30 novembre 2019 - "Sarkozy, Hollande, Macron, tous ont forcé mon admiration" :
L’ancien chef d’état-major Benoît Puga a passé six ans à l’Elysée, servant Nicolas Sarkozy puis François Hollande, avant d’installer Emmanuel Macron. « Cela a été un moment passionnant de ma carrière. A ce niveau de responsabilité, on échappe aux clivages politiques… Chacun d’eux a forcé mon admiration dans des prises de décision difficiles. Le président Sarkozy au moment de l’affaire de la Libye. Il a assumé son souhait d’intervention pour éviter un massacre. Pour François Hollande, c’est avec le Mali, alors que le pays était occupé par les terroristes. Il a appelé l’Onu à agir, et il a fait le choix courageux d’engager des unités. »
« En tant que grand chancelier de la Légion d’honneur, j’ai aussi participé à la cérémonie d’investiture du président Macron… On se connaissait bien. J’ai œuvré à l’Elysée auprès de François Hollande avec lui pendant deux ans et demi. Dans cette matinée d’investiture, il y a eu deux moments incroyablement émouvants. Je lui ai remis les insignes de grand’croix en présence de son épouse. Dans son regard, j’ai vu l’instant où il comprenait, à 39 ans, que le poids des responsabilités tombait sur ses épaules. Puis je lui ai présenté le collier de grand maître de la Légion d’honneur. Un moment très solennel pour Emmanuel Macron : il était chef de l’Etat.
30 novembre 2019 - La gare du Nord évacuée après la découverte d'un obus dans le sac d'un militaire :
La gare du Nord à Paris a été brièvement et partiellement évacuée vendredi en début de soirée après la découverte d'un obus inerte dans le sac d'un voyageur, qui a été interpellé, a-t-on appris de sources concordantes.
Cet homme, contrôlé "de façon aléatoire" dans la gare parisienne, était en possession d'une "munition inerte" qu'il a remise aux policiers, a indiqué une source policière. D'après une source proche de l'enquête, il s'agit d'un militaire. Selon la préfecture de police, la découverte de cet "obus" dans ses bagages a conduit à son interpellation et à une "évacuation partielle" de la gare par mesure de sécurité. Selon le compte Twitter des TER Hauts-de-France, l'évacuation a commencé aux alentours de 19H30.
30 novembre 2019 - Tiffany passe à l’heure française :
Audrey Hepburn dans « Breakfast at Tiffany’s » (« Diamants sur canapé »), de Blake Edwards. Elle porte la robe créée pour elle par Givenchy, une des maisons emblématiques de LVMH. A d. : Le temple de l’enseigne, à l’angle de la 5e Avenue et de la 57e Rue. Audrey Hepburn dans « Breakfast at Tiffany’s » (« Diamants sur canapé »), de Blake
Pour 14,7 milliards d’euros, le groupe LVMH vient de s’offrir Tiffany, le plus beau diamant de l’industrie du luxe américaine.
Une boîte bleu turquoise. Un ruban de satin blanc. Un chignon extravagant, une petite robe noire, un collier de perles et d’immenses lunettes de soleil. Le 2 octobre 1960, Tiffany entre dans l’Histoire. Grâce à Hollywood, alors au sommet de son glamour. Mais le joaillier, solidement installé dans son fief new-yorkais de cinq étages sur la 5e Avenue, l’ignore encore. Ce jour-là, toute une armée s’active devant les vitrines étincelantes du magasin créé en 1837 par deux copains, Charles Lewis Tiffany, 25 ans, et son contemporain John B. Young.
30 novembre 2019 - LVMH ressuscite La Samaritaine :
Quinze ans de patience. Et de persévérance. Pour un groupe familier des coups d’éclat et des actions éclairs, les délais imposés par de multiples rebondissements se sont révélés exceptionnels. Mais Bernard Arnault, P-DG de LVMH, et Jean-Jacques Guiony, patron de la Samaritaine et directeur financier du numéro un mondial du luxe, ont tenu bon face à la complexité du projet. Leurs équipes aussi. Et cette fois, après la fermeture en 2005 (soit cinq ans après le rachat par le groupe) pour des raisons de sécurité de la mythique « cathédrale du commerce » créée par Ernest Cognacq et Marie-Louise Jaÿ en 1870, sa renaissance devient enfin réalité.
Dans cinq mois – la date exacte demeure secrète – « la Samar » va rouvrir ses portes. Ou plus exactement un ensemble de 70 000 mètres carrés, qui comprend un hôtel de 72 chambres sous la marque Cheval Blanc (380 emplois), ainsi qu’un grand magasin de 20 000 mètres carrés à l’enseigne de la Samaritaine (750 emplois), des logements sociaux (97 appartements), des bureaux (15 000 mètres carrés) et une crèche de 80 lits, au sein des bâtiments situés entre la rue de Rivoli et le quai du Louvre, à la hauteur du Pont-Neuf.
Côté hôtel, ce sera un palace de 72 chambres avec une piscine de 30 mètres, où "toutes les chambres auront une vue sur la Seine"
30 novembre 2019 - Afghanistan : Trump annonce de nouvelles négociations mais la paix est encore loin :
Près de trois mois après les avoir brutalement interrompues, le président américain Donald Trump a annoncé la relance des négociations avec les talibans, mais il reste de nombreux obstacles à surmonter avant un accord de paix en Afghanistan.
Dans ce pays déchiré par 18 ans de guerre, la question clé est la réduction du niveau de violence, que les talibans utilisent comme moyen de pression même s'ils sont prêts, selon M. Trump, à suspendre leurs attaques. "Les talibans veulent un accord, et nous les rencontrons", a affirmé Donald Trump jeudi lors d'une visite surprise sur la base américaine de Bagram, assurant que les insurgés "veulent un cessez-le-feu".
L'annonce intervient après l'échange de prisonniers entre le gouvernement afghan et les talibans, qui ont libéré deux otages occidentaux détenus depuis trois ans, un geste salué par Washington. "Les diplomates américains étudient dans l'ombre les moyens de reprendre les négociations", que M. Trump avait annoncé "mortes" en septembre après une attaque des talibans, explique Laurel Miller, ancienne représentante spéciale pour l'Afghanistan et le Pakistan sous les administrations Obama et Trump.
Avec ses dernières déclarations, le président a "publiquement validé" les efforts des diplomates, ajoute Mme Miller, aujourd'hui spécialiste de l'Asie pour International Crisis Group.
30 novembre 2019 - Attaque à Londres : ce passant a réagi comme un héros :
Des passants qui sont intervenus pour maîtriser l'auteur de l'attaque qui a fait deux morts vendredi à Londres, pourtant armé d'un couteau et équipé d'une veste explosive factice, étaient salués en "héros" par des responsables britanniques et sur les réseaux sociaux. "Je voudrais remercier nos services d'urgence, mais aussi les passants qui ont risqué leur propre vie cet après-midi. Ce sont les meilleurs d'entre nous", a salué le maire de Londres Sadiq Khan. "Je veux leur dire merci au nom de tous les Londoniens".
Sur de nombreuses vidéos prises par des témoins et diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir plusieurs passants se ruer sur l'assaillant et tenter de le maîtriser. Le suspect, qui portait sur lui un engin explosif factice, a été ensuite abattu par la police.
Ceux qui sont intervenus "ne savaient pas à ce moment-là que l'engin était factice", a estimé le maire travailliste de la capitale, saluant "la bravoure et l'héroïsme de Londoniens ordinaires". Stevie Hurst, l'un de ceux qui se sont battus avec le suspect, a raconté sur la BBC avoir vu des gens courir en criant "Il a poignardé des femmes" puis se jeter sur l'homme. Dans la mêlée, il lui a donné des coups de pieds.
30 novembre 2019 - Moi, Enzo, 15 ans, mafioso :
A Naples, à l’ombre de la Camorra, des gangs d’adolescents sont prêts à tout pour jouer dans la cour des grands.
Face aux juges, Gennaro a reconnu avoir tué pour une cigarette. Il n’avait que 17 ans. Trois balles, tirées à bout portant. Depuis, celui que la presse italienne a rebaptisé « le Mauvais » purge une peine de vingt-deux ans dans la prison pour mineurs d’Airola. Situé à une heure de Naples, cet ancien palais, un temps reconverti en couvent, abrite aujourd’hui les jeunes pousses du crime organisé. Ce matin-là, les larges couloirs de marbre sont plongés dans un calme inhabituel. Seul résonne le cliquetis des talons de la directrice, Marianna Adanti, qui sourit avec indulgence : « Le dimanche, on les laisse faire la grasse matinée. C’est des gosses, après tout. »
Des « gosses », pour la plupart condamnés pour braquages et homicides, que l’administration occupe le reste de la semaine à coups de matchs de foot et d’ateliers pizza. La directrice souhaiterait faire construire une piscine, quand les esprits se seront calmés. L’Italie s’est en effet étranglée en découvrant, il y a quelques semaines, les images postées sur Facebook de la fête d’anniversaire d’un pensionnaire. Accusé du meurtre sauvage d’un policier, il posait tout sourire aux côtés de sa fiancée, sous une guirlande multicolore. Les riverains racontent que ses parents ont même tiré un feu d’artifice sous les fenêtres de la prison.
30 novembre 2019 - Canada: un homme vole un camion de pompiers et manque de percuter des piétons :
Un homme qui avait volé un camion de pompiers vendredi à Winnipeg (centre du Canada) a failli percuter des piétons alors qu'il était pris en chasse par une douzaine de voitures de police, a indiqué la police locale. "Rien n'indique qu'il s'agissait d'une attaque terroriste ou qu'il ait fait cela intentionnellement dans une tentative de blesser des gens", a déclaré un porte-parole de la police de Winnipeg, Rob Carver, lors d'un point-presse.
Le camion, que les pompiers avaient laissé en marche pendant une intervention, est finalement tombé en panne après avoir roulé sur des tapis cloutés au terme d'une poursuite de plusieurs kilomètres dans les rues de la ville du Manitoba. L'homme a été arrêté après avoir été maîtrisé avec un pistolet à impulsion électrique, a précisé le porte-parole.
1er décembre 2019 - Retraites: veillée d'armes à Matignon avant la semaine de tous les dangers :
Veillée d'armes à Matignon: le gouvernement se retrouve au grand complet dimanche autour du Premier ministre Edouard Philippe pour accorder ses violons sur la très contestée réforme des retraites qui risque de paralyser le pays à partir de jeudi. Dans la perspective d'un mouvement de grève qui promet d'être massif et potentiellement durable, l'exécutif multiplie les réunions pour établir une ligne de défense commune autour de cette réforme emblématique voulue par Emmanuel Macron. Vendredi déjà, plusieurs ministres ont passé en revue les plans de continuité des services publics en cas de blocage du pays: organisation des transports, accueil dans les écoles et les hôpitaux, télétravail,...
Car c'est bien un jeudi noir qui s'annonce. SNCF, RATP, Air France, contrôleurs aériens, EDF, poids lourds, raffineries, enseignants, étudiants, policiers, avocats, magistrats, éboueurs... la mobilisation contre le projet de fusion des 42 régimes de retraite existants en un système universel par points s'annonce importante, alors que la CGT, FO, la FSU et Solidaires ont appelé à une grève interprofessionnelle. De quoi faire craindre à l'exécutif une répétition de 1995 lorsque le Premier ministre Alain Juppé, sous la pression de la rue, avait dû reculer sur sa réforme des régimes spéciaux. "Je pense qu'il y aura une mobilisation forte des organisations syndicales et un risque de blocage à la RATP et à la SNCF", concède le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avant d'insister toutefois: "n'intériorisez pas le fait que l'on reculera sur les retraites, ce ne sera pas le cas car cette réforme est juste".
1er décembre 2019 - Retour en France des corps des 13 soldats tués au Mali :
Les corps des treize militaires français tués accidentellement au Mali sont arrivés en France où un hommage national leur sera rendu lundi, dans un contexte de réflexions et d'interrogations croissantes sur l'engagement militaire de la France au Sahel. "Les corps sont en France", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'état-major, Frédéric Barbry, soulignant que l'heure était au "temps des familles" avant l'hommage national qui leur sera rendu lundi aux Invalides à Paris, en présence du chef de l'Etat. Avant le départ vers la France du gros porteur transportant les 13 cercueils, leurs compagnons d'armes au Mali leur avaient rendu un dernier hommage sur la base de Gao. L'état-major des armées a twitté dimanche une photo montrant la cérémonie de levée des corps, au coucher du soleil.
La mort des 13 militaires, tués lundi dans la collision entre un hélicoptère de combat Tigre et un Cougar de transport de commandos lors d'une opération contre des jihadistes, a créé un énorme choc en France, où l'armée n'avait pas enregistré de telle perte depuis l'attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth en 1983 (58 morts). Elle a également relancé les questions autour de l'engagement français au Sahel, où la situation sécuritaire ne cesse de s'aggraver, même si seule La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon réclame ouvertement le retour des troupes. Dans une tribune publiée dimanche dans le JDD, le patron de LFI a jugé "indispensable de définir les moyens" pour "ramener vite à la maison" les forces françaises déployées au Sahel. Tout en reconnaissant qu'un retrait immédiat des 4.500 militaires de Barkhane est "impossible.
1er décembre 2019 - Airbus licencie 16 employés suspectés d'espionnage sur des programmes militaires allemands :
Le géant européen de l'aviation Airbus a licencié 16 employés dans le cadre d'une affaire qui avait incité l'Allemagne à ouvrir une enquête sur des soupçons d'espionnage industriel, ont rapporté dimanche des médias allemands. L'agence de presse nationale DPA a déclaré qu'Airbus avait juste confirmé les licenciements, sans donner plus de détail.
En septembre, des sources dans la compagnie avaient indiqué que les procureurs allemands enquêtaient sur des soupçons d'espionnage interne de la part d'employés d'Airbus sur deux projets d'armement avec les forces armées allemandes. "Certains de nos employés avaient des documents qu'ils n'auraient pas dû avoir ", avait déclaré l'une d'elle.
1er décembre 2019 - Des jeunes militants occupent des mines de charbon allemandes :
Des militants pour le climat ont occupé, avant d'être évacués par la police, des mines de charbon samedi dans le bassin de Lusace, dans l'est de l'Allemagne, un nouveau mouvement de "désobéissance civile" qui suscite une forte défiance sur place. Le mouvement anti-charbon "Ende Gelände" (littéralement "terminus" ou "fin de l'histoire"), qui organise ces blocages, a revendiqué la présence d'environ 4.000 personnes dans le bassin, "un vrai succès", selon une porte-parole. Ils ont finalement été délogés dans l'après-midi par les forces de l'ordre, sans incident notable.
Les manifestants, maquillés, vêtus de blanc, ont d'abord bloqué les rails de la mine de Jänschwalde. D'autres ont pénétré dans la mine de Welzow Süd. L'opération était soutenue par d'autres mouvements écologistes, à commencer par "Fridays for future", qui organisait sa propre manifestation devant une centrale électrique de la région, au lendemain de plusieurs manifestations dans toute l'Allemagne.
C'est la seconde fois cette année que "Ende Gelände" occupait des mines de charbon. En juin, le mouvement avait paralysé pendant plusieurs jours une mine de Garzweiler, près de Cologne, dans la région industrielle rhénane située dans l'ouest du pays.
1er décembre 2019 - Avec l'ultime récolte de betteraves, la fin d'une identité auvergnate :
Face aux cours déprimés du sucre, le groupe Cristal Union a annoncé la fermeture de deux sucreries, dont celle de Bourdon dans le Puy-de-Dôme, la plus ancienne de France. Signe de la fin d'une partie de l'identité auvergnate.
Près de 90 emplois supprimés: derrière ce chiffre, bien plus que la fermeture d'une usine. L'arrêt de la sucrerie Bourdon en Auvergne, la plus ancienne de France, signe la fin d'une partie de l'identité auvergnate. "Un vrai temps de betteraves!": Éric Alexandre admire -avec déjà une pointe de nostalgie- sa gigantesque arracheuse progresser dans un champ à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme), déterrant les betteraves à sucre en laissant de larges sillons derrière elle. Au loin, la silhouette familière des cheminées de la sucrerie qui crachent leurs dernières fumées. "Tout de suite, c'est l'euphorie mais quand on aura rentré nos machines au hangar pour la dernière fois, ce sera un gros pincement au cœur, le contre-coup va être terrible", prédit le chef d'entreprise, lui-même planteur, qui loue ses arracheuses de betteraves aux agriculteurs. Chaque automne, le ballet de ces mastodontes anime la plaine de la Limagne, dans le Puy-de-Dôme et l'Allier. Mais cette année, la campagne a un goût amer.
Face aux cours déprimés du sucre, le groupe Cristal Union a annoncé la fermeture de deux sucreries, dont celle de Bourdon près d'Aulnat (Puy-de-Dôme), la seule au sud de la Loire, la betterave étant traditionnellement cultivée dans le nord du pays. Environ 50% de sa production -60.000 tonnes par an- était consommée dans le grand sud-est de la France, mais elle approvisionne aussi une partie de l'Espagne et de l'Italie. Fondée en 1835, à une époque où la culture de la betterave à sucre était fortement encouragée, la sucrerie est alimentée par près de 400 planteurs, répartis sur 4.700 hectares. La majorité d'entre eux a assigné Cristal Union en justice. Sollicitée par l'AFP, la direction n'a pas répondu.
1er décembre 2019 - Les Républicains déterminés à "relever la tête" :
Les Républicains ont tenu leur Conseil national samedi, empoissonné par la menace LREM ou à l'"union des droites" qui ébranlent le parti à quatre mois des municipales.
Concertation : c'était le mot d'ordre des Républicains samedi à Paris, où le Conseil national a longuement donné la parole à ses délégués, souvent déboussolés face à la menace LREM ou à l'"union des droites" qui ébranlent le parti à quatre mois des municipales. Au siège du parti où les 300 conseillers étaient réunis, une "vieille militante" a attaqué le débat bille en tête, sur le thème explosif de l'"union des droites". Suscitant des murmures désapprobateurs dans la salle, elle a dit ne pas "n'apprécier du tout la procédure d'exclusion" visant Erik Tegnér, un jeune militant proche de Marion Maréchal, ex-députée du Front national et nièce de Marine Le Pen.
Le sujet empoissonne LR, alors qu'à Sète, le patron démissionnaire de la fédération, Sébastien Pacull, vient d'annoncer qu'il allait conduire une liste "d'union des droites" soutenue par le Rassemblement national. "Le courage aujourd'hui n'est pas de se vendre au plus offrant, ni à la macronie ni à Marion Maréchal", a répondu le secrétaire général Aurélien Pradié, pour qui "la droite n'a pas à choisir entre être l'arrière-boutique de la macronie ou l'arrière-boutique de l'extrême droite".