4 octobre 2017 - Edouard Philippe assume la fin de l'ISF :
Le Premier ministre, interviewé par «Libération», assume la controversée suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune... tout en se disant ouvert à la discussion sur de nouvelles taxes portant sur les biens de luxe.
C'est la mesure qui a le plus attiré l'attention dans le projet de budget présenté par le gouvernement la semaine dernière : la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), remplacé par un impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui ne concerne plus que les biens immobiliers. Le Premier ministre, Edouard Philippe, avait déjà assumé la démarche jeudi dernier, sur France 2. Dans «Libération», mercredi, il enfonce le clou : «On supprime l'ISF parce que ça ne marche pas. Parce qu'on a fait fuir le capital. Ce chiffre devrait vous faire réfléchir : en quinze ans d'ISF, on a fait partir 10 000 contribuables représentant globalement 35 milliards de capital. Et quand ils sont partis, ils ne payent pas non plus l'impôt sur le revenu», insiste Edouard Philippe.
Pour le chef du gouvernement, l'ISF a provoqué «un appauvrissement de la ressource fiscale et donc de tout le pays». Dans l'immédiat, l'instauration de l'IFI va en tout cas coûter 3,2 milliards d'euros à l'Etat.
4 octobre 2017 - Attaque de Marseille : la piste italienne :
Ahmed Hanachi, auteur de l'attaque de Marseille et Anis Amri, l’assaillant du marché de Noël de Berlin, ont tous deux séjourné à Aprilia, près de Rome. Une circonstance qui a conduit la justice italienne à enquêter sur cette commune soupçonnée d'abriter une cellule terroriste. Ahmed Hanachi, le Tunisien de 29 ans qui a tué deux jeunes femmes dimanche à la Gare Saint-Charles de Marseille, avant d'être abattu par la police, a vécu plusieurs années à Aprilia, selon plusieurs médias italiens.
"Il s'est marié à Aprilia avec une Italienne en 2008 et il a résidé ici entre mars 2010 et mai 2017 où il a été arrêté à deux reprises pour une affaire de drogue et une autre de vol", a confirmé à l'AFP un représentant de la mairie. "Il a ensuite été radié des listes communales, faute d'avoir renouvelé son certificat de résident mais nous savons qu'il n'habitait plus sur la commune depuis 2015, a-t-il ajouté. Séparé depuis trois ans, "le couple avait vécu chez les parents de la mariée, des gens honnêtes dont nous savons qu'ils n'étaient pas très heureux de cette union", a-t-il poursuivi.
4 octobre 2017 - "Mamie jihad", une mère de combattant jihadiste jugée pour ses voyages en Syrie :
Elle a été appelée "Mamie jihad", le surnom d'une mère ayant "pleinement adhéré" à l'idéologie fanatique de son fils parti combattre en Syrie. Christine Rivière, 51 ans, sera jugée jeudi et vendredi au tribunal correctionnel de Paris. Poursuivie pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme, elle a effectué, en 2013 et 2014, trois séjours en Syrie où elle a rejoint son fils Tyler Vilus, combattant d'un groupe jihadiste qui allait devenir l'Etat islamique (EI).
4 octobre 2017 - A Porto Rico, face aux rescapés de Maria, Donald Trump lance... de l'essuie-tout :
En déplacement à Porto Rico, le premier depuis que l'ouragan Maria a frappé l'île et fait 16 morts, le président Donald Trump est allé à la rencontre des sinistrés. Et leur a lancé... des rouleaux d'essuie-tout.
Les images ont de quoi faire sourire : le président américain lançant des rouleaux d'essuie-tout. La scène s'est déroulée mardi, à Porto Rico, où Donald Trump effectuait sa première visite depuis le passage de l'ouragan Maria, qui a fait 16 morts et des milliers de sinistrés. Après avoir lancé une polémique en comparant le bilan des victimes de cet ouragan par rapport à la «vraie catastrophe» Katrina, le milliardaire s'est rendu dans un centre de distribution de vivres et d'objets de première nécessité à destination de ceux dont les habitations ont été ravagées. ,Au lieu de distribuer en tendant calmement les rouleaux d'essuie-tout aux personnes présentes, le président américain les a lancés dans la foule, qui les rattrapait au fur et à mesure.
Mercredi matin, le président américain a tweeté : «Très bonne journée à Porto Rico hier. Certaines couvertures médiatiques sont fausses, mais la plupart ont montré de la chaleur et de l'amitié.» Puis il a écrit une heure plus tard -probablement passée, comme tous les matins, devant les informations à la télévision- : «Wow tellement de fausses histoires aujourd'hui. Peu importe ce que je fais ou dis, ils n'écriront pas ou ne diront pas la vérité. Les média Fake News sont hors de contrôle!»
4 octobre 2017 - Las Vegas, l’impossible deuil :
Dans la ville qui fait toujours la fête, le silence est pesant. Depuis dimanche soir et la tuerie qui a fait au moins 59 morts et 500 blessés, la capitale du jeu pleure ses innocents. Ballons, bougies, messages, les hommages aux victimes se multiplient. Tous se demandent comment une telle tragédie a pu se produire. Dimanche, à 22h08, Stephen Paddock a tiré depuis le 32e étage de l'hôtel Mandalay Bay, donnant directement sur la foule qui assistait à un festival de musique country.
La petite amie du tueur de Las Vegas Stephen Paddock, de retour mercredi aux Etats-Unis, était entendue par le FBI pour tenter d'éclaircir le mobile du carnage, la fusillade la plus meurtrière de l'histoire des Etats-Unis. Dans une Amérique en deuil, émue par les portraits de victimes que les médias commençaient à diffuser, le président Donald Trump est attendu mercredi à Las Vegas pour y rencontrer des blessés ainsi que les forces de l'ordre. Il a qualifié le tueur de "malade" et de "dément".
4 octobre 2017 - Heurts en Corrèze alors que Macron a refusé de rencontrer les salariés de GM&S :
Une grosse bousculade a opposé mercredi des salariés de l'équipementier automobile creusois GM&S aux forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogène, à Egletons (Corrèze) avant une visite d'Emmanuel Macron consacrée à la formation et à l'apprentissage. Des salariés et des anciens employés licenciés de l'équipementier de La Souterraine (Creuse), ainsi que des élus, qui souhaitaient se rapprocher du lieu où Emmanuel Macron devait effectuer sa visite, se sont heurtés peu après 15 heures à un barrage de gendarmes mobiles. Ces derniers ont fait usage de gaz lacrymogène pour les repousser. Les manifestants ont ensuite regagné dans le calme le rond-point où ils s'étaient initialement rassemblés, à environ 400 mètres du lieu de la visite.
Les représentants de la CGT et les élus présents ont regretté le refus d'Emmanuel Macron de les rencontrer en marge de cette visite à l'École d'Application aux métiers des Travaux Publics d'Egletons. Au nom de la cinquantaine de maires de la Creuse, de la Haute-Vienne et de l'Indre qui accompagnaient les GM&S, Michel Vergnier, élu PS de Guéret, a considéré que le refus d'Emmanuel Macron de les recevoir «marque une forme de mépris pour leur engagement et leur fonction».
4 octobre 2017 - Donald Trump a-t-il été traité d'"abruti" par son secrétaire d'Etat ?
La chaîne NBC News a assuré que le secrétaire d'Etat Rex Tillerson avait traité Donald Trump d'«abruti» durant une réunion au Pentagone. Une information que le président américain n'a pas du tout apprécié.
Un mot, «abruti», remue l'administration Trump. Mercredi, la chaîne NBC News a assuré que le secrétaire d'Etat Rex Tillerson avait traité Donald Trump d'«abruti» durant une réunion au Pentagone, en juillet dernier. Les tensions et désaccords étaient tellement forts entre le président américain et l'ex patron d'ExxonMobil que ce dernier aurait envisagé la démission après le très décrié discours donné par Trump devant l'association américaine des scouts. Il avait fallu, poursuit NBC News, l'intervention du vice-président Mike Pence, du secrétaire d'Etat à la Sécurité intérieure John Kelly et du ministre de la Défense James Mattis pour apaiser la colère de Rex Tillerson.
La révélation de ces informations n'a pas du tout été au goût de Donald Trump. Ce dernier s'est une nouvelle fois saisi de son compte Twitter pour crier aux «fake news» : «NBC News est de la #FakeNews et est encore plus malhonnête que CNN. Ils sont la honte du bon journalisme. Pas étonnant que leurs audiences soient en chute libre!» Puis, dans un deuxième tweet publié 30 minutes plus tard : «L'article de NBC News a été totalement réfuté par le secrétaire Tillerson et le vice-président Pence. Ce sont des #FakeNews. Ils devraient présenter des excuses à l'AMERIQUE!»
4 octobre 2017 - Les Insoumis créent la polémique en voulant supprimer le drapeau européen de l'hémicycle :
La volonté des députés Insoumis de supprimer le drapeau européen de l'hémicycle pour le remplacer par celui de l'ONU a provoqué mercredi une polémique, le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM) se demandant notamment où "ils sont allés chercher cette histoire". Les 17 députés du groupe présidé par Jean-Luc Mélenchon avaient déposé un amendement à une proposition de résolution visant à "clarifier" les droits de l'opposition à l'Assemblée, après l'imbroglio sur des postes clefs début juillet.
Cet amendement prévoyait que "seuls peuvent être présents dans l'hémicycle le drapeau tricolore (...) et le drapeau de l'Organisation des Nations unies". Ugo Bernalicis (LFI) l'a défendu en vain mercredi devant la commission des Lois, en évoquant "une difficulté à mettre un drapeau qui ne fait pas consensus entre nous surtout au regard du discours du président de la République sur l'Europe et sur la souveraineté européenne qu'il voudrait substituer aux souverainetés nationales". Mais la présidente LREM de la commission Yaël Braun-Pivet, lui a rétorqué que ce "sujet éminemment politique" n'avait pas à être tranché dans ce cadre, ajoutant, sous des applaudissements nourris, que le drapeau avait "toute sa légitimité dans notre Assemblée".
4 octobre 2017 - Emmanuel Macron et ceux qui "foutent le bordel" :
C'est le genre de petite phrase qui peut marquer une présidence. Mercredi à Elgetons, en Corrèze, alors qu'il visitait l'Ecole d'application aux métiers des travaux publics, Emmanuel Macron a semblé utiliser des mots particulièrement sévères pour faire référence aux salariés de GM&S qui souhaitaient rencontrer le chef de l'Etat et qui ont été écartés du lieu de la visite par des gendarmes mobiles. Au cours d'un aparté avec le président de la région Nouvelle Aquitaine Alain Rousset, qui évoquait les difficultés à recruter d'une entreprise de fonderie d'Ussel (Corrèze), Emmanuel Macron a estimé que «certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n'est pas loin de chez eux».
Dès mercredi soir, des réactions politiques fusaient sur Twitter. Le député de la France insoumise Eric Coquerel a répondu par l'ironie : «Certains, au lieu de foutre le bordel dans le pays, feraient mieux de démissionner.» Le socialiste François Kalfon juge le président «vuglaire et indécent».
5 octobre 2017 - A Eguilles, le dernier adieu à Laura et Mauranne, les deux victimes de Marseille
Les obsèques des deux victimes de l'attaque de Marseille dimanche dernier se sont déroulées dans l'église du village d'Eguilles, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
La mère de Mauranne, une des deux cousines tuées dimanche gare saint-Charles à Marseille a voulu apporter un "message d'amour et de paix" jeudi, lors des obsèques des jeunes filles dans l'église du village d'Eguilles, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). "Puisons dans toute notre colère pour apporter un message d'amour et de paix à ce monde qui en a tant besoin", a déclaré la mère de Mauranne, s'exprimant après les hommages poignants d'autres membres de la famille et de proches. Le glas avait retenti à 10H45 dans un village où toute activité s'était interrompue et la circulation était bloquée. Plusieurs centaines de personnes s'étaient massées sur les trottoirs devant l'église avant que les cercueils ne soient portés dans l'édifice.
5 octobre 2017 - Le "bordel" de Macron ne passe pas :
A gauche, mais aussi à droite, les propos d'Emmanuel Macron sur ceux qui «foutent le bordel» ont suscité beaucoup de réactions.
Le PS et plusieurs élus de l'opposition ont dénoncé mercredi soir les propos d'Emmanuel Macron, qui avait suggéré dans l'après-midi que «certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas». Lors d'un déplacement à Egletons, au cours d'un aparté avec le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, qui évoquait les difficultés à recruter d'une entreprise de fonderie d'Ussel (Corrèze), Emmanuel Macron a estimé que «certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n'est pas loin de chez eux».
Le déplacement avait été perturbé plus tôt par un rassemblement de salariés et ex-employés licenciés de l'équipementier automobile GM&S, qui se sont heurtés aux forces de l'ordre. «Après "les gens qui ne sont rien" et "les fainéants", E. Macron récidive avec "y'en a certains qui au lieu de foutre le bordel..."», a tweeté le Parti socialiste, en appelant «le président de la République à rester maître de son langage et à respecter les Français».
5 octobre 2017 - Pillages à Saint-Martin: 105 personnes arrêtées, onze placées en détention :
Plus de cent personnes ont été interpellées et onze placées en détention à la suite des pillages commis à Saint-Martin, après le passage dévastateur de l'ouragan Irma, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Basse-Terre. Ces pilleurs présumés au nombre de "105" ont "tous types de profils", la plupart étant des hommes "entre 20 et 40 ans", sans antécédents judiciaires et ayant opéré des "vols d'opportunité dans des magasins éventrés", a indiqué le procureur de la République de Basse-Terre, Samuel Finielz. Huit mineurs figurent parmi les interpellés.
Pour les 56 procédures traitées par la nouvelle chaîne pénale de Saint-Martin depuis le 10 septembre 2017, qui concernaient les 105 interpellés, "les réponses pénales ont été modulées en fonction de l'objet du vol", a ajouté le procureur. Sur "onze personnes" écrouées suite aux pillages, sept ont été jugées et condamnées en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Basse-Terre. Toutes ont été interpellées "en possession d'armes à feu" ou "alors qu'elles commettaient des vols dans des locaux commerciaux ou en possession de marchandises volées". Les condamnés ont écopé de trois mois avec sursis à un an d'emprisonnement ferme. Quatre ont été maintenus en détention, portant à huit le nombre d'individus encore incarcérés pour des pillages.
5 octobre 2017 - Bras de fer en Catalogne : Madrid ne cède rien :
Alors qu'une déclaration d'indépendance unilatérale de la Catalogne pourrait intervenir rapidement, le gouvernement espagnol exige que les dirigeants catalans se remettent «dans le chemin de la loi» avant toute médiation.
Les dirigeants séparatistes de la Catalogne répètent qu'ils vont proclamer l'indépendance dans les prochains jours malgré l'avertissement du roi d'Espagne, et Madrid rejette toute médiation tant que l'exécutif catalan menacera de faire sécession. Galvanisés par le référendum d'autodétermination de dimanche, suivi d'une grève générale et de manifestations de centaines de milliers de personnes, les dirigeants catalans pourraient déclarer l'indépendance lundi, a indiqué mercredi une source au sein du gouvernement régional.
Les partis indépendantistes, majoritaires au parlement régional, ont réclamé une séance plénière ce jour-là pour débattre des résultats du vote, et ils souhaitent que le président séparatiste de la Catalogne, Carles Puigdemont, vienne s'exprimer. «En fonction du déroulement de la séance, l'indépendance pourrait être proclamée» de façon unilatérale, a précisé la source au gouvernement régional.
Carles Puigdemont avait auparavant assuré que son gouvernement s'apprêtait à passer à l'acte «à la fin de la semaine ou au début de la semaine prochaine». Le gouvernement séparatiste affirme que le «oui» à l'indépendance a obtenu les voix de «90%» des 2,26 millions de votants (42,3% de participation) au référendum, un scrutin sans listes électorales, sans observateurs et qualifié d'anticonstitutionnel par la justice espagnole. Depuis la consultation, marquée par des violences policières, le ton n'a cessé de monter entre Madrid et Barcelone.
5 octobre 2017 - Des pesticides dangereux dans 75% du miel mondial :
Des traces de pesticides toxiques pour les abeilles ont été détectées dans 75% du miel produit dans le monde entier, suscitant l'inquiétude pour la survie de ces pollinisateurs cruciaux pour l'agriculture. Les concentrations relevées dans 198 échantillons de miel produits sur toute la planète ne sont pas considérées comme dangereuses pour l'homme. Elles sont en effet inférieures au plafond autorisé par l'Union européenne, selon l'étude publiée jeudi dans la revue Science. Après avoir constaté que 34% des échantillons contenaient des «concentrations de néonicotinoïdes connus pour être nocifs» aux abeilles, les scientifiques ont prévenu qu'une exposition chronique à ces substances pesticides menaçait la survie de ces petits insectes volants. Les abeilles pollinisent les plantes tout en butinant le nectar des fleurs, qui s'accumule dans la ruche pour former l'épais miel.
Elles interviennent dans la pollinisation de plus de 90% des 107 plus importantes cultures sur Terre mais, ces dernières années, elles succombent au syndrome dit «d'effondrement des colonies d'abeilles». Ce mal mystérieux entraîne la disparition ou la mort d'essaims entiers. «Ces découvertes sont alarmantes», a estimé Chris Connolly, un expert en neurobiologie de l'université de Dundee, auteur d'un article accompagnant la publication de l'étude. «Les niveaux relevés sont suffisants pour affecter les fonctions cérébrales des abeilles et pourraient entraver leur habilité à trouver de la nourriture et à polliniser nos cultures et notre végétation», a-t-il mis en garde.
Les néonicotinoïdes ont été qualifiés de facteur essentiel au déclin mondial des abeilles. Leur utilisation a été en partie interdite par l'Union européenne en 2013. Les échantillons collectés en Europe dans le cadre de l'étude l'avaient en grande majorité été avant l'entrée en vigueur de cette interdiction, a signalé M. Connolly. Des analyses supplémentaires sont nécessaires pour apprécier l'efficacité de l'initiative européenne.