16 octobre 2019 - PMA pour toutes: l'Assemblée adopte largement le projet de loi bioéthique :
Le texte a été voté en première lecture par 359 voix contre 114 et 72 abstentions, sous des applaudissements de la majorité, au terme de quelque 80 heures de débats intenses dans l'hémicycle. Il devrait être examiné au Sénat en janvier.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait salué avant le vote, lors des questions au gouvernement, "un texte d'équilibre, parfois progressiste, parfois conservateur", se félicitant de la "sérénité" des échanges dans l'hémicycle, même si le "consensus" n'est pas possible sur ces questions.
Au nom du groupe LREM, Aurore Bergé s'est félicitée dans l'hémicycle que les élus aient tenu "une ligne de crête extrêmement étroite", alors que certains estiment être allés "trop loin", d'autres regrettant un excès de "prudence" et Michèle de Vaucouleurs (MoDem) rappelant elle que l'ouverture de la PMA était "attendue". A gauche, Marie-Noëlle Battistel (PS) a apporté l'appui de son groupe à un texte "imparfait" voyant dans l'ouverture de la PMA "la fin d'une hypocrisie". Jean-Luc Mélenchon (LFI) a lui évoqué "certains choix douloureux" dans son groupe, mais une décision finale de voter pour, tandis que l'élu communiste Pierre Dharréville a récusé, avec l'élargissement de la PMA, toute "attaque contre la figure du père".
Pour le groupe Libertés et territoires, "majoritairement" favorable au texte, Philippe Vigier a aussi salué "des avancées".
16 octobre 2019 - La manifestation des pompiers dégénère, blocages et affrontements avec la police :
Entre 5.000 et 10.000 pompiers professionnels, selon les syndicats, manifestaient mardi après-midi à Paris pour dénoncer le manque d'effectifs et de reconnaissance d'une profession "livrée à-elle même" face à l'explosion des demandes de secours et d'assistance. Parti peu après 14h de la place de la République, le cortège de sapeurs-pompiers "en colère" venus des quatre coins de la France défilait bruyamment et dans une ambiance bon enfant, avec sifflets, sirènes et fumigènes, en direction de la place de la Nation, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les pompiers étaient pour beaucoup vêtus de leurs manteaux bleu marine avec bandes jaunes fluorescentes. Certains brandissaient des pancartes barrées de slogans tels que "Faire plus avec moins, bienvenue chez les pompiers" ou "Stop au mépris du politique". "Il y a une baisse des effectifs préoccupante alors qu'on est débordés par le nombre d'interventions. On nous demande tout, y compris de remplacer des ambulances. À un moment donné on ne va plus y arriver", a expliqué à l'AFP Mathias Gosse, 53 ans, pompier à Grasse (Alpes-Maritimes).
Les syndicats réclament également une revalorisation de la prime de feu (28% du salaire de base, contre 19% actuellement) à hauteur des primes de risques accordées aux policiers et gendarmes.
En marge du cortège, plusieurs dizaines de pompiers étaient également rassemblés devant l'Assemblée nationale où ils allumaient des fumigènes et bloquaient la circulation, sous la surveillance de forces de l'ordre appelées en renfort, a constaté un autre journaliste de l'AFP.
Les pompiers professionnels représentent 16% des quelque 247.000 pompiers en France, le reste étant à 80% des volontaires.
16 octobre 2019 - Le Drian va discuter à Bagdad d'un "dispositif" pour juger les jihadistes de l'EI :
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré mercredi qu'il allait se rendre très "prochainement" en Irak pour discuter de la création dans ce pays d'un "dispositif" international pour juger les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
"Il (faut) faire en sorte, avec les autorités irakiennes, que l'on puisse trouver les moyens d'avoir un dispositif judiciaire susceptible de juger l'ensemble de ces combattants, y compris a priori les combattants français (...), de juger ceux qui seraient pris en charge par les forces irakiennes", a-t-il affirmé sur la chaîne BFMTV et la radio RMC. "C'est ce sur quoi nous allons parler avec les autorités irakiennes", a ajouté le ministre français des Affaires étrangères sans préciser quand il se rendrait à Badgad.
Interrogé sur d'éventuels nouveaux transferts de jihadistes étrangers, notamment français, des camps kurdes où ils sont détenus en Syrie vers l'Irak, il a simplement répondu : "le sujet principal n'est pas celui-là, là, maintenant". Une dizaine de jihadistes français détenus par les forces kurdes syriennes ont déjà été transférés fin janvier en Irak pour y être jugés.
16 octobre 2019 - Reprise de discussions marathon sur le Brexit avant le sommet de jeudi :
Des discussions marathon reprennent mercredi matin à Bruxelles pour tenter de trouver un accord avec Londres sur le Brexit que les négociateurs ont jugé "possible" avant le sommet européen de jeudi.
Après une longue séquence de négociations jusqu'à minuit mardi, les pourparlers reprennent ce matin, ont indiqué des sources européennes. "Si cela dure, c'est plutôt positif", a estimé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian. "Peut-être qu'on peut sortir de l'impasse, ce serait souhaitable".
Côté Bruxelles, le ton était très prudent sur les chances d'aboutir, les Britanniques étant plus positifs, comme depuis le début des discussions sur le plan du Premier ministre Boris Johnson pour éviter un "no deal".
"Les intentions britanniques ont commencé à être traduites dans un texte juridique mais ça patine sur le fond", a confié un diplomate européen. Selon un responsable britannique, "les équipes continuent à faire des progrès" et les discussions sont "constructives". Le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, doit faire un point en début d'après-midi devant les ambassadeurs des 27, à la veille du sommet, théoriquement le dernier avant le divorce programmé le 31 octobre.
16 octobre 2019 - Hong Kong : interrompue par l'opposition, Carrie Lam renonce à un discours au parlement :
La cheffe de l'exécutif hongkongais Carrie Lam été contrainte mercredi d'arrêter de prononcer son discours de politique générale après avoir été chahutée par des parlementaires, au milieu de scènes chaotiques au sein du Parlement local.
Le discours de politique générale de Carrie Lam était présenté comme une tentative pour reconquérir la confiance de la population après plus de quatre mois d'une crise politique sans précédent. Des parlementaires pro-démocratie l'ont huée, l'obligeant à quitter le Conseil législatif ("LegCo"), le Parlement local.
Cette allocution était très attendue, après un été de manifestations et d'actions quasi-quotidiennes pour demander notamment des réformes démocratiques, sur fond de dénonciation de l'ingérence grandissante des autorités centrales chinoises. Elle a au contraire souligné une nouvelle fois la profonde division de la société hongkongaise.
16 octobre 2019 - Barcelone : Scènes de guérilla urbaine après la condamnation des dirigeants indépendantistes :
Les manifestations contre la condamnation des dirigeants séparatistes ont dégénéré mardi soir à Barcelone.
Conteneurs en feu, charges policières : le centre de Barcelone a vécu des scènes de guérilla urbaine mardi soir au deuxième jour des manifestations contre la condamnation des dirigeants séparatistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017. Après le blocage de l'aéroport de Barcelone lundi par des milliers de manifestants, la tension est montée d'un cran dans la région. Le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez a dénoncé dans un communiqué la «violence généralisée» dans les manifestations ayant eu lieu à Barcelone et d'autres villes comme Tarragone, Gérone ou Lérida.
«Une minorité veut imposer la violence dans les rues des villes catalanes (...) Il est évident que nous ne sommes pas face à un mouvement citoyen pacifique mais coordonné par des groupes qui utilisent la violence dans la rue pour rompre la coexistence en Catalogne», a ajouté le gouvernement en promettant de «garantir la sécurité» avec «fermeté».
En fin de soirée, l'élégante avenue du Paseo de Gracia à Barcelone, où la circulation était interdite, était jonchée de conteneurs en feu, ont constaté les journalistes de l'AFP. Des barricades étaient érigées dans des rues alentour tandis que des policiers poursuivaient des manifestants leur ayant lancé bouteilles ou objets incendiaires. Selon des images diffusées par la télévision régionale, des heurts ont également eu lieu à Gérone, Tarragone ou Lérida où, comme à Barcelone, les associations indépendantistes avaient appelé à manifester devant les bâtiments gouvernementaux.
16 octobre 2019 - Offensive turque en Syrie : Erdogan n'arrive "plus à suivre" Trump :
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait part de sa difficulté à comprendre Donald Trump, qui s'exprime beaucoup sur Twitter à propos de l'offensive turque contre les Kurdes.
Entre le retrait des troupes, les sanctions économiques mais le maintien de sa position, la communication de Donald Trump semble perturber Recep Tayyip Erodgan. Le président turc a assuré mercredi qu'il n'arrive «plus à suivre ces tweets» dans lesquels son homologue américain évoque l'offensive militaire turque contre les forces kurdes, soufflant le chaud et le froid. Un sujet qu'il devrait clarifier jeudi, avec la visite du vice-président Mike Pence et du secrétaire d'Etat Mike Pompeo.
Mais le président turc a déjà annoncé son refus de toute négociation avec les combattants kurdes, considérés comme des «terroristes» aux yeux des autorités turques : «Notre proposition est la suivante: tout de suite, ce soir, que tous les terroristes déposent leurs armes et leurs équipements, détruisent toutes leurs fortifications et se retirent de la zone de sécurité que nous avons fixée», a-t-il déclaré ce mercredi. «Certains dirigeants essayent de mener une médiation. Il n'y a rien de tel dans l'histoire de la République turque que de s'asseoir à une même table avec une organisation terroriste», a-t-il martelé, lors d'un discours donné devant le groupe parlementaire du parti au pouvoir.
16 octobre 2019 - Macron et Merkel réunis à Toulouse pour resserrer le couple franco-allemand :
Emmanuel Macron, Angela Merkel et leurs gouvernements sont arrivés mercredi à la mi-journée à Toulouse pour afficher l'entente franco-allemande à la veille d'un sommet européen lourd en enjeux, dans un contexte international explosif. Le président français et la chancelière allemande se sont retrouvés peu avant 12H30 à l'aéroport de Toulouse, d'où ils ont rejoint le siège d'Airbus pour visiter la chaîne de montage de l'A350.
Ils devaient ensuite échanger avec des salariés français et allemands du constructeur aéronautique, qui symbolise depuis des décennies le succès de la coopération industrielle en Europe. Puis les deux dirigeants déjeuneront avec des lycéens et des apprentis ayant bénéficié de l'action Avion Campus des métiers, dans l'habitacle d'un modèle Airbus grandeur nature.
Le conseil des ministres se réunira en milieu d'après-midi à la préfecture dans le centre de Toulouse, où toute manifestation a été interdite. Un rassemblement syndical devait toutefois se tenir à la mi-journée à la limite de la zone rouge. Cette réunion diplomatique se tient dans un contexte de tensions internationales, avec les efforts de dernière heure pour conclure un accord sur le Brexit et une semaine après le début de l'offensive turque contre les Kurdes en Syrie.
17 octobre 2019 - Brexit: avant le sommet européen, Boris Johnson lâché par son allié nord-irlandais :
Le Premier ministre britannique a essuyé un sérieux revers jeudi, son allié, le parti nord-irlandais DUP, rejetant "en l'état" son compromis de Brexit, juste avant l'ouverture du sommet européen pendant lequel Londres et Bruxelles espèrent atteindre un accord. Les négociateurs européens et britanniques ont travaillé tard dans la nuit avec l'espoir de présenter un accord sur le Brexit au sommet qui s'ouvre jeudi. Mais même s'il décroche un accord, Boris Johnson aura la délicate mission de faire passer celui-ci au Parlement britannique, où il n'a plus de majorité, et devra semble-t-il compter sans le soutien du DUP, qui fait partie d'une coalition parlementaire avec son Parti conservateur.
"En l'état, nous ne pouvons soutenir ce qui est proposé sur les questions des douanes et du consentement (de l'exécutif nord-irlandais au projet de Brexit)", a écrit le DUP dans un communiqué en référence à deux points considérés problématiques par l'Union européenne. Il y a "un manque de clarté sur la TVA", ajoute-t-il. Le petit parti, qui compte 10 députés à la Chambre des Communes, affirme cependant qu'il "continuera à travailler avec le gouvernement pour parvenir à un accord raisonnable qui fonctionne pour l'Irlande du Nord et protège l'intégrité économique et constitutionnelle du Royaume-Uni". A quelques heures du Conseil, Londres et Bruxelles tentaient toujours d'arracher un compromis pour éviter un divorce brutal entre le Royaume-Uni et l'UE à la fin du mois.
17 octobre 2019 - Pour Donald Trump, le "PKK est une plus grande menace terroriste" que Daech :
Donald Trump a estimé mercredi que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une sanglante guérilla contre la Turquie depuis plusieurs décennies, était "probablement" une plus grande "menace terroriste" que le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
"Le PKK, qui fait partie des Kurdes, comme vous le savez, est probablement pire en termes de terrorisme et un plus grande menace terroriste en bien des aspects que l'EI", a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.
Revendiquant haut et fort son choix de retirer les troupes américaines du nord de la Syrie, M. Trump a cependant estimé qu'il n'avait en rien donné à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan son accord pour une offensive militaire, comme le lui reprochent de nombreux critiques au sein même de son camp.
"Je ne lui ai pas donné de feu vert. Quand vous dites ça, c'est très trompeur", a-t-il affirmé. "C'était l'inverse d'un feu vert. D'abord, nous n'avions quasiment pas de soldats là-bas. Ils étaient partis pour la plupart."
17 octobre 2019 - L'Assemblée vote une hausse de la "taxe Chirac" sur les billets d'avion :
L'Assemblée nationale a voté jeudi une augmentation de "la taxe Chirac" sur les billets d'avion pour financer des infrastructures de transport au grand dam de la droite qui craint une fragilisation des compagnies aériennes françaises.
La taxe de solidarité sur les billets d'avions (TSBA), dite "taxe Chirac" créée en 2005, est une taxe additionnelle à la taxe de l'aviation civile due par les entreprises du secteur aérien public. Imposée à toutes les compagnies aériennes qui embarquent des passagers sur le territoire français, à l'exception de certaines collectivités d'outre-mer, elle était jusqu'alors destinée à contribuer au financement des pays en voie de développement.
L'article 20 du projet de budget pour 2020 voté par les députés prévoit son augmentation dans la limite de 230 millions d'euros au bénéfice de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF). Cette augmentation se traduira par une hausse des billets de 1,50 à 3 euros sur les vols en classe économique et de 9 à 18 euros pour les classes affaires. Elle ne sera cependant pas appliquée aux liaisons entre le continent et la Corse ou les collectivités d'outre-mer. "Le gouvernement a fait le choix que le transport aérien participe aux infrastructures favorable à l'Environnement notamment le ferroviaire. On le fait dans des proportions très raisonnables", a plaidé la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne.
17 octobre 2019 - "Mein Kampf" réédité en France en 2020 :
Le livre antisémite «Mein Kampf» va être réédité en France en 2020, selon une information du «Journal du Dimanche».
«Le manuscrit est quasiment prêt». Florent Brayard, responsable du projet de réédition de «Mein Kampf» en France, s’est confié au «Journal du Dimanche» sur l’avancée de la réédition du livre antisémite d’Adolf Hitler. Le manifeste, qui énonce les bases idéologiques du programme politique nazi et théorise le désir d'élimination des Juifs, sera publié en 2020, assorti d’une nouvelle traduction et d’une édition critique de 1000 pages. Une quinzaine de chercheurs et d’historiens français et allemands ont travaillé sur ce projet. «Il était important de travailler dans le calme», a ajouté Florent Brayard au «JDD».
En 2016, «Mein Kampf» avait été publié en Allemagne. Interdit pendant plus de 70 ans, l’ouvrage avait rencontré un fort succès à sa sortie puisque 100.000 exemplaires avaient été vendus. En 2015, l’éditeur Fayard avait déjà annoncé sa volonté de publier le livre du dictateur pour l’année suivante. Mais sa réédition avait fait débat, ne portant pas à bout le projet. La dernière édition française date de 1934.
17 octobre 2019 - Le groupe Etat islamique dit avoir "libéré" des femmes détenues par les Kurdes :
Le groupe Etat islamique (EI) a affirmé jeudi avoir «libéré» des femmes détenues dans le nord de la Syrie par les forces kurdes confrontées à une offensive du voisin turc. Une unité «des soldats du califat» a attaqué mercredi un QG des forces kurdes près de la ville de Raqa, «libérant un certain nombre de femmes musulmanes enlevées» par les combattants kurdes, selon un communiqué de l'EI diffusé sur les chaînes Telegram.
Le communiqué ne précise pas la nationalité de ces femmes ni si elles sont affiliées à l'EI. Par ailleurs, trois combattants palestiniens de l'EI, originaires de la bande de Gaza, ont fui un centre de détention des forces kurdes près de la ville de Tal Abyad, conquise par les forces turques dans le nord syrien, d'après une source proche du dossier à Gaza.
17 octobre 2019 - La Catalogne secouée par une nouvelle nuit de violences :
Après une nouvelle nuit de violences qui ont fait près de cent blessés, la Catalogne s'est réveillée jeudi pour un quatrième jour de mobilisation contre la condamnation des dirigeants indépendantistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017.
Selon le gouvernement et les autorités locales, plusieurs routes étaient coupées en raison des colonnes d'indépendantistes en marche vers Barcelone depuis mercredi ou de pneus incendiés placés sur la chaussée. Des voies ferrées ont également été occupées par des manifestants près de Barcelone, ce qui a perturbé la circulation de trains de banlieue dont le service a ensuite repris normalement, selon le gestionnaire du réseau ferré.
Dans la journée de mercredi, 96 personnes ont été soignées dans quatre villes de la région, dont 58 rien qu'à Barcelone, ont annoncé les services de secours. A Barcelone, les stigmates d'une deuxième nuit de violences étaient encore visibles jeudi matin, des voitures brûlées étaient encore présentes dans les rues dont certaines étaient toujours interdites à la circulation. Les indépendantistes catalans sont mobilisés depuis lundi en réaction à la condamnation de leurs dirigeants à de lourdes peines de prison pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017. Cette mobilisation doit avoir pour point d'orgue une grande manifestation vendredi à Barcelone où doivent converger les marches parties mercredi de cinq villes catalanes. Une "grève générale" a également été convoquée vendredi.
17 octobre 2019 - Brexit : un accord annoncé in extremis avant le sommet :
Un accord sur le Brexit a été annoncé jeudi par Jean-Claude Juncker et le Premier ministre britannique Boris Johnson, juste avant un sommet européen et à l'issue de longues journées de tractations épineuses. «Nous en avons un!», a lancé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker sur son compte Twitter, alors que Boris Johnson se vantait d'«un excellent nouvel accord».
Jean-Claude Juncker, qui avait appelé le Premier ministre britannique dans la matinée, a qualifié l'accord d'«équitable et équilibré». Il a recommandé aux dirigeants des 27, qui commençaient à arriver à Bruxelles pour le sommet, de donner leur feu vert. Dans la foulée de ces annonces, la livre a gagné 1% face au dollar, les milieux économiques redoutant les conséquences potentiellement dévastatrices d'un «no deal» le 31 octobre.
Il ne reste plus à Boris Johnson qu’à faire valider cet accord par le parlement britannique et, d’après ce que l’on sait, ce n’est pas gagné !..