BREIL-SUR-ROYA
ALPES-MARITIMES
A l'époque pré-romaine, la vallée est peuplée par les celto-ligures Cappilatii-Alpini ou Montani lesquels sont romanisés aux premiers siècles de notre ère puis rattachés au Municipe Romain d'Albintimilium (Vintimille).
Ce vieux pays, passage obligé sur une voie d'invasion, connaît toutes sortes de vicissitudes au cours de son histoire. Après la chute de l'Empire Romain il subit successivement les invasions Gothes, Lombardes et Sarrasines avant d'être soumis, au milieu du X° siècle, aux comtes de Vintimille lesquels font édifier la " Turris Cruelam" du "Castrum de Brehl".
En 1258 Charles 1er d'Anjou, frère cadet de Saint Louis, devenu comte de Provence, achète aux comtes Georges et Boniface de Vintimille leurs droits sur Breil et Saorge. Mais après un siècle de domination provençale entrecoupé de plusieurs conflits locaux et régionaux, Breil doit se soumettre, en 1388, au comte de Savoie. Au début du XVII°, ses habitants participent activement aux deux guerres que la Maison de Savoie mène contre Gênes.
La grande épidémie de peste de 1631 qui ravage le pays a, en 1645, avec les charges de guerre imposées par le duc de Savoie, des conséquences désastreuses. La commune ruinée est contrainte de céder à ses créanciers la plupart de ses sources de revenus dont les fours et les alpages.
En 1692, pendant la Guerre de la Ligue d'Augsbourg, les hommes de Breil rendent l'hommage au Roy de France Louis XIV, et le pays reste attaché à sa couronne jusqu'en 1697.
Retourné sous la domination de la Maison de Savoie, Breil est, en 1700, érigé en marquisat au profit du comte Octave Solar de Gouvon, illustre personnage de la cour de Turin. Durant la guerre de succession d'Espagne le pays résiste aux assauts menés par les franco-espagnols mais est ravagé par les soudards du Prince Eugène avant d'être occupé par les Gallispans lors de la Guerre de succession d'Autriche.
Les Armées de la Révolution entrent dans Breil, en 1793, et le rattachent au nouveau département Français des Alpes Maritimes. Il sera Français pendant vingt et un ans.
Après l'intermède de la Restauration Sarde (1814- 1860) Les habitants de Breil se donnent définitivement à la France en avril 1860. En juin 1940, quand l'Italie mussolinienne déclare la guerre à la France, la population breilloise toute entière est évacuée sur le littoral.
Après l'armée italienne, présente de novembre 1942 à septembre 1943, le pays est occupé par les troupes allemandes. En octobre 1944, après la prise de Sospel par les alliés, l'occupant force la population breilloise à quitter Breil et la transfère à Turin où elle est maintenue jusqu'en avril 45. A leur retour au pays les breillois trouvent leurs maisons et leurs campagnes pillées, dévastées, piégées et minées par les allemands qui ont également fait sauter tous les ouvrages d'art routiers et ferroviaires. En raison de la conduite héroïque de plusieurs de ses habitants durant cette triste période et des souffrances courageusement endurées par ses habitants, Breil est décoré de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil.
En septembre 1947, après la signature du traité de Paix avec l'Italie, les hameaux de Libre et de Piène Haute, relevant de la commune Italienne d'Olivetta sont rattachés, à la commune de Breil sur Roya.
Toutefois, ce changement de nationalité n'est réalisé qu'après que leurs habitants se soient prononcés dans un référendum qui s'est déroulé le 12 octobre 1947.
BREIL-SUR-ROYA - Situation du village
BREIL-SUR-ROYA - Eglise Sainte-Marie extérieur : chevet de l'église et de la chapelle de la Miséricorde
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Eglise Sainte-Marie au centre du village
(Photo Sébastien HOSY)
BREIL-SUR-ROYA - Eglise Sainte-Marie façade principale
(Photo René BOULAY)
BREIL-SUR-ROYA - Eglise Sainte-Marie vue du pont sur la Roya
(Photo René BOULAY)
BREIL-SUR-ROYA - Eglise Sainte-Marie : la nef
(Photo René BOULAY)
BREIL-SUR-ROYA - Eglise Sainte-Marie : le chœur
(Photo René BOULAY)
BREIL-SUR-ROYA - Église Sainte-Marie : Tribune de l'orgue
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Église Sainte-Marie. La chapelle Notre-Dame du mont Carmel, retable avec un tableau du XVIIIème siècle représentant une Vierge à l'Enfant, saint Simon Stock de l'ordre des Carmes, un saint franciscain. Un saint évêque agenouillé intercède pour les âmes du Purgatoire
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Chapelle Notre-Dame-des-Monts - Vue d'ensemble, côté ouest
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Chapelle Notre-Dame-des-Monts - Clocher
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Chapelle Notre-Dame-des-Monts - Vue d'ensemble, côté ouest
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Chapelle Notre-Dame-des-Monts - Vue d'ensemble, côté sud et clocher
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Chapelle Notre-Dame-des-Monts - Au milieu des oliviers
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Chapelle Notre-Dame-des-Monts - Vue depuis le chemin venant de Breil-sur-Roya
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Chapelle Notre-Dame-des-Monts - Chevet et clocher
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Chapelle Notre-Dame-des-Monts - Abside et absidiole romanes
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Chapelle Notre-Dame-Du-Mont Face Sud
(Photo René BOULAY)
BREIL-SUR-ROYA - Eglise Saint-Marc de Piène Haute
(Photo René BOULAY)
BREIL-SUR-ROYA - Eglise Saint-Marc de Piène Haute : Le chœur
(Photo René BOULAY)
BREIL-SUR-ROYA - Eglise Saint-Marc de Piène Haute : Le chœur
(Photo René BOULAY)
BREIL-SUR-ROYA - Piène-Haute - Le château
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Piène-Haute - Une rue du village
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Piène-Haute : Une rue du village
(Photo MOSSOT)
BREIL-SUR-ROYA - Rue Pasteur
(Photo René BOULAY)
BREIL-SUR-ROYA - Vue générale du hameau de Piène Haute
(Photo René BOULAY)
BREIL-SUR-ROYA - Vue de Piène Haute quand on arrive sur le village
(Photo J.P. CHEVREAU)
BREIL-SUR-ROYA - Les Portes de Gênes
BREIL-SUR-ROYA - La rivière Roya
(Photo Smiley.TOERIST)
BREIL-SUR-ROYA - Le lac
(Photo René BOULAY)