11 novembre 2019 - Marche contre l'islamophobie : une fillette arborant une étoile jaune provoque le malaise :
La présence d'un groupe de personnes et d'une petite fille arborant une étoile jaune lors de la marche contre l'islamophobie a déclenché de nombreuses réactions indignées dimanche soir notamment de personnalités de la communauté juive ainsi que de politiques.
Largement relayée sur les réseaux sociaux, une photo montre un groupe de manifestants au côté de la sénatrice écologiste Esther Benbassa, portant sur leurs manteaux une étoile jaune, qui rappelle celle que devaient porter les juifs pendant la Seconde guerre mondiale (bien qu'elle n'ait que cinq branches et non six comme l'étoile de David). Au centre de l'étoile, le mot "muslim" et à côté, un croissant jaune.
"Cette photo est à vomir et ceux qui l'ont affublée de cette étoile se sont déshonorés", a ainsi tweeté Alain Jakubowicz, ancien président de la Licra. "Aucun musulman de France ne subit ce que nos parents ont subi pendant la seconde guerre mondiale et je leur souhaite de ne jamais le subir", a renchéri Ariel Goldmann, président du Fonds social juif unifié, institution de la communauté juive en France dans le domaine social.
La marche contre l'islamophobie qui a rassemblé 13.500 personnes, selon un comptage du cabinet Occurence réalisé pour des médias, dont l'AFP, est au coeur d'une polémique depuis plusieurs jours.
11 novembre 2019 - Supprimer le glyphosate aura un coût élevé pour les agriculteurs :
Le calendrier prévu de suppression du glyphosate sera difficile à tenir partout en l'état actuel des connaissances, et aura un coût élevé pour les agriculteurs, estime un rapport parlementaire demandant à l'Etat de préciser rapidement les cultures qui «bénéficieront d'une dérogation» d'utilisation en 2021.
Interrogée dimanche sur ce rapport, la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, a affirmé que le gouvernement «reste résolu à sortir du glyphosate. Je confirme que l'objectif est bien de sortir de l'essentiel des usages au 1er janvier 2021, et de tous les usages au 1er janvier 2023», a-t-elle affirmé dans l'Emission politique de France Inter, France Télévisions et «Le Monde».
La mission parlementaire chargée d'évaluer le plan de sortie du glyphosate - dont l'AFP a obtenu une copie du rapport avant sa présentation à la presse prévue mercredi - juge «inconscient d'attendre le 31 décembre 2020» pour savoir «quelles situations culturales» devront obligatoirement cesser d'utiliser l'herbicide le 1er janvier 2021 et celles qui pourront bénéficier d'un délai.
11 novembre 2019 - Sous la pluie, Emmanuel Macron préside la traditionnelle cérémonie du 11-Novembre :
Le chef de l'Etat a présidé la traditionnelle cérémonie de commémoration du 101e anniversaire de l'Armistice en présence de nombreux acteurs de la classe politique, dont le Premier ministre Edouard Philippe et le président du Sénat Gérard Larcher. Dépôt de gerbe devant la statue de Georges Clémenceau, remontée des Champs-Elysées avec la grande escorte de la Garde Républicaine, dépôt de gerbe devant la tombe du Soldat inconnu et ravivage de la flamme du Soldat inconnu: le chef de l'Etat a présidé la traditionnelle cérémonie de commémoration du 101e anniversaire de l'Armistice en présence de nombreux acteurs de la classe politique, dont le Premier ministre Edouard Philippe et le président du Sénat Gérard Larcher.
Le président a ensuite déjeuné à l'Elysée avec des porte-drapeaux et les présidents d'associations d'anciens combattants.
11 novembre 2019 - Soldats morts en "opex" : Macron salue une "cohorte héroïque" :
Un monument pour ne pas oublier ceux qui sont tombés pour la France depuis 1963 : lundi, Emmanuel Macron a inauguré ce lieu situé à l'intérieur du parc André-Citroën, dans le XVe arrondissement de Paris. Saluant «une cohorte héroïque qui s'inscrit dans une longue histoire», le président de la République a rendu un hommage solennel aux soldats morts en opérations extérieures, héritiers selon ses mots des militaires tués lors des précédentes guerres dans lesquelles la France s'est trouvée engagée. Evoquant ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui avaient soutenu le projet, il a salué la «continuité républicaine qui fait la force de notre nation».
«Soldats, marins, aviateurs morts pour la France (...) nous avons érigé en votre honneur ce monument qui porte votre mémoire», a-t-il déclaré. «Vous avez hissé haut les couleurs de notre pays.» Un monument où s'ajouteront "malheureusement" les noms d'autres soldats
11 novembre 2019 - Quatre blessés dans le sud-est de la France secoué par un fort séisme :
Quatre personnes ont été blessées, dont l'une grièvement, dans un fort séisme survenu lundi peu avant midi près de Montélimar (Drôme), et ressenti de Lyon à Montpellier sans toutefois provoquer de dégâts majeurs. Un séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle de Richter s'est produit en Ardèche, à "26km au sud-est de Privas", possiblement à proximité du Teil, à 11h52, a précisé dans un communiqué le Bureau central sismologique Français (BCSF) de Strasbourg. Il a été ressenti principalement dans la Drôme et l'Ardèche, notamment dans les environs de Montélimar où une personne a été grièvement blessée dans la chute d'un échafaudage, selon la préfecture de la Drôme.
11 novembre 2019 - A Grande-Synthe, le test du revenu universel :
Cette commune du Nord de 23 000 habitants, où 17,6% de la population vit sous le seuil de pauvreté, a mis en place depuis sept mois un minimum social garanti.
Le mois dernier, pour la première fois, Samia a touché 120 euros dans le cadre du dispositif imaginé par la ville. Pour cette divorcée de 42 ans qui s’est retrouvée seule il y a peu et ne bénéficie que du RSA et des APL pour vivre, cette somme a été un vrai coup de pouce. «Ça m’a aidée à payer mes 195 euros de loyer», précise-t-elle après avoir écouté Juan Manuel Del Pozo, le directeur du centre communal d’action sociale (CCAS), lui rappeler les règles du contrat qu’elle vient de signer.
Dans cette ville moyenne du Nord, à 7 kilomètres de Dunkerque, le taux de chômage a franchi la barre des 25 %, et un habitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 855 euros par mois. «Plutôt que de donner des aides ponctuelles qui permettent à peine de sortir la tête de l’eau, nous accompagnons dans la durée ceux qui en ont besoin pour qu’ils trouvent de vraies solutions et pour que personne ne vive avec moins de 855 euros par mois», explique Martial Beyaert, maire PS élu en juillet après le départ de l’écologiste Damien Carême, élu député européen et à l’origine de cette mesure.
Depuis son adoption par le conseil municipal, 529 dossiers ont été instruits et validés, plus d’un tiers des foyers identifiés comme pouvant être concernés. Le minimum social garanti (MSG), qui peut aller jusqu’à 700 euros par famille, est calculé en prenant en compte l’ensemble des revenus : salaires, prestations sociales, APL, pensions, etc. Il concerne des allocataires des minimas sociaux mais aussi des travailleurs pauvres qui n’arrivent pas à s’en sortir.
11 novembre 2019 - Soldes monstres: les Chinois dépensent 1 milliard de dollars en 68 secondes sur Alibaba :
A 00h00 précises, des millions de consommateurs se sont rués sur leur ordinateur ou leur téléphone portable dans l'espoir de bénéficier d'alléchantes remises sur toute une gamme de produits, de l'électronique au prêt-à-porter, en passant par les chaussures ou l'ameublement, lors de la traditionnelle "Fête des célibataires", considérée comme la plus grosse opération mondiale de soldes.
Soixante-huit secondes: c'est le temps que les consommateurs chinois ont mis dans la nuit de dimanche à lundi pour dépenser en ligne leur premier milliard de dollars lors de la traditionnelle "Fête des célibataires", considérée comme la plus grosse opération mondiale de soldes, a annoncé le géant du secteur Alibaba.
Alibaba et les autres groupes chinois de commerce électronique ont pris l'habitude depuis 2009 d'annoncer des rabais à chaque 11 novembre, jour surnommé la "Fête des célibataires" en raison de la répétition du chiffre "un" (11/11). Cette frénésie d'achats dépasse en valeur celle du "Black Friday", le vendredi qui suit la fête de Thanksgiving fin novembre aux Etats-Unis. La Fête des célibataires, qui sont censés disposer d'un fort pouvoir d'achat, est ainsi le plus gros événement mondial du secteur de la distribution.
11 novembre 2019 - La Turquie va expulser 11 jihadistes français :
La Turquie a commencé lundi à expulser des membres étrangers du groupe Etat islamique (EI) qu'elle détient, annonçant le renvoi d'un jihadiste américain et la prochaine expulsion de 24 autres, dont 11 Français et 10 Allemands. Ces renvois surviennent dans la foulée d'une offensive menée par la Turquie dans le nord-est de la Syrie, vivement critiquée par l'Occident car elle a visé les forces kurdes alliées de la Coalition internationale dans la lutte contre les jihadistes.
"Un terroriste étranger américain a été déporté de Turquie après que toutes les démarches ont été complétées", a déclaré le porte-parole du ministère Ismail Catakli, sans préciser vers quelle destination. Selon lui deux autres jihadistes, l'un Allemand et le second de nationalité danoise, devraient également être renvoyés lundi vers leur pays. Sept autres "terroristes étrangers d'origine allemande seront déportés jeudi", a-t-il ajouté, cité par l'agence étatique Anadolu. Des démarches sont en cours en vue du prochain renvoi de 15 autres jihadistes: 11 Français, deux Allemands, et deux Irlandais, selon la même source.
A Paris, le Quai d'Orsay a rappelé que des jihadistes et leurs familles sont régulièrement renvoyés en France depuis la Turquie et arrêtés à leur descente d'avion. "La plupart du temps secrètement, l'information ne sort pas ou beaucoup plus tard", souligne-t-on au ministère. Ces retours se font aux termes d'un accord à ce sujet négocié en 2014 par le ministre de l'Intérieur de l'époque Bernard Cazeneuve "qui pour l'instant fonctionne sans accroc", selon la même source.
11 novembre 2019 - Vacance du pouvoir en Bolivie, après la démission forcée d'Evo Morales :
La Bolivie se réveillait lundi sans dirigeant, après la démission forcée dimanche soir de son président Evo Morales, cédant à trois semaines de violentes manifestations et surtout à l'armée qui lui a retiré son soutien. Les successeurs prévus par la Constitution en cas de départ du président ont en effet tous démissionné avec lui : le vice-président Alvaro Garcia, la présidente et le vice-président du Sénat et le président de la Chambre des Députés. Dimanche soir, la deuxième vice-présidente du Sénat, l'opposante Jeanine Anez, a revendiqué son droit à devenir chef de l'Etat par intérim. "Je suis la deuxième vice-présidente et dans l'ordre constitutionnel, je devrais assumer ce défi [de la présidence de la République] avec le seul objectif d'appeler à de nouvelles élections", a-t-elle dit sur la télévision Unitel. Mais rien n'a été décidé dimanche.
"Je renonce à mon poste de président". La déclaration du leader indigène de 60 ans, au pouvoir depuis 2006, mettait fin à une journée marquée par de nouvelles violences dans les rues, un appel de l'Organisation des Etats américains (OEA) à de nouvelles élections et des démissions en série de ministres et députés, après les attaques contre certains d'entre eux. Evo Morales s'était retrouvé de plus en plus isolé alors que la crise politique s'accélérait brutalement dans le pays andin où grève générale et manifestations paralysaient l'activité depuis une dizaine de jours Mais le coup fatal a été porté par l'armée et la police, qui lui ont retiré leur soutien dans l'après-midi, l'appelant, par la voix du chef de l'armée bolivienne, le général Williams Kaliman, à démissionner "pour le bien de la Bolivie".
Evo Morales a annoncé dans la soirée qu'un mandat d'arrêt "illégal" avait été émis contre lui. Une information démentie par le commandant de la police, Vladimir Yuri Calderon, mais confirmée par l'un des principaux opposants à Evo Morales, Luis Fernando Camacho, qui a twitté: "Confirmé!! Ordre d'arrestation pour Evo Morales!! La police et les militaires le recherchent dans le Chaparé", le fief de l'ex-président, dans le centre de la Bolivie.La police a en revanche arrêté immédiatement la présidente du Tribunal suprême électoral (TSE), Maria Eugenia Choque, ainsi que son vice-président, sur ordre du parquet qui enquête sur des irrégularités commises dans le scrutin d'octobre. Tous deux, emmenés par des hommes encagoulés ou masqués, ont été présentés aux médias au pied d'une estrade où se trouvaient assis des gradés de la police.
11 novembre 2019 - Incendies en Australie : Sydney se prépare à affronter une situation "catastrophique" :
Les habitants de la région de Sydney se préparaient lundi à faire face à une situation "catastrophique" en raison du risque de recrudescence des incendies qui a poussé les autorités à déclarer l'état d'alerte. Pour la première fois, la plus grande ville australienne et ses environs font face au plus haut niveau d'alerte aux incendies jamais émis. Les autorités ont averti que "des vies et des habitations seront en danger".
"Rien n'est construit ou conçu pour résister au genre de situation catastrophique à laquelle on peut s'attendre", a déclaré Shane Fitzsimmons, responsable des pompiers de l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud (sud-est), qui comprend Sydney. Les températures élevées et les vents forts, attendus mardi, devraient attiser les feux de brousse, ce qui a conduit la Première ministre de cet Etat, Gladys Berejiklian, à déclarer l'état d'urgence pour une durée de sept jours. Plus de 350 écoles seront fermées et l'armée a été chargée de fournir un appui logistique aux pompiers.
Les dizaines de feux non maîtrisés dans le nord de cet Etat ont, depuis vendredi, fait trois morts, détruit plus de 150 habitations et contraint des milliers d'habitants à fuir. Au cours des derniers mois, environ 11.000 km2 - l'équivalent de la Jamaïque ou du Kosovo - ont été brûlés, selon le service d'incendie de la Nouvelle-Galles du Sud. La situation était redevenue plus calme lundi et certains habitants ont pu retourner chez eux. Un nuage de fumée toxique persistait cependant sur les régions affectées par ces feux de brousse.
11 novembre 2019 - L'historien Oleg Sokolov, employé par l'école de Marion Maréchal, devant un juge pour meurtre :
La justice russe doit décider lundi du placement en détention provisoire d'un historien renommé pour le meurtre sordide de sa compagne, suscitant une controverse sur les violences conjugales en Russie et l'impunité de leurs auteurs. Oleg Sokolov, titulaire d'une chaire d'histoire à l'université d'Etat de Saint-Pétersbourg et grand spécialiste de Napoléon, a été sorti en état d'ébriété samedi matin par la police de la rivière Moïka dans l'ancienne capitale impériale avec un sac à dos où se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d'alarme. Arrêté, l'historien de 63 ans, a confessé dimanche avoir tué et démembré son ancienne étudiante Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie. Un juge doit décider de son placement ou non en détention provisoire, à l'issue d'une audience prévue pour débuter à 11H00 GMT.
Selon Sergueï Echtchenko, le frère de la victime qui dit avoir parlé à sa soeur peu avant sa mort, "c'est la jalousie" qui est le mobile du crime. "Elle lui a dit aller à l'anniversaire d'un ami étudiant. Il l'a passée à tabac, elle est sortie quand même puis elle est rentrée...", a-t-il raconté au site d'information RBK. Dès lors, des associations voient dans cette affaire une nouvelle illustration du fléau des violences faites aux femmes, alors que la Russie a décriminalisé en 2017, les violences familiales et conjugales dans la majorité des cas. "Il ne faut pas attendre qu'une victime se fasse exécuter, il faut faire de la prévention", s'est insurgée sur Facebook la militante pour les droits des femmes Alena Popova.
11 novembre 2019 - Espagne: Sanchez vainqueur affaibli, bond de l'extrême droite :
Le Premier ministre socialiste sortant Pedro Sanchez a remporté dimanche les quatrièmes législatives en quatre ans en Espagne mais, affaibli, n'a pas amélioré ses chances de gouverner alors que le parti d'extrême droite Vox est devenu la troisième force politique du pays, à la faveur de la crise catalane. Après le dépouillement de près de 100% des bulletins de vote, le Parti socialiste (PSOE) de M. Sanchez, qui espérait obtenir une majorité claire pour mettre fin au blocage politique qui mine le pays depuis 2015, ne compte plus que 120 députés contre 123 après le précédent scrutin, en avril. Sous les cris d'encouragement de ses partisans, il s'est engagé à "débloquer la situation politique et à former un gouvernement progressiste". S'il parvient à être reconduit au pouvoir par la chambre des députés, ce qu'il n'avait pas réussi à faire après le scrutin d'avril, M. Sanchez devra se contenter d'un fragile gouvernement minoritaire obligé de négocier des appuis au cas par cas au Parlement.
Vox, formation ultranationaliste et anti-immigration entrée au parlement en avril avec 24 élus, a poursuivi son ascension fulgurante et remporté 52 sièges. Elle devient ainsi la troisième force politique d'un pays où l'extrême droite était, avant son irruption, marginale depuis la fin de la dictature de Franco (1939-1975). Son chef Santiago Abascal a prétendu à tort avoir réussi l'ascension "la plus fulgurante de la démocratie espagnole", devant des centaines de militants brandissant des drapeaux espagnols. Mais Podemos, la gauche radicale qui avait grimpé encore plus vite que Vox, a regretté que ce parti soit "devenu une des extrêmes droites les plus fortes d'Europe". Le résultat a d'ailleurs été salué par les leaders d'extrême droite français Marine Le Pen et italien Matteo Salvini.
12 novembre 2019 - Claude Chirac inaugure l'avenue Jacques-Chirac à Abu Dhabi :
Une avenue qui conduit au Louvre Abu Dhabi a été officiellement baptisée lundi du nom de Jacques Chirac, en hommage au rôle de l'ancien président français dans la consolidation des relations entre la France et les Emirats arabes unis. Une cérémonie officielle a eu lieu à cette occasion au musée en présence de Claude Chirac, la fille de l'ancien chef d'Etat décédé en septembre, et de responsables émiratis. «C'est une très grande émotion pour moi (...), une très grande fierté aussi», a confié à l'AFP Claude Chirac. «Mon père avait une relation à ce pays, à ce peuple et en particulier à la grande figure de cheikh Zayed, qui était très empreinte de respect et d'amitié», a-t-elle ajouté.
Lors d'une brève cérémonie à l'intérieur du musée, qui fête lundi son deuxième anniversaire, des photos de Jacques Chirac aux côtés de cheikh Zayed ben Sultan al-Nahyane, père fondateur des Emirats, ont été exposées. «La mémoire de Jacques Chirac restera fermement ancrée au coeur des Emirats», a déclaré l'ambassadeur émirati en France, Ali Abdallah al-Ahmad.
12 novembre 2019 - En Australie, l’angoisse des habitants piégés par les flammes :
Des dizaines d'incendies attisés par des vents violents, des températures caniculaires et une végétation sèche, se sont intensifiés mardi et ont atteint la banlieue de Sydney, principale ville australienne qui compte avec son agglomération plus de cinq millions d'habitants. Les feux de brousse se trouvaient mardi à quelques kilomètres du centre de Sydney, capitale de l'Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud (sud-est). Des avions de lutte contre les incendies ont pulvérisé des produits retardant sur les arbres et les maisons d'une banlieue située au nord de la ville.
Deux incendies qui s'étaient déclarés à Turramurra, à environ 15 kilomètres au nord de Sydney, ont dévasté une forêt d'eucalyptus située dans un parc forestier et atteint des maisons. Ils ont finalement été maîtrisés. Cette ville de banlieue était entourée d'un épais nuage de fumée alors que les maisons, les véhicules et les routes étaient recouverts d'un produit retardant de couleur rouge framboise. "Les braises qui flottaient dans l'air ont déclenché des feux devant les maisons", a expliqué à l'AFP, Nigel Lush, un habitant.
12 novembre 2019 - Le paradis des arbres
Au cœur de la majestueuse forêt du nouveau parc national de Champagne et Bourgogne, l’immense oiseau a trouvé un gîte à sa démesure
La lumière du jour filtre, dans un camaïeu de verts, à travers la canopée. Un tapis de mousses moelleuses et humides matelasse le pied de cet arbre, le plus vieux sycomore de la forêt, un érable d’au moins 200 ans. Couvert d’une écorce dont les lambeaux évoquent des rangées de tuiles gris souris, son tronc fier et droit s’élance vers le ciel. Il faut se mettre à deux pour l’embrasser. Ses feuilles au pétiole rougeâtre et au limbe découpé en cinq commencent à se teinter aux couleurs de l’automne. « Je n’imagine pas une forêt sans arbres mythiques comme celui-là », s’émerveille Jean-Jacques Boutteaux, responsable ONF du massif d’Auberive, en Haute-Marne. Pour arriver jusqu’à cet arbre unique, marqué d’un rond bleu signalant son caractère exceptionnel, nous avons coupé à travers bois, les bras griffés par les ronces, enjambant des souches biscornues, écartant les fines branches des noisetiers et des multiples essences qui se développent sous les arbres dominants. Le forestier a voulu nous faire partager le plaisir qu’il ressent face à cette merveille de la nature.
Une gestion forestière validée par la meilleure des inspectrices : la cigogne noire. Moins connue que sa cousine blanche qui niche sur les cheminées alsaciennes, plus discrète et farouche, elle avait disparu de la région avant d’y revenir au début des années 1990. Preuve de la bonne santé écologique des lieux. « Elle trouve ici le gîte, des arbres assez grands pour accueillir son nid, et le couvert, grâce au chabot, un petit poisson évoluant dans les eaux non polluées ».