PARIS : LE JARDIN DES PLANTES
ARBRES REMARQUABLES
Le jardin des plantes de Paris, est un parc et un jardin botanique ouvert au public, situé dans le Vème arrondissement de Paris. Il est le siège et le principal site du Muséum national d'histoire naturelle, qui possède aussi d'autres sites à Paris et en province. En tant qu'espace de l'institution de recherche qu'est le Muséum, le Jardin des plantes est, à ce titre, un campus. En plus des espaces verts propres à un jardin (parterres, espaces botaniques, arbres, jardin à l'anglaise, etc.), on trouve aussi au Jardin des plantes une ménagerie, des serres, et des bâtiments d'exposition scientifique faisant office de musées que le Muséum nomme « galeries » (la galerie de Minéralogie fait ainsi office de musée de minéralogie et la galerie de Paléontologie, par exemple, est un musée de paléontologie).
L'emplacement de l'actuel Jardin des plantes était au XVIème siècle sur des arpents de la terre d'Alez. En ce lieu, l'apothicaire, herboriste et pharmacien du roi Nicolas Houël donnait déjà des cours d'herboristerie depuis les années 1540. La Bièvre traversait alors le site, là où se trouvait l'actuelle allée des Jussieu, et sur la butte Coypeau (actuellement le grand labyrinthe) se trouvait le moulin de la Tournelle.
Le Jardin royal des plantes médicinales a été quant à lui créé par Guy de La Brosse en janvier 1626 par un édit du roi, ratifié par le parlement le 8 juillet. Les premiers terrains de la terre d'Alez seront achetés le 21 février 1633 et les suivants en 1636, le tout couvrant alors 18 arpents. Il est ouvert au public en 1634 : Guy de la Brosse en fera l'inauguration solennelle en 1640. Le graveur Frédéric Scalberge avait déjà peint, dès 1636, une aquarelle qu'il intitula Jardin du Roy pour la culture des plantes médicinales. Cette peinture montre qu'en 1636 la montée en spirale du grand labyrinthe se trouvait déjà sur la butte Coypeau
L’un des plus célèbres directeurs du Jardin royal fut le naturaliste Georges Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788). Nommé surintendant du Jardin du Roy en 1739, succédant à Charles François de Cisternay du Fay, il occupera le poste jusqu’à sa mort. Agrandissant le lieu sans hésiter à avancer les frais de ses deniers personnels, il en fera l’un des plus importants centres de recherche scientifique en Europe à cette époque.
Le Jardin du Roi présente dès le début le dessin général de l'actuel jardin. À la Révolution, le jardin est nommé « jardin des plantes de Paris ». L’établissement scientifique devient le Muséum national d'histoire naturelle par décret de la Convention en juin 1793.
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES - Acacia dealbata (silver wattle)
(Photo Moonik)
La Révolution éclate un an après la mort de Buffon, intendant du Jardin du Roi, et entraîne de nombreux changements dans l'organisation du Jardin. Voici le début du texte fondateur rédigé par les savants eux-mêmes, à la demande de l'Assemblée constituante en 1793 :
Article Ier : l'établissement sera nommé Muséum national d'histoire naturelle ;
Article II : le but principal de l'établissement sera l'enseignement public de l'histoire naturelle, pris dans toute son étendue et appliquée à l'avancement de l'agriculture, du commerce et des arts ;
Article III : le Muséum d'histoire naturelle sera sous la protection immédiate des représentants de la Nation ;
Article IV : tous les officiers du Muséum d'histoire naturelle porteront le titre de professeurs ;
Article V : tous les professeurs du Muséum seront égaux en droits et en appointements.
Afin de conserver le salaire élevé de Daubenton, les savants le nomment avec Buffon fondateur du Muséum, et Daubenton, alors âgé de 74 ans, est nommé directeur à vie. Il s'ensuit des temps plutôt confus, le gouvernement révolutionnaire ayant des affaires plus urgentes à traiter. En 1791, Bernardin de Saint-Pierre est nommé intendant du Jardin. C'est à son initiative qu'est alors créé, en 1793, la ménagerie du Jardin des plantes. Sous le Muséum, d'autres lieux d'exposition ouverts au public voient le jour : en 1802 Georges Cuvier, nommé l'année même professeur titulaire de la chaire d'anatomie comparée, s'empare d'un ancien bâtiment qui au XVIIIème siècle avait appartenu à la compagnie parisienne des fiacres pour en faire les premières galeries d'anatomie comparée, qu'il ouvre au public en 1806. Après la chute de Napoléon Ier, le nouveau régime, sous la Restauration, commande à Gabriel Thouin, frère du botaniste André Thouin, d'élaborer un projet d'agrandissement du Jardin, mais ce projet ne voit jamais le jour. En 1836 sont inaugurées les grandes serres (deux pavillons jumeaux, encore conservés de nos jours), et en 1837 vient le tour d'être inaugurée à la galerie de Minéralogie et de Géologie, le premier bâtiment en France à avoir été conçu en tant que musée. De nouveaux bâtiments voient ensuite le jour : la galerie de Zoologie en 1889 (devenue en 1994 la grande galerie de l'Évolution), la galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée en 1898 (qui remplace les galeries que Cuvier avait ouvertes en 1806) ou la galerie de Botanique en 1935.
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES - Acacia dealbata (silver wattle)
(Photo Moonik)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES - Acacia decurrens
(Photo Tangopaso)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES - Platanus orientalis planté par Buffon en 1785
(Photo Jebulon)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES - Platanus orientalis planté par Buffon en 1785
(Photo Martin GRESLOU)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES - Catalpa bignonioides.
(Photo Mbzt)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES - Catalpa bignonioides.
(Photo Martin GRESLOU)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Fleurs arbre de Judée (Cercis siliquastrum)
(Photo Marie-Lan NGUYEN)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Fleurs arbre de Judée (Cercis siliquastrum)
(Photo Marie-Lan NGUYEN)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Fleur de cerisier
(Photo Dinkum)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Cerisier du Japon, "prunus hisakura"
(Photo Mbzt)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Fleurs de cerisier du Japon 'Hisakura' (Prunus serrulata 'Hisakura')
(Photo Moonik)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Fleurs de cerisier du Japon 'Kazan' (Prunus serrulata 'Kanzan')
(Photo Moonik)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Fleurs de cerisier du Japon 'Kazan' (Prunus serrulata 'Kanzan')
(Photo Moonik)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Fleurs de cerisier du Japon 'Kazan' (Prunus serrulata 'Kanzan')
(Photo Moonik)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Oshima Cherry Prunus speciosa
(Photo Moonik)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Cèdre du Liban planté par Jussieu en 1734
(Photo Patrick NOUHAILLER)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Cèdre du Liban planté par Jussieu en 1734
(Photo Tangopaso)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Arbre aux 40 écus (Ginkgo biloba)
(Photo Salix)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Fleurs de Magnolia liliiflora Desr. 'Nigra'
(Photo Moonik)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Magnolia stellata (star magnolia).
(Photo Moonik)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Fleurs de pommier asiatique Malus spectabilis
(Photo Moonik)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Pistacia vera. Planté sous forme de graine vers 1700
(Photo Tangopaso)
PARIS : LE JARDIN DES PLANTES. ARBRES REMARQUABLES – Arbre historique appelé "Sophora de Jussieu", planté en 1747.
(Photo Jebulon)