10 avril 2019 - Une flottille très colorée :
Plus de 500 bateaux et près de 10.000 membres d’équipage ont participé au Qintong Boat Festival, une course de bateaux dragons. L’évènement s’est déroulé dans le Parc national des zones humides de Qinhu, dans le district de Jiangyan de Taizhou, dans la province du Jiangsu, à l’est de la Chine.
10 avril 2019 - Elections législatives en Israël :
Les Israéliens ont voté ce mardi 9 avril pour élire leur parlement, des législatives qui décideront si l’indétrônable Benjamin Netanyahu (ici en image avec sa femme Sara dans une école de Jérusalem) poursuit son long règne ou si l’heure du changement est venue avec le novice Benny Gantz. Quelque 6,3 millions d’électeurs sont appelés à élire les 120 députés qui les représenteront à la Knesset.
10 avril 2019 - Carlos Ghosn clame son innocence :
«Je suis innocent» a clamé Carlos Ghosn dans une vidéo diffusée ce mardi 9 avril, accusant de nouveau des dirigeants de Nissan de «complot» et «trahison», mais sans livrer de noms. «Ce n’est pas une histoire de cupidité, de dictature d’un homme. C’est une histoire de complot, de conspiration, de trahison», déclare en anglais l’ancien PDG de Renault-Nissan dans ce message tourné la veille de son interpellation.
10 avril 2019 - Montée des eaux en Iran :
Ce bâtiment du village de Susangerd, du district de Dasht-e Azadegan, dans la province du Khuzestan en Iran, est menacé par la montée des eaux. Ce pays est frappé depuis le 19 mars par plusieurs vagues de violentes intempéries qui ont fait 70 morts. Hier encore, les autorités iraniennes ont ordonné l’évacuation d’un hôpital à Ahvaz, ville du sud-ouest, menacée par la crue d’un fleuve.
10 avril 2019 - A la recherche de soutiens :
La Première ministre britannique Theresa May a entamé à Berlin des discussions avec la chancelière allemande Angela Merkel pour la convaincre de soutenir sa nouvelle demande de report du Brexit lors du sommet européen prévu demain. Initialement planifié pour le 29 mars, le Brexit a déjà été repoussé à vendredi. Mais faute d’avoir pu faire adopter l’accord de divorce qu’elle a négocié avec Bruxelles par les députés britanniques, Mme May veut réclamer un second ajournement du Brexit, jusqu’au 30 juin.
10 avril 2019 - Trump relance la guerre commerciale contre l'Europe :
Donald Trump a haussé le ton en menaçant l'Union européenne de nouveaux tarifs douaniers si elle ne mettait pas fin aux subventions à Airbus, au risque de rompre une fragile trêve commerciale. «L'Organisation mondiale du commerce indique que les subventions de l'Union européenne ont eu un impact négatif sur les Etats-Unis, qui vont maintenant imposer des taxes sur 11 milliards de produits européens! L'UE profite des Etats-Unis en matière de commerce depuis plusieurs années. Ça va bientôt s'arrêter!», a écrit le président américain.
Ce tweet est ambigu car sa formulation laisse entendre que la décision d'imposer ces taxes punitives est prise, là où le Représentant américain au commerce (USTR) a publié la veille une liste de produits pouvant potentiellement être frappés si l'UE ne renonçait pas à certaines subventions à Airbus.
10 avril 2019 - Prison ferme requise contre deux "fausses victimes" du 13-Novembre :
Le parquet de Paris a requis mardi des peines de prison ferme à l'encontre du gérant du restaurant Casa Nostra et d'un autre homme, jugés dans des procès distincts pour s'être fait passer pour des victimes des attentats du 13 novembre 2015 afin de percevoir des indemnisations. Contre Serge D., premier des deux à comparaître devant le tribunal correctionnel, l'accusation a demandé trois ans de prison, dont un avec sursis, avec incarcération immédiate.
Cet homme de 44 ans avait été reconnu comme victime de l'attentat de 1995 à la station Saint-Michel mais a avoué être une «fausse victime» de celui du 13 novembre 2015, qui a fait 130 morts et des centaines de blessés. «L'attentat de 1995 ne lui donne pas tous les droits», a lâché le procureur, estimant que Serge D. a menti «pour toucher à nouveau l'argent du Fonds de garantie» des victimes de terrorisme et autres infractions pénales (FGTI).
10 avril 2019 - L'Algérie a un président par intérim, mais la rue ne relâche pas la pression :
Au lendemain de sa nomination et malgré sa promesse d'un scrutin présidentiel "transparent" d'ici trois mois, le chef de l'Etat algérien par intérim, Abdelkader Bensalah, fait face mercredi à de nouvelles manifestations et un appel à une grève nationale. "Dégage Bensalah!", "Une Algérie libre!". En matinée à Alger, quelques milliers de manifestants, gardés par un important dispositif policier, étaient déjà rassemblés sur la place du 1er-mai et près de la Grande poste, les deux poumons de la contestation qui ébranle le pays depuis sept semaines.
Des appels à reprendre la rue avaient essaimé sur les réseaux sociaux dès la veille, après l'annonce de la désignation de M. Bensalah pour assurer la transition. Poussé par la rue et lâché par l'armée, Abdelaziz Bouteflika, président malade et mutique depuis des années, a démissionné le 2 avril, mettant fin à 20 ans de règne.
Les Algériens avaient clairement affiché leur refus de voir M. Bensalah, ancien président du Conseil de la Nation (chambre haute du Parlement), 77 ans, prendre l'intérim. Partisan d'un 5e mandat de M. Bouteflika, il est une incarnation du régime rejeté par la rue. Mercredi, des magistrats ont également appelé à manifester et les étudiants, déjà des milliers la veille dans plusieurs villes du pays, ont à nouveau appelé à marcher dans la capitale.
10 avril 2019 - Un millier de Honduriens se rassemblent pour une nouvelle caravane vers les Etats-Unis :
Près d'un millier de Honduriens se sont rassemblés mardi soir dans la ville de San Pedro Sular, dans le nord du Honduras, avec l'objectif de constituer une nouvelle caravane en route vers le "rêve américain", ont indiqué les autorités.
La Croix Rouge les évalue à plus de 800 personnes et certains ont déjà entamé leur périple dans des minibus bondés. La caravane, issue d'un appel lancé sur les réseaux sociaux, a pris de court les autorités qui, avec certains experts, espéraient que cet appel ne serait pas suivi d'effet, comme cela s'est déjà produit à plusieurs reprises depuis février. Beaucoup de familles avec des enfants parmi ces candidats au départ. Un jeune homme de 27 ans, répondant au nom d'Alexis Perez, explique : "nous sommes fichus avec ce gouvernement. Il n'y a pas de travail".
10 avril 2019 - Au cinquième jour, la foule toujours déterminée à Khartoum pour faire "chuter" Béchir :
Une foule déterminée de Soudanais continue mercredi, pour la 5e journée consécutive, de défier le régime de Béchir devant le QG de l'armée, dont les intentions, tout comme celles de la police, restent incertaines dans le rapport de force entre pouvoir et manifestants. Signe que M. Béchir n'est pas prêt à céder à la pression de la rue, le parti du Congrès national (NCP), au pouvoir, a appelé l'ensemble de ses membres à un rassemblement de soutien au chef de l'Etat jeudi à Khartoum. Réunis dans la capitale devant le QG de l'armée depuis samedi, des milliers de Soudanais demandent eux inlassablement la démission du président au pouvoir depuis trois décennies.
11 avril 2019 - Le "jihadiste breton" Gilles Le Guen est sorti de prison :
Le «jihadiste breton» Gilles Le Guen, condamné en 2015 à huit ans de prison pour avoir combattu dans les rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est sorti de prison en février, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. «Il n'est plus incarcéré à l'établissement de Condé-sur-Sarthe», a indiqué à l'AFP l'administration pénitentiaire, confirmant une information de TF1/LCI.
Capitaine de la Marine marchande devenu chantre de la charia, Gilles Le Guen avait été arrêté par les forces spéciales françaises dans la nuit du 28 au 29 avril 2013, dans la région de Tombouctou, au Mali. Incarcéré à la prison d'Alençon/Condé-sur-Sarthe, «il n'a jamais eu de problèmes avec le personnel», a déclaré à l'AFP un surveillant pénitentiaire, sous couvert de l'anonymat.
11 avril 2019 - Nouvelle évacuation de 500 migrants dans le nord de Paris :
Environ 500 migrants, dont une grosse centaine de personnes en famille, ont été évacués dans le calme jeudi matin de deux campements insalubres dans le nord de Paris, a indiqué la préfecture de région. "387 personnes ont été prises en charge porte de la Chapelle", sur un campement de tentes igloo installées sous les bretelles de l'autoroute A1, très insalubre et qui a été le théâtre de rixes le week-end dernier, a-t-on indiqué.
Ces migrants, des hommes isolés, ont été envoyés dans ces centres d'accueil et d'examen des situations (CAES) et des gymnases en Ile-de-France. L'opération, menée par la préfecture de région, la préfecture de police et France terre d'asile, s'est déroulée dans le calme et toutes les personnes présentes sur place ont pu être prises en charge, a-t-on ajouté
11 avril 2019 - L'épouse de Carlos Ghosn entendue par la justice japonaise :
L'épouse de Carlos Ghosn, revenue au Japon après son départ précipité, est entrée jeudi au tribunal de Tokyo, pour être entendue par la justice sur les nouveaux soupçons de malversations reprochées à l'ancien PDG de Renault-Nissan, ont rapporté plusieurs médiaux locaux.
Elle doit être interrogée en tant que témoin dans le dernier volet de l'affaire, celui qui vaut à M. Ghosn d'être retourné le 4 avril en prison, un mois à peine après sa libération sous caution. Le Franco-Libano-Brésilien, âgé de 65 ans, est soupçonné par le parquet d'avoir détourné des fonds de Nissan via un distributeur de véhicules du constructeur japonais à l'étranger. Il s'agit du sultanat d'Oman, selon une source proche du dossier.
11 avril 2019 - Au Soudan, Omar el-Béchir destitué par l'armée :
Jeudi matin, l'armée avait prévenu d'une annonce «importante» qui avait provoqué la liesse parmi de nombreux Soudanais descendus dans la rue, persuadés de l'imminence de la fin du régime. L'armée a confirmé quelques heures plus tard avoir destitué Omar el-Béchir, quatre mois après le début d'importantes manifestations dans le pays. «J'annonce, en tant que ministre de la Défense, la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef», a déclaré le ministre de la Défense Awad Ahmed Benawf. Il a annoncé la création d'un «conseil militaire de transition» qui assurera l'intérim pendant deux ans. Jusqu'à nouvel ordre, les frontières et l'espace aérien ont été fermés et un cessez-le-feu a été décrété sur tout le territoire.
Selon le puissant service de renseignement du pays (NISS), qui a pourtant été le fer de lance de la répression des manifestations qui secouent le pays depuis décembre, tous les prisonniers politiques du pays ont été libérés. Le QG de ce même service avait été pris d'assaut dans la matinée par des manifestants.
11 avril 2019 - A Khartoum, la joie des Soudanais pour la chute d'Omar el-Béchir :
«Le régime est tombé!», «Béchir est parti! Nous avons réussi!» La joie des Soudanais était manifestée dès jeudi matin, avant l'annonce officielle de la chute d'Omar el-Béchir, au pouvoir depuis son coup d'Etat en 1989. L'armée avait promis une annonce «importante», qui a été faite par Awad Ahmed Benawf. «J'annonce, en tant que ministre de la Défense, la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef», a-t-il déclaré à la télévision, précisant la création d'un «conseil militaire de transition» qui assurera l'intérim pendant deux ans. Jusqu'à nouvel ordre, les frontières et l'espace aérien ont été fermés et un cessez-le-feu a été décrété sur tout le territoire.
Omar el-Béchir a fait face ces dernières années à une économie au bord de la faillite. Accusé par les manifestants de mauvaise gestion de l'économie, il a promis à plusieurs reprises de la développer, sans réussir à convaincre les protestataires. Le Soudan est notamment fragilisé par un embargo économique imposé par les Etats-Unis en 1997 en raison de violations présumées des droits humains et de liens avec le "terrorisme". L'embargo a été finalement levé en 2017, mais sans déboucher sur les bénéfices escomptés.
11 avril 2019 - La fermeté de Macron refroidit le sommet sur le Brexit :
Les dirigeants européens se sont retrouvés mercredi à Bruxelles pour décider d'un nouveau report du Brexit, que Theresa May souhaite le plus court possible. Mais le président Emmanuel Macron a refroidi l'optimisme ambiant en assurant que «rien n'est acquis». A deux jours du 12 avril, la nouvelle date butoir pour le retrait britannique décidée au cours d'un précédent sommet, le Royaume-Uni et ses 27 partenaires veulent éviter les dégâts d'un divorce brutal, sans accord, après plus de 40 ans d'une union tourmentée. Malgré leur lassitude face aux tergiversations de Londres, où les députés ont par trois fois rejeté le traité de retrait négocié par Theresa May, les responsables européens sont prêts à donner plus de temps à la Première ministre britannique. Et la principale question au sommet semblait porter sur la longueur de ce délai.
«Pour moi, rien n'est acquis», a averti Emmanuel Macron à son arrivée, jugeant «indispensable que rien ne compromette le projet européen». «Rien n'est acquis, et en particulier quand j'entends les rumeurs, aucune extension longue», a-t-il insisté, faisant allusion au scénario considéré comme le plus probable