Les fidèles lecteurs de ce BLOG savent très bien, même si je ne parle que très rarement de moi, que j’ai au moins deux centres d’intérêt, je n’ose pas dire « passions » le terme serait un peu fort : la politique et l’automobile.
La politique parce que j’ai été impliqué, tout jeune, dans ma famille. Mon père a été élu dans ma ville natale quelques années après la fin de la guerre à une époque où les candidats n’étaient pas très nombreux. Il est resté plus de 20 ans au conseil municipal et est devenu le Maire de la ville. Quelques années plus tard, je me suis alors engagé, tout naturellement, dans la vie politique avant d’être moi-même candidat aux élections.
L’automobile parce que j’ai passé près de 40 ans de ma vie professionnelle chez un constructeur automobile français où j’ai pu découvrir, au fil des années, une partie des secrets de cette industrie qui était alors en plein essor et en pleine mutation. Au sein d’un Centre d’études et d’essais j’ai pu mettre en pratique mes connaissances théoriques, analyser, tenter de comprendre, valider, tester. Sans cesse chercher à améliorer le confort, la sécurité, la fiabilité, diminuer les coûts, innover. Il m’en est resté une passion pour l’automobile d’ailleurs plus liée à l’esthétique qu’à la technique.
Mais il y a une troisième « passion » dont je n’ai jamais parlé sur ce BLOG : l’histoire. Celle que l’on apprend avec peine au Collège ou au Lycée de manière souvent contrainte car assez rébarbative et que l’on redécouvre ensuite dans les livres avec plaisir. Une période de l’histoire a accaparé mes lectures à partir d’une année dont j’ai le parfait souvenir : 1987. Deux ans avant les commémorations du bicentenaire de la Révolution française.
La Révolution et l’Empire, une période relativement courte de notre histoire qui a profondément et durablement transformé notre pays. Une période pendant laquelle on a vu se lever et s’affronter des hommes courageux, audacieux, ambitieux et prêts à tout sacrifier pour la gloire ou le succès de leur pays ou, parfois, leurs intérêts personnels. Une époque où la démocratie a tenté, tant bien que mal de se mettre en place, où la liberté d’expression a parfois semblé triompher, où les journaux, les discours, les pamphlets, s’arrachaient dans les rues de Paris. Une période durant laquelle l’éloquence tenait souvent lieu de programme politique, où l’Assemblée Nationale et les Clubs parisiens étaient le théâtre de joutes verbales.
Une époque durant laquelle est né l’espoir d’une vie meilleure, où l’Assemblée Constituante a jeté les bases d’une constitution, mais une époque également marquée par la violence où les hommes animés d’un même idéal vont s’entredéchirer en délaissant leur amour de la patrie pour sauver leur clan ou assouvir leurs intérêts personnels.
J’ai lu beaucoup des ouvrages édités lors de ces commémorations puis, pris au jeu, j’ai consulté les comptes rendus des séances de l’Assemblée Nationale ou celles du Club des Jacobins, j’ai lu la presse de l’époque et j’ai tenté de dresser un portrait de ces hommes ou femmes qui ont été les acteurs de cette grande Révolution. Ces portraits sont tracés autour de leurs écrits, de leurs discours, de leurs interventions dans la presse. J’ai décidé de diffuser ces portraits sur ce BLOG à raison d’un chapitre par jour en commençant par Mirabeau.
Bien sur, votre avis m’intéresse plus que jamais.
Dites-moi en toute sincérité ce que vous pensez de mes « histoires ».
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Bien cordialement
Jean Pierre ECHAVIDRE
jechavidre@aol.com