27 octobre 2017 - Le parlement de Catalogne proclame l'indépendance, scènes de liesse à Barcelone :
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants indépendantistes massés à l'extérieur du parc abritant le parlement catalan à Barcelone ont salué par des clameurs de joie l'annonce de la proclamation d'une République catalane vendredi après-midi
Le parlement de Catalogne a adopté vendredi une résolution déclarant que la région devient un «Etat indépendant prenant la forme d'une République», avant d'entonner l'hymne indépendantiste, en l'absence de l'opposition. «Nous constituons la République catalane, comme Etat indépendant et souverain, de droit, démocratique et social», lit-on dans le préambule de cette résolution, approuvée par 70 députés sur un total de 135 à l'issue d'un vote à bulletins secrets. Ont été comptabilisés 70 «oui», 10 «non» et deux abstentions. Auparavant, une majorité des députés de l'opposition avait quitté l'hémicycle en signe de protestation.
Dans ses attendus, la résolution demande à l'exécutif catalan de négocier sa reconnaissance à l'étranger, alors qu'aucun Etat n'a manifesté son soutien aux indépendantistes. Cette proclamation solennelle entre en vigueur vendredi, après avoir déjà été signée (mais pas votée) par les députés indépendantistes le 10 octobre. Elle avait alors été invalidée par le Tribunal constitutionnel, tout comme le référendum organisé par le gouvernement catalan le 1er octobre et toutes les mesures complémentaires.
Vendredi, parallèlement au vote catalan, le Sénat espagnol a autorisé le gouvernement central à mettre sous tutelle la Catalogne. Le gouvernement veut destituer l'exécutif régional, contrôler la police et mettre sous tutelle le parlement régional. «L'Etat de droit restaurera la légalité en Catalogne», a tweeté le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy immédiatement après le vote d'une déclaration unilatérale d'indépendance au parlement de cette région. Le dirigeant conservateur a demandé à tous les Espagnols de «garder leur calme», dans un message signé de ses initiales.
La dernière tentative de la Catalogne pour déclarer son indépendance remonte à 1934, lorsque le président de l'époque Lluis Companys avait proclamé une «République catalane» au sein d'une «République fédérale espagnole».
27 octobre 2017 - Bernard Cazeneuve ne sera pas candidat à la tête du PS :
L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a assuré une nouvelle fois qu'il ne sera pas candidat à la tête du parti socialiste.
Alors que le parti socialiste se cherche une nouvelle direction, l'ancien Premier ministre ne sollicite et n'accepte rien. "Je ne serai pas candidat à la tête du PS", a affirmé vendredi Bernard Cazeneuve, sur Cnews. "Je le redis, je ne serai pas candidat à la tête du parti socialiste. Ni je ne sollicite, ni j'accepte, c'est non. Je ne peux pas être plus clair", a-t-il martelé sur Cnews.
"Je participerai à l'entreprise collective de rénovation de la gauche de gouvernement parce que c'est ma famille politique, mais je ne prendrai pas la responsabilité du parti socialiste parce qu'il y a des candidats qui peuvent le faire, des groupes qui peuvent s'y engager et qu'il y a une génération nouvelle, il y a des personnalités qui ont une expérience comme Stéphane Le Foll qui peuvent tout à fait contribuer à la reconstruction du Parti socialiste", a-t-il ajouté."Ils doivent le faire ensemble avec une vision claire: l'Europe, l'écologie, la responsabilité dans l'exercice du pouvoir, parce qu'on ne peut pas se résoudre à l'actuel tête à tête entre l'actuel gouvernement et Jean-Luc Mélenchon (...)", a précisé l'ancien ministre de l'Intérieur.
27 octobre 2017 - Macron en Guyane : affrontements à Cayenne entre forces de l'ordre et manifestants :
Des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants du collectif Pou LagwiyannDékolé ont éclaté jeudi soir à Cayenne au premier jour de la visite du président Emmanuel Macron sur place.
En début de nuit, l'air du centre-ville empestait les gaz lacrymogènes destinés à disperser un rassemblement devant la préfecture de Guyane. Les gendarmes mobiles se déployaient dans la ville, notamment aux abords du commissariat, près de la célèbre place des Palmistes, où des jeunes venus de quartiers défavorisés, souvent encagoulés, ont lancé des cocktails Molotov et des projectiles. Des poubelles ont notamment pris feu et la rue devant le commissariat était jonchée de bris de verre, a constaté l'AFP. Un hélicoptère tournait également au dessus du centre-ville.
27 octobre 2017 - Des prototypes de mur ont été montés à la frontière mexicaine :
Huit prototypes de mur ont été présentés à la frontière mexico-américaine, nouvelle étape dans la construction du mur promis par le président américain Donald Trump.
Le mur prend forme. Jeudi, huit morceaux de mur, des prototypes créés à la demande du président américain Donald Trump, ont été présentés par les autorités migratoires à San Diego, dans le sud de la Californie. Le choix de San Diego n'est pas innocent : le poste de San Ysidro, qui s'y trouve, est le plus actif de la planète avec plus de 65 millions de personnes arrivant depuis le poste frontière de Tijuana chaque année. Au total, le mur doit recouvrir 3000 kilomètres.
La Police des frontières va désormais «tester et évaluer les produits finis», qui ont pour but d'empêcher tout Mexicain de passer illégalement la frontière et rejoindre les Etats-Unis. «Les murs aux frontières se sont révélés très efficaces dans notre stratégie de sécurité pour empêcher l'entrée illégale de personnes et de drogues», a assuré jeudi Ron Vitiello, rapporteur adjoint de la police aux frontières. Quatre entreprises ont été sélectionnées pour la construction de ces prototypes, faits de béton renforcé.
Ce mur est une promesse de campagne de Donald Trump, une des mesures qui a été le plus médiatisées. Et ce notamment en raison de l'opposition formelle des autorités mexicaines, à qui le président américain veut présenter la facture qui pourrait avoisiner les 20 milliards de dollars à la fin. Pour l'année 2018, l'administration Trump a proposé une dépense de 1,8 milliard de dollars mais ce qui va trouver une forte opposition parmi les démocrates.
27 octobre 2017 - La présidentielle kényane reportée à samedi dans quatre comtés du pays :
L'élection présidentielle est reportée à samedi dans quatre comtés de l'ouest du Kenya, touchés jeudi par de violents affrontements entre partisans de l'opposition et la police, a annoncé le président de la Commission électorale (IEBC).
"Dans les zones touchées (par les violences), qui incluent les comtés suivants: Homa Bay, Kisumu, Migori et Siaya (...), la commission a reporté les élections au samedi 28 octobre", a annoncé WafulaChebukati, lors d'une conférence de presse. Ces quatre comtés, dans un pays qui en compte 47, sont des bastions de l'opposition majoritairement peuplés par l'ethnie luo - celle du leader de l'opposition RailaOdinga qui boycotte le scrutin - et sont tous situés sur le pourtour du lac Victoria.
Dans ces régions, certains opposants ont bloqué l'accès aux bureaux de vote, dont la plupart étaient tout simplement fermés, le matériel électoral n'ayant pu être acheminé et les agents électoraux craignant pour leur sécurité. De violents heurts les ont opposés à la police, qui a fait usage de gaz lacrymogène et parfois tiré à balle réelle pour disperser ces groupes. Au moins trois hommes ont été tués par balle en marge de l'élection, dont deux à Kisumu et Homa Bay, selon des sources policière et hospitalière.
27 octobre 2017 - Un aventurier survole l'Afrique du Sud assis sur une chaise accrochée à des ballons :
L'aventurier britannique Tom Morgan a réalisé l'exploit de parcourir 25 kilomètres dans les airs, assis sur une chaise accrochée à 100 ballons gonflés à l'hélium.
Les fans du dessin animé Pixar «Là-haut» visualisent encore la scène. Accrochée à des milliers de ballons de baudruche multicolores, la maison du septuagénaire Carl Fredricksen s'envole direction l'Amérique du Sud. Cette scène a inspiré l'aventurier Tom Morgan. Moins ambitieux, le Bristolien de 38 ans a tout de même réussi à s'envoler dans les airs assis sur une chaise tractée par 100 ballons de toutes les couleurs vendredi. Il a parcouru 25 kilomètres et a atteint une altitude de 2 400 mètres dans le ciel d'Afrique du Sud.
Il a passé deux jours à gonfler les ballons de son expédition qu'il qualifie de «magique» et d'«incroyablement cool» à l'antenne de la BBC. En s'envolant dans les airs, le Britannique admet tout de même avoir ressenti un mélange de «terreur» et de «joie» intense.
27 octobre 2017 - Catalogne : Rajoy destitue le gouvernement régional, élections le 21 décembre :
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a annoncé vendredi la destitution du président catalan Carles Puigdemont et de son exécutif, quelques heures après la déclaration d'indépendance de la région. «Ce sont les premières mesures que nous mettons en marche pour éviter que ceux qui étaient jusqu'à maintenant responsables de (l'exécutif catalan) puissent poursuivre leur escalade de désobéissance», a-t-il déclaré à l'issue d'un Conseil des ministres convoqué après le feu vert du Sénat à la mise sous tutelle de la Catalogne.
«Nous les Espagnols avons vécu une triste journée, au cours de laquelle la déraison s'est imposée à la loi et a détruit la démocratie en Catalogne», a-t-il affirmé, quelques heures après le vote par le parlement catalan d'une déclaration d'indépendance. La situation est «déchirante, triste et angoissante», a-t-il ajouté.
Les mesures prises par le gouvernement «ne visent pas à suspendre l'autonomie, mais à ramener la loi et la concorde» en Catalogne, a-t-il ajouté. Mariano Rajoy a annoncé la dissolution du parlement catalan, qui débouchera sur des élections «propres, libres et légales» le 21 décembre prochain en Catalogne.
28 octobre 2017 - Emmanuel Macron achève sa visite dans une Guyane toujours sous tension :
Emmanuel Macron achève samedi sa visite de 48 heures en Guyane dans un climat toujours tendu, six mois après le large mouvement social du printemps, en exposant le chantier des Assises des Outre-mer, une de ses promesses de campagne. La veille au soir, le chef de l'Etat avait renoncé à se rendre dans un commissariat de Cayenne devant lequel l'attendaient quelque 150 manifestants du collectif Pou Lagwiyann dékolé (Pour que la Guyane décolle), dans une ambiance tendue mais sans heurts. Il avait choisi à la place de se rendre dans deux quartiers très défavorisés, le Rond-point des 100 boîtes aux lettres à Matoury et le quartier de la Crique à Cayenne, surnommé parfois "Chicago", où l'accueil a été bon.
Avant de s'envoler pour Paris, M. Macron exposera l'objectif des Assises des Outre-mer, censées rassembler société civile, acteurs économiques et pouvoirs publics dans tous les territoires ultramarins pour leur permettre, selon l'exécutif, "de se réinventer en territoires d'excellence et d'innovation", tout en redonnant "la parole à ceux qui ne la prennent plus et ont perdu confiance en l'action publique".
Il s'agit, souligne le président de la République, d'"une méthode innovante" basée sur "une responsabilité partagée" entre l'Etat et chaque territoire ultramarin, qui permettra d'établir une feuille de route par territoire, via des remontées de terrain et des consultations, d'ici le printemps 2018. Vendredi soir, lors de sa visite surprise dans les quartiers difficiles de Cayenne et de sa périphérie, Emmanuel Macron avait dit vouloir "se confronter à la réalité du terrain", dans ces lieux où vivent une majorité de clandestins, souvent jeunes, venus d'Haïti, du Surinam, du Brésil ou du Guyana.
28 octobre 2017 - Des agriculteurs dénoncent "l'intox" de la "pénurie" de beurre dans les supermarchés :
Des éleveurs laitiers mènent depuis jeudi des actions dans certaines grandes surfaces pour dire que la pénurie de beurre «n'existe pas», pointant la responsabilité des distributeurs qui ne le paient pas à son juste prix selon eux. L'absence de plaquettes de beurre dans certaines grandes surfaces ne relève pas d'une faute ou d'une pénurie de lait chez les producteurs, «c'est un problème de négociations commerciales entre industriels laitiers et distributeurs», a indiqué à l'AFP une porte-parole des producteurs de lait.
Jeudi, dans l'Ille-et-Vilaine et dans la Sarthe, les paysans ont distribué aux clients des supermarchés des tracts «Intox, la pénurie de beurre n'existe pas», dans lesquels est écrit, entre autres choses : «Si ce rayon est vide, c'est que ce magasin ne veut pas payer le beurre à son juste prix !». Une vingtaine de producteurs laitiers d'Ille-et-Vilaine ont aussi mené jeudi une action au supermarché Cora de Pacé, dans la banlieue de Rennes, dont le rayon beurre était quasiment vide.
28 octobre 2017 - Espagne : le parquet poursuivra le président catalan pour "rébellion" :
Le parquet général d'Espagne engagera la semaine prochaine une procédure judiciaire contre le président catalan Carles Puigdemont pour «rébellion», a indiqué un porte-parole du ministère public, après l'adoption vendredi au Parlement catalan d'une déclaration d'indépendance. «Le parquet présentera une plainte la semaine prochaine pour rébellion contre Carles Puigdemont», un délit puni d'une peine de prison allant jusqu'à 30 ans, a indiqué à l'AFP ce porte-parole.
Cette procédure pourrait «peut-être être élargie au reste du gouvernement catalan et au bureau des présidents» de l'assemblée catalane, a indiqué cette source. La résolution proclamant la Catalogne «Etat indépendant prenant la forme d'une République» a été approuvée vendredi après-midi par 70 députés catalans sur 135, au gran dam des élus d'opposition qui avaient pour la plupart quitté l'hémicycle et boycotté le scrutin. Carles Puigdemont a ensuite affirmé que le parlement catalan était «légitime» pour prendre cette décision, assurant qu'il avait reçu un «mandat validé par les urnes».
29 octobre 2017 - Un "Trump à la Française" : Rugy répond aux attaques de Wauquiez sur Macron :
Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy (LREM) a estimé dimanche que Laurent Wauquiez "essaie de faire du Trump à la française" en accusant Emmanuel Macron "de ne pas avoir un amour charnel de la France" et d'avoir "une haine de la province".
"Monsieur Trump avait au moins pour lui d'avoir une réussite économique personnelle. Laurent Wauquiez, quelle est sa réussite personnelle ? Quel est son bilan ? Il a été ministre pendant cinq ans (2007-2012)", a réagi M. de Rugy, invité de l'émission Questions politiques sur France inter. "Aux Affaires européennes, quelle était sa politique quand il était ministre, puisqu'il a des idées sur l'Europe qui devrait se rabougrir ? Il a été ministre de l'Emploi, il défendait Pôle emploi à l'époque. Maintenant, il dit que Pôle emploi incite les chômeurs à être des fainéants, encore des caricatures", s'est insurgé le président de l'Assemblée.
"Et maintenant d'autres caricatures... En gros, il incarnerait le bien avec son parti Les Républicains et Emmanuel Macron incarnerait le mal avec La République en marche. Vous croyez que cela va nous faire progresser ?", s'est-il interrogé. "Laurent Wauquiez, c'est Nicolas Sarkozy sans les idées. Nicolas Sarkozy, il faut lui reconnaître une chose, il faisait des propositions, il avait des idées. Elles sont où les propositions de M. Wauquiez ?", a-t-il conclu.
29 octobre 2017 - Raz-de-marée d'anti-indépendance de la Catalogne dans les rues de Barcelone :
Plusieurs centaines de milliers de Catalans partisans de l'unité de l'Espagne manifestaient dimanche dans les rues de Barcelone, deux jours après la déclaration d'indépendance du Parlement régional qui a marqué une rupture sans précédent en 40 ans de démocratie. La manifestation a envahi l'une des avenues emblématiques de Barcelone, le Paseig de Gracia, inondée de drapeaux espagnols et où résonnait le slogan «Puigdemont, en prison!», en référence au président indépendantiste catalan destitué vendredi par Madrid. Elle a rassemblé environ 300 000 personnes, selon la police municipale, 1,1 million selon les organisateurs.
La région vit les événements avec un grand sentiment d'incertitude, alors que Carles Puigdemont a appelé samedi ses partisans à s'opposer pacifiquement à l'Etat, qui tente de reprendre le contrôle après la déclaration d'indépendance de vendredi. Oriol Junqueras, son numéro deux, a insisté, dimanche, assurant dans une tribune que M. Puigdemont «est et restera le président» de la Catalogne. Il a dit ne pas reconnaître les décisions prises par Madrid, qui a mis sous tutelle la région.
Les séparatistes «vivent dans un monde parallèle, un peu surréaliste», jugeait Silvia Alarcon, une manifestante de 35 ans, habitante de la banlieue de Barcelone. Elle se dit «en colère» contre les sécessionistes s'exprimant au nom de tous, «alors que ce n'est pas le cas». «Je serais extrêmement fâché si Madrid ne les met pas face à leurs responsabilités, judiciairement ou d'une autre manière, ce sont eux les dictateurs, eux qui ont fait passer les choses par la force», renchérissait Miguel Angel Garcia Alcala, retraité de 70 ans, arrivé de Rubi à 22 km de Barcelone.
29 octobre 2017 - Fièvre jaune: Des singes meurent, le Brésil panique :
Depuis une semaine, les habitants de la ville la plus peuplée du Brésil, sont alertés et paniqués par le retour des moustiques du type Haemagogus et Sabethes, qui apportent la fièvre jaune. C’est à la suite de la découverte de la mort d’un singe dans un parc au Nord de la ville que les habitants de Sao Paulo ont compris que la fièvre jaune était de retour, ce qui a causé une panique générale au cœur de la métropole où 30 centres administrent les vaccins. Les singes ne sont bien sur que des hôtes du virus, qui est ensuite transmis aux humains par la piqûre de moustiques Haemagogus et Sabethes.
Conséquences de ce risque de nouvelle épidémie : fermeture de du parc où avait été trouvé le singe mort dans le Nord et d’un autre dans le Nord Ouest de la ville. Les Brésiliens qui ne sont pas vaccinés s’affolent dans les rues à la recherche de centres médicaux : on a compté plus de 60 000 personnes qui ont été vaccinées samedi dernier et ce n’est pas fini. L’Etat de Sao Paulo s’est cependant montré rassurant en déclarant détenir un million et demi de vaccins, cette quantité pouvant augmenter dans des délais rapides si nécessaire.
29 octobre 2017 - Corse : des centaines d'hectares de végétation partent en fumée
L'incendie, qui a ravagé 380 hectares de végétation depuis vendredi dans une zone de montagne inaccessible et inhabitée de la commune de Ghisoni (Haute-Corse), n'était pas maîtrisé dimanche. 150 hommes et 4 avions sont sur place, a précisé le SDISS de Haute-Corse. Les secours craignent qu'en raison des conditions météo, avec une forte sècheresse et des températures élevées pour la saison, l'incendie ne puisse être éteint avant plusieurs jours. Une équipe de forestiers sapeurs de Haute-Corse participe également à la lutte contre le sinistre en allumant un contre-feu pour priver l'incendie principal de son combustible.
Les préfectures de la Corse, des Bouches-du-Rhône et du Gard ont informé que le risque d'incendie serait élevé pendant le week-end en raison de vents violents soufflant dans un contexte de sécheresse persistante. Dimanche dernier, un incendie a brûlé 1.600 hectares de végétation en Balagne (Haute-Corse). Une vingtaine de départs de feu ont été enregistrés ces derniers jours en Corse. Le recours au feu est strictement interdit jusqu'à dimanche soir en Haute-Corse, lundi soir en Corse-du-Sud.