interdit les attroupements de plus de quatre personnes dans plusieurs quartiers à majorité musulmane du nord-est de la mégapole. Au moins 21 personnes, dont 12 policiers, ont été blessées dans ces affrontements survenus dans la zone de Seelampur, a rapporté l'agence Press Trust of India.
Mercredi 18 décembre 2019 - La Haute autorité pour la transparence saisit la justice pour les "omissions" de Delevoye :
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé mercredi avoir saisi la justice pour les "omissions" en "nombre" de l'ex-haut commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye, dans sa déclaration d'intérêts. "Il est nécessaire de signaler ces manquements au procureur de la République, qui décide de l'opportunité des poursuites", indique dans un communiqué la HATVP au sujet de Jean-Paul Delevoye, qui a démissionné lundi du gouvernement.
La Haute Autorité, instance indépendante dont le collège a statué mercredi, "considère que les omissions dans la déclaration initiale de M. Delevoye, en raison de leur nombre, de la nature de certains intérêts omis et des risques de conflits d’intérêts avec ses fonctions gouvernementales, sont susceptibles de caractériser l’infraction d’omission substantielle d’une partie de ses intérêts".
Dans sa déclaration initiale d'intérêts et d'activités remise en novembre, "avec plus de dix jours de retard" comme le souligne la HATVP, Jean-Paul Delevoye n'indiquait que le cumul avec la présidence du think thank Parallaxe et avec la présidence de deux associations, ainsi que la fonction passée de délégué général du groupe de formation IGS. Dans une déclaration modificative adressée seulement vendredi dernier, il a ajouté huit mandats, dont la présidence passée du Conseil économique et social (Cese) ou la fonction encore d'actualité d'administrateur de la Fondation SNCF.
Mercredi 18 décembre 2019 - Retraites : Laurent Berger (CFDT) "très très loin d'être d'accord" avec le gouvernement :
Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a affirmé être "très, très loin, encore, d'être d'accord" avec le gouvernement sur la réforme des retraites, à la sortie de son entrevue avec le Premier ministre mercredi à Matignon.
Edouard Philippe "a redit qu'il tenait à cet âge d'équilibre (introduit dès 2022 pour équilibrer les comptes, NDLR); on lui a redit que ce n'était pas une option pour nous", a déclaré le dirigeant du premier syndicat français, en disant "constater une nouvelle fois un désaccord sur les conditions de retour à l'équilibre", au terme d'un entretien de plus d'une heure et vingt minutes.
La CFDT avait appelé à manifester mardi, une première depuis le début du mouvement entamé le 5 décembre, en opposition à cet "âge d'équilibre" qui atteindra progressivement 64 ans en 2027 avec un malus pour les personnes partant avant. "La détermination de la CFDT est intacte", a martelé Laurent Berger, en estimant "pas sûr" que "d'ici demain" un compromis puisse se dégager.
Mercredi 18 décembre 2019 - Violences conjugales : l'Ordre des médecins favorable à l'évolution du secret médical :
L'Ordre des médecins s'est dit mercredi favorable à «la possibilité» pour les professionnels de santé de signaler à la justice les victimes de violences conjugales «en danger vital immédiat», une proposition issue du Grenelle sur les violences conjugales qui divise la profession. Si certains médecins y voient une obligation morale, assimilant un comportement passif à de la «non assistance à personne en danger», d'autres jugent que le cadre légal actuel suffit et que signaler une victime contre sa volonté est infantilisant et pourrait être «contre-productif». «Cette dérogation permissive permettant de protéger les victimes et les médecins faisant un signalement en cas d'urgence vitale immédiate (...) ne saurait remettre en cause le principe fondamental du secret médical, base de la relation de confiance entre un patient et son médecin», assure le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM), l'instance déontologique de tous les médecins français. L'Ordre a été associé par le gouvernement à la rédaction de la disposition, qui figurera dans la proposition de loi LREM visant à protéger les victimes de violences conjugales, au menu de l'Assemblée nationale fin janvier.
Mercredi 18 décembre 2019 - Bolivie : un mandat d'arrêt émis contre l'ex-président Evo Morales :
Le parquet bolivien a émis un mandat d'arrêt contre l'ex-président Evo Morales, actuellement exilé en Argentine, dans le cadre d'une enquête ouverte pour sédition et terrorisme.
Le texte, signé par les procureurs de La Paz, Jhimmy Almanza et Richard Villaca, ordonne aux forces de l'ordre "d'arrêter et de conduire M. Juan Evo Morales Ayma au siège du ministère public". Il a été publié sur le compte Twitter du ministre de l'Intérieur Arturo Murillo. Depuis Buenos Aires, Evo Morales s'est dit mardi "convaincu" que son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS), allait remporter les prochaines élections en Bolivie, bien qu'il ne soit lui-même pas candidat.
"Je suis convaincu que nous allons remporter les prochaines élections. Je ne serai pas candidat mais j'ai le droit de faire de la politique", a déclaré lors d'une conférence de presse Evo Morales, qui est arrivé à Buenos Aires le 12 décembre après s'être réfugié au Mexique et avoir passé quelques jours à Cuba.
Jeudi 19 décembre 2019 - Le chanteur est mort à 84 ans : la "si jolie" voix d'Alain Barrière s'est tue :
Le chanteur Alain Barrière, connu pour des tubes comme "Ma vie" ou "Elle était si jolie" dans les années 60 mais aussi pour ses démêlés avec le fisc, est mort mercredi soir à l'âge de 84 ans, a annoncé à l'AFP son agent, Fabien Lecoeuvre. Déjà victime de plusieurs accidents vasculaires cérébraux ces dernières années, Alain Barrière en a subi un autre avant le décès de sa femme début décembre. Il est mort mercredi soir à Carnac (Morbihan), des suites d'un arrêt cardiaque, a précisé M. Lecoeuvre. Le chanteur avait dû renoncer à la scène en 2011 (il devait notamment passer au Palais des Congrès de Paris) après deux AVC. Depuis, affaibli, il luttait contre la maladie.
Servi par une voix charmeuse aux résonances profondes et un sourire à la Cary Grant, il interpréta des chansons aux mélodies agréables, mélanges de poésie aux mots simples et de révolte romantique, fredonnées, pour quelques-unes, de génération en génération. Promu vedette en 1964 après "Ma vie", une complainte tourmentée qui reste son titre le plus célèbre, le chanteur populaire connaît rapidement un passage à vide et tentera jusqu'à la fin des années 1980 plusieurs retours.
Jeudi 19 décembre 2019 - Canicule et incendies en Australie: l'état d'urgence décrété dans le sud-est du pays :
Les autorités australiennes ont décrété jeudi l'état d'urgence pour une durée de sept jours dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est), dont Sydney est la capitale, où des températures record favorisent de gigantesques incendies. La Première ministre de cet Etat oriental de l'île-continent, Gladys Berejiklian, a invoqué pour justifier cette décision des "conditions météorologiques catastrophiques". C'est la deuxième fois que l'état d'urgence est décrété en Nouvelle-Galles du Sud depuis le début de la saison des incendies, en septembre.
Une centaine de feux font rage dans l'Etat depuis des semaines, dont la moitié ne sont pas maîtrisés, provoquant des nuages de fumées toxiques qui recouvrent Sydney, la plus grande ville australienne avec ses plus de 5 millions d'habitants. Cette annonce intervient alors que la journée de mardi a été désignée par le bureau national de météorologie comme la journée la plus chaude en Australie depuis le début des relevés, avec une moyenne nationale des températures maximales mesurée à 40,9°C.
Jeudi 19 décembre 2019 - Destitution : Trump va être jugé pour "abus de pouvoir" et "obstruction" :
Le président américain Donald Trump a été mis en accusation mercredi soir lors d'un vote au Congrès synonyme de procès en destitution pour l'ex-homme d'affaires, qui a immédiatement dénoncé la "haine" de ses adversaires politiques. La Chambre des représentants, dominée par les démocrates, s'est prononcée en faveur de l'"impeachement" du milliardaire républicain de 73 ans pour "abus de pouvoir", par 230 voix contre 197. Il appartient désormais au Sénat de juger Donald Trump, sans doute en janvier. Mais les républicains, qui contrôlent la chambre haute, ont la ferme intention d'acquitter leur président.
"Le président a confiance dans le Sénat pour rétablir l'ordre", a réagi dans la foulée la Maison Blanche. "Il est prêt pour les prochaines étapes et a confiance dans le fait qu'il sera totalement disculpé". Le vote de mercredi soir à la Chambre, intervenu à moins d'un an du scrutin présidentiel, est en tout point historique. Seuls deux autres présidents - Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998 - ont vécu une mise en accusation. Le républicain Richard Nixon, empêtré dans le scandale du Watergate, avait préféré démissionner en 1974 avant de subir telle avanie.
Jeudi 19 décembre 2019 - Au quinzième jour de grève, grande réunion à Matignon sans perspective de trêve :
La mobilisation contre la réforme des retraites entre dans sa troisième semaine, sans grand espoir de compromis entre les syndicats et le gouvernement, qui reçoit jeudi les partenaires sociaux tous ensemble et veut encore croire à une trêve de Noël dans la grève des transports. Les difficultés continuent pour les usagers de la RATP et de la SNCF: au 15e jour d'une grève illimitée, le trafic restera très perturbé sur les deux réseaux, même si une légère amélioration est attendue. La compagnie ferroviaire devrait faire circuler 2 TGV sur 5 (contre 1 sur 3 mercredi), 4 TER sur 10 et un Transilien sur 4. La régie des transports parisiens a prévu de maintenir 6 lignes de métro fermées, 2 de moins que la veille. Les RER A et B ne rouleront qu'aux heures de pointe, qui s'annoncent à nouveau compliquées pour les automobilistes en Ile-de-France.
La CGT, Force ouvrière, la CFE-CGC, Solidaires et la FSU, qui réclament le retrait pur et simple du projet de système universel de retraite à points, se sont entendues pour organiser des actions jusqu'à fin décembre. Et ce dès jeudi: des cortèges sont prévus dans plusieurs villes, même si ces initiatives à caractère local seront forcément moins massives que les manifestations des 5 et 17 décembre (806.000 et 615.000 personnes dans toute la France, selon le ministère de l'Intérieur). A Paris, un défilé reliera deux gares (Lyon et Est) à partir de 14H00.
Jeudi 19 décembre 2019 - La justice de l'UE donne raison à Airbnb face aux hôteliers français :
Airbnb a remporté une victoire jeudi face aux hôteliers français devant la Cour de justice de l'Union européenne, qui a estimé que la plateforme de location touristique ne pouvait être contrainte à se conformer aux règles de la profession d'agent immobilier.
La Cour a estimé que l'activité d'Airbnb était un «service d'intermédiation» relevant d'une directive européenne sur le commerce électronique, tandis que pour l'Association pour un hébergement et un tourisme professionnel (AHTOP) qui avait déclenché l'affaire, elle relevait de celle d'un agent immobilier. L'association faisait valoir qu'Airbnb Irlande, la société qui gère les activités de la plateforme en Europe, ne disposait pas de carte professionnelle, et donc violait les règles françaises (loi Hoguet) applicables aux agents mobiliers.
Jeudi 19 décembre 2019 - Grève SNCF : suppression de 59% des TGV et Intercités prévus les 23 et 24 décembre :
La SNCF va supprimer 59% des TGV et Intercités prévus les 23 et 24 décembre à cause de la grève des cheminots, et 48% des voyageurs ayant réservé devront en conséquence échanger leur billet, a-t-elle indiqué jeudi. La compagnie est contrainte d'annuler davantage de trains que dans le week-end du 20 au 22 (50% en moyenne), ses "ressources (...) étant plus contraintes, notamment sur les postes d'aiguillage", a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Dans la pratique, 52% des 400.000 clients ayant réservé sur ces deux dates auront un train garanti, mais quelques-uns avec un horaire modifié car leur rame sera couplée avec le train précédent ou le suivant. En revanche, "48% des clients sont invités à échanger leur billet pour réserver dans un train dont la circulation est garantie", a noté la compagnie publique. Il leur est demandé d'effectuer la démarche le plus tôt possible pour trouver de la place, a-t-elle conseillé.
Les clients sont contactés individuellement par courriel ou SMS et doivent absolument avoir une réservation pour pouvoir monter dans un train, a insisté la SNCF. L'échange est "simple (...), sans frais et sans surcoût sur la même destination quelle que soit la date choisie", selon la SNCF.
Jeudi 19 décembre 2019 - Pour Poutine, le réchauffement climatique "peut dépendre de processus dans l'univers" :
Personne ne peut dire avec certitude à quoi est dû le changement climatique, a affirmé jeudi le président russe Vladimir Poutine, remettant en question le quasi-consensus scientifique sur la responsabilité humaine. "Personne ne connaît les causes du changement du climat mondial. Nous savons que notre Terre a connu des périodes de réchauffement et de refroidissement et cela peut dépendre de processus dans l'univers", a-t-il dit lors de sa conférence de presse annuelle.
"Un petit changement d'angle de rotation de la Terre autour du Soleil peut conduire - et a déjà mené dans le passé - la planète à des changements sérieux, colossaux de climat avec des conséquences dramatiques", a ajouté le chef de l'Etat russe. M. Poutine a jugé qu'"évaluer l'influence que peut avoir l'humanité contemporaine" sur le climat est "très difficile, voire même pas possible".