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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 11:00
MACRON S’EXPERIME DANS L’HEBDOMADAIRE « LE POINT » : CE QU’IL FAUT RETENIR.

 

Emmanuel Macron s'exprime longuement dans une interview à l’hebdomadaire « Le Point », jeudi 31 août. Il revient sur son début de mandat et ses objectifs à venir.

Il l’avait annoncé en révélant un changement de stratégie de communication : Emmanuel Macron s'explique. Un peu plus de 100 jours après son élection, le président de la République se livre dans un grand entretien publié par l'hebdomadaire « Le Point ». Ses débuts, la réforme du Code du travail, les polémiques liées aux APL et à l'armée, sa politique étrangère, François Hollande : pour sa première grande interview à la presse nationale, Emmanuel Macron fait de la pédagogie et tente d'expliquer son action à la tête de l'Etat.

 

Les 100 jours, "Ce n’est pas une étape pertinente"

La barre symbolique des 100 jours au pouvoir ne constitue "pas une étape pertinente", estime Emmanuel Macron qui ironise sur la France comme "le seul pays qui ferait deux ans de campagne présidentielle pour gouverner trois mois". Il ajoute qu'il s'attendait à "vivre pendant des mois avec l'impatience du peuple". Le Président se montre néanmoins satisfait de ses débuts : "Les cent premiers jours qui se sont écoulés sont les plus denses qui aient suivi une élection présidentielle", estime-t-il. Il réplique aussi à ses opposants, "les mêmes qui disaient d'abord que j'étais un intrus, un opportuniste, ensuite qu'il n'était pas possible que je gagne, enfin que je n'aurais pas de majorité à l'Assemblée nationale" : "Les forces du monde ancien sont toujours là, toujours engagées dans la bataille pour faire échouer la France", accuse-t-il. "Constamment, je devrai refixer le cap, expliquer où nous allons et la France que nous voulons construire".

 

Code du travail : une "réforme de transformation profonde"

Le Président évoque aussi la réforme du Code du travail, alors que son gouvernement présente jeudi 31 août les ordonnances censées le réformer. Il s'agit d'"une réforme de transformation profonde", assure le chef de l'Etat qui souhaite "continuer à faire baisser le chômage de masse et permettre de ne pas revenir sur le sujet pendant le quinquennat". Il regrette que "les principales victimes de l'impuissance des trente dernières années à sortir du chômage de masse (soient) les jeunes et les moins qualifiés".

Emmanuel Macron adresse en outre une sévère critique aux emplois aidés, qu'il voit comme une "perversion de la politique de l'emploi". "C'est de la subvention déguisée vers les collectivités locales ou le secteur associatif", explique-t-il, rappelant que "le taux de retour à l'emploi durable des personnes concernées est en effet très faible".

Il répond, enfin, aux mises en garde récentes de son prédécesseur sur une nouvelle réforme du Code du travail, répondant qu'il juge "étrange" que François Hollande "justifie son bilan devant des journalistes" alors qu'il n'a pas été en mesure de se représenter à la présidentielle.

 

APL : aller au-delà de la baisse de 5 euros

Emmanuel Macron envisage d'aller au-delà de la baisse de 5 euros de l'aide personnalisée au logement mais "seulement dans le cadre d'une transformation profonde qui doit faire baisser les loyers". Il s'agit, explique-t-il, d'organiser "un choc d'offre". "Il faut libérer le droit de l'urbanisme, les procédures, réduire les coûts, les normes, libérer le foncier public et parapublic plus fortement en permettant de vendre à bas prix, simplifier ces règles en ciblant en particulier les zones tendues, c'est-à-dire le Grand Paris, Lyon et la frontière suisse, ainsi qu'Aix-Marseille", explique-t-il. "Dans ces endroits-là, nous allons mettre en place un système d'exception pour réduire les coûts", poursuit-il.

 

"Pas de regret" après la polémique sur les armées

Autre sujet de polémique en ce début de mandat : les armées. Emmanuel Macron déclare qu'il n'a "pas de regret" et "assume totalement" la crise qui a conduit en juillet à la démission du chef d'état-major Pierre de Villiers. "Il y a eu une tempête dans un verre d'eau car les gens ont perdu le sens de ce qu'est la Ve République et de son fonctionnement (...). Les armées ne font pas ce qu'elles veulent, elles ne sont pas autopilotées".

 

Macron promet "une révolution de l'éducation"

Emmanuel Macron promet que le tirage au sort n'aura plus cours à l'université et qu'il va "entamer une révolution de l'éducation". Il souhaite également "transformer l'orientation dès le début du lycée" et "rendre l'accès au supérieur plus transparent, clair et pratique". "Nous ferons en sorte que l'on arrête par exemple de faire croire à tout le monde que l'université est la solution pour tout le monde", déclare le chef de l'Etat en dénonçant les problèmes liés à "la désormais célèbre plateforme APB" (admission post-bac).

 

Hausse de la CSG : "l'effort" concernera les "les plus aisés"

Emmanuel Macron rappelle son souhait de baisser les cotisations salariales grâce à une hausse de la CSG. Le président demande un "effort" aux retraités "les plus aisés". "Les pauvres d'aujourd'hui sont souvent moins les retraités que les jeunes. Je leur demande donc, pour les plus aisés, un effort, je l'ai dit. Et leur effort permet de récompenser le travail", souligne-t-il. Les contributeurs nets (de la hausse de la CSG) seront les 60% de retraités les plus aisés - dont la plupart s'y retrouveront avec la suppression de la taxe d'habitation pour 80% des Français", explique-t-il.

 

Face à Trump, Poutine et la Pologne, "un discours de vérité"

Emmanuel Macron aborde enfin les affaires étrangères. "Je veux d'une Europe qui soit un continent aux dimensions des puissances américaine et chinoise", dit-il. Mais "sans transformation économique et sociale, oublions la grandeur". Il persiste donc et dénonce "sans détour cette approche" de la Pologne qui ne veut pas de réforme de la directive sur les travailleurs détachés "et, plus largement, une politique très préoccupante du gouvernement polonais, qui remet en cause la solidarité européenne et même l'Etat de droit". Le Président revendique "un discours de vérité et de pragmatisme" face à ses homologues internationaux. "Je parle à tout le monde. De manière très directe, franche, alors qu'il était de coutume de ne pas parler des sujets qui fâchent", dit-il. "Je suis aussi celui qui est obligé de parler avec (le président turc Recep Tayip) Erdogan toutes les semaines, vous savez", déclare-t-il.

 

 

Source : LePoint.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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