10 mai 2017 - Marion Maréchal-Le Pen va se retirer de la politique :
Marion Maréchal-Le Pen a annoncé mercredi dans la presse quotidienne régionale qu'elle quitte son mandat de cheffe de l'opposition FN au Conseil régional de Paca et qu'elle n'est pas candidate à un nouveau mandat de députée du Vaucluse, ont indiqué mardi des sources concordantes à l'AFP.
Elle avait exprimé à de nombreuses reprises son envie de se lancer dans le monde du privé et de s'occuper de sa vie familiale, et laissé poindre sa lassitude quant aux relations compliquées au sein du Front national avec sa tante Marine Le Pen, battue dimanche au second tour de la présidentielle, comme avec le vice-président du FN Florian Philippot. Mme Maréchal-Le Pen en a fait l'annonce aux instances frontistes réunies mardi comme à ses proches ces jours-ci, a indiqué une source frontiste à l'AFP.
10 mai 2017 - Une fausse victime des attentats écope de cinq ans de prison :
Il avait prétendu être une victime des attentats de Paris, puis de celui de Nice: un trentenaire déjà condamné deux fois en première instance, a de nouveau été condamné mardi à 5 ans de prison par la cour d'appel d'Aix-en-Provence pour le volet parisien de ses escroqueries. Sasa Damjanovic, 36 ans, a été maintenu en détention par la cour d'appel, a-t-on précisé de source judiciaire. En première instance il avait écopé pour escroquerie de 6 ans de prison début avril. Sa compagne, qui n'avait pas fait appel dans ce dossier, avait quant à elle été condamnée à trois ans de prison pour avoir elle aussi prétendu être victime des attentats de Paris.
Le couple était poursuivi pour avoir «en employant des manoeuvres frauduleuses, en se déclarant mensongèrement victime de l'attentat du stade de France, en déposant plainte pour ces faits et en présentant à ce titre une demande d'indemnisation, trompé le FGTI pour le déterminer à lui remettre des fonds», a-t-on ajouté de même source. Une provision de 10 000 euros puis le versement d'une allocation spécifique de 20 000 euros leur avaient été versées.
10 mai 2017 - Le Canada subit ses pires inondations depuis 50 ans :
Aux prises avec ses pires inondations en un demi-siècle, le Canada a mobilisé l'armée et des milliers de personnes tentaient toujours lundi, avec des sacs de sable et des pompes, de protéger leur maison en attendant la décrue annoncée pour mercredi. Le pic de la crue a été atteint dans l'est du Québec pour une zone entre Gatineau, ville en face de la capitale fédérale Ottawa (Ontario, centre) sur la rivière des Outaouais, et Montréal à 200 km en aval, a annoncé lundi Martin Coiteux, ministre québécois de la Sécurité civile.
Le niveau des eaux est pratiquement stabilisé et «à partir de mercredi, on va commencer à sentir une amélioration graduelle de la situation», a-t-il ajouté. Sur toute la longueur de son terrain situé sur la rue River à Pierrefonds, à 30 kilomètres à l'ouest de Montréal, Johanne Aubin a érigé une mini-digue avec des sacs de sable. Une petite pompe de piscine rejette en continu l'eau qui finit toujours par descendre dans le sous-sol de son coquet pavillon.
10 mai 2017 - Législatives: Valls ne remplit pas "à ce jour" les critères d'une investiture En Marche! :
L'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls ne remplit pas «à ce jour» les conditions d'une investiture pour les législatives, a affirmé mercredi Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investitures de la République en marche. «A ce jour, il n'est pas dans les critères d'acceptation de sa demande d'investiture», a déclaré Jean-Paul Delevoye sur Europe 1. «Et donc dans ce cas très précis, la commission nationale d'investiture ne peut pas analyser la candidature de Manuel Valls», a-t-il ajouté, précisant qu'il y aurait «aussi la lecture politique».
Invité à préciser ces «critères», le «M. Investitures» d'En Marche a répondu: «Etre adhérent». «La parole de Manuel Valls est une parole qui n'est pas anodine. Elle est importante, mais comme tout un chacun, les règles s'imposent à tous, y compris Manuel Valls», a affirmé Jean-Paul Delevoye. «Nous voyons bien aujourd'hui qu'il n'est par forcément opportun pour le mouvement En Marche! d'intégrer cette candidature, quel que soit le passé, et en même temps il faut analyser la parole d'un Premier ministre», a-t-il développé.
10 mai 2017 - Mélenchon sera candidat aux législatives, probablement à Marseille :
"La décision a été prise. En effet, je dois l'être", a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV. Il a ajouté qu'il était "assez probable" qu'il soit candidat à Marseille, une des villes où il est arrivé en tête au premier tour de la présidentielle. "Restent dans la courte liste deux ou trois villes en France, et en particulier la ville de Marseille", a-t-il dit.
Pour justifier sa candidature, Jean-Luc Mélenchon a expliqué: "Les amis m'ont dit +Tu ne peux pas aller dire au gens que nous repartons à la bataille, puis tout le monde y est sauf toi+". L'eurodéputé a déclaré avoir hésité : "Qui n'hésiterait pas? Ca fait beaucoup de fatigue", a-t-il confié. A la question "Vous êtes un candidat parachuté à Marseille?", M. Mélenchon a ironisé : "Bah oui, je suis parachuté partout. Je suis partout chez moi. La France est ma patrie." Le candidat se rendra jeudi en "visite de courtoisie" à Marseille, et si elle est "positive", il n'ira ni à Toulouse, ni à Lille, villes dans lesquelles il est également arrivé en tête au premier tour.
10 mai 2017 - Donald Trump a limogé le directeur du FBI :
Une décision exceptionnelle. Mardi, le président américain Donald Trump a limogé James Comey, le directeur du FBI. Cet ancien haut fonctionnaire du département de la Justice dans l'administration Bush avait été nommé en juin 2013 par Barack Obama pour un mandat de 10 ans qui était sensé le protéger de toute intervention politique. «Aujourd'hui marquera un nouveau départ pour l'agence-phare de notre appareil judiciaire», écrit Donald Trump dans le courrier signifiant à James Comey son limogeage. «Je suis cependant d'accord avec l'analyse du ministère de la Justice selon laquelle vous n'êtes pas capable de diriger de manière efficace le Bureau».
En octobre dernier, à moins de dix jours de l'élection, James Comey avait été derrière le dernier rebondissement de la campagne : il avait annoncé la réouverture de l'enquête sur Hillary Clinton et son utilisation d'un serveur privé pour stocker des mails échangés alors qu'elle était secrétaire d'Etat. Certains de ces courriers électroniques avaient été retrouvés sur l'ordinateur d'Anthony Weiner, époux de la directrice de campagne Huma Abedin, mis en cause pour avoir envoyé des messages à caractère sexuel à une adolescente. Mais deux jours avant le vote, l'enquête avait de nouveau été close, aucun élément ne permettant de remettre en cause le classement sans suite prononcé à l'été.
C'est cette raison qui est avancée aujourd'hui par l'administration Trump pour justifier le limogeage de James Comey, qui aurait dévoilé de nombreux détails de l'enquête. Pourtant, les républicains et l'entourage de Donald Trump s'étaient ravi de cette décision à l'époque, après avoir, pendant des mois, accusé Comey de protéger Hillary Clinton : «L’enquête est le plus grand scandale politique depuis le Watergate, et tout le monde espère que justice sera enfin rendue», avait déclaré celui qui n'était alors que candidat. «La corruption d'Hillary Clinton atteint une ampleur sans précédent».
10 mai 2017 - Macron et Hollande se retrouvent pour la journée du souvenir de l'esclavage :
François Hollande a jugé mercredi "plus que jamais nécessaire de faire la paix des mémoires", invitant son successeur Emmanuel Macron à "porter" à son tour ce message, lors de la dernière cérémonie de commémoration de l'esclavage qu'il a présidée, dans les jardins du Luxembourg à Paris. "Il vous revient à présent, cher Emmanuel, de porter ce message, ici, en France et partout dans le monde", a déclaré le chef de l'État sortant, à l'issue de la 12e journée des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition, en s'adressant au nouveau président élu, qui n'a pas pris la parole.
C'est la deuxième fois que les deux hommes se retrouvaient depuis le second tour de l'élection présidentielle, après la commémoration lundi à l'Arc de Triomphe, à Paris de la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945. "Il ne s'agit pas d'opposer une douleur à une autre", a relevé le président sortant. "Nous sommes là pour empêcher que le pire puisse se reproduire... Nous devons continuer à nous battre contre les discours qui nous jettent les uns contre les autres", a insisté M. Hollande. Rappelant qu'il avait souhaité, il y a un an, que la France se dote d'une Fondation pour la mémoire de l'esclavage, une idée lancée par Jacques Chirac en 2006, le chef de l'État s'est déclaré "fier que la dernière cérémonie avant que je ne confie à Emmanuel Macron la totalité de mes pouvoirs, soit consacrée à la promesse que j'avais faite".
10 mai 2017 - Valls menacé d'exclusion au PS :
Manuel Valls "ne facilite pas le boulot" de la commission des conflits, saisie de son cas début avril pour une éventuelle exclusion du PS après son soutien à Emmanuel Macron, a estimé mercredi le patron du parti Jean-Christophe Cambadélis sur Beur FM. "Je ne veux pas peser sur la commission des conflits, elle va prendre sa décision en toute indépendance mais force est de constater qu'il (Manuel Valls, ndlr) ne facilite pas le boulot" en annonçant vouloir briguer l'investiture (aux législatives) du mouvement de M. Macron, a affirmé le Premier secrétaire, interrogé sur une possible exclusion de l'ancien Premier ministre. "Il y a une procédure en cours. C'est-à-dire qu'il est devant la commission des conflits qui va rendre son avis dans quelques jours ou quelques semaines. Il est déferré devant la commission des conflits", a affirmé M. Cambadélis sur Beur FM. "Il va être confronté à un problème très simple: il veut aller dans La République en marche (le mouvement présidentiel de M. Macron, ndr) et La République en marche ne le veut pas. Donc à la fin, il va se retrouver sans soutien", a-t-il poursuivi.
10 mai 2017 - Ivanka Trump à la rencontre des enfants de soldats :
En l'absence de Melania Trump, Ivanka Trump est toujours prête pour représenter son père. La fille du président américain Donald Trump, qui est également son adjointe, est apparue mardi aux côtés du vice-président Mike Pence et son épouse Karen pour rencontrer des épouses et enfants de soldats, à l'occasion de la Journée des compagnons de militaires. La trentenaire est arrivée avec dans ses bras son fils d'un an Theodore, et son mari Jared Kushner, lui-même haut conseiller à la Maison Blanche, a lui aussi fait une apparition au bâtiment du bureau exécutif Eisenhower où se tenait la rencontre.
10 mai 2017 - L'équipe indienne de tir bloquée à l'aéroport de Delhi pour... transport d'armes :
L'équipe nationale indienne de tir a été bloquée mercredi toute la journée à l'aéroport international de Delhi, retenue par une douane pointilleuse, qui a refusé de les laisser rentrer au pays avec leurs armes.
Les tireurs, de retour d'une compétition organisée à l'étranger, persuadés d'avoir suivi la procédure légale, n'ont pas convaincu leur douane. Malgré leur statut, les autorités ont exigé d'inspecter leurs armes et munitions pour pouvoir les laisser rentrer en Inde, une procédure qui a duré douze heures, a indiqué à l'AFP le porte-parole de l’Association indienne de tir, Rajeev Bhatia. "Nous avions les documents nécessaires avec nous et ils ne nous ont pas laissé passer. Nous avons dû attendre pendant des heures l'arrivée du douanier", a regretté l'un des tireurs à l'AFP qui a souhaité préserver son anonymat. "C'est triste que ce genre de chose arrivent à des sportifs nationaux", a-t-il ajouté, regrettant avoir "perdu une journée d'entraînement".
10 mai 2017 - Législatives: les ténors socialistes menacés de disparition :
Après le chamboule-tout de l’élection présidentielle, le jeu de quilles des législatives ? Le scrutin des 11 et 18 juin pourrait marquer une nouvelle étape du « renouvellement » ou du « dégagisme », mais cette fois à l’échelon local. La partie s’annonce, en effet, serrée pour plusieurs personnalités qui jouent leur survie politique au cours de ce printemps. Notamment à gauche, où le piteux résultat de Benoît Hamon, 6 % des voix le 23 avril, ne laisse pas augurer des lendemains qui chantent.
Dans leurs bastions, les ténors vacillent : à Evry (Essonne), dans le fief de l’ancien Premier ministre Manuel Valls, le PS finit cinquième ; même position inconfortable à Paris pour le patron des socialistes, Jean-Christophe Cambadélis ; Benoît Hamon quadruple presque à Trappes (Yvelines) son score national, mais reste en grande difficulté. Symbole du naufrage qui se profile, dans la circonscription du porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, fidèle de François Hollande, et arrachée à la droite dans la foulée de la victoire de 2012, le PS n’atteint même pas la barre des 5 %. Ex-frondeurs ou pas, peu importe : figure de l’opposition à Manuel Valls, Aurélie Filippetti est engagée dans un combat presque sans espoir avec 6 % dans sa circonscription en Moselle... « Il y a du monde vers la porte de sortie », ironise Bernard Poignant, ex-conseiller de François Hollande et soutien d’Emmanuel Macron durant la campagne. « Ça va se jouer dans beaucoup d’endroits à la roulette russe », tempère Christophe Borgel, le « monsieur élections » du PS, en situation délicate en Haute-Garonne.
10 mai 2017 - François Hollande, ses adieux au gouvernement :
François Hollande a présidé mercredi son ultime Conseil des ministres, faisant l'éloge du dialogue social dans un message implicite à Emmanuel Macron, avant de présider à ses côtés la cérémonie de commémoration de l'esclavage, lui transmettant le flambeau de la mémoire. Il «a voulu dire tout le plaisir qu'il a eu à travailler avec les trois Premiers ministres» et leurs gouvernements, a rapporté Stéphane Le Foll après ce dernier conseil autour de la grande table du salon Murat de l'Élysée.
Le président de la République a estimé que «le dialogue social avait été un sujet, un marqueur très fort» de son quinquennat, ajoutant qu'«à chaque fois qu'on l'oubliait cela pouvait coûter cher», a indiqué le porte-parole du gouvernement, alors qu'Emmanuel Macron entend légiférer par ordonnances cet été sur le droit du travail. Le Conseil des ministres s'est terminé avec «un moment d'applaudissement debout de l'ensemble du gouvernement», «moment très fraternel», selon Stéphane Le Foll.
11 mai 2017 - Mauritanie: la révolte des esclaves :
Alors que l’abolition de l’esclavage est célébrée aujourd’hui en France, d’autres pays comme la Mauritanie tardent à mettre fin à cette pratique.
Le message de cette marche pour la liberté et l’égalité se veut fort, pacifique et rassembleur. Ce samedi 29 avril 2017 dans les rues de la capitale mauritanienne, se tient la 4ème manifestation du mouvement pour la reconnaissance des droits de la communauté Haratine toujours victime d’un esclavage féodal. En arabe, Haratine est le pluriel de Haratni qui signifie littéralement l’affranchi, le libéré. Le terme désigne les Mauritaniens noirs (Peul, Soninké et Wolofs) descendants d’esclaves au service de la communauté arabo-berbère, dite des Maures blancs.
Depuis 2013 une partie de la société civile et plusieurs associations ont regroupé leur message dans un texte commun : le Manifeste pour les droits politiques, économiques et sociaux des Haratine. Le texte plaide pour le changement des mentalités du pays et la fin des discriminations raciales. « Les Haratine commencent à lever la tête et à se saisir de leurs droits, souligne Boubacar Messaoud au micro de Rfi. Mais le chemin à parcourir reste long.» Le président de l’association SOS esclaves en tête du cortège déplore le manque de volonté politique du gouvernement, qui selon lui, minimise l’ampleur du phénomène dans le pays.
11 mai 2017 - Au PS chacun lance son « micro parti » :
Les maires socialistes de Paris et de Lille, Anne Hidalgo et Martine Aubry, l'ex-Garde des Sceaux Christiane Taubira, des intellectuels et artistes, ont lancé mercredi "Dès demain", un "mouvement d'innovation" ouvert à "tous les humanistes qui croient encore en l’action".
Dans une tribune publiée dans Le Monde, quelque 160 signataires dont les maires socialistes de Paris et de Lille, Anne Hidalgo et Martine Aubry et l'ex-Garde des Sceaux Christiane Taubira ont lancé mercredi un "grand mouvement d’innovation pour une démocratie européenne, écologique et sociale, intitulé Dès demain". Parmi les signataires de la tribune figurent des personnalités politiques comme Guillaume Balas et Mathieu Hanotin, proches de Benoît Hamon, Marylise Lebranchu ou André Laignel, le photographe et militant écologiste Yann Arthus-Bertrand, la philosophe Dominique Méda, le chanteur Jacques Higelin, l'humoriste Christophe Alévêque...
"Dès Demain", "ça n'est pas un parti, ça n'est pas un courant", a assuré la maire PS de Paris Anne Hidalgo dans un entretien à l'AFP. Également présidente du réseau international de villes Cities 40 (C40), elle a insisté sur la volonté d'"un espace commun, national, européen, international, à la fois de discussion et de promotion des solutions inventées tous les jours sur nos territoires".
11 mai 2017 - Trump dans une tempête politique après le limogeage du patron du FBI :
Le président américain Donald Trump est pris dans une tempête politique depuis qu'il a limogé le directeur du FBI James Comey, une décision selon lui sans lien avec l'enquête de la police fédérale sur une éventuelle collusion avec la Russie. Le directeur par intérim du FBI Andrew McCabe doit témoigner publiquement jeudi devant la puissante commission du Renseignement du Sénat, une des trois commissions enquêtant sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle américaine. Des élus des deux partis s'interrogent depuis mardi soir sur les motifs et le calendrier du limogeage. L'opposition soupçonne le président américain de vouloir entraver une enquête qui entache son nom et cible certains de ses proches. Ces investigations, ouvertes l'été dernier, s'intéressent aux piratages russes contre le camp démocrate et à une éventuelle "coordination" entre des membres de l'équipe de campagne Trump et la Russie. Le dirigeant américain dément toute collusion et a souligné, dans sa lettre à M. Comey, que le directeur lui avait dit qu'il n'était pas lui-même ciblé.
Malgré cette mention de l'affaire russe, la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Huckabee Sanders a déclaré que le limogeage n'avait rien à voir avec la Russie et était due aux "atrocités" et aux "faux pas et erreurs" du directeur lors de l'enquête sur les emails de la candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton l'an dernier. "Il envisageait de congédier le directeur Comey depuis le jour où il est entré en fonction", a-t-elle déclaré. "Le président ne lui faisait plus confiance depuis des mois". Mercredi matin, Donald Trump a justifié ainsi sa décision: "Il ne faisait pas du bon travail, c'est très simple".
11 mai 2017 - Valls ne sera pas investi par En Marche !, mais n'aura pas de candidat contre lui :
Manuel Valls, qui veut faire partie de la majorité présidentielle, ne sera pas investi aux législatives par La République en marche, mais le parti d'Emmanuel Macron ne présentera pas de candidat contre lui, a annoncé jeudi son secrétaire général Richard Ferrand.
La candidature de l'ancien Premier ministre PS dans son fief de l'Essonne ne répondait pas aux critères définis par le mouvement "car aucun candidat ne peut être investi s’il a déjà fait trois mandats de parlementaire", a expliqué M. Ferrand. "Mais nous ne voulons pas donner l'impression d'humilier, de rejeter, d’être dans une vindicte. A ce stade nous n’investissons pas l’intéressé mais nous ne lui opposons pas de candidat (...) Au moment où nous rassemblons, nous estimons qu'on ne claque pas la porte au nez à un ancien Premier ministre qui veut nous rejoindre et être utile", a expliqué M. Ferrand.
"Nous ne bougerons pas nos critères, pas de passe-droits. Mais nous prenons acte de cette singularité d’un ancien Premier ministre et nous ne cherchons pas à mener querelle", a-t-il insisté. Interrogé pour savoir si le cas de Manuel Valls avait été tranché par Emmanuel Macron lui-même, M. Ferrand a répondu que le président élu a été saisi "de quelques cas qui relevaient d’un aspect particulier".
Informations MONTESQUIEU-VOLVESTRE, FRANCE, MONDE : Vous souhaitez être informé régulièrement sur les nouveautés mise en ligne sur ce Blog, inscrivez vous à la Newsletter (voir dans la colonne ci-contre)