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18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 09:00

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LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (17/50)

 

Adrien  DUPORT Député de Paris

 

 

 

 

 

ROBESPIERRE AU PREMIER PLAN : AVRIL 1791

 

 

 

 

    Robespierre a fait de la défense des droits du peuple sa priorité. Dans son esprit, toute l'action politique ne doit avoir qu'un seul objectif : réprimer les abus de la richesse.

 

«  Les grandes richesses corrompent et ceux qui les possèdent et ceux qui les envient. Avec les grandes richesses, la vertu est en horreur, le talent même, dans les pays corrompus par le luxe, est regardé moins comme un moyen d'être utile à la patrie que comme un moyen d'acquérir la fortune.  Dans cet état de choses, la liberté est une vaine chimère, les lois ne sont plus qu'un instrument d'oppression. Vous n'avez donc rien fait pour le bonheur public si toutes vos lois, si toutes vos institutions ne tendent pas à détruire cette trop grande inégalité des fortunes.. » « L'homme peut-il disposer de cette terre qu'il a cultivé lorsqu'il est lui-même réduit en poussière ? Non, la propriété de l'homme, après sa mort, doit retourner au domaine public de la société. Ce n'est que pour l'intérêt public qu'elle transmet ces biens à la postérité du premier propriétaire. Or l'intérêt public est celui de l'égalité.. »  (1)

 

     Il n’admet aucune concession aux principes de base. Ainsi, il va combattre de toutes ses forces ces décrets d'Avril 1791 qui attachent l'exercice du droit des citoyens à la contribution du « Marc d'Argent » ou d'un nombre déterminé de journées de travail (2).

 

    Sachant que, comme les fois précédentes, il ne pourra faire fléchir l'Assemblée il adopte une nouvelle stratégie : c'est le discours du 20 Avril 1791 prononcé devant le Club des Cordeliers (et non au Club des Jacobins comme à son habitude). Robespierre livre le texte de son discours à la Presse et inaugure, ainsi, une longue série d'écrits politiques importants.

    Le député d’Arras exprime, dans ce discours, ce qui est sa dialectique de 1791. Il réfute avec vigueur, et même avec violence, les arguments des « possédants » qui prétendent que : « .. les gens qui n'ont rien à perdre ne peuvent exercer comme nous les droits des citoyens. »

 

« Mais, dites-vous, le peuple ! des gens qui n'ont rien à perdre ! pourront donc, comme nous, exercer tous les droits de citoyens ? Des gens qui n'ont rien à perdre ! Que ce langage de l'orgueil en délire est injuste et faux aux yeux de la vérité ! »

«  Ces gens dont vous parlez sont apparemment des hommes qui vivent, qui subsistent au sein de la Société, sans aucun moyen de vivre et de subsister. Car s'ils sont pourvus de ces moyens là, ils ont, ce me semble, quelque chose à perdre ou à conserver. Oui, les grossiers habits qui me couvrent, l'humble réduit où j'achète le droit de me retirer et de vivre en paix; le modique salaire avec lequel je nourris ma femme, mes enfants; tout cela, je l'avoue, ce ne sont pas des terres, des châteaux, des équipages; tout cela s'appelle RIEN peut-être; pour le luxe et pour l'opulence : mais c'est quelque chose pour l'humanité; c'est une propriété sacrée, aussi sacrée sans doute que les brillants domaines de la richesse. Que dis-je ! Ma liberté, ma vie, le droit d'obtenir sûreté et vengeance pour moi et pour ceux qui me sont chers, le droit de repousser l'oppression, celui d'exercer librement toutes les facultés de mon esprit et de mon cœur; tous ces biens si doux, les premiers de ceux que la nature a départi à l'homme, ne sont-ils pas confiés, comme les vôtres, à la garde des lois ! »

« Et vous dites que je n'ai point d'intérêt à ces lois; et vous voulez me dépouiller de la part que je dois avoir, comme vous, dans l'administration de la chose publique, et cela pour la seule raison que vous êtes plus riches que moi ! »

« Ah ! Si la balance cessait d'être égale, n'est-ce pas en faveur des citoyens les moins aisés qu'elle devrait pencher ? Les lois, l'autorité publique, n'est-elle pas établie pour protéger la faiblesse contre l'injustice et l'oppression ? C'est donc blesser tous les principes sociaux, que de la placer tout entière entre les mains des riches. »

« Ces gens qui n'ont rien à perdre, ont des biens précieux entre tous : leur liberté, leur vie, le droit d'obtenir protection des lois pour eux et pour leur famille, le droit de repousser l'oppression, celui d'exercer librement toutes les facultés du cœur et de l'esprit. » (3)

 

    Jamais Robespierre n'a montré autant de talent et autant de fougue. Il faut dire que le sujet lui tient à cœur : cela fait des dizaines de fois qu'il tente la même démonstration, qu'il essaie de convaincre, de trouver les mots qui feront basculer l'opinion de ses opposants. Chaque fois il s'est heurté à un mur d'obstination. Le suffrage universel est encore une idée totalement inacceptable pour la majorité de députés. Et pourtant Robespierre ne renonce pas; il argumente toujours et encore...

 

«  Les partisans du suffrage limité osent prétendre que les pauvres peuvent être plus facilement corrompus ? cessez de profaner ce nom sacré du peuple en le liant à l'idée de la corruption « , s'indigne Robespierre,  

« ... Croyez-vous, de bonne foi, qu'une vie dure et laborieuse enfante plus de vices que la noblesse, le luxe et l'ambition ? (..) Avez-vous moins de confiance dans la probité de nos artisans, de nos laboureurs que dans celle des traitants, des courtisans, de ceux que vous appelez grands seigneurs ? » (4)

 

Et Robespierre poursuit sa plaidoirie en faveur du peuple :

 

«  Pour moi, j'atteste... qu'en général il n'y a rien d'aussi juste, ni d'aussi bon que le peuple, toutes les fois qu'il n'est pas irrité par les excès de l'oppression; qu'il est reconnaissant des plus faibles égards qu'on lui témoigne, du moindre bien qu'on lui fait, du mal même qu'on ne lui fait pas; que c'est chez lui qu'on trouve, sous des dehors que nous appelons grossiers, des âmes franches et droites, un bon sens et une énergie que l'on chercherait en vain dans la classe qui le dédaigne. Le peuple ne demande que le nécessaire, il ne veut que justice et tranquillité; les riches prétendent à tout, ils veulent tout envahir et tout dominer;  les abus sont l'ouvrage et le domaine des riches, ils sont les fléaux du peuple; l'intérêt du peuple est l'intérêt général, celui des riches est l'intérêt particulier, et vous voulez rendre le peuple nul et les riches tout puissants! »  (4)

 

    La hargne qu'il manifeste lorsqu'il s'agit de la défense du "petit peuple" lui donne, bien sûr, une image exceptionnelle, notamment auprès des plus démunis. Pour preuve, cette adresse de la Société des Indigents qui veut lui témoigner la reconnaissance des plus pauvres : « Robespierre, écoute les accents des hommes qui forment la société des indigents. Ils ont entendu lire le discours que tu as prononcé à l'Assemblée nationale sur le décret du marc d'argent. Tu vas croire, peut être, que nous n'avons manifesté notre amour pour toi que par des applaudissements; rends-nous plus de justice; c'est par des larmes de reconnaissance que nous pouvions nous acquitter envers toi du bien que tu cherches à nous faire » (5)

 

    Cette vigueur dans son discours, ce ton incisif, voire même parfois agressif, Robespierre les a dorénavant adoptés. Pour défendre ses idées il va être présent sur tous les fronts. Ainsi, lors du débat des 27 et 28 Avril, c'est à nouveau les droits du peuple que Robespierre défend lorsqu’il s’agit d’organiser la Garde Nationale. Un thème qu’il a déjà abordé dans un discours qu’il n’avait pu prononcer à la tribune en décembre dernier mais qu’il avait publié.

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (17/50)

 

Jean-Paul RABAUT-SAINT-ETIENNE

 

 

    Crée après le 14 juillet 1789 sous le nom de garde bourgeoise, la Garde Nationale n’est toujours pas organisée sous sa forme définitive. L’assemblée Constituante a donc demandé à ses Comités de lui présenter un projet d’organisation. Rabaut-Saint-Etienne (6) , rapporteur, donne lecture d’un texte dans lequel ne sont admis dans les Gardes Nationales que les citoyens actifs. Aussitôt Robespierre demande la parole.

 

« Une constitution militaire et nationale est la plus difficile de toutes les entreprises; car si elle n’est pas le plus ferme appui de la liberté, elle devient le plus dangereux instrument du despotisme. Avant tout il faut rechercher le véritable objet de l’organisation de la garde nationale : est-elle établie pour repousser les ennemis du dehors? Non; vous avez pour cela une armée formidable… Il est certain que partout où la puissance du chef d’une force militaire considérable existe sans contrepoids, le peuple n’est pas libre. Ce contrepoids quel est-il ? Les gardes nationales ».

« D’après ce principe fondamental, il faut organiser la garde nationale de manière que le pouvoir exécutif ne puisse abuser de la force immense qui lui est confiée, ni la garde nationale opprimer la liberté publique et le pouvoir exécutif. Ces deux points de vue doivent nous servir de guide dans la question qui nous occupe. Sous ce premier point de vue il faut organiser la garde nationale de sorte qu’aucune de ses parties ne puisse dépendre du pouvoir exécutif. Le prince et ses agents ne doivent donc pas nommer les chefs. Les chefs des troupes de ligne ne doivent donc pas devenir chefs des gardes nationales; le roi ne doit donc ni récompenser ni punir les gardes nationales. »

 

« Sous le second point de vue, il faut reconnaître comme principe général la nécessité d’empêcher que les gardes nationales ne forment un corps, et n’adoptent un esprit particulier qui serait un esprit de corps, et qui menacerait bientôt, soit la liberté publique, soit les autorités constitutionnelles. Pour y parvenir, on doit adopter toutes les mesures qui tendront à confondre la fonction de soldat avec celle de citoyen, diminuer autant qu’il sera possible le nombre des officiers, ne les nommer que pour un temps très-limité, ne pas étendre le commandement à plus d’un district, et établir que la marque extérieure des grades ne sera portée que pendant le temps du service. Ces décorations ne sont accordées que pour le service public, et non pour satisfaire un ridicule orgueil. Ces distinctions extérieures, qui autrefois poursuivaient partout les fonctionnaires publics, excitaient la vanité des uns, produisaient l’humiliation des autres, avilissaient le peuple, enhardissaient ses tyrans, détruisaient ainsi l’énergie publique, et corrompaient le caractère national. Défenseurs de la liberté! vous ne regrettez pas ces hochets du despotisme; votre dévouement, votre courage, vos succès, la cause sacrée pour laquelle vous êtes armés, voilà votre gloire, voilà vos ornements. » (Applaudissements.)

« Pour parvenir à confondre le citoyen et le soldat, il reste encore une disposition à prendre. Elle est une obligation réelle, l’équité, l’égalité la réclament…. » (Brouhaha dans une partie de la salle. Montlausier: « Ce que dit M. Robespierre, vaut sans doute la peine d’être écouté; ainsi, Messieurs qui causez, silence !.. ». On applaudit.)

« Tous les citoyens doivent être admis à remplir les fonctions de garde nationale. Ceux qui n’ont pas de facultés déterminées; ceux qui ne paient pas de certaines contributions, sont-ils esclaves? sont-ils étrangers aux autres citoyens? sont-ils sans intérêts dans la chose publique? Tous ils ont contribué à l’élection des membres de l’Assemblée nationale; ils vous ont donné des droits à exercer pour eux; vous en ont-ils donné contre eux ? Ils ne l’ont pas voulu; ils ne l’ont pas pu;  ils ne l’ont pas fait. Sont-ils citoyens ? Je rougis d’avoir à faire cette question. Ils jouissent du droit de cité. Voulez-vous jouir seuls du droit de vous défendre et de les défendre. Reconnaissez donc et décrétez que tous les citoyens domicilié sont le droit d’être inscrits sur le registre des gardes nationales. »

« Ne calomniez pas le peuple en élevant contre lui d’injustes craintes. Le peuple est bon, il est courageux. Vous connaissez les vertus du peuple par ce qu’il a fait pour la liberté, après avoir travaillé avec tant de courage à la conquérir. Il demande le droit de remplir les devoirs qui seront imposés à tous les citoyens pour la conserver… J’entends par « peuple » la généralité des individus qui composent la société; et si je me suis un moment servi de cette expression dans un sens moins étendu, c’est que je croyais avoir besoin de parler le langage de ceux que j’avais à combattre. »

« Répondrai-je à une observation bien futile ? On a dit que la partie du peuple qui ne jouit pas de l’activité, ne pourra supporter ni les dépenses, ni la perte de temps qu’entraînerait le service; mais l’Etat doit fournir aux frais nécessaires pour mettre les citoyens à même de servir; il doit les armer, et les solder, comme on fait en Suisse, quand ils quittent leurs foyers…. Après avoir établi ces principes constitutionnels, il resterait à déterminer les fonctions des gardes nationales… »  (7)

 

   Plusieurs personnes interviennent alors pour demander que la suite du discours de Robespierre soit renvoyée au lendemain. Le Président accepte et c’est donc le 28 avril que se poursuit l’intervention de Robespierre

 

« J’ai établi hier les principes fondamentaux de l’organisation de la garde nationale; j’ai prouvé que tous les citoyens devaient y être admis, si l’on ne voulait diviser la nation en deux classes dont l’une serait à la discrétion de l’autre. J’ai prouvé qu’il fallait soustraire la garde nationale à l’influence du pouvoir exécutif, puisqu’elle doit servir au besoin pour nous défendre contre la force militaire dont ce pouvoir exécutif est armé. Maintenant j’applique ces principes au projet qui nous est présenté par les deux comités, et je trouve qu’il les viole entièrement; il fait de la garde nationale un corps qui peut devenir l’instrument du pouvoir exécutif. Il est vrai que pour cela le comité suppose le cas d’une invasion subite par une troupe étrangère. C’est ainsi que toutes les lois dangereuses ont été justifiées par des motifs honnêtes. »

« C’est le fond du projet qu’il faut examiner. Ne voit-on pas que le gouvernement pourra faire naître facilement l’événement qu’a prévu le comité, avec l’influence qu’a le pouvoir exécutif sur la paix et la guerre. On dirait que les gardes nationales ne doivent être employées que pour faire la guerre aux ennemis du dehors, tandis que les principes veulent qu’elles ne soient employées que dans les cas extrêmes. Serait-ce un projet de circonstance qu’on a voulu nous présenter, ou bien un projet qui embrasse tous les temps! »

 

« Le comité a méconnu l’objet unique et véritable de l’institution des gardes nationales. Il place sans cesse la garde nationale dans les circonstances où elle doit faire la guerre sous les ordres du roi; mais n’est-elle pas faite aussi pour défendre la liberté contre les attaques du despotisme. Ce mot « liberté » n’a pas été proféré une seule fois dans tout le projet. Repousser les brigands, livrer à la justice les séditieux, voilà les seules idées que présente la partie du projet qui lise les fonctions de la garde nationale. Il semble qu’elle ne sera instituée dans les campagnes que pour soutenir la gendarmerie nationale et les troupes de ligne. Faire ainsi une armée subsidiaire pour combattre les citoyens, n’est-ce pas là l’oubli de tous les principes? »

« Pourrons-nous soutenir l’idée de voir les paisibles habitants des campagnes présentés comme la partie de la nation qui a le plus besoin d’être contenue. Cette distinction est insultante. Ces détails sont inutiles. Il suffit bien d’avoir prouvé que la composition des gardes nationales présentée par le comité, est le renversement des principes de la liberté. Il interdit jusqu’au port d’armes aux citoyens non actifs. N’est-ce pas là créer un vaste corps armé pour asservir le reste de la nation ? N’est-ce pas remettre le pouvoir politique et la force armée dans les mains d’une seule classe, et cette force armée à la disposition du pouvoir exécutif par des voies indirectes? Tous les citoyens ne sont-ils pas également enfants de la patrie ? quels sont ceux que vous jugez incapables de porter les armes ? Teniez-vous ce langage, lorsqu’ils se sont armés pour vous défendre, lorsqu’enfin ils ont fait la révolution ? Mais, dira-t-on, le comité propose de maintenir dans la fonction de gardes nationales, ceux qui ont pris les armes depuis l’époque de la révolution, s’ils en sont jugés dignes. Et pourquoi leur faudrait-il subir un jugement nécessairement arbitraire ? Est-ce parce qu’ils ne seraient pas favorisés par la fortune ? Où étaient donc les comités au 14 juillet! S’ils avaient vu cette journée, ils n’auraient pas fait cette insulte à une partie respectable de leurs concitoyens. »

« Je conclus à ce que l’assemblée décrète que tout citoyen domicilié a droit d’être inscrit sur le registre des gardes nationales. » (8)

 

 

    Une fois encore Robespierre ne sera pas suivi.. Pas encore…. La majorité des députés vote le projet présenté par le Comité.

 

   Dans cette croisade pour les principes, les affrontements avec les Barnave, Duport et Alexandre de Lameth, se multiplient.. La bataille politique qui l'oppose à ceux qui semblent vouloir freiner la marche du pays vers la liberté est maintenant acharnée. Au cours du même débat, Robespierre lance ces phrases venimeuses à l'adresse de ses ennemis du moment :

 

« C'est en vain que vous prétendez diriger, par les petits manèges du charlatanisme et des intrigues de cour, une Révolution dont vous n'êtes pas dignes; vous serez entraînés, comme de faibles insectes, dans son cours irrésistible; vos succès seront passagers comme le mensonge, et votre honte immortelle comme la vérité... »  (9)

 

    Dans ce combat pour l'équité et l'égalité qui ne pouvait que le conduire à réclamer l'accès à la garde nationale pour tous les citoyens, sans distinction de fortune, Robespierre ne sera pas suivi non plus ..... Pas encore !...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1)   Discours du 7 Avril 1791

        cité par Albert MATHIEZ  "Etude sur Robespierre" op. cit. pages 21-22

 

(2)   Au cours de la fin de l'été 1789 s'engagent des débats sur les conditions de vote et d'éligibilité des députés de l'Assemblée nationale. Une distinction est faite entre citoyens actifs (droit de vote) et citoyens passifs. Pour pouvoir voter pour des délégués, les citoyens actifs devront payer un impôt direct équivalent au moins à trois journées de travail. Pour être délégué (voter pour élire les députés), il faudra payer un impôt au moins égal à dix journées de travail. Pour être élu député il faudra acquitter un impôt équivalent au marc d'argent (50 livres). Cette disposition est violemment combattue par Robespierre, l'abbé Grégoire et Desmoulins.

 

(3)   cité par André STIL  "Quand Robespierre et Danton..." op. cit. pages 129-130

 

(4)  cité par  Gérard WALTER  "Robespierre"  op. cit. page 155 a 157

 

(5)   cité par Michel WINOCK  "L'Echec au Roi"

      Olivier Orban, Paris, 1991,   page 101

 

(6) RABAUT SAINT-ETIENNE (Jean-Paul Rabaut, dit) : Né à Nîmes le 14 Novembre 1743. Fils de pasteur, il est élu aux Etats Généraux où il va s'occuper principalement des problèmes religieux. Il réclamera la liberté pour tous les cultes. Elu, à nouveau à la Convention, il siégera avec les Girondins et ne votera pas la mort du roi. Décrété d'arrestation le 2 Juin 1793, il parviendra à se cacher mais sera arrêté et guillotiné le 5 Décembre 1793.

(7)  Discours de Maximilien Robespierre à l’Assemblée Nationale le 27 avril 1791

 

(8)  Discours de Maximilien Robespierre à l’Assemblée Nationale le 28 avril 1791

 

(9)   cité par Michel WINOCK  "L'Echec au Roi"  op. cit. page 75

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A SUIVRE :

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION : ROBESPIERRE (18/50)

 

 LA LIBERTE,  TOUJOURS ET ENCORE... : MAI 1791

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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