ESTAING (AVEYRON)
LE CHATEAU
Le château d'Estaing, est un château implanté sur la commune du même nom, dans le département de l'Aveyron.
Ancienne demeure de la famille d'Estaing qui s'est éteinte en 1794, il est attesté avant le XIIème siècle et relevait des comtes de Rouergue.
Le château est construit au confluent du Lot et de la Coussanne, sur un promontoire qui domine le village d'Estaing, dans le quart nord-est du département de l'Aveyron. Il est la demeure de l’ancienne famille d'Estaing, qui donna à l’histoire du Rouergue et à celle de France de nombreux personnages, militaires et religieux.
On cite premièrement Déodat ou Dieudonné ou Tristan d’Estaing, héros de la bataille de Bouvines, lors de laquelle il aurait sauvé la vie de Philippe Auguste en 1214. En récompense de ce fait d’armes, il aurait reçu le droit de placer trois fleurs de lys à son blason. Toutefois, ces armes sont anciennes et il n'est probablement pas besoin d'une explication par la faveur royale : un acte de Pierre d'Estaing, archidiacre de Rodez en 1270, était scellé de cet écu d'azur à trois fleurs de lis, armes adoptées par la dynastie de Valois un siècle plus tard.
Le cardinal Pierre d'Estaing ou encore François, évêque de Rodez, et Charles Henri, amiral de France, commandant de la flotte française envoyée pour soutenir la guerre d'indépendance des États-Unis, seraient également nés dans cette demeure.
Sous la Première République, le château est saisi comme bien national et vendu par lots après que l'amiral d'Estaing (1729-1794), dernier représentant mâle de la maison d'Estaing a été guillotiné. En 1836, les religieuses de Saint-Joseph achètent le château pour en faire un couvent, une école et un lieu d'édification spirituelle.
Le château est classé monument historique le 6 janvier 1945 en totalité, hormis sa chapelle moderne.
Valéry Giscard d'Estaing, son frère Olivier Giscard d'Estaing, et leur cousin Philippe, achètent le château à la commune d'Estaing en février 2005. Selon eux, l'achat répond à une logique de mécénat pour sa restauration et l'ouverture de plusieurs salles au public. Valéry Giscard d'Estaing précise qu'il envisage « la programmation de concerts, de rencontres et de conférences » et souhaite également « faire une place pour [ses] archives personnelles de président de la Convention européenne ».
Un buste du chevalier Tristan Dieudonné d'Estaing a été exhumé en 2013 d'une maison de Fijaguet (dans l'Aveyron) bâtie en 1832. Il est l'œuvre de Victor Causse (1842 - 1869), élève du sculpteur ruthénois François Mahoux (1836-1901) qui a également eu pour élève Denys Puech (1854-1942). Il a été remis par ses découvreurs à la fondation Valéry Giscard d'Estaing, le 5 juillet 2014, lors des fêtes de la Saint Fleuret. Il est désormais exposé au château d'Estaing, siège de la fondation de l'ancien président de la République française depuis 2012.
ESTAING : LE CHATEAU - Vu depuis le sud-ouest.
(Photo Christophe FINOT)
ESTAING : LE CHATEAU
(Photo Benoit BIACHE)
ESTAING : LE CHATEAU - Vu depuis le sud-est.
(Photo Père IGOR)
ESTAING : LE CHATEAU - Vu depuis le nord
(Photo Père IGOR)
ESTAING : LE CHATEAU – Et le village
(Photo FLAURENTINE)
ESTAING : LE CHATEAU – Et le vieux pont sur le Lot. Vue prise en direction de l'amont.
(Photo Père IGOR)
ESTAING : LE CHATEAU – Et le vieux pont sur le Lot. Vue prise en direction de l'amont.
(Photo Père IGOR)
ESTAING : LE CHATEAU – Fenêtre à meneaux du château.
(Photo Père IGOR)
ESTAING : LE CHATEAU – Vu depuis le sud-ouest.
(Photo Père IGOR)
ESTAING : LE CHATEAU – Vu depuis le sud-ouest.
(Photo Père IGOR)
ESTAING : LE CHATEAU – Vu depuis le sud-ouest.
(Photo Père IGOR)
ESTAING : LE CHATEAU – Le bourg et le pont gothique enjambant le Lot.
(Photo Jean-Pol GRANDMONT)
ESTAING : LE CHATEAU
(Photo Christophe FINOT)
ESTAING : LE CHATEAU - Et la célèbre croix. Vue du pont.
(Photo Christophe POULET)
ESTAING : LE CHATEAU - La Coussane en contrebas du château.
(Photo Père IGOR)
ESTAING : LE CHATEAU
(Photo Guimsou)
ESTAING : LE CHATEAU – Vu de l’église Saint-Fleuret
(Photo Krzysztof GOLIK)